Rémi a écrit :en Alsace, on avait, comme dans toutes les Régions, autorisé les vélos dans les TER... avant de les interdire en raison des problèmes d'abondance de vélos dans les trains, la sécurité des voyageurs et la dérive des temps d'arrêt en gare.
Autant être précis : à ma connaissance, l'interdiction stricte ne concerne qu'une douzaine de trains (des TER200 entre Strasbourg, Mulhouse et Bâle) circulant en HP, et non l'ensemble des TER alsaciens.
Rémi a écrit :Donc si on dit qu'on autorise les vélos, compte tenu de l'aménagement, c'est forcément sur les voitures intermédiaires à deux portes, là où il y a l'emplacement pour fauteuil roulant. Or, on n'a pas la place de mettre deux UFR (réglementation) et deux vélos. Ce sera l'un ou l'autre... et je ne parle pas des poussettes.
Pourquoi ce serait "forcément sur les voitures intermédiaires à deux portes", puisque justement, à Toulouse, il est question de la porte arrière ? Cela dit, c'est vrai que faire passer son vélo par la demi-porte arrière d'un Citadis 302 doit être un exercice amusant...
Rémi a écrit :L'exemple que tu prends est biaisé : si on a un trajet en vélo à faire entre son domicile et la station, pourquoi prendre le tram avec son vélo ? Pourquoi ne pas le laisser à la station ?
Effectivement, dans ce cas, c'est totalement inutile d'embarquer son vélo. Reste que, comme souligné par BBArchi, ça ne concerne pas tout le monde.
phili_b a écrit :Étalement urbain non maîtrisé, non; petits pôles économiques en dehors du centre ville comme il en existe déjà MAIS avec des transports collectifs valable notamment par train, oui.
Le problème avec le ferroviaire (et avec le transport collectif en général), c'est qu'il n'est viable que si l'on a une certaine massification des flux. Alors des "petits pôles économiques", pas dit que ça donne quelque chose de probant.
phili_b a écrit :Le vélo a pour moi toujours été une solution gadget qui ne peut servir qu'à de courtes distances, quand il fait beau, que la sueur au boulot ne gène pas, et si le trajet est vraiment protégé.
C'est en lisant ce genre de phrase qu'on mesure l'ampleur du boulot qui reste à mener dans les mentalités pour que le vélo soit considéré comme un moyen de transport à part entière, et non comme un truc de bobo qui ne peut servir qu'entre mars et septembre (sauf en juillet et août parce qu'il fait trop chaud), de jour, avec vent dans le dos et pour les trajets hors domicile-travail...