Comme par hasard ce soir sur France 3, édition du Grand Lyon, un reportage sur "le petit train de l'ouest Lyonnais" (à partir de 2'59") avec les explications de M.BARRIOL, (un des initiateurs du projet il y a 8 ans...)
http://jt.france3.fr/regions/popup.php? ... o_number=0Et si on arrêtait de parler de "petit train" pour utiliser un vocabulaire adapté, n'est -il pas ? Messieurs les journalistes, arrêtez de traiter le sujet des "petits trains" comme gentiment cul-cul la praline ; ici, ce n'est plus un "petit train", c'est un mode lourd potentiel pour résoudre l'engorgement de ce coté de Lyon. Plus un gadget. Mais pas encore un outil : il reste à reposer les voies et faire circuler des rames avec des voyageurs dedans (pour simplifier ; mais un journaliste aura toujours besoin de simplifier. Pour comprendre...)
Ou alors, allez tapoter sur la tête des "grands" de 40 ans et plus en leur disant "ça va mon grand... ?" :funny:[hr][/hr]Sur Live Search, en vue aérienne, on voit distinctement ce vestige de pont. Ce sont les derniers soubressauts de l'agonie.
Je suis toujours un peu ému de voir ce type de vestiges, comme ici, rester debout par la volonté des propriétaires qui ont résisté plus longtemps que leurs riverains, et qui surnagent pendant des durées plus ou moins variables...
Il y a comme une revanche contre l'esprit "il n'y a que le cash qui compte".
Depuis plusieurs années, les emprises de ce tracé (entre le boulevard des Hespérides et les derniers vestiges ont été convertis sans état d'âme en parkings, pour "désaturer" le centre commerçant de la 1/2 lune. Plus vers Vaugneray, et depuis plus longtemps, des immeubles (au passage, particulièrement laids et rentables) ont été édifiés sans grand souci d'intégration urbaine ou même de préoccupation d'évolution urbaine intelligente, en ne prenant absolument pas en compte les signes et les indices du découpage et du parcellaire local, lui même issu de la trame des voies de communication (routes et trains...).
Le résultat est à la hauteur des flux financiers qui ont générés cet assemblage pseudo urbain. Recettes confortables sur l'immédiat, coûteuses sur le long terme : comment restructurer et redonner du sens à ce type d'urbanisme, tout en sortant du modèle automobile ? Comment redonner du sens à ces blocs de béton posés sur le "gazon qui fait cossu" exactement comme des boîtes en fer, boîtes à sucre et à gâteaux, posées sur une table ?
On le voit dans le reportage, le coût de l'évitement de ces zones, par rapport à la réutilisation de l'emprise si elle avait été figée dans son intégralité, est sans commune mesure avec le très maigre produit de la vente ! Et quel outil de structuration et d'évolution humainement acceptable, pour ce secteur de Tassin, a été ainsi gaspillé !