Je reviens encore une fois sur l'aberration "psychologique" que constitue la validation systématique d'un abonnement à la montée dans un bus.
Le cas des fraudeurs est à traiter séparément. De même, l'accès au métro est un sujet différent (compte tenu des contraintes de sécurité) pour lequel la mise en place de portillons n'a pas éradiqué totalement la fraude semble t-il...
Dans la mesure où l'abonnement a bien été payé, en une fois ou mensuellement, le client s'est donc acquitté de ses obligations : payer en contrepartie d'un service. Dans le cas de l'abonnement, il a même quelque part participé "par avance" à la trésorerie de son fournisseur, à la différence du ticket unité payé immédiatement avant l'usage.
Le fait d'obliger à la validation à chaque montée est quelque part une obligation "accessoire" à la seule convenance du fournisseur, dont la non réalisation a une incidence très limitée par rapport aux contraintes et aux coûts d'exploitation : ne pas valider n'entraîne pas l'immobilisation du véhicule...
Par contre, elle rajoute une "pression" et un souci supplémentaire à l'abonné, qui doit donc à chaque montée se préoccuper de la validation, avec stress associé en cas de blindage de bus... et la quasi impossibilité d'accèder au valideur.
Je préconise au retour pur et simple de l'abonnement
sans validation, ce qui n'interdit pas les cartes et la technologie actuelle de rechargement / activation, pour les indispensables contrôles... et un passage de la prune à 40x le TU, comme à Annecy, ne me choquerait pas.
Et là, peut-être que je reprendrai un abonnement.
Pour l'instant, j'ai un peu trop l'impression qu'on se paye légèrement ma tête, même avec l'écart (minime) de prix sur l'année entre abo et tickets carnets découlant de mes habitudes de consommation. Aux HP, je ne vois pas une "écrasante majorité" valider dans le 25, le 38, ou le 99... Ca laisse de la marge.