Salut
Métropaul a écrit :Démonstration en mode "semi-délire" : A6/A7 déclassée au minimum de Valvert à Oullins. Ton meussieu qui habite à Ecully et qui veut aller à Pierre-Bénite, il prend le BusWay (voire tram ?) qui l'amène, sur le trajet de l'ancienne A6, en 10 minutes à Perrache, où il trouve une correspondance vers un RER/Tram-Train, qui lui assure un temps de parcours de 10 minutes jusqu'au coeur de Pierre-Bénite. Pourquoi faire le TOP ? 8)
Parfaitement !!!
Tu peux même faciliter la correspondance à Perrache !
Au sortir des tunnels de Fourvière, A6 et chemin de fer sont côte à côte :
il suffit de raccorder, et les trams (
alimentés en 1500 volts cc ? ) du tunnel autoroutier deviendront trains. ;)
Même si on ne peut pas se risquer à cisailler, la distance à marcher serait raccourcie.
A+
nanar[hr][/hr].
Re
Topolino a écrit :....mais j'ai quand même du mal à aller dans le même sens que nanar lorsqu'il affirme
Car au mieux, on pourra enterrer l'A7 sur la partie la plus au Sud du tracé. (500m?)
Oui, environ 500 ou 600 mètres "faciles", où on peut riper la circulation pendant les travaux.
Au nord, la présence des immeubles "difficultise" les travaux.
D'ailleurs "enterrement partiel " peut aussi signifier, au plus limité : Créer une trémie pour y faire passer l'A7
et permettre le débouché du pont des Girondins.
Pour le cours de Verdun et le viaduc sur la Saône on ne peut rien faire sans allonger des milliards (et même avec des milliards...).
Donc l'enterrement partiel ne résoudra qu'une petite partie des problèmes, et pis encore, confortera l'existant dans son état actuel, aussi insupportable soit-il.
Es tu en train d'entériner qu'il faut mettre des milliards dans un contournement pour pouvoir commencer à
faire des corrections en ville ? Chris t'a donc convaincu ? Je continue à ne pas être d'accord.
Maxime de Nanar Confucius : Si tu te blesses en traversant un buisson d'épineux, l'idéal serait d'enlever le buisson (qui n'est pas à toi, donc tu dois convaincre son propriétaire). Mais dans l'immédiat, désinfecte et mets un pansement. .
Je préfère encore qu'on ne fasse rien.
Oui, mais l'Elu DOIT, lui, faire quelque chose, ou du moins donner à penser qu'il attaque le problème
(irrésolu jusqu'à présent) d'une nouvelle manière. ;)
Cette autoroute urbaine finira par gêner beaucoup de monde, en particulier les investisseurs du Confluent, les habitants et les entreprises appelés à s'y installer.
Ca gêne déjà beaucoup de monde. Mais les investisseurs privés s'en foutent : ils vont ailleurs.
Cette fuite ailleurs gênerait par contre beaucoup les promoteurs PUBLICS de Lyon confluence.
Viendra bien un jour où, difficultés d'approvisionnement en pétrole aidant, un élu courageux aura le cran de raser tout ça. :)
Possible, mais on l'a élu pour 6 ans seulement. Et malgré tout le courage dont il peut faire preuve,
le moindre projet de rasement du tout ça va créer des levées de boucliers. Six ans ne suffiront pas,
dans le cadre démocratique.
Le courage consisterait il à se comporter en non démocrate pour faire malgré ???
Plus prosaiquement, mais sur le mode utopie quand même :
Sur le cours de Verdun, ce qui gêne le plus, ce ne sont pas vraiment les 2 ailes du C.E.
Elles occupent seulement +ou- 12 000 m2 sur un total de 80 000 m2 (ensemble du cours).
Elles sont transformables, réaffectables, "déguisables" même.
Conserver les trémies sous les ailes facilite les traversées piétons nord sud qui évitent ainsi un gros flux transversal
Par contre les deux plats de nouilles entre C.E. et fleuves occupent ou pourrissent l'ensemble du cours.
Or leur démolition est techniquement chose très aisée.
Et les remplacer par des aménagements plus urbains n'est pas ruineux : C'est essentiellement du terrassement,
de la bordure de trottoir et du paysagisme.
Par exemple, on pourrait selon moi faire de cette manière :
- côté Rhône:
L'axe nord-sud restant en bas (il passe sous les pont Galliéni et bretelles C.E. --> Bellecour)
pourrait être rejoint au même niveau par les voies (4 à 6 files de circulation) sortant de 2 ou 3 trémies,
le tout dans un carrefour à feux permettant des échanges multi-directionnels entre le nord, l'ouest et le sud.
La circulation de/vers l'Est (le pont Galliéni) viendrait s'y raccorder à mi chemin entre le C.E. et le Rhône dans un deuxième carrefour à feux.
Côté Saône :
La suppression de l'ouvrage aérien faisant lien entre le C.E. et le viaduc sur Saône dégagerait l'espace.
La circulation du tunnel sous Fourvière passerait par le pont Kitchener Marchand.
Le viaduc sur Saône peut être démoli ... ou, plus original, devenir belvédère touristique accessible aux seuls piétons.
A+
nanar
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