J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi une solution apparemment TRES simple n'est toujours pas intégrée dans le fonctionnement normal d'un bus.
En fait, ça fait plus de 40 ans que je me pose la question...
Les trappes en plafond.
Ben oui, les trappes en plafond !
Pourquoi est-ce qu'elles ne sont pas utilisées de façon pertinente ?
Pourquoi sont elles fermées quasiment tout le temps, ou, quand elles le sont, elles sont ouvertes "bien à plat", où même, comme je l'ai parfois constaté, ouvertes en biais dans le mauvais sens ?
Si on prend la peine de réfléchir au fonctionnement, rien qu'avec 2 trappes
on créée une circulation d'air conséquente dans tout le bus.
Démo simpliste :
Les prérequis et éléments disponibles :
La chaleur monte. Elle est donc concentrée en haut du volume intérieur du bus, puis finit par remplir le volume entier.
Les impostes, quand il y en a et quand on peut les ouvrir, ressemblent plus à des fentes d'introduction de documents pour envoyer un fax, qu'à des fenêtres. Un comble.
50 à 100% de surface ouverte en plus pourrait parfaitement être possible, pour quasiment le même coût de construction et de pièces...
Des éléments déjà disponibles, puisqu'obligatoires sur les bus :
Les trappes en plafond.
La mise en oeuvre :
Si on ouvre en biais celle de l'avant, cad en soulevant uniquement le coté vers l'avant du bus, elle fait écope, et force l'air à rentrer.
Dès que le bus roule, c'est bon, ça fonctionne. Et l'air est évacué par l'arrière par les impostes ; et si on ouvre la trappe de l'arrière en plus de celle de l'avant, on a un phénomène de dépression qui tire franchement l'air à l'extérieur.
C'est 100% développement durable, pas de panne ni de maintenance à prévoir parce qu'aucun fluide ni courant électrique à surveiller de près. Epastrouillant, hein ?
Et si on veut améliorer le concept tout en restant soucieux de la sécurité, dès fois que des candidats aux Darwin Awards auraient l'idée lumineuse de sortir par là, on peut doubler le nombre de trappes en largeur... il doit rester de la place dispo.
La méthode a cependant un défaut.
Je le reconnais : quand il pleut, l'eau rentre et ça mouille...
Mais en général, en même temps, il fait plus frais aussi... donc on peut fermer.
Ne reste plus qu'à former les CR au maniement de la trappe.