La fréquentation est au rendez-vous avec 920 000 voyageurs au 15 juin dernier (contre 880 000 la dernière année de la navette Satobus). L'objectif du million de passagers à 1 an de l'ouverture (9 août) sera largement tenu.
Ibou a écrit :Salut,
Je n'ai pas de photo, mais j'ai tout à l'heure aperçu la rame 102 qui portait le chiffre 7 sur le pare-brise, comme s'il s'agissait de la rame... 107.
Qui est à l'origine de cette plaisanterie?
Ibou.
[br]: Vendredi 08 Juillet 2011 à 11:41:09[hr][/hr]Le Progrès, 12 juillet[align=center]Tracé du Rhônexpress : un chèque suspect déclenche une perquisition[/align]
Enquête. La PJ a mené une perquisition dans les locaux du groupe immobilier d’Yvan Patet, par ailleurs président du LOU. Un chèque intrigue les enquêteurs. Son avocat explique
La brigade financière de la PJ de Lyon a mené une perquisition dans les locaux du groupe immobilier EM2C, mercredi à Brignais, dans le cadre de l’instruction judiciaire menée à propos des conditions du tracé du tram Leslys, devenu Rhônexpress. Un chèque de 29 000 euros intrigue les enquêteurs. Il a été versé par la société immobilière dirigée par Yvan Patet, par ailleurs président du LOU rugby, à un certain Yann Gaillard. Ce dernier se présente comme un intermédiaire qui a réussi à influencer le choix du tracé du tram qui relie la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry. Il avait même adressé une facture de 370 760 euros à la Chambre de commerce et d’industrie de Lyon, en fournissant des coordonnées bancaires en Thaïlande. Le président de la CCI avait refusé l’addition. « Je n’ai jamais mandaté ce monsieur pour une quelconque étude, c’est du pur délire » fulmine Guy Mathiolon, ex-président de la CCI. Entendu sous le régime de la garde à vue, le 7 juin dernier, Yann Gaillard a affirmé que sa rétribution devait finalement s’effectuer par l’intermédiaire de la société EM2C. Selon sa version : Yvan Patet mettait la main à la poche à la demande de son ami Guy Mathiolon, pour récompenser son action de lobbying. Et ce fameux chèque — évoqué dans l’hebdomadaire Lyon-Capitale dans son édition du 1 er juillet — aurait constitué un premier acompte. Commentaire catégorique de l’avocat d’Yvan Patet : « Ce chèque n’a strictement rien à voir avec l’affaire Rhônexpress, ce chèque correspond scrupuleusement à la rémunération de Yann Gaillard dans un apport d’affaire de l’opération immobilière du Val Médical » déclare Gilles Dumont-Latour.
Ouverte depuis novembre 2010 pour « tentative d’escroquerie », toute l’instruction judiciaire tourne autour du rôle exact qu’a pu tenir l’intermédiaire supposé. Homme d’influence injustement traité ? Mythomane aux déclarations incendiaires ? Pour l’heure, seules les versions de Yann Gaillard figurent au dossier. La Financière a déjà mené des perquisitions à la chambre de commerce et à l’aéroport. Les auditions de Guy Mathiolon et de Yvan Patet sont inévitables. Le juge devra faire le tri.
Les enquêteurs s’interrogent sur une provision de 310 000 euros, inscrite en mars 2010 sous le numéro 8 dans les comptes de l’aéroport de Lyon. Ce montant était-il prévu pour une rémunération du fameux intermédiaire qui avait vu sa facture retoquée à la CCI ? Cette provision a fait l’objet d’un débat au sein du conseil de surveillance de l’aéroport. Membre du conseil au titre de la CCI, Guy Mathiolon s’était étonné qu’une telle provision n’ait pas été signalée par le directoire. Il en avait même demandé l’annulation pure et simple, ce qui conforte sa version sur l’absence de demande à l’égard de Yann Gaillard. Cette provision a néanmoins existé. Il resterait une question aux enquêteurs : qui et pourquoi ?
[align=center]Un million de voyageurs ont pris le tram-train Rhônexpress vers St-Exupéry[/align]
Rhône. Millionième passager, un Villeurbannais gagne 2 ans d’abonnement
Les responsables de Rhônexpress, le tram-train qui relie la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry en moins d’une demi-heure, s’étaient fixés comme premier objectif d’atteindre un million de voyageurs pour la première année pleine d’exploitation. La ligne a entamé son exploitation le 9 août 2010, c’est donc le mois prochain que ce cap devait être franchi. La montée en puissance a été plus rapide que prévu. Le millionième passager a été fêté hier, 11 juillet, à sa descente d’une rame arrivant à 15 h 30 à l’aéroport Saint-Exupéry.
Michel Mercier, ministre de la Justice et président du conseil général du Rhône, collectivité qui a conduit le projet, et Yves Périllat, président de Rhônexpress, étaient là pour l’accueillir et lui remettre un abonnement gratuit de deux ans sur la liaison.
Un abonnement que l’heureux gagnant va mettre à profit. Jesus Subéro, ingénieur habitant Villeurbanne, a en effet confié qu’il se déplaçait régulièrement en avion au départ de Lyon pour se rendre au Maroc, en Algérie en Egypte mais aussi en Grèce et en Espagne. Il a précisé apprécier la rapidité, l’efficacité et la propreté de Rhônexpress.
Pour Michel Mercier ce millionième voyageur en seulement onze mois prouve « que Rhônexpress était nécessaire et que c’est une vraie réussite, réalisée sur une voie départementale ».
Une opinion que partage bien sûr Yves Périllat qui affiche comme prochain challenge » deux millions de passagers en juin de l’année prochaine ».
Le président de Rhônexpress ajoute qu’une enquête réalisée auprès de 950 personnes établit que 94 % des clients sont satisfaits. »
Connexxions a écrit :On se comprend
Tom Lyon a écrit :Les 13€ c'est un trajet entre Part dieu, ou vaulx en velin la soie, ou meyzieu ZI jusqu'a l'aéroport.
Pas un trajet dans un tram de luxe ...
Seule les retard de plus de 10 minutes valent un remboursement ( sous forme d'avoir ... )
matrix a écrit :Ca concerne l'interstation Décines Grand Large -> Décines Centre, c'est ça ??
Réduire les transactions à bord des véhicules de transports en commun : le Sytral a franchi le pas en janvier dernier en élevant le prix du ticket vendu dans les bus TCL à 2 euros alors qu’il était maintenu à 1,60 euro ailleurs.
Les responsables de Rhônexpress (Part-Dieu/Saint Exupéry) ont eux aussi décidé de dissuader leurs voyageurs d’effectuer leurs acquisitions à bord des trams. Le conseil général a entériné en septembre, le principe d’un surcoût d’un euro pour un achat dans les rames.
Luc Borgna, directeur de Rhônexpress se défend de toute volonté de gonfler le chiffre d’affaires de la société ; « Ce n’est absolument pas l’objet. Le but est d’inciter nos clients à acheter leurs billets sur internet ou avec les automates afin, par sécurité, de réduire les sommes d’argent dans les rames, et de permettre aux agents de bord de mieux se consacrer à des opérations de contrôle mais aussi d’accompagnement, de renseignements. Il n’est pas du tout question de remettre en cause leur présence. »
Le directeur de Rhônexpress précise aussi que cet euro supplémentaire est une somme forfaitaire pour toute transaction, qu’elle porte sur un ticket simple à 13 euros ou un carnet de six tickets à 66 euros. Il ajoute aussi que l’agent de bord pourra par dérogation dispenser le voyageur du surcoût s’il est établi que les automates n’ont pu lui permettre d’acheter son ticket par le mode de paiement de son choix, carte bancaire ou espèces.
Une dérogation importante car les treize automates de Rhônexpress sont confrontés à des pannes récurrentes. « Ces machines sont des prototypes ultra-perfectionnés. Elles ont besoin d’un déverminage mais toutes ne sont pas hors services en même temps » tempère Luc Borgna qui ne cache pas pour autant qu’il attend de leur fabricant une sensible amélioration de la fiabilité.
Il ne cache, par ailleurs, pas que les tarifs « encadrés » de Rhônexpress seront revus à la hausse en janvier prochain « sur la base de l’inflation ». Dans le même temps, un titre de transport de groupe de 4 personnes, soit 8 trajets, à 60 euros, devrait être pérennisé.
Rhônexpress a fêté le 11 juillet son millionième passager. Après des mois de juillet et août en dessous des attentes, ceux de septembre et octobre ont été très satisfaisants. Les records journalier, hebdomadaire et mensuel ont été atteints en septembre (95 000 voyageurs). Le cap des 100 000 en un mois est espéré en 2012. Globalement, le tram-train Rhônexpress transporte 15 % de passagers en plus que les cars de Satobus entre le centre de Lyon et Saint Exupéry.
François Samard
Nuisances. Une trentaine de personnes a participé mardi soir en mairie, à une réunion publique sur les nuisances sonores du tram-train RhônExpress.
En l’absence des élus majolans, c’est le directeur de cabinet du maire qui a dirigé les débats. Les riverains, réunis sous la bannière de l’Amdrise (*), souhaitaient obtenir du Département, concessionnaire de la ligne, une baisse de la vitesse des machines. « Si l’on diminuait de 10 km/h la vitesse des rames entre le centre aquatique et la rocade, le trajet serait allongé d’une minute trente. Faisons l’essai une semaine ! » a ainsi proposé la présidente de l’Amdrise, Flora Todeschini.
Mais Georges Barriol, vice-président chargé des transports au Conseil général, ne l’entend pas de cette oreille. « Si nous réduisons la vitesse sur cette portion, d’autres habitants nous demanderont la même chose. Nous n’en finirons jamais », a-t-il fait valoir.
En début de réunion, Luc Borgna, directeur de RhônExpress, avait donné le ton. « Les études démontrent que RhônExpress fait moins de bruit que le tram T3 (…) Simplement, il est rouge, et il est plus gros », avait-il analysé. Avant d’admettre que les vibrations du tram-train sont les plus importantes. « Il n’y a pas de norme concernant les vibrations », a-t-il aussi souligné.
Reste alors, comme l’a rappelé Georges Barriol, à établir les faits, puis d’éventuelles responsabilités. « Si personne ne parvient à s’entendre, il y a des instances pour dire le droit, comme le tribunal administratif », a-t-il lâché à l’attention des riverains. Mais pour Luc Borgna, la réponse est peut-être à chercher du côté de l’autorité régulatrice des transports en commun, le Sytral. « Je ne suis pas expert, mais le bruit relève normalement de l’exploitant […] Ce n’est pas le chauffeur du camion qui construit les murs antibruit, mais celui qui gère la route », a-t-il avancé.
Prudent, Georges Barriol a finalement proposé aux habitants d’écrire au président du Conseil général, Michel Mercier. Mais en février dernier, c’est exactement ce qu’avait fait la présidente de l’Amdrise. Pour les solutions, il faudra donc repasser.
(*) Association majolane de défense des riverains de Saint-Exupéry.
En début de réunion, Luc Borgna, directeur de RhônExpress, avait donné le ton. « Les études démontrent que RhônExpress fait moins de bruit que le tram T3 (…) Simplement, il est rouge, et il est plus gros », avait-il analysé. Avant d’admettre que les vibrations du tram-train sont les plus importantes. « Il n’y a pas de norme concernant les vibrations », a-t-il aussi souligné.
Le prix des billets va augmenter et de nouvelles offres vont être proposée sur le tram-train qui relie la Part-Dieu à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry en 30 minutes.
En raison du passage de 5,5% à 7% de la TVA dans les transports, les prix vont connaître au 1er janvier une hausse de 1 euro pour un aller simple (qui coûtera désormais 14 euros) et de 2 euros pour un aller-retour (25 euros). Le billet 6 trajets augmentera lui de 4 euros tandis que l'aller simple des 12-25 ans passera de 11 euros à 11,5 euros, l'aller-retour de 19 à 20 euros. Il s'agit de la première augmentation tarifaire depuis la mise en service du Rhônexpress le 9 août 2010, mais cette hausse ne sera pas appliquée aux billets achetés su internet, elle concerne uniquement les ventes aux distributeurs (à noter qu'un achat à bord de la rame coûte 1 euro supplémentaire). Les billets restent valables 12 mois après acquisition.
Au rayon des nouveautés, le billet aller-retour week-end pour 4 personnes au tarif préférentiel de 55 euros sur internet contre 60 euros aux distributeurs en station sera proposé, et un départ supplémentaire de l'aéroport à 00h40 sera crée.
pikatchu1024 a écrit :Je suis assez surpris de voir le site par rapport aux nouveaux tarifs 2012...que si j’achète un ticket au distributeur c'est plus cher que sur internet!Pourquoi?
mathieu.38 a écrit :C'est quasiment l'intégralité de la ligne qui devrait être reprise (les délais de fermeture sont complétement fantaisistes).
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