Un article des échos précise que Kéolis a toutes les chances de garder l'exploitation du réseau TCL.
"Keolis devrait conserver l'exploitation du réseau de transports lyonnais
L'actuel contrat d'exploitation des transports en commun lyonnais arrivera à échéance le 31 décembre 2010. Le 8 juillet, les élus du comité syndical du Sytral, l'autorité organisatrice, délibéreront sur le futur délégataire. Comme le prévoit le règlement, Bernard Rivalta, le président socialiste de cette instance dans laquelle siègent le Grand Lyon et le département du Rhône, leur a fait connaître en début de semaine sa préférence argumentée pour Keolis, le gestionnaire sortant et historique.
La filiale de la SNCF, qui a fait de ce réseau une de ses plus belles vitrines, est en compétition avec Veolia Transport et Transdev (Caisse des Dépôts et Consignations), sachant que ces deux opérateurs attendent le feu vert des autorités de la concurrence pour fusionner. Pour ce qui concerne la procédure lyonnaise, chacun s'accorde à reconnaître son cadre très légaliste. Les trois groupes sont restés en lice jusqu'au bout et ont apporté le 8 juin les réponses ultimes au terme de douze entrevues avec la commission d'appel d'offres. Ils ont travaillé sur un cahier des charges détaillé de 14.000 pages car le réseau est d'importance. Mixant métro, tramway, trolleybus et bus, il transporte aujourd'hui 1,4 million de voyageurs par jour et emploie 4.300 salariés.
Dans le cadre du renouvellement de cette délégation, le Sytral a fixé cinq exigences : placer le client au coeur du contrat, maîtriser les charges, améliorer la gestion patrimoniale (entretien du matériel…), réduire l'empreinte environnementale en définissant des indicateurs et fiabiliser les informations relatives au service public.
300 accords, usages et pratiques
Au plan financier, le contrat qui s'achève s'élevait à 1,8 milliard d'euros sur une période de six ans. Compte tenu des impératifs économiques actuels, tout laisse à penser que les candidats sont restés, peu ou prou, dans cette enveloppe de rémunération. Et ce malgré les extensions à venir : ligne B du métro prolongée jusqu'à Oullins (fin 2013), T4 jusqu'au campus de la Doua (à Villeurbanne), etc. S'ajoute Atoubus, projet de réorganisation en profondeur des dessertes bus de 64 communes qui doit entrer en vigueur en septembre 2011.
Un des points dont les risques étaient sans doute les plus difficiles à appréhender par les deux outsiders était d'ordre social. Sous le nom d'Edifis, la direction de Keolis Lyon a entrepris de substituer aux 300 accords, usages et pratiques en vigueur dans la société un nouveau socle plus égalitaire et destiné à apporter plus de souplesse. Malgré de longues négociations ponctuées de grèves l'an dernier, les nouvelles dispositions sur l'organisation du travail et les rémunérations n'ont pas été paraphées par les syndicats et s'appliquent donc de façon unilatérale."
source : lesechos.fr
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Chic, on va avoir les fraudeurs les plus rapides du monde en première mondiale... 