:shock: :shock: :shock:Le temps de trajet est de 7 minutes. Il faut compter 10 minutes pour faire la remise en tête et les tests avant départ quand on dispose d'une voie terminale. Ajoutez environ 5 minutes pour faire le V1-V2 en pleine voie. A Perrache, on peut ne peut pas faire mieux car on doit aller faire le tiroir sur le pont de la Quarantaine. Rebelote pour 17 minutes...
Le métro et le chemin de fer ne répondent pas aux mêmes règles. Le test d'un circuit d'air comprimé est obligatoire à chaque circulation. Ajoutez qu'il faut également réarmer les systèmes de signalisation... Un demi-tour sur voie dédiée nécessite 10 minutes (comptez quand même aussi le temps de stationnement pour prendre les voyageurs, c'est inclus dans mon calcul !!!)
Un train de fret n'a pas le même tracé qu'un HLP : un train de fret de 1800 tonnes entre Perrache et Oullins est en pleine accélération après le passage à 30 à Perrache (dans le meilleur des cas). Bref, le train circule au mieux à 60 / 70 au passage de la gare. Bref, le fret "bouffe" de la capacité.
Il suffit de se poster près d'un signal : à Vernaison, quand un fret passe à 80 km/h, il lui faut 5 minutes pour dégager et pour que le signal passe successivement au jaune puis au vert.
Les PN de Lea ne sont pas les mêmes que les PN ferroviaires du réseau ferré national. Les distances d'annonce de sécurité ne sont pas les mêmes : un TER qui ne s'arrête pas à Oullins passe à 90 km/h et accélère pour passer à 105...
Le temps d'annonce minimal entre la fermeture de la barrière et le passage effectif du train est de 12 secondes. Comme la balise est positionnée de façon fixe, si le train s'arrête, ce temps augmente.
Pour faire une fréquence de 10 minutes, il faudrait deux voies supplémentaires en gare de Perrache et deux voies supplémentaires en gare d'Oullins. Avec du Vaise - Pierre Bénite, il faudrait une voie supplémentaire à Oullins et probablement une à Vaise, et supprimer le PN.
Donc on est largement au-dessus des 10 millions d'euros d'investissement.
Après, il faut compter le fonctionnement.
5 km entre Perrache et Oullins (de mémoire).
On va prendre un scénario d'un train toutes les 10 minutes du lundi au vendredi, 20 minutes le week-end, juste pour faire la caisse.
On va donc être, en considérant les matinées et soirées, autour de 80 AR du lundi au vendredi et de 40 le samedi et le dimanche (+fêtes).
80 AR x 10 km (distance AR) = 800 km-trains par jour de semaine.
J'ai 250 jours de semaine sur l'année. 800 x 250 = 200 000 km-trains
40 AR x 10 km = 400 km-trains par SADF (samedi, dimanche et fêtes)
J'ai 115 jours de ce type sur l'année. 400 x 250 = 100 000 km-trains
Donc création de 300 000 km-trains.
Le coût moyen du km-train tout compris en zone urbaine dense va être de 18 euros / km-train. 300 000 x 18 = 5 400 000 euros de charges annuelles.
Après, faut passer aux recettes... là, vaut mieux pas en parler. En moyenne, il faut compter 0,09 euros par voyageur-km. Mais là, on est sur un parcours très court avec un minimum de perception. Je vais donc me baser sur une recette de 7 centimes et une moyenne lissée annuelle de 20 voyageurs par circulation (comptez les fins de service, les vacances...).
300 000 x 20 x 0,7 = 42 000 euros de recette annuelle
5 400 000 - 42 000 = 5 358 000 euros de déficit annuel (1,8% de la contribution annuelle régionale). Taux de couverture R / C = 0,001... C'est colossal !
Si on réduit la voilure à une dizaine d'allers-retours, vous aurez toujours la même fréquentation de 20 personnes par train (compte tenu de la concurrence des bus qui éliminent une rupture de charge, je considère une insensibilité du trafic à l'offre).
36500 km-trains annuels, à 18 euros, ça fait 657 000 euros.
36500 x 20 x 0,07 = 51 100 euros.
Déficit : grosso modo 605 000 euros. Taux de couverture R / C = 0,07.
Pour mémoire, TCL R/C = 0,4, TER = 0,33.
Le tramway teste-t'il également son circuit d'air comprimé à chaque circulation ?
L'ensemble de ces opérations dure environ 5 minutes, quand la rame est en
maintien de service (panto déjà levé, compresseur en marche)
-La mise en service de la radio avec sélection du canal et saisie du numéro du train.
-Consultation et annotation éventuelle sur le carnet de bord ainsi que la fiche rose qui mentionne
les restrictions d'utilisation de l'engin moteur, il y a un carnet de bord dans chaque cabine de conduite.
-Remplir la fiche de repérage de la bande graphique et vérifier l'approvisionnement en papier,
ou bien saisir les données dans l'enregistreur ATESS le cas échéant.
pendant que son collègue conduit, n'est ce pas ?-Mise en service et essai du frein automatique (vérification du serrage et du desserrage du premier bogie)
-Un essai VA complet
-Un essai KVB
-Un essai de traction
.Ajoutez environ 5 minutes pour faire le V1-V2 en pleine voie
La solution est simple (mais très couteuse) à l'image de ce qui se fait en région parisienne,
il suffit de disposer de voies dediées à chaque courant de trafic (des voies lentes pour le fret et
des voies rapides pour les voyageurs), mais pour cela il faut donc élargir le pont (sur la Saône)
et creuser un deuxième tunnel. (St Irénée)..
Le conducteur "en repos" peut il faire les opérations suivantes pendant que son copain conduit ? :
Enfin je ne comprends pas quand Rémi écrit ...
mais finalement le tram apparait plus intéressant sur ce trajet.
Avec un pont spécial tramway sur la Saône, il y aura plus d'investissement initial, c'est sûr, JE N'EN SUIS MEME PLUS AUSSI SUR - Ca va coûter entre 25 et 50 millions
mais une fois fait, on pourra exploiter avec souplesse, ce sera connecté au réseau urbain
existant et ça appartiendra aux TCL, avec intégration tarifaire de fait.
Pour pas s'emmrder avec le passage à niveau, je propose qu'on pose la station terminale à proximité du bâtiment
de la Sécurité sociale, (au nord de l'Yzeron) et qu'on fasse une simple passerelle piéton pour rejoindre la rue Pierre Semard
Rémi a écrit :Quant au reste, même question depuis des lustres : si on faisait pour cette ligne l'opération T2 à Paris ou Ligne de Sceaux en 1937, c'est à dire un retranchement au réseau national et le transfert de propriété à l'urbain, où qu'ils vont passer mes TER pour Givors et Firminy Et mon fret
On va prendre un scénario d'un train toutes les 10 minutes du lundi au vendredi,
20 minutes le week-end, juste pour faire la caisse.
On va donc être, en considérant les matinées et soirées, autour de 80 AR du lundi au vendredi et
de 40 le samedi et le dimanche (+fêtes).
80 AR x 10 km (distance AR) = 800 km-trains par jour de semaine.
J'ai 250 jours de semaine sur l'année. 800 x 250 = 200 000 km-trains
40 AR x 10 km = 400 km-trains par SADF (samedi, dimanche et fêtes)
J'ai 115 jours de ce type sur l'année. 400 x 250 = 100 000 km-trains
(il fallait écrire 115 et 46 000 mais ce n'est pas grave)
Donc création de 300 000 km-trains. (246 000)
Le coût moyen du km-train tout compris en zone urbaine dense va être de 18 euros / km-train.
300 000 x 18 = 5 400 000 euros de charges annuelles. 4 428 000
déficit d'exploitation de Lea sur la première année est de 3.3 millions d'euros : 4.4 millions de charges, et 1.1 millions de recettes . Pour un service d'environ 70 AR en semaine
Je vais donc me baser sur une recette de 7 centimes et une moyenne lissée annuelle de 20 voyageurs par circulation (comptez les fins de service, les vacances...).
300 000 x 20 x 0,7 = 42 000 euros de recette annuelle
Le temps de trajet est de 7 minutes. Il faut compter 10 minutes pour faire la remise en tête et les tests avant départ quand on dispose d'une voie terminale. Ajoutez environ 5 minutes pour faire le V1-V2 en pleine voie. A Perrache, on peut ne peut pas faire mieux car on doit aller faire le tiroir sur le pont de la Quarantaine. Rebelote pour 17 minutes...
Schématiquement sur une heure virtuelle (et même pas en horaire cadencé) :
8h00 : départ de Perrache
8h07 : arrivée à Oullins
8h22 : départ d'Oullins
8h29 : arrivée à Perrache
8h44 : départ de Perrache
8h51 : arrivée à Oullins
9h06 : départ d'Oullins
d'avoir une dérogation pour se passer de ces tests ?
al69 a écrit :Le problème c'est qu'une fois la borne franchie, il n'y a plus de limite. Une dérogation ici, et ensuite une là, et en mettant l'ongle c'est le bras qui y passe. Le jour où il y aura un accident à cause d'un freinage défaillant suite à un contrôle non effectué, que dira-ton ? S'il y a zéro mort dû au ferroviaire en France depuis des lustrres, ce n'est pas pour rien.
Ils en ont déduit à tort qu'ils pouvaient sortir, OK, mais ils auraient pu sortir côté talus, pas côté voie. Pour sortir côté voie, il faut être totalement inconscient, voire même totalement taré. Mais bon, maintenant il faut tout dire aux gens, sinon on est dans son tort. "Quand il fait chaud, il faut boire"... non, c'est pas vrai, mince alors. Ne pas mettre d'animal vivant dans le micro-onde pour le sécher, etc. Réfléchir, faire gaffe ? Non, c'est trop compliqué. C'est comme ça qu'on produit des générations d'abrutis et d'assistés (p'tit clin d'oeil à Cris ), qui ensuite refusent la moindre responsabilité personnelle ou le moindre risque d'accident, et vont toujours chercher la faute chez "l'infrastructure" : "c'est la faute au fabricant, au maire, à la SNCF, à etc., qui m'a mal informé". Et la faute à ton inattention et à ta bétise, ou la faute à pas de chance (ça arrive), non, jamais ?mcl a écrit =olive a écrit = L'incident de Villeneuve a été dû à l'inconscience des passagers et non à la négligence ou au non repect des procédures de sécurité.
Salut!
D'après ce que j'avais lu, il s'agissait plutôt d'une incompréhension d'une annonce du conducteur, qui a été interprété de manière incorrecte par les passagers, qui en ont déduit (à tort) qu'ils pouvaient sortir.
chris a écrit :A Lyon, les trains roulent quasiment à vide entre Part-Dieu et Perrache !.
Didier a écrit :Je me demande bien quelle est cette manie de vouloir sacrifier toutes nos voies ferrées pour de l'urbain pur (ouest lyonnais, Sathonay-Trévoux, et maintenant un petit tronçon d'une grande ligne qui fait plusieurs centaines de kilomètres !). Tant qu'on y est, pourquoi ne pas sacrifier aussi la LGV ? Chacun son rôle: aux voies ferrées les dessertes fret, grande ligne, TER interurbain et périurbain (c'est déjà pas mal), l'urbain dispose de métros, trams, trolleys et bus bien plus efficaces pour desservir finement les milieux denses. Alors pourquoi vouloir tout chambouler ?
Les lignes qui ont effectivement été converties (T2 et T4 à Paris, LEA à Lyon) concernent des lignes isolées, sans autre type de trafic, où l'exploitation par tram ou tram-train était plus intéressante étant donné le milieu urbanisé. Qu'on ne s'y trompe pas.
La différence entre le rail et la route, c'est qu'en voiture ou en camion, on paye uniquement l'utilisation de l'autoroute alors que l'entretien des nationales, départementales et communales est payé par le contribuable.
Pour une concurence équitable, il faudrait que les péages RFF se limitent à la LGV et que chaque collectivité prenne à sa charge et à son niveau l'entretien des voies "secondaires" du réseau français.
Les voies de l'ouest Lyonnais servant uniquement à de la desserte départementale, il n'y a pas lieu qu'elles appartiennent à RFF.
Au passage, il serait bon qu'une même collectivité ait à la fois compétence sur la route ET sur le fer de manière à pouvoir faire des arbitrages et de vrais choix politiques.
On éviterait ainsi d'avoir le département qui fait quasiment uniquement de la route et la Région qui fait quasiment uniquement du train.
bobmetro a écrit :Bonsoir,
Messieurs j'essaie de lire vos discours élitistes, mais ils commence à me manquer des billes, car les abbréviations c'est bien joli, mais tout le monde n'est pas au fait des PLH, TOS et autres SCOT.
Alors merci d'avance, pour un peu plus de lisibilité :wink:
amaury a écrit :Salut,
Que peut-on espérer du CFAL par rapport à ces problèmes d'impossibilité de reporter le fret de transit sur d'autres axes ? Serait-ce une solution (de long terme) ?
A +
Amaury
olive a écrit :Le voilà le cheminot :lol:
La remise en service d'un poste de conduite sur une automoptrice comprend plusieurs phase:
-La mise en service du poste proprement dite (déverouillage de la boite à levier, montée du panto, fermeture du disjoncteur, mise en service du compresseur, de l'éclairage et du chauffage ou de la clim).
-Mise en service et essai du frein automatique (vérification du serrage et du desserage du premier bogie)
-Un essai VA complet
-Un essai KVB
-Un essai de traction
-La mise en service de la radio avec sélection du canal et saisie du numéro du train.
-Consultation et annotation éventuelle sur le carnet de bord ainsi que la fiche rose qui mentionne les restrictions d'utilisation de l'engin moteur, il y a un carnet de bord dans chaque cabine de conduite.
-Remplir la fiche de repérage de la bande graphique et vérifier l'approvisionnement en papier, ou bien saisir les données dans l'enregistreur ATESS le cas échéant.
-Vérifier la signalisation d'avant (fanaux)
L'ensemble de ces opérations dure environ 5 minutes, quand la rame est en maintien de service (panto déjà levé, compresseur en marche) et 15 minutes environ quand la rame est en stationnement (le temps de remplir en air les réservoirs principaux, les servitudes (suspensions, portes....) à 9 bars et les équipements de freins (distributeurs, conduite générale à 5 bars....)
20 voyageurs moyen au km-train
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