Salut
page 39 du Moniteur des travaux publics du 20 janvier 2006 (c'est un hebdomadaire)
"GRAND LYON Construction d'un tramway à grande vitesse
RHÔNE-ALPES-AUVERGNE
N° 5330 du 20/01/2006 - page 39
De l'originalité de son implantation en site propre sur l'ex-plate-forme ferroviaire du chemin de fer de l'Est lyonnais, LEA (Ligne de l'Est Lyonnais), premier tramway périurbain de France (et les T1 et T2 de paris, sont pas périurbains ? ), tire un triple avantage : financier, délais et environnemental.
En cause, des techniques de réalisation étrangères aux techniques habituelles pour le tramway.
Non seulement, il disposera de la plus grande vitesse de pointe à ce jour (et le T2 de Paris, il va pas plus vite ?!) mais sa construction obéit également à la grande vitesse : 14,7 kilomètres entre le quartier d'affaires lyonnais de la Part-Dieu et Meyzieu réalisés en 24 mois pour 177 millions d'euros
(dont 24 pour le matériel roulant et 11 pouyr le centre de maintenance).
« Pouvoir choisir la voie ballastée contre la voie bétonnée débouche sur une économie dans un rapport de un à trois, des délais raccourcis dans un rapport de un à quatre et un seuil acoustique en baisse de 3 à 5 dB », se réjouit Max Lambert de la direction du développement du Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (Sytral), le maître d'ouvrage, chef de projet LEA.
Aux économies liées au peu d'acquisitions foncières et aux travaux de réhabilitation s'ajoutent des modes constructifs (générateurs d'économies) qui n'obéissent pas aux standards du tramway. Ainsi, le mode opératoire à grands rendements pour les terrassements liés à la réalisation de la plate-forme – 140 000 m3 en quatre mois en ville avec des dumpers – s'apparente davantage à la route voire à l'autoroute, de même la pose de la voie sur ballast appartient au ferroviaire. La technique du coffrage-glissant – une nouvelle source d'économie en coût et en délais – est ainsi mise en œuvre pour les caniveaux techniques.
Une souplesse d'exécution. « Le phasage et la programmation de ce chantier lourd en logistique – un véritable chantier de tunnel à… ciel ouvert – constituent un préalable à son bon déroulement », observe Jean-Pierre Lambert de la Semaly, mandataire de la maîtrise d'œuvre, chef de projet LEA. L'abandon du train-travaux procure une souplesse d'exécution, contrainte cependant par des accès au chantier uniquement aux intersections barriérées réalisées en voie béton par souci esthétique.
« Pour passer du ballast au béton dans une transition souple et progressive jamais réalisée auparavant, nous avons offert une finalité nouvelle à un produit existant de type liaison en caoutchouc recyclé avec maintien du rail standard vignole », affirme Nicolas Brousse, chef de projet LEA pour Alstom Transport Infrastructures. Ce qui assure un véritable traitement urbain et un silence de fonctionnement de la voie.
Cette solution à coût constant validée par une réflexion maître d'ouvrage-maître d'œuvre-Alstom – inscrit dans l'appel d'offres, l'appel à variante est resté sans réponse des candidats faute de temps – est source d'esthétique, tout comme l'état de surface des traverses monobloc, avec une différenciation bien venue des revêtements.
Enfin, l'industrialisation sans cesse recherchée plaide pour la soudure électrique des rails par induction – 1 200° sous 40 tonnes de pression – sans apport de métal avec cinquante-cinq soudures/jour in situ : à comparer aux huit soudures en aluminothermie !
Tramway périurbain, LEA, mis en service le 8 décembre 2006, anticipe le développement urbain de l'Est lyonnais tout en en étant l'outil privilégié !
(*) Ligne de l'Est lyonnais.
Pierre Delohen "
Au fait avez vous remarqué que derrière la gare de la part-Dieu, les voies de LEA
(mais pas celle de LESLYS) sont partiellement posées sans traverses,
directement fixées et maintenues par des goujons qui plongent dans le béton ?
Et qu'aux croisements de voirie, à partir de la rue Feuillat (3ème) vers l'Est,
ce n'est pas du rail tramway, mais du rail Vignole et que la gorge est en caoutchouc ?
A+
nanar
En attendant, RDV sur les traces du FOL: 
ops: :wink:
