Salut,
Je ne méprise pas les locaux. Je décris des mécanismes qui sont mis en évidence autant par les chercheurs que par une simple analyse personnelle.
Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi un syndicat mixte rassemblant le conseil général et les intercommunalités qui le souhaitent serait opposé à la logique qui consiste à s'appuyer sur les élus locaux. En réalité, c'est exactement ça !
Quant à ce dont je parlais, c'est plus la réalisation d'un syndicat mixte rassemblant les AOT* que l'extension du SYTRAL à l'aire métropolitaine. Je n'ai pas été assez précis.
A +
Amaury
* Dans un premier temps, le Conseil régional, les conseils généraux du Rhône, de l'Ain et de l'Isère, les intercommunalités et/ou communes ayant la compétence transports. [hr][/hr]Pour poursuivre la discussion...
Du côté de l'adhésion de la CCVG au SYTRAL, on en est au stade de l'étude (je suppose que ça signifie :
. la CCVG expose ses attentes,
. parallèlement, les bureaux d'études/services internes du SYTRAL proposent aux élus du syndicat mixte
. ensuite le SYTRAL propose à la CCVG
. enfin, négociation et accord). ça veut donc dire que c'est bien parti.
Pour les périmètres/compétences des collectivités, le problème est la fragmentation par infrastructures alors qu'elle devrait être par dessertes. C'est un des éléments qui bloque la mise en place de trams-trains*. Prenons les infras ferroviaires de l'Ouest Lyonnais. Si leur vocation est locale (à l'échelle de l'aire urbaine), elles devraient être la propriété soit de la Région, soit du Département, soit de l'AOTU. Rien n'empêcherait d'y faire circuler du fret (à moins que le nouveau propriétaire ne s'y oppose ou dans le cas où il aurait fait des travaux qui empêcheraient ce type de circulations). De la même manière qu'il y a des transports par autobus/autocars locaux, départementaux et régionaux. Il devrait être de même pour le réseau ferré.
Finalement, le seul problème est le passage du monopole d'Etat à une gestion décentralisée (il n'y a pas d'avis politique là-dessous entre gestion publique et gestion privée, l'un n'empêchant pas l'autre). Les lignes locales et régionales pourraient être vendues aux régions pour 1 € symbolique (en transférant les moyens nécessaires poru les gérer évidemment...) mais SURTOUT, les lignes qui ferment devraient être en réalité vendues de la même manière aux Régions au lieu d'être déclassées. Qu'en pensez-vous ?
A +
Amaury
* Hormis les aspects technico-économiques, il reste aussi sur le plan politique : la question du monopole de la SNCF et les contraintes syndicales liées.