Ca pourrait se phaser, effectivement.Attercap a écrit :Bon. Je pense que nous pouvons proposer dans le projet la réalisation de la ligne en deux phases, la première pour le franchissement de la balme, et la seconde partie ultérieurement.
Un problème est que la gare est à plusieurs centaines de mètres des premières maisons de Francheville le Haut.Pour la gare de Francheville, je ne sais pas. Si on leur met confluence à 20 minutes, ils gagnent du temps pour aller à certains points de Lyon (Perrache, Conflu, Gerland, l'est, peut-être même part-dieu ou Bellecour) s'ils empruntent le télécabine que s'ils descendent à St Paul ou il n'y a que le C3...
Je ne sais pas trop, mais j'avais plutôt tendance à chercher des itinéraires courts, à fort différentiel de temps de trajet par rapport à la situation actuelle.Que proposeriez vous d'autre, qui soit porteur (s'il y en a) autre que Francheville ?
Transports
En Suisse, les villes ne misent pas sur les téléphériques
Par Matthieu Hoffstetter.
Courants dans le paysage en Amérique du Sud, les téléphériques urbains sont à l'étude dans plusieurs villes françaises. En Suisse, le projet genevois porté par les Verts fait exception.
La Suisse est le pays où le nombre de téléphériques/télécabines par habitant est le plus élevé au monde: 308 infrastructures du genre se répartissent sur les 26 cantons. Pourtant, paradoxalement, aucune ville suisse majeure ne dispose actuellement d'un transport public par câble aérien intramuros.
Bâle, Zurich, Berne et Genève ont leur tramway, Lausanne son métro, les autres villes ont misé sur le trolleybus. Sans oublier le traditionnel autobus. Le transport public urbain par câble aérien (hors funiculaires et transports au sol tractés par un câble) se retrouve aux portes des villes, comme le téléphérique du Salève à Genève.
Quatre projets en France
En France, quatre villes ont lancé une réflexion sur un transport urbain par câble aérien (télécabine ou téléphérique): A Toulouse, Brest, Grasse et Grenoble, le câble est envisagé pour éviter des obstacles (cours d'eau, autoroute, voie ferrée, fossé) en limitant les coûts par rapport à la construction d'un métro ou d'un tramway.
Les projets varient de 15 à 50 millions d'euros, pour des débits de 7000 à 30'000 voyageurs par jour sur des distances de 500m à 10km. En moyenne, les projets de téléphériques et télécabines sont estimés 3,5 fois moins coûteux que des tracés similaires par tramway au sol.
«Alors que l’on y trouvait longtemps uniquement des funiculaires, de plus en plus de téléphériques, de télécabines et de Cable Liner Shuttles (appelés Automated People Mover) sont maintenant introduits dans les transports urbains», constate-t-on ainsi chez Remontées mécaniques suisses (RMS). Les télécabines débrayables de plusieurs villes d'Algérie sont cités en exemple.
Encore de la place au sol en Suisse
Pourtant, en dépit du savoir-faire et de la tradition helvétiques en matière de téléphériques et télécabines, Roger Baumann, porte-parole de l'Union des transports publics (UTP), assure n'«avoir connaissance d'aucun projet sérieux en Suisse en ce sens».
Son homologue des RMS, Andreas Keller, confirme l'absence de programme avancé en ce sens, constatant que «l'Amérique latine, les USA, l'Asie et d'autres pays ont choisi cette option, pas la Suisse».
Pour lui, les raisons sont simples: «Il y a certes un savoir-faire dans le domaine, mais il reste cantonné à la montagne pour le moment. Dans les villes, les projets de transport en commun restent des systèmes au sol, tramway ou métro, y compris pour les extensions et nouvelles villes. Tant qu'il restera de la place au sol, ça devrait rester le cas».
En Asie, à New York ou en Amérique latine, le choix du transport public aérien a souvent été dicté par une urbanisation dense à l'extrême, un sous-sol encombré par le métro ou inutilisable pour cause de nappe phréatique trop proche de la surface.
Un projet porté par les Verts à Genève
Même si les terrains libres se font rares à Genève, l'idée de densifier le réseau de transport en commun par la voie aérienne n'a pas encore fait son chemin auprès des autorités. L'idée avait été écartée fin 2012 par le conseil municipal de Bernex.
C'est sous l'impulsion des élus écologistes, notamment au Grand Conseil, que le projet a retrouvé une nouvelle vie. Deux lignes sont envisagées: de Bernex-Est à Palexpo-Aéroport, en passant par Cressy, les Evaux, le Lignon et Balexert, et de Lignon aux Vernets via le bois de la Bâtie.
Vitesse, faible coût du chantier et de l'entretien, sobriété énergétique, silence, potentiel pour les touristes: les avantages avancés par les partisans sont nombreux. Et le grand public semble réceptif.
Le grand public intéressé
Dans un sondage lancé début janvier sur son site internet, la Tribune de Genève constatait un écho positif aux projets locaux: plus de 55% des personnes ayant répondu se disaient favorables au concept de télécabines urbaines.
En l'absence de majorité claire, le projet genevois risque toutefois de rester dans les cartons quelques années encore. Et les Suisses devront aller à Rio, à Grenoble ou à New York pour slalomer entre les buildings depuis une cabine suspendue.
(Newsnet)
Créé: 17.05.2013, 10h02
amaury a écrit :[HS]Pour info, contrairement à ce qu'écrit fréquemment la jeune génération, la différence entre "ça" et "sa" :
* "ça" est un démonstratif. On écrit par exemple je parle de ça (dans le sens de je parle de "ceci"). Pour s'en souvenir : si je peux mettre "ceci" à la place, il s'agit de "ça" et pas de "sa".
* "sa" est un possessif. On écrit, par exemple, je parle de sa carte d'abonnement. Dans ce cas, on pourrait mettre (même si ce n'est pas très français mais c'est pour s'en souvenir) : je parle de sa carte d'abonnement "à lui".
Le reste est parfait alors autant ne pas buter sur... ça !
[/HS]
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