Ben quoi, bienvenue en 2017.
La méthode UBER laisse une trace durable dans les comportements ; et comme en face, on continue d'empiler des initiatives sympathiques à l'origine, mais qui se transforment en contraintes administratives à l'arrivée, ben les plus finauds cherchent à passer entre les mailles. C'est tragiquement humain.
Du point de vue de la gouvernance, il serait plus utile de réfléchir à une simplification du comportement de production de normes et règlements (sans pour autant réclamer la proclamation de la jungle vierge et exploitable par la suppression du règlementaire) qu'à l'acharnement thérapeutique au maintien d'un fonctionnement qui finit par asphyxier les bonnes volontés raisonnables (qui, elles, cherchent à rester dans les clous).
Cela passerait par exemple, par l'obligation d'indication sur tous les textes, propositions de loi, décrets, (et d'une manière générale tous les textes réglementaires), du nom du responsable signataire du texte (ministre, secrétaire d'état, maire, etc.) ce qui est déjà généralement le cas, mais aussi de l'ensemble du staff qui a rédigé le texte en question.
A titre indicatif, la liste de l'équipe devrait tenir théoriquement sur un simple feuillet A4, non ?
Sans rêver jusqu'à l'obligation de mentionner les lobbyistes qui ont travaillé en amont, (mais qui serait une bonne chose avec la mise en place d'une carte et d'un recensement officiel de ces professionnels), on aurait déjà une sorte d'autolimitation / autocritique de la production...