[Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

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Didier 74
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[Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 28 mai 2014, 20:07

Le gouvernement souhaite réduire de moitié le nombre de Régions. Pour Rhône-Alpes, plusieurs scénarios sont avancés :
- le statut quo
- la fusion avec l'Auvergne
- l'intégration de la Saône-et-Loire
- l'intégration de la Haute-Loire
- l'intégration du Puy-de-Dôme
- l'intégration des Hautes-Alpes.

Le président Queyranne est plus pour le statut quo, avec éventuellement l'intégration de la Haute-Loire et des Hautes-Alpes.

francebleu.fr, 17 avril
[align=center]La région Rhône-Alpes se penche sur le redécoupage régional[/align]
Après l'annonce du Premier ministre de réduire le nombre de régions à douze, les élus du Conseil régional de Rhône-Alpes étudient la question ce jeudi à Lyon.

Après les élections municipales, le Conseil régional reprend ses travaux ce jeudi à Lyon. Parmi les dossiers à l'ordre du jour, le schéma régional climat-air-énergie et bien sûr, dans l'hémicycle et ses coulisses, la réforme des régions annoncée la semaine dernière par le Premier ministre Manuel Valls va s'inviter dans les discussions. La réforme est appelle de ses vœux depuis longtemps, Jean-Jack Queyranne, le président de la région Rhône-Alpes, estime que le gouvernement a perdu deux ans avant de lancer ce chantier vital. Mais pour notre région, l'objectif n'est pas forcément de s'agrandir.

Jean-Jack Queyranne, le président de la région Rhône-Alpes : "jusque-là, on a fait du bricolage législatif sans réelle volonté".

Rhône-Alpes compte en effet déjà huit départements, et plus de 6,3 millions habitants. C'est la deuxième région après Île-de-France qui elle compte près de douze millions d'habitants. Fusionner avec une région voisine, le président de Rhône-Alpes n'est pas forcément pour. Il propose à la rigueur d'intégrer quelques départements limitrophes comme les Hautes-Alpes ou la Haute-Loire.

Écouter http://www.francebleu.fr/politique/la-r ... on-1455821

Le députe PS de la Loire, Jean-Louis Gagnaire veut rattacher le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire à Rhône-Alpes.

francebleu.fr, 27 mai
[align=center]La Haute-Loire et le Puy-de-Dôme bientôt en Rhône-Alpes ?[/align]
Le député de la Loire Jean-Louis Gagnaire (PS) vient d'écrire à ses collègues parlementaires. Un courrier intitulé « Pour une Loire au cœur d'une région Rhône-Alpes-Auvergne ». Son idée : intégrer les départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme en Rhône-Alpes.

Il l'annonçait sur France Bleu Saint-Étienne Loire mardi matin, Jean-Louis Gagnaire, député PS de la Loire, rêve d'une Haute-Loire et d'un Puy-de-Dôme en Rhône-Alpes. La région absorberait ces deux départements auvergnats pour former une grande région de dix départements. Ce projet de fusion s'inscrit dans le cadre de la réforme territoriale, voulue par le Premier ministre Manuel Valls, qui prévoit la réduction de moitié du nombre des régions.

Pour accélérer la procédure, Jean-Louis Gagnaire a écrit aux parlementaires des deux départements, mais aussi aux maires, conseillers régionaux, conseillers généraux, chambres de commerce, d'agriculture, d'économie et même aux partenaires sociaux, patronat et syndicats. Selon lui, les retours sont pour le moment positifs. Dans les rues stéphanoises aussi ?

Les connexions entre les trois départements sont nombreuses. Entre le Puy-de-Dôme et la Loire, elles ont été multipliées par l'A89 qui a rapproché Clermont-Ferrand de Saint-Étienne. Il faut compter 1h30 pour rallier les deux villes. De leur côté, les Altiligériens sont connus pour être tournés vers la Loire. Ils viennent y travailler, y faire des achats, écoutent la même radio... France Bleu Saint-Étienne Loire ! Les footballeurs ne dérogent pas à la règle : rappelez-vous du Collectif des 14. Ces quatorze clubs de football altiligériens -de la rive droite du Lignon, dont Monistrol-sur-Loire, Saint-Just-Malmont, ou Les Villettes- ont toujours fait partie du district de la Loire. Aujourd'hui le district de Haute-Loire réclame leur rapatriement. Impensable pour eux.

C'est l'intérêt des Altiligériens et des Puydômois qu'entend défendre Jean-Louis Gagnaire, sans même, l'assure-t-il, de calcul politique.

Pour preuve, l'intiative intéresse l'UMP Laurent Wauquiez, le député-maire du Puy-en-Velay, pourtant adversaire politique de Gagnaire à l'Assemblée nationale.

Reste à convaincre René Souchon, le président de la région Auvergne, hostile au démantelement de son territoire. La réforme territoriale, et avec elle les modalités de fusion des régions, seront examinées en Conseil des ministres le 4 juin.

EN CHIFFRES :

Région Rhône-Alpes
6.440.365 habitants en 2011 (10% de la population française)
43.698 km² de superficie (8% tu territoire)
165.224 millions d'euros de PIB en 2005 (10% de la richesse nationale)

Région Rhône-Alpes + Haute-Loire + Puy-de-Dôme
7.325.883 habitants en 2011 (11,5%)
56.645 km² (11%)
185 602 millions d'euros de PIB en 2005 (11%)

Réagissez à notre question du jour ce mercredi 28 mai, dès 8h15 :
"Faut-il mettre la Loire et la Haute-Loire dans la même région ?"

En proposant le rattachement de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme à la région Rhône-Alpes, le député socialiste Jean-Louis Gagnaire fait une proposition qui ne plaît pas à tout le monde. Si Laurent Wauquiez le maire du Puy et Gérard Roche le Président du Conseil Général de Haute-Loire disent oui, le Président auvergnat René Souchon ne veut pas entendre parler de démantèlement de sa région.

Et vous qu'en pensez-vous, faut-il mettre les deux départements ensemble ? Ligériens et Altigériens, vous sentez-vous proches les uns des autres ? Quelles sont les raisons qui nous rapprochent ? Peut-on réformer seulement en fusionnant les régions ?

Écouter http://www.francebleu.fr/infos/rhone-al ... es-1556699
Dernière modification par Didier 74 le 01 juin 2014, 15:07, modifié 1 fois.
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Re: [Débat] Faut-il aggrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar turbotrain » 29 mai 2014, 00:03

On notera aussi, à l'inverse, la proposition de rattachement de la Loire à l'Auvergne qui est parfois évoquée ici et là.

Personnellement, je crois que ce sont parfois des départements qu'il faudrait reconstituer. On pourrait aussi démembrer des régions pour en constituer de nouvelles.
La région roannaise par exemple est orientée vers Lyon plus que vers Saint-Étienne. Dans le même temps, Yssingeaux voire Le Puy regardent Saint-Étienne plus que Clermont, alors que Brioude ne connait que Clermont.

Quelque part il serait logique de créer une région Massif Central si on s'en tient à la géographie voire à la sociologie. Cependant, je ne suis pas sûr que cela tienne le coup économiquement parlant de réunir des zones principalement rurales entre elles et les zones urbaines de l'autre côté (Lyon, Grenoble). Mais il y aurait une certaine unité (peut être même trop d'ailleurs).
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Re: [Débat] Faut-il aggrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Lyonrail » 29 mai 2014, 09:39

Même problématique avec la Saône-et-Loire, dont le sud (Mâconnais, Charolais et Brionnais) regarde vers Lyon et Roanne tandis que le nord lorgne lui sur Dijon...

Pas facile de refaire 225 ans d'histoire quand, déjà à cette époque, les limites des départements étaient sujettes à débat ::)
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Re: [Débat] Faut-il aggrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Rémi » 29 mai 2014, 09:51

Salut

Autant la réduction du nombre de régions me semble une bonne chose, autant maintenir des limites sur la base de départements que l'on va supprimer me semble étrange et pour tout dire un non sens. Il faut se baser sur les territoires vécus. Pour les cas évoqués : oui, le sud de la Saône et Loire lorgne sur Lyon... la limite se situe approximativement vers Tournus. Le Charolais est aussi tourné sur Lyon. Pour la Haute Loire, je suis plus mitigé... même si de fait, on va plus facilement à Lyon qu'à Clermont. Pour les Hautes Alpes, Marseille, c'est trop loin donc c'est un territoire qui regarde sur Grenoble.

A+
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Re: [Débat] Faut-il aggrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar pierrot.42 » 31 mai 2014, 10:04

Ce sont les conseils généraux qui seront supprimés, pas les départements
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar nanar » 31 mai 2014, 12:27

Tout à fait : les départements seront en quelque sorte "rétrogradés" au rang des arrondissements d'aujourd'hui, qui n'ont pas de Conseil. Juste des subdivisions de la grille administrative.

A+
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Re: [Débat] Faut-il aggrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar loicdu69 » 01 juin 2014, 01:27

... le tout pour éviter un révision constitutionnelle impossible politiquement aujourd'hui (précision)
Didier 74
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 01 juin 2014, 14:18

Rhône-Alpes devrait fusionner avec l'Auvergne, à la lecture du JDD. L'annonce devrait avoir lieu mardi.

Image

Le Journal du Dimanche, 1[sup]er[/sup] juin
[align=]Hollande veut créer douze super-régions[/align]
EXCLUSIF - François Hollande est en passe d’arbitrer les fusions de conseils régionaux et la réorganisation territoriale. Le cas de l’Ouest reste en suspens.
Les fusions envisagées par le gouvernement Paru dans leJDD


Une douzaine de super-régions au lieu des 22 actuelles. C'est le schéma sur lequel François Hollande a planché samedi en fin d'après-midi avec Manuel Valls, après une ultime réunion de ­ministres à Matignon dans la matinée sur la réforme territoriale. Les arbitrages ne sont pas définitifs. D'autant que des présidents de Région - socialistes - continuent de faire pression pour échapper aux mariages envisagés.

Le chef de l'État devrait donner mardi les grandes lignes dans une tribune ou une interview, sans doute à la presse quotidienne ­régionale. Il détaillera dans la journée la carte finale et les projets de loi. L'exécutif présente cette réforme territoriale comme le grand acte administratif du quinquennat, destiné à moderniser le pays et dégager des économies.

Aucun démembrement dans un premier temps
Le schéma porte donc sur la création d'une douzaine de territoires. Moins que le nombre préconisé par le comité Balladur (15), mais plus que l'hypothèse de départ maximaliste de l'exécutif (11). La région Paca resterait seule, de par la densité de sa population, ainsi que l'Île-de-France et la Corse.

Dans un premier temps, les regroupements se feront en fusionnant les régions "bloc par bloc". Aucun démembrement n'aurait lieu. Dans un second temps, des départements pourront changer de région. L'exécutif identifie une dizaine de préfectures qui ont ­vocation à bouger, si possible volontairement. "Il pourra y avoir des amendements au projet de loi, mais nous devons éviter des débats à n'en plus finir", indique un proche du dossier.

"Le sujet n'est pas la taille, mais les compétences"
Point clé, le sort de la Bretagne détermine celui de ses voisins de l'Ouest. L'exécutif penche pour une union avec les Pays de la Loire, option défendue par Manuel Valls, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et Jean-Marc Ayrault. Mais les Bretons, dont le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, veulent rester seuls.

Dans ce cas, les Pays de la Loire seraient unis avec le Centre, ce dont les élus PS Nantais ne veulent pas entendre parler. Ségolène Royal a présenté un plan B : elle suggère un rapprochement des Pays de la Loire avec Poitou-Charentes, dont elle fut présidente. Une manière d'échapper à une autre option, qui semble écartée, l'union avec l'Aquitaine de son rival Alain Rousset, patron de l'Association des régions de France.

La façade atlantique donne ainsi lieu à une intense guérilla non dénuée d'arrière-pensées électorales. D'autres élus locaux résistent. Pour sa part, le ­Languedoc-Roussillon avait fait valoir son refus de se rapprocher de quiconque.

Devant leurs plaidoiries et le résultat des élections européennes, l'exécutif s'est résolu à procéder à des unions de régions plutôt deux par deux. Afin d'éviter que le FN ne conquière de trop vastes pans du pays aux prochaines élections régionales. "Des territoires trop vastes, avec un pouvoir loin des habitants, pousseront aux votes protestataires, et les régionales seront un référendum contre le Président", prévient Alain Rousset, qui s'est entretenu avec Manuel Valls vendredi soir. "Le sujet n'est pas la taille, mais les compétences. Nous dépensons 395 euros par habitant, contre 3.000 à 4.900 euros dans les régions des autres pays européens", souligne-t-il. Le projet de Laurent Fabius d'une grande zone Nord-Ouest aurait ainsi été retoqué. Toutefois, le mode de scrutin, à deux tours, ne sera pas modifié. Les candidats frontistes auront donc besoin de nouer d'hypothétiques alliances pour prendre une super-région.

Le Conseil des ministres doit examiner deux projets de loi le 18 juin. L'un, porté par Bernard Cazeneuve, concernera sur la nouvelle carte et la date des élections, peut-être repoussées au printemps 2016 "pour laisser le temps à tout le monde d'atterrir", dit-on. Ce texte sera débattu au Sénat avant les vacances d'été. Le second, aux mains de Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, organisera le transfert des compétences des conseils généraux, supprimés, aux super-régions ou aux agglomérations. Le secrétaire d'État à la réforme territoriale, André Vallini, proche de François Hollande, participe aux deux chantiers.

Source http://www.lejdd.fr/Politique/Reforme-t ... nde-669529
Dernière modification par Didier 74 le 01 juin 2014, 15:07, modifié 1 fois.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Le Rail » 01 juin 2014, 14:45

HS : Faudrait penser à enlever un des deux "g" de "aggrandir" dans le titre. Ah ben je le fais sur mon post moi... ;D
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Micka69 » 01 juin 2014, 18:21

L'argument présenté par le gouvernement de "densité" me parait peu justifié, la Corse est très faiblement peuplée par rapport aux autre régions, quant à Rhône-Alpes, elle est de fait bien plus peuplée que PACA.
Pour ce qui est du rapprochement avec l'Auvergne cela ne semble pas très profitable à Rhône-Alpes: En effet cela augmenterait très faiblement les ressources financières: faible population, faible nombre d'entreprises supplémentaires, mais par contre plus fortement les dépenses: réseau ferroviaire peu dense, sous utilisé et en piteux état à certains endroits, rff menace en effet d'y fermer des lignes sinistrées (voir les posts consacrés), même constat pour les établissements scolaires et les transports associés (plus longues distance à parcourir, établissements en moyenne plus petits, moins d'économies d'échelle).
Néanmoins la France est comme elle est, avec des régions faiblement et fortement peuplées, et le regroupement des grands centres et des régions plus rurales permettra éventuellement une meilleure répartition des capacités financières:
A voir si le futur conseil décidera plutôt d'utiliser le rapprochement pour sauver les lignes auvergnate par prélèvement sur le coté "Rhône-Alpes", ou au contraire de les condamner en récupérant les ressources supplémentaires apportées par l'Auvergne pour améliorer plus exclusivement les circulations autour de Lyon.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar BBArchi » 01 juin 2014, 23:01

Pour ce qui est du matériel, il est évident que la fermeture des lignes entraîne de facto une disponibilité de rames, en particulier AGC et saucisses. D'ici à ce que le regroupement se traduise par un transfert net sans achat de matériel pour Rhône Alpes...

Pour la carte des régions, il est intéressant de regarder la couverture / découpage du réseau TV France 3, qui est déjà presque organisée comme il semble prévu de le faire...

Ce qui me choque grandement, c'est l'absence totale de vélléité, sans même parler de proposition timide en ce sens, d'organisation d'un référendum sur ce sujet, qui touche quand même au coeur du fonctionnement du pays. On n'est plus dans du bricolage législatif, on touche aux fondamentaux... :-\
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar xouxo » 01 juin 2014, 23:43

Organiser un référendum par les temps qui courent, c'est l'assurance d'essayer un refus lié à un Vote protestataire.

A moins, peut être de réussir à régionaliser au maximum (scrutin différé par région). Et encore...
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar BBArchi » 02 juin 2014, 14:41

OK.

Donc, ça va si mal que ça, que la seule solution soit l'autisme et la surdité ? ???

Si on en est rendu à l'idée qu'il ne faut surtout pas organiser quoi que ce soit comme consultation sous prétexte que l'association contestation/rejet est possible, au lieu d'affronter le problème... c'est un peu puéril et inquiétant, non ? C'est même plutôt le signe d'une impuissance totale à régler des problèmes. Je dis ça sans aucun aspect politique droite/gauche. Juste un constat. :-\
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar man-x86 » 02 juin 2014, 18:23

xouxo a écrit :Organiser un référendum par les temps qui courent, c'est l'assurance d'essayer un refus lié à un Vote protestataire.

A moins, peut être de réussir à régionaliser au maximum (scrutin différé par région). Et encore...


Ils ont pensé à ça en Suisse, avec des référendums où ils proposent de voter "contre" une loi :).
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar BBArchi » 02 juin 2014, 18:23

Ah, ben tiens donc : http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... referendum

Une nette majorité des Français (58%) estime que le projet du gouvernement de fusionner des collectivités locales doit faire l’objet d’un référendum, selon un sondage Ifop/Acteurs publics/Ernst & Young publié lundi.

42% sont en revanche défavorables à une consultation populaire, selon cette enquête menée pour l’Observatoire des politiques publiques.
La question était ainsi posée: «Le gouvernement envisage de fusionner des collectivités locales. Vous, personnellement, pensez-vous que ce projet doit faire l’objet d’un référendum?»

François Hollande avait prôné le 6 mai des fusions de régions pour en ramener le nombre à «douze ou onze», contre 22 aujourd’hui en métropole. Selon 54% des personnes interrogées, le premier objectif d’une fusion entre régions doit être «une réduction des coûts de fonctionnement».

31% citent en premier «une meilleure efficacité des moyens dédiés au développement de l’économie, des entreprises, des emplois», 8% «un pouvoir local plus important face à l’État», 7% «une organisation territoriale plus comparable à celle des autres pays européens».

Alors que le gouvernement envisage d’autre part la suppression des conseils généraux, 40% des sondés estiment que, si cette hypothèse se concrétisait, il faudrait confier la gestion des collèges et la gestion des routes aux régions (40%), citées en premier assez loin devant «les intercommunalités», «les intercommunalités et les régions» et «l’État». Les avis sont plus partagés sur qui devrait hériter de la distribution des aides sociales, mais les régions arrivent là aussi en tête (31%).

Enfin, c’est à leur commune que les Français sont le plus attachés (48%). Viennent ensuite leur région (24%), à égalité avec leur département (24%), puis leur communauté de communes ou d’agglomération (11%).

> Sondage réalisé en ligne du 15 au 19 mai auprès d’un échantillon de 1100 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.




Ca ne parait pas si impossible que ça, finalement...
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 02 juin 2014, 22:02

C'est officiel Rhône-Alpes fusionne avec l'Auvergne. Élection du nouveau conseil régional Rhône-Alpes Auvergne à l'automne 2015.

La nouvelle France comptera 14 régions au lieu de 22.

Image

AFP, 2 juin
[align=center]Le nombre de régions métropolitaines est ramené de 22 à 14[/align]
François Hollande propose de ramener de 22 à 14 le nombre de régions métropolitaines, ajoutant que la nouvelle carte sera «soumise au débat parlementaire» mais qu’il ne faut pas «tergiverser», dans une tribune à la presse.

Le président de la République y annonce également le report des élections pour ces futures grandes régions et pour les conseils départementaux de mars «à l’automne 2015», le même jour, avec le nouveau mode de scrutin voté en mai 2013 (scrutin binominal paritaire).

Après avoir observé que les régions, devenues des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire, sont «à l’étroit dans des espaces hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années 1960» et ont des ressources inadaptées à leurs compétences, M. Hollande présente la réduction de leur nombre comme un moyen de «les renforcer».

La carte des nouvelles régions, qui seront «de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales», «prend en compte les volontés de coopération» déjà engagées et sera soumise au débat parlementaire, assure M. Hollande.

Picardie et Champagne-Ardenne vont fusionner, comme Auvergne et Rhône-Alpes, mais aussi Bourgogne et France-Comté ou Midi-Pyrénées et Languedoc, a ensuite annoncé l’Élysée. Bretagne, Pays-de-la-Loire, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais, Corse, IdF et Paca seront inchangées.

«Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays», selon le chef de l’État.

Les 14 grandes régions annoncées auront «davantage de responsabilités», souligne-t-il dans la tribune. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, intervenir sur les transports, «des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports», ou encore gérer les lycées et les collèges.

Et pour y parvenir, ajoute le président de la République, elles disposeront «de moyens financiers propres et dynamiques» et «seront gérées par des assemblées de taille raisonnable», «ce qui veut dire moins d’élus».

leprogres.fr, 2 juin
[align=center]La tribune de François Hollande : réformer les territoires pour réformer la France[/align]
Voici le texte intégral de la tribune communiquée ce lundi soir par le président de la République à la presse régionale.

"Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’État, avec l’exercice le plus libre possible de la démocratie locale.
Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de François Mitterrand, pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.
Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français.
Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’État en milieu rural comme dans les quartiers populaires.
Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.
La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.
Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande ». La spécificité de notre pays c’est de compter 36700 communes.
L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.
Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.
L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.

Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.
Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.
Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.
Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.
Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en œuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.
L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.
Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l’État, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.

Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite."

Source http://www.leprogres.fr/france-monde/20 ... -la-france

[align=center]Laurent Wauquiez : «L’évidence c’est que la Haute-Loire doit se tourner vers Rhône-Alpes»[/align]
«Mieux vaut être un petit chez les riches, qu’un moyen chez les pauvres» dit le député-maire du Puy-en-Velay qui milite pour un rattachement de la Haute-Loire à Rhône-Alpes.

«Il ne faut pas laisser faire autre chose que de rejoindre Rhône-Alpes. Si besoin, je demanderais à ce que la population soit consultée par référendum. C’est trop important pour se laisser faire.» 

Source http://www.leprogres.fr/haute-loire/201 ... hone-alpes
Didier 74
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 02 juin 2014, 23:57

francebleu.fr, 2 juin
[align=center]Fusion de Rhône-Alpes et Auvergne : pour ou contre ?[/align]
Le Président de la République a rendu ses arbitrages sur la réforme territoriale, confirmant la fusion de Rhône-Alpes et Auvergne. France Bleu organise une émission spéciale, entre 8h10 et 8h30, sur France Bleu Saint-Étienne Loire et sur France Bleu Pays d'Auvergne. Vous avez la parole.

François Hollande vient de dévoiler la carte de la réforme territoriale qu'il avait annoncé lors de la nomination de Manuel Valls à Matignon.

Comme cela avait été annoncé, Rhône-Alpes va bien fusionner avec la région Auvergne. Mais les régions Bretagne, Aquitaine, Corse, Paca, Pays de la Loire et Nord-Pas-de-Calais vont conserver leur périmètre. La France doit ainsi passer de 22 à 14 régions. Le redécoupage des régions françaises va faire l'objet d'un débat parlementaire.

France Bleu crée l'événement avec une émission commune entre 8h10 et 8h30, sur France Bleu Saint-Étienne Loire et France Bleu Pays d'Auvergne. René Souchon, le président de la région Auvergne, et Jean-Louis Gagnaire, conseiller régional de Rhône-Alpes et député stéphanois, seront invités pour exposer leur vision de la réforme territoriale et pour répondre aux questions des auditeurs. Appelez-nous dès 8h10 !

►►► Si vous écoutez France Bleu Pays d'Auvergne : 04 73 34 20 00

►►► Si vous écoutez France Bleu Saint-Etienne Loire : 04 77 10 00 10

Alors que le Président de la région Auvergne René Souchon militait plutôt pour un rapprochement avec les régions Limousin et Centre, c'est bien une fusion entre Auvergne et Rhône-Alpes qui a été décidée par François Hollande. Et vous quel est votre avis. Faut-il fusionner Rhône-Alpes et Auvergne ? Dans le domaine de la santé, la coopération entre Auvergne et Rhone Alpes est déjà une réalité. Dans la santé, la coopération entre Auvergne et Rhone Alpes est déjà une réalité.

[...]

Le sujet de la réforme territoriale n'est pas forcément un sujet clivant, de droite ou de gauche. En Haute-Loire, par exemple, le président du Conseil général Gérard Roche, et le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, soutiennent la fusion Rhône-Alpes Auvergne, alors que le président du Conseil régional d'Auvergne, le socialiste René Souchon, militait plutôt pour un rapprochement avec le Centre et le Limousin.

Fusion Rhône-Alpes et Auvergne : Laurent Wauquiez dit oui !
« Moi je suis un trop chaud partisan. J’adore la Loire, j’aime la région Rhône-Alpes. On est des frères amis. Je n’ai aucune intention qu’on aille dans le Limousin. »
Laurent Wauquiez, le maire du Puy-en-Velay

Écouter http://www.francebleu.fr/infos/auvergne ... re-1571729
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar fcancalon » 03 juin 2014, 18:54

S'il faut une taille suffisante, pourquoi la Corse ou le Nord Pas de Calais ne sont pas modifié(e)s?
Oui aux Hautes-Alpes ou à une partie de la Haute-Loire, ou du Jura, ou de la Saône et Loire en Rhone-Alpes. Mais que vient faire le Puy de Dome?
Je n'ai rien contre les Auvergnats, mais une région doit correspondre à une histoire, à un ressenti, à une géographie. Le point commun sous-jacent de Rhône-Alpes c'est le passé franco-provençal - Rhône-Alpes a plus à voir avec Genève ou la vallée d'Aoste qu'avec Clermont...
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar BBArchi » 03 juin 2014, 19:40

Oui, mais ça, c'était avant.

Avant l'A89.

Maintenant, on est plus rapidement à Clermont depuis Lyon, qu'au fin fond de la Haute Savoie... ;D
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar fcancalon » 03 juin 2014, 20:06

Donc envisageons l'indépendance de la Savoie :-)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar BBArchi » 04 juin 2014, 12:51

Free Savoye !
:D

Et le Luxembourg ? on y pense, au Luxembourg ?
Voila un territoire que je verrai bien regroupé avec la Lorraine, histoire de rééquilibrer certains flux financiers...
;D
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar amaury » 04 juin 2014, 14:11

Dans le cas présent, puisque les Régions n'adoptent pas des langues locales, n'émettent pas de monnaie, n'ont pas de pouvoir législatif, etc., ça ne me dérange pas qu'il n'y ait pas de référendum...
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar phili_b » 04 juin 2014, 14:31

Certes il faut réorganiser les régions et simplifier le mille-feuilles mais il ne faut pas pour autant perdre le lien local.

Mais cette réforme proposée a vraiment l'air d'avoir été faite sur un coin de table, à la va-vite, pour faire contre-feu aux résultats des élections européennes. Cette carte a pas mal d'incohérences, par exemple la région Rhône-Alpes-Auvergne serait beaucoup trop grande et certaines régions sont vraiment petites.

Et puis il ne faut pas perdre de vue que le but serait d'avoir une efficacité accrue, si c'est pour additionner des trucs existant sans rien modifier je ne vois pas l'intérêt.

On ne peut faire l'impasse sur des études et des concertations, car même si on ne pourra éviter des réflexes de baronnie, on ne peut pas accepter que cette réforme soit exclusivement dirigé par Paris. En revanche je pense, comme amaury, qu'à moins de changement drastique, un referendum n’attirerait à lui que des mécontents. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas écouter toute la population, par exemple on pourrait ouvrir un débat public comme pour le TOP, ou un Grenelle. Même si les politiques n'en font un peu qu'à leur tête après ce genre de débats, ça permet vraiment de s'appuyer sur des réflexions.

Mais vu l'agitation politique de ces temps-ci ce genre de réforme ne pourrait être menée de façon sereine. D'ailleurs je pense que cela ne peut être fait qu'en début de mandat.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Lyonrail » 04 juin 2014, 15:24

Pour bien faire, au lieu de regrouper les régions actuelles entre elles, il aurait mieux fallu recréer de nouvelles régions de toutes pièces, quitte à éclater certaines régions existantes pour rattacher un département. En gros, tout refaire de zéro à partir des départements...
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar phili_b » 04 juin 2014, 15:58

Lyonrail a écrit :Pour bien faire, au lieu de regrouper les régions actuelles entre elles, il aurait mieux fallu recréer de nouvelles régions de toutes pièces, quitte à éclater certaines régions existantes pour rattacher un département. En gros, tout refaire de zéro à partir des départements...


Tout à fait :)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 04 juin 2014, 22:47

TER Rhône-Alpes et TER Auvergne ne feront plus qu'un. Les relations ferroviaires entre Rhône-Alpes et Auvergne vont-elles être améliorées ?

lemonde.fr, 4 juin
[align=center]Les TER dans le chamboule-tout des régions[/align]
Faudra-t-il bientôt prévoir des couchettes dans les TER qui relieront Dreux (ex-Centre) à Brive (ex-Limousin) ou Modane (ex-Rhône-Alpes) à Aurillac (ex-Auvergne) ? Aménager les horaires pour que les trains puissent couvrir en une journée la distance entre Abbeville (ex-Picardie) et Chaumont (ex-Champagne-Ardenne) ? Ou encore changer le design des rames pour leur donner une "identité visuelle", comme disent les têtes pensantes, pyrénéo-languedocienne ou alsaco-lorraine ?

Les régions s'occupent de tout. Divers scénarios plus ou moins fantaisistes circulent, mais en attendant les 14 futures régions métropolitaines resteront, comme c’est le cas depuis la décentralisation de 1982, les "autorités organisatrices" responsables des transports ferrés. Depuis 2002, leurs pouvoirs ont été renforcés et ce sont elles qui administrent le fonctionnement du transport express régional (TER). Les conseils régionaux, dotés de commissions de travail en charge des transports et d’élus délégués ayant le titre de vice-présidents, s’occupent pratiquement de tout : définition des lignes et des horaires, réception du matériel roulant (une compétence que plus personne n’ignore depuis l’affaire des TER trop larges), choix d’un éventuel cadencement, décision, occasionnelle, de remplacer les trains par des cars, voire suppression de la première classe.

"Le train est arrivé à l'heure". Les voyageurs sont d’ailleurs informés de cette prééminence des régions. Lorsqu’un TER parvient à son terminus, le haut-parleur diffuse désormais un message sur le mode "Le train est arrivé à l’heure. SNCF et la région Champagne-Ardenne vous remercient de votre confiance".

Peu d'économies. La fusion annoncée ne devrait pas permettre de substantielles économies, si on en croit les élus en charge des transports. Certes, on imagine volontiers que les nouvelles régions effectueront des commandes plus volumineuses de matériel ferroviaire, de façon à faire baisser les coûts. Mais en réalité, elles procèdent déjà ainsi. Les horaires pourraient bien sûr être réaménagés ici ou là, mais en pratique les limites administratives n’influencent que marginalement les déplacements. Les TER traversent déjà les Vosges, la Seine pour aller de Rouen à Caen ou le Massif central entre Lyon et Clermont-Ferrand.

Le coût des logos. Il faudra enfin redessiner des logos et des "habillages" au nom et aux couleurs des nouvelles régions, en plus de modifier l’annonce sonore. Cela peut coûter davantage que cela ne rapporte, comme en témoigne ce coup de peinture effectué l’an dernier en Rhône-Alpes, facturé 21000€ par train. Car les TER sont aux régions ce que les tramways, petits bijoux, sont aux agglomérations.

"La vraie question, c’est celle des compétences pour les régions, quelle que soit leur taille", argumente Roland Ries, maire (PS) de Strasbourg et président, jusqu’en septembre, du Groupement des autorités responsables des transports (GART). Les régions souhaiteraient ainsi être propriétaires du matériel roulant qu’elles commandent et financent.

Les malheurs de Salomon. Par ailleurs, la gestion des transports subit aujourd’hui un effet délétère de la répartition des compétences entre les échelons de collectivité, façon jugement de Salomon. Ainsi, si les régions sont en charge des trains, les départements gèrent les cars interurbains, les intercommunalités maîtrisent les transports urbains et les communes définissent les plans de circulation et le stationnement…

Il résulte de ce mille-feuilles, que l’on peut baptiser, si on préfère, pudding ou lasagnes, des incohérences voire une concurrence entre les différents niveaux. Ainsi, depuis que certaines régions proposent des trajets en TER à 1€ (comme c'est le cas en Languedoc-Roussillon), des départements ont décidé d’instituer le même tarif. Il ne faudrait pas que les voyageurs préfèrent "leur" train à "notre" autocar…

"Pour les transports, une réforme territoriale s’impose certes, mais celle qui consiste à fusionner les régions ne présente aucun intérêt", résume, en souhaitant rester anonyme, un important responsable du secteur.

Source http://transports.blog.lemonde.fr/2014/ ... s-regions/
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Nat » 05 juin 2014, 00:32

Ah ben si on voit ça sous l'angle ferroviaire, je vois bien le rattachement de la région Rhône-Alpes à la Suisse :P
(Ok je sors)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar ElBricou » 05 juin 2014, 00:34

Oula non, on serait capable d'envoyer notre bordel chez eux ^^
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 06 juin 2014, 21:34

lyonmag.com, 4 juin
[align=center]Quel nom pour la nouvelle région Rhône-Alpes/Auvergne ?[/align]
Grand-Rhône, Rhodanie, Rhauvergne, Dauphiné, Auvergne-Rhône Alpes, voici les noms qui ont été proposés par les internautes du Figaro.fr dans un sondage.

Et le vainqueur est Grand-Rhône avec 28%, arrive en deuxième choix le nom Dauphiné pour 27% des votants, suivi de Rhodanie avec 21% des voix, Auvergne-Rhône Alpes se classe à la 4e place avec 15% et arrive à la dernière position la région Rhauvergne avec seulement 9% des voix.

Le nouveau découpage régional annoncé par François Hollande va donc donner lieu à un débat sur le nom à donner à la région Rhône-Alpes-Auvergne.

Source http://www.lyonmag.com/article/65331/qu ... s-auvergne
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 12 juin 2014, 22:28

lyoncapitale.fr, 4 juin
[align=center]Clermont : le bâtiment à 80M€ ne sera pas le siège régional[/align]
Pas encore inauguré, le siège flambant neuf du conseil régional d’Auvergne, qui a coûté 80 millions d’euros, ne sera pas le siège de la nouvelle région fusionnée.

Avec la fusion de Rhône-Alpes et d’Auvergne, se pose la question du siège de la région. Car si l’hôtel de région lyonnais est très récent, celui d’Auvergne l’est encore plus. L’énorme bâtiment recouvert de 1500 m2 de verrières équipées de cellules photovoltaïques, qui a coûté 80 millions d’euros, n’a même pas encore été inauguré. Il le sera le 21 juin prochain.

Si beau soit-il, le nouveau siège auvergnat est aménagé pour un personnel moins nombreux et calibré pour 47 élus régionaux, contre 156 en Rhône-Alpes. La question du siège de la nouvelle région a donc rapidement été tranchée mardi soir par les deux présidents, qui n’ont pas tardé à se rencontrer : le siège sera à Lyon et les commissions permanentes à Clermont-Ferrand. Un système comparable au Parlement européen, partagé entre Bruxelles et Strasbourg ? Pas pour René Souchon : "Au-delà du symbole que cela représente, on ne va pas déplacer 400 fonctionnaires à Lyon. Ça n’aurait pas de sens."

Jean-Jack Queyranne sera présent à l’inauguration de l’hôtel clermontois le 21 juin. "Ce sera l’occasion de montrer qu’il n’est pas là en conquérant, mais que Rhône-Alpes est un partenaire à égalité de droits et de devoirs", affirme René Souchon.

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... e-regional

[align=center]Le président d’Auvergne : “Je ne me présenterai pas en 2015”[/align]
ENTRETIEN – Alors que Rhône-Alpes-Auvergne devient la deuxième région de France, le président de l’actuel conseil régional d’Auvergne, René Souchon, revient sur ce qu’il estime être “un mariage de raison”.

René Souchon concède que cette union ne générera pas d'économies dans un premier temps et "coûtera même de l'argent", insistant sur l'importance de la réforme des conseils départementaux et des intercommunalités. Il confirme que le siège régional sera à Lyon, et les commissions permanentes à Clermont-Ferrand.

Lyon Capitale : Rhône-Alpes et Auvergne fusionnent. Pour vous, c’est un mariage d’amour ou un mariage forcé ?
René Souchon : C’est un mariage de raison. Ni Rhône-Alpes ni l’Auvergne n’ont demandé cette fusion, mais la réforme est en route. Aujourd’hui, j’accepte cette alliance et je veux que nous puissions en tirer le meilleur. Trois options se présentaient à nous : une fusion Auvergne-Rhône-Alpes, une association Auvergne-Limousin ou un regroupement Auvergne-Limousin-Centre. Personnellement, je privilégiais cette dernière option, construite autour des régions du massif Central. Dans ces trois régions, les densités de population sont similaires, autour de 50 hab/km², tandis que Rhône-Alpes dépasse les 140 hab/km². Il y a donc des gestions assez différentes pour les compétences transport et formation.

Finalement, cette fusion est-elle salutaire ou pas ?
Cette réforme territoriale est une bonne chose. Avec la fusion, Rhône-Alpes-Auvergne deviendra la 2e région de France et la 7e en Europe. En termes de population, nous serons plus gros que certains des pays de l’Union européenne. Nous allons gagner en visibilité à l’international et c’est un point primordial. Mais la réforme des régions n’est que le premier étage de la fusée. Le rapprochement des régions, en soi, ne générera pas d’économies. Il coûtera même dans un premier temps. Les économies, elles vont se faire sur les conseils généraux et les intercommunalités. L’enjeu est là. Il ne faudrait pas que les parlementaires, notamment les sénateurs, dénaturent le texte et limitent les transferts de compétence des conseils généraux vers la région. Mais, avec le Sénat, on n’est jamais sûr de rien…

À la marge, des départements auvergnats pourraient-ils quitter selon vous la région ?
Le Cantal pourrait demander son rattachement à Midi-Pyrénées. Les habitants du sud du département notamment sont plus proches de cette région. Ils n’ont rien à voir avec Lyon. Les temps de parcours pour rallier Aurillac aux stations de ski sont considérables, presque 8 heures. Mais ce départ du Cantal – et éventuellement de l’Allier – n’est pas inéluctable. Nous pouvons trouver des solutions, notamment en maillant le territoire avec des antennes de région délocalisées et significatives. Il faudra également penser à utiliser les nouveaux moyens de communication.

Le numérique est une voie dans laquelle la région a énormément investi. Vous diriez que c’est aujourd’hui le plus gros cadeau que vous déposez dans la corbeille de la mariée ?

C’est une voie dans laquelle nous nous sommes fortement impliqués. L’Auvergne arrive aujourd’hui avec une avance très importante sur Rhône-Alpes en matière de numérique. Nous avons mis en place un important plan de raccordement du haut débit. En 2017, tout le monde en Auvergne, y compris les fermes isolées [y aura accès]. Nous installons actuellement 9000 km de fibre optique. Nous avons investi 980 millions d’euros dans le développement du numérique, car nous avons décidé d’en faire un important levier pour le développement de l’Auvergne.

En dehors du numérique, quels sont les autres atouts que l’Auvergne apporte avec elle ?
Nous apportons également notre expertise dans certains domaines universitaires, mais aussi le domaine de la santé et de la nutrition, un axe fort du développement à Clermont-Ferrand. Nous avons des collaborations fortes déjà depuis plusieurs années avec Rhône-Alpes sur des dossiers importants comme le Cancéropôle Rhône-Alpes-Auvergne. En matière d’agriculture aussi, nous allons beaucoup apporter. Nous pouvons amener une méthodologie éprouvée dans ce domaine. Il ne faut pas oublier que l’Auvergne est aussi le pays de Limagrain, un des plus grands groupes d’Europe en matière de semences et de produits céréaliers.

Le siège de la région sera-t-il à Lyon ou à Clermont-Ferrand ?
Le siège sera forcément à Lyon, c’est incontestable. En revanche, les commissions permanentes siégeront à Clermont-Ferrand. Au-delà du symbole que cela représente, on ne va pas déplacer 400 fonctionnaires à Lyon. Ça n’aurait pas de sens ! Nous avons une nouvelle organisation à décider rapidement et à mettre en œuvre. Le 21 juin, le président Jean-Jack Queyranne sera présent à l’inauguration de l’hôtel de région de Clermont-Ferrand. Ce sera l’occasion de montrer qu’il n’est pas là en conquérant, mais que Rhône-Alpes est un partenaire à égalité de droits et de devoirs.

Personnellement, briguerez-vous la présidence de Rhône-Alpes-Auvergne en 2015 ?
S’il faut rassurer sur ce point, non, c’est certain, je ne me présenterai pas.

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... as-en-2015

12 juin
[align=center]Hôtel de région de Clermont : Vallini pas opposé à la vente[/align]
Au micro de nos confrères du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, André Vallini, le secrétaire d’État chargé de la réforme territoriale, a évoqué la possibilité de vendre l'hôtel de région de Clermont-Ferrand, dans le cadre de la fusion des régions.

La réforme territoriale suscite des interrogations : à droite comme à gauche. Comment vont se dérouler les fusions ? Quels hôtels de région vont être gardés ? André Vallini ne s'interdit rien et évoque même la vente ou la location des sièges qui vont fusionner.

« Ça peut être vendu, ça peut être loué »
Flambant neuf, le siège du nouveau conseil régional d'Auvergne, qui a coûté près de 80 millions d'euros, va être inauguré le 21 juin prochain. Mais que va-t-il devenir avec la fusion annoncée de la région Rhône-Alpes et de l'Auvergne ? André Vallini répond : "On le garde, on verra ce qu'on en fait...Les bâtiments, ça peut être vendu, ça peut être loué...".

Le journaliste relance alors : "Donc on peut vendre les hôtels de région qui vont fusionner ?" Et le secrétaire d’État de répliquer : "Et pourquoi pas ? Rien n'est interdit. Il faut être efficace et surtout rationaliser la dépense publique."

Sur le sort des fonctionnaires territoriaux, André Vallini assure qu "'ils ne seront pas tous transférés à Lyon, il en restera à Clermont-Ferrand".

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... a-la-vente
Didier 74
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 13 juin 2014, 21:30

lyoncapitale.fr, 13 juin
[align=center]Queyranne : “Vallini s’est un peu avancé”[/align]
Suite aux propos d’André Vallini, secrétaire d’État chargé de la réforme territoriale, Jean-Jack Queyranne défend l’utilité de l’hôtel de région de Clermont-Ferrand. Le secrétaire d’État avait pourtant évoqué la possibilité de vendre le bâtiment.

"Sur la vente de l'hôtel de région de Clermont ? C'est à l'assemblée de région de décider. Je pense qu'André Vallini s'est un peu avancé", a réagi ce matin Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional Rhône-Alpes, après les déclarations d'André Vallini, secrétaire d’État à la réforme territoriale, sur la possibilité de vendre l'hôtel de région flambant neuf de Clermont-Ferrand.

"J'irai le 21 juin à l'inauguration de ce bâtiment, poursuit Jean-Jack Queyranne. Et je tiens à rassurer les 400 fonctionnaires territoriaux clermontois. Je ne suis pas pour la centralisation de la région. Il faudra bien qu'il subsiste des services de proximité comme la voirie ou les lycées à Clermont-Ferrand."

“La région Auvergne n’est pas à vendre”
Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, André Vallini avait déclaré : "Les bâtiments, ça peut être vendu, ça peut être loué... Rien n'est interdit."

René Souchon, président du conseil régional d'Auvergne avait alors vivement réagi en rétorquant que "la région Auvergne [n'était] pas à vendre". Pour lui, cette déclaration, "si elle rappelle une possibilité juridique, ne repose sur aucun fondement".

Source http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon ... peu-avance
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 17 juin 2014, 21:42

AFP, 17 juin
[align=center]Le Cantal ne veut pas devenir un angle mort aux marges de Rhône-Alpes-Auvergne[/align]
Le rattachement de l'Auvergne à la région Rhône-Alpes annoncé par le gouvernement dans le cadre de sa réforme territoriale fait grincer des dents chez nombre d'élus du Cantal, qui redoutent que leur département ne devienne un angle mort aux marges de la deuxième région du pays.

Cette fusion, "c'est le pire des scénarios possibles. Elle condamne le Cantal qui sera particulièrement éloigné des futurs centres de décision", s'insurge le président UMP du Conseil Général, Vincent Descoeur, qui craint que son département ne devienne un "no man's land".

Avec quelque 150000 habitants, le Cantal, dont la préfecture Aurillac est à quatre heures de route de Lyon, ne pèsera que 2% de la population de Rhône-Alpes-Auvergne, font valoir les élus. Et les électeurs de ce territoire majoritairement rural ne pourront élire qu'un seul, voire deux conseillers régionaux, sur les 150 élus de la future assemblée. "On sera inaudible. Demain, les communes cantaliennes seront l'objet de moins d'attention et ce sera à terme mauvais pour notre économie et nos emplois", pronostique M. Descoeur, évoquant "un retour en arrière" après des décennies d'efforts pour rendre le département attractif.

Une "uniformisation" des politiques régionales pourrait aussi, selon lui, mettre à mal les politiques de proximité. "Est-ce que les petites entreprises de BTP joueront à armes égales avec les grands industriels de Villeurbanne lors des appels d'offres pour l'obtention de marchés publics, si les donneurs d'ordre sont situés à des centaines de kilomètres ? Et qui défendra les collèges ruraux de 120 élèves en moyenne montagne ?", demande l'élu, qualifiant François Hollande de "fossoyeur de la ruralité".

Séparé par la frontière naturelle des Monts du Cantal qui morcelle le département en plusieurs bassins de vie, le sud de ce territoire "se sent certainement plus proche géographiquement et culturellement du Sud-Ouest que de Rhône-Alpes", souligne le député PS Alain Calmette.

Le Petit Poucet pourrait faire "sécession"
A titre d'exemple, 50% des étudiants originaires d'Aurillac choisissent d'aller étudier à Toulouse plutôt qu'à Clermont-Ferrand. Autre point commun avec Midi-Pyrénées : la langue occitane, encore bien vivante dans le département. Dans ce contexte, le "Petit Poucet" cantalien pourrait être tenté d'entrer en résistance pour éviter d'être croqué par l'ogre lyonnais. "Une sécession est tout à fait envisageable. Aujourd'hui, si l'on faisait un référendum citoyen dans le Cantal, le choix de la future région ne serait certainement pas Rhône-Alpes", assure le vice-président EELV de la région Auvergne, Lionel Roucan. Une mobilisation citoyenne, "à l'image de celle des bonnets rouges", est même plausible, prévient-il, même si pour l'heure le champ de bataille se limite aux réseaux sociaux. "Avec des parlementaires, on réfléchit à l'introduction d'un amendement sur le droit d'option des départements, qui pourraient se déterminer sur l'appartenance à une région ou à une autre", précise Alain Calmette. Au risque d'ouvrir la boîte de Pandore."On joue à se faire peur. Le Cantal aura toute sa place dans cette future grande région, s'il dispose d'un plus grand nombre d'élus", assène le président du Conseil Régional de l'Auvergne, René Souchon (PS), qui avait plaidé, sans succès, pour un rapprochement avec le Limousin et le Centre.

Satisfaits de se marier avec une région dynamique "pouvant porter les entreprises cantaliennes vers le haut", les chefs d'entreprises expriment eux aussi leurs conditions : "on est certes le Far-West mais on viendra avec deux exigences fortes : le désenclavement et la péréquation" budgétaire, indique le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) du Cantal, Bertrand Bouniol. Et de rappeler dans un sourire que "le Far-West a bien réussi à la Californie".

Voir aussi http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 01867.html
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louisbru
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar louisbru » 18 juin 2014, 07:36

Bonjour,
Quel que soit le scenario, la Cantal reste(ra) aux marges d'une grosse région : Dans l'ensemble Midi Pyrénées et Languedoc Roussilon, le Cantal serait le nord lointain, tout aussi enclavé.
Aurillac est entre 3h30 et 4h de Toulouse par le train en liaison directe ; c'est donc bien pire pour des villes comme Massiac, Saint Flour ou Mauriac.
Culturellement, la langue occitane est une chose, mais le Cantal c'est aussi la Haute Auvergne, bien plus proche du Puy de Dôme et d'une partie de la Haute Loire avec lesquels le Cantal formait l'Auvergne historique.
Didier 74
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 18 juin 2014, 12:59

Les régionales 2015 auront lieu en décembre, en même temps que les départementales.

rue89lyon.fr, 17 juin
[align=center]Réforme territoriale : 5 questions autour de la fusion Rhône-Alpes/Auvergne[/align]
Juste esquissée au stylo flou par François Hollande, la réforme territoriale pose son lot de questions. La fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes, qui seront (en théorie) prêtes à travailler ensemble le 1er janvier 2016, aura des conséquences économiques, politiques et électorales. Rue89Lyon relève 5 grandes questions sur ce futur mariage des territoires, en donnant, en prime, quelques réponses ou hypothèses.

1. Quelles compétences pour la nouvelle super-région ?
La toute nouvelle loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, publiée le 28 janvier dernier au journal officiel, a tenté de clarifier et de réduire le fameux millefeuille administratif.

Dès lors et jusqu’à aujourd’hui, la région est responsable de, en vrac : la promotion des entreprises à l’étranger, l’aménagement et le développement durable du territoire, la protection de la biodiversité, le climat, la qualité de l’air, l’énergie, le développement économique, le soutien de l’innovation, la complémentarité entre les différents modes de transports, etc.

Les départements, quant à eux, pilotaient l’action sociale, le développement social, l’autonomie et la solidarité des personnes. Le président François Hollande a indiqué que les conseils généraux disparaîtront « progressivement », pour être définitivement supprimés d’ici 2020.

À qui va-t-on, alors, donner ces compétences ? Aux régions et aux intercommunalités, répond François Hollande. En absorbant « une large part » des compétences des départements, le président de la République espère ainsi les hisser en « structure de proximité et d’efficacité de l’action locale ».

« 120 lycées publics et privés en Auvergne, et 266 lycées publics en Rhône-Alpes »
Reste alors à savoir de quelle manière vont se répartir les compétences entre la super-région et la future Métropole de Lyon, qui absorbera en janvier 2015 toutes les prérogatives du conseil général (voir question 2) sur le territoire de l’agglomération. En sachant que Gérard Collomb, président PS du Grand Lyon et de la future Métropole de Lyon, et Jean-Jack Queyranne, président PS de la région Rhône-Alpes, se disputent le pilotage des politiques économiques depuis de nombreux mois.

Ce qui est certain, indique lemonde.fr, c’est que la nouvelle super-région sera la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation, d’emploi et de transport. Elle devra également gérer les lycées, les collèges et prendra en charge l’aménagement et les grandes infrastructures. A titre indicatif, on trouve 120 lycées publics et privés en Auvergne, et 266 lycées publics en Rhône-Alpes.

2. Quel rôle pour la métropole lyonnaise ?
C’est le point d’interrogation majeur de la réforme, pour ce qui concerne le territoire lyonnais. En matière de compétences, on sait déjà que la Métropole prendra toutes les prérogatives du conseil général du Rhône (RSA, personnes âges, handicapés, réseaux de chaleur, police municipale pour la circulation…), sur le territoire de l’agglomération, laissant un département très rural. Daniel Navrot, politologue et directeur de la publication « Rhône-Alpes Méditerranée », étaye : « Ce sera un des sujets débattus par les parlementaires, mais pour l’instant on ne sait pas grand chose ».

« Gérard Collomb a tendance à vouloir une autonomie en matière économique »
Un des points importants à fixer sera notamment de savoir qui, de la super-région ou de la future Métropole, tiendra les rênes de la politique économique, et notamment de la promotion des entreprises locales à l’international. Comme dit dans le point précédent, la nouvelle loi de modernisation de l’action territoriale du 27 janvier dernier est claire à ce sujet : les régions seront compétentes en priorité pour le développement économique, le soutien de l’innovation et l’internationalisation des entreprises.

Mais, Daniel Navrot l’a remarqué : « Gérard Collomb a tendance à vouloir une autonomie en matière économique. »

Néanmoins, Daniel Navrot tempère la guéguerre que peuvent se livrer Métropole et Région : « Le développement économique est un terme assez vague, assez vaste. Il ne constitue pas un poste budgétaire au sein des collectivités, chacun peut l’interpréter un peu comme il veut. »

3. Et pourquoi pas la région PACA plutôt que l’Auvergne ?
C’est vrai, ça, pourquoi pas la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur) ? Laquelle est en bien meilleure santé économique que l’Auvergne – en 2012, la région méditerranéenne produisait plus de 7% de la richesse nationale, contre 1,2% pour nos voisins auvergnats. Une partie de PACA, car seuls quelques départements intéresseraient Jean-Jack Queyranne, qui avait déclaré à Lyon Capitale : « J’avais dit il y a deux options possibles : à partir du moment où on écarte l’idée que des départements puissent nous rejoindre, à l’intérieur des régions – par exemple les Hautes-Alpes qui quittaient la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour nous rejoindre – soit la région Rhône-Alpes restait elle-même parce qu’elle a déjà la dimension européenne, soit on se retrouvait avec une région voisine, l’Auvergne. »

Objectivement, c’est la deuxième option qui a été choisie. Probablement parce que le gouvernement n’a pas autorisé les départements à changer de région. Daniel Navrot, politologue et directeur de la publication « Rhône-Alpes Méditerranée », regrette quant à lui que la région PACA « reste inchangée »… Mais il ne l’aurait pas non plus vue rejoindre Rhône-Alpes : « Je l’aurais bien vue avec l’Hérault, former enfin une grande région de la Méditerranée ».

« Une armature urbaine cohérente »
Alors, l’Auvergne, la bonne idée ? Oui, répond Daniel Navrot, pour qui la future super-région est déjà bâtie d’une « armature urbaine cohérente » : « Clermont-Ferrand, par exemple, était déjà de facto avec le réseau des grandes villes de Rhône-Alpes, comme Lyon , Grenoble ou Saint-Étienne. Ne reste plus qu’à finir l’A89 et à améliorer un peu le trafic ferroviaire, peut-être, pour que la nouvelle région devienne une nouvelle entité, qui forme un tout. Par contre, il est vrai que des départements comme l’Ardèche ou le Cantal vont se retrouver un peu faiblards. »

Ne reste plus qu’à éluder la question de la coopération entre les deux entités. Jean-Jack Queyranne a indiqué que des coopérations existaient déjà entre les deux régions, dans les domaines « de la santé, des universités, de l’économie, que ce soit pour l’agroalimentaire ou la mécanique ».

Ainsi de ViaMéca, un « pôle de compétitivité » spécialisé dans la microtechnique et la mécanique, qui comprenait, en 2012, 105 établissements répartis dans trois départements, le Puy-de-Dôme, la Loire et le Rhône.

4. L’Auvergne sera-t-elle un poids pour Rhône-Alpes ?
Selon l’Insee (chiffres 2011), Rhône-Alpes, c’est 6,3 millions d’habitants et quelque 193 milliards d’euros de PIB (produit intérieur brut). L’Auvergne, c’est 1,3 millions d’habitants et « à peine » 34 milliards d’euros de PIB. Le déséquilibre économique est criant. Mais pas forcément désavantageux pour Rhône-Alpes lorsqu’on tient compte de la diversité économique des deux entités.

De son côté, la région Rhône-Alpes peut compter sur le tourisme. En 2005, le secteur représentait près de 10 milliards d’euros de recettes, selon la CCI. Et selon la Région, 12% de l’emploi touristique français se trouve en Rhône-Alpes.

Aujourd’hui selon l’INSEE, l’emploi salarié privé est redevenu stable, le nombre de chômeurs continue d’augmenter mais ralentit, les créations d’entreprise individuelle « connaissent un réel essor ». C’est au niveau du commerce extérieur que ça coince. En 2013, les échanges commerciaux s’effondrent (-4,8%), notamment ceux avec l’Espagne et l’Italie.

« De nombreux établissements auvergnats ont mis la clé sous la porte en 2013″
De l’autre côté, l’Auvergne, une petite région, certes, mais une région où la part de l’emploi industriel est supérieure à la moyenne nationale. Cependant, elle connaît un ralentissement économique industriel depuis la deuxième récession de 2008-2009, et l’industrie ne sera probablement pas un secteur sur lequel la super-région pourra compter dans son avant-garde économique. « La crise est encore là », exposait l’INSEE dans sa synthèse économique de l’année 2013 sur l’Auvergne : « De nombreux établissements auvergnats ont mis la clé sous la porte en 2013. Le département de l’Allier a été fortement touché avec, notamment, les fermetures des usines Candia et Svana (agroalimentaire), JPM (métallurgie), IGTEC (BTP construction) ou encore Transcom (services). L’activité s’est également totalement arrêtée à l’imprimerie Caractère à Aurillac ou à l’usine Elba (fabricant de classeurs à anneaux) à La Monnerie-le-Montel. »

« L’Auvergne apportera beaucoup à Rhône-Alpes en termes d’agriculture »
Mais ne dramatisons pas la situation auvergnate : Michelin, le géant des pneus, investit dans l’innovation. 90 postes vont être créés à Blavozy d’ici 2019, et 270 millions d’euros vont être injectés dans un futur campus de recherche et développement à Ladoux. Crise oblige, l’industrie du luxe se porte également très bien, toujours d’après l‘Insee : « En progression constante en Auvergne, la filière cuir-luxe peut désormais s’appuyer sur un comité stratégique. Sa création vise à consolider ce secteur, identifié comme filière industrielle stratégique dans le cadre des États Généraux de l’Industrie. Fleurus (maroquinerie de luxe) basé à Saint-Flour, l’une des entreprises de la filière, se développe et a en projet la création d’un atelier supplémentaire de 1 000 m². »

Le secteur aéronautique est en croissance, et des entreprises comme « Aubert & Duval » ou « Constellium », en contrat avec l’américain Boeing, font offices de figures de proue.

Avec des pronostics et quelques moteurs comme ceux-là, on peut supposer que les spécificités économiques de l’Auvergne ne pénaliseront pas la région Rhône-Alpes. Au contraire. René Souchon, président PS de la région Auvergne estime également que « l’Auvergne apportera beaucoup à Rhône-Alpes en termes d’agriculture ».

5. Quid du mode d’élection ?
Les dernières élections régionales ont eu lieu en 2010. Les prochaines auraient dû, théoriquement, avoir lieu en 2016. C’était sans compter sur le chamboulement de la réforme territoriale : des élections anticipées auront lieu à l’automne 2015.

Depuis 2003, les assemblées régionales sont élues pour six ans avec renouvellement intégral. Le mode de scrutin est un « scrutin de liste, à deux tours, avec représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel, se combinant avec une prime majoritaire », nous indique sobrement le code électoral.

En clair, si aucune liste n’obtient la majorité absolue (50% des voix plus une) au premier tour, celles qui ont obtenu plus de 10% des suffrages exprimés se répartissent les sièges selon la règle de la plus forte moyenne au second tour. Ce mode de scrutin à la proportionnelle implique une assemblée représentative du nombre d’habitants de la région. Actuellement, l’Auvergne dispose de 47 élus, contre 156 pour Rhône-Alpes.

Et le flambant neuf conseil régional de Clermont-Ferrand à 80 millions d’euros ?
François Hollande n’a pas indiqué, dès lors, comment seront élus les nouveaux super-conseillers régionaux. Seule certitude, il y en aura « moins », selon le chef de l’État.

Ce que l’on sait pour le moment, c’est que le siège régional sera à Lyon, à l’Hôtel de région, tandis que les commissions permanentes auront lieu à Clermont-Ferrand, au flambant-neuf conseil régional d’Auvergne. Pour les deux présidents de région, Jean-Jack Queyranne et son homologue auvergnat, René Souchon, il fallait tout de même bien rentabiliser les coûts faramineux des deux (ex-)conseils régionaux : 80 millions d’euros pour celui d’Auvergne, 147 millions d’euros pour celui de Rhône-Alpes. « Au-delà du symbole que cela représente, on ne va pas déplacer 400 fonctionnaires à Lyon. Ça n’aurait pas de sens », avait alors déclaré René Souchon.

Bon, et maintenant, qui se lance pour faire de Saint-Étienne la capitale de la super-région ?

Source http://www.rue89lyon.fr/2014/06/17/refo ... -auvergne/
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 11 juil. 2014, 23:56

En plus de l'Auvergne, Rhône-Alpes pourrait également s'ouvrir au Jura. Le Département du Jura va consulter sa population sur ce sujet en septembre. Des précisions sur http://www.leprogres.fr/actualite/2014/ ... se-tourner
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar BBArchi » 13 juil. 2014, 15:53

Voui.


...et pendant qu'on y est, on pourrait encore plus optimiser l'affaire en regroupant toutes les régions en une seule, qui pourrait prendre par exemple le nom de Fédération des Régions de France. Même ça, pas besoin de le mettre au référendum, il n'y a qu'a décider tout de suite et passer au vote de la proposition de loi.


Ce regroupement géographique pourrait permettre une optimisation par concentration de l'ensemble des services nécessaires au fonctionnement des régions actuelles, mais qui seraient redistribués à un échelon local concernant plusieurs zones géographiques (elles mêmes issues des anciens départements supprimés).

Je ne sais pas si je suis clair, mais les pistes d'optimisation et d'économie sont absolument évidentes. Si vous ne voyez pas en quoi, les vendeurs de la modification de la carte actuellement à l'oeuvre sont parfaitement capables de vous expliquer tout ça mieux que moi. ;D

On garde tout le monde, mais on diviserait les budget au moins par 17. Au moins ! >:D
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar nanar » 13 juil. 2014, 22:48

Fédération des Régions de France

Eh, devenir un état fédéral, tu m'intéresses, là !! Ch'suis pour. :)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Didier 74 » 23 juil. 2014, 21:57

La fusion de Rhône-Alpes avec l'Auvergne parait désormais acquise. Mais combien la nouvelle région aura-t-elle de conseillers régionaux ? Sauf revirement des parlementaires, il n'y aura pas de réduction du nombre de conseillers. Ainsi, il y aura comme aujourd'hui 47 représentants auvergnats et 156 rhônalpins, rémunérés 2626€ par mois. Sur cet aspect, lire http://www.lemonde.fr/politique/article ... 23448.html et http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 22105.html
Dernière modification par Didier 74 le 24 juil. 2014, 19:55, modifié 1 fois.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar nanar » 23 juil. 2014, 23:58

Ah, donc il va falloir reconstruire des hôtels de région avec des salles de conseil suffisamment grandes pour accueillir ces messieurs dames. ;D

A+
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar phili_b » 24 juil. 2014, 10:59

nanar a écrit :Ah, donc il va falloir reconstruire des hôtels de région avec des salles de conseil suffisamment grandes pour accueillir ces messieurs dames. ;D


Une petite affaire Urba bis juste avant les élections présidentielles pour ces constructions inutiles ? ;D Surtout qu'ils auront tous besoin d'argent (droite comme gauche) avant les élections. C'était une bonne idée sur le principe cette réforme, mais déjà c'était mal parti avec la méthode de travail, là ça devient n'importe quoi.

Sinon dans un article ils listent les cartes de différents organismes pour comparer leur pertinence (23/7/14 HuffPost : Le découpage des régions selon..)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar le 26 » 24 juil. 2014, 16:49

c'est un copié collé de modèles qui ne sont pas dans nos principes depuis la création de la République. l'Allemagne est république depuis peu de temps et est fédérale ce qui n'est pas du tout dans notre manière de vivre; Auvergne Rhône alpes est ridicule par sa taille. La région Rhône Alpes aurait pu être recréée en rattachant l'Ardèche et la Loire à L'auvergne et en reprenant les Hautes Alpes voire les Alpes de Haute provence
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar phili_b » 24 juil. 2014, 19:18

le 26 a écrit :Auvergne Rhône alpes est ridicule par sa taille.


C'est une blague ? Pourquoi ? Déjà je trouve que ça ferait une région trop grande. Par exemple si économiquement Clermont a souvent été dans la zone économique de Lyon, mais là on parle de liens étatique d'organisation du territoire. Si on fait des régions énormes on perd complétement le lien avec les populations. Qu'est-ce que les gens de Cluses ont à voir avec Clermont. De même Gap avec Montluçon.

Il y a certes des régions vraiment petites comme l'Alsace et la Haute-Normandie, mais l'Auvergne-Rhône Alpes est déjà suffisamment gigantesque comme cela.

Déjà avec notre état centralisateur les députés sont écartelés entre aller à Paris siéger à l'assemblée, et être présents sur leur territoire; mais les conseillers régionaux auraient les mêmes soucis.

Le seul avantage de ces super-régions seraient d'avoir la volonté de refaire un maillage du transport par rail digne de ce nom. Que justement d'aller de Gap à Montluçon en train soit faisable sans que ça soit une aventure. Mais déjà qu'on n'a pas de liaison digne de ce nom entre Lyon et Grenoble. Or malheureusement on n'en est plutôt au démantèlement.

Et donc de faire ces super régions n'ont aucune intérêt puisque chacune finalement continuerait à vivre dans une certaine autarcie à part les grandes métropoles, les seuls éléments à bénéficier de ces super-régions.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar le 26 » 25 juil. 2014, 06:25

mon ridicule ne veut pas dire ridiculement petit. Je vais donc dans le même sens
Dernière modification par le 26 le 25 juil. 2014, 11:17, modifié 1 fois.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar phili_b » 25 juil. 2014, 09:52

ha ? ok :)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar amaury » 25 juil. 2014, 18:01

phili_b a écrit :Qu'est-ce que les gens de Cluses ont à voir avec Clermont. De même Gap avec Montluçon.

Mais qu'est-ce que les gens de Gex avaient à voir avec les gens d'Aubenas ? ;)
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar Métro C » 25 juil. 2014, 18:17

Salut,

ou bien: en quoi les gens de Gap sont-ils si différents des gens de Montluçon ? ;)

@+
:)
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar le 26 » 25 juil. 2014, 18:35

nous pouvons en parler des années et personne ne sera jamais d'accord: pour ma part, je pensais qu'une région rhône alpine intégrant l'ensemble des Alpes et une région Massif central aurait pu être aussi étudiée!!
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar phili_b » 25 juil. 2014, 19:08

Métro C a écrit :ou bien: en quoi les gens de Gap sont-ils si différents des gens de Montluçon ? ;)


Tsst tsst. La question n'est effectivement pas de chercher les différences. C'est simplement que des territoires aussi éloignés et différents du point de vue géographique (altitude, environnement, façon de faire) ne peuvent pas être gérés dans un même ensemble.

En fait avec ces nouvelles régions seront donc dirigées de façon centralisées dans des capitales de régions encore plus éloignées de leurs habitants, c'est pour cela que certain parlent de recentralisation avec raison.
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar xouxo » 25 juil. 2014, 19:53

Sauf erreur de ma part, les département (tant qu'ils existent encore) sont plus puissant que les régions... alors pour l'instant c'est une recentralisation un peu anecdotique, non?
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Re: [Débat] Faut-il agrandir la Région Rhône-Alpes ?

Message non lupar le 26 » 25 juil. 2014, 21:22

vous avez entendu parler depuis combien de mois l'appel à des candidatures mixtes dans les cantons??

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