chris a écrit :L'enjeu n'est pas seulement un problème de gestion des services publics. S'il s'agissait simplement de gestion, il suffirait de supprimer les élus locaux et de les remplacer par des préfets et par des services compétents. On attend des élus autre chose que des gestionnaires : une politique locale avec des projets, une vision du territoire et de son développement.
HAB69 a écrit :Il a été défini à la révolution d'abord comme département Loire-Lyonnais (si je me souviens bien de ce que j'ai lu il y a quelques années)
chris a écrit :Pour Villeurbanne, je suis bien d'accord, elle a davantage sa place au sein de Lyon que le quartier de St Rambert qui pourrait être une commune indépendante.
Mais encore une fois, c'est aux populations d'en décider et je trouve dommage que l'on manque d'initiative sur ce sujet.
Après, il est certain que le périmètre du département du Rhône ne correspond plus au bassin de vie. La "Région lyonnaise" s'étend bien au delà et devrait intégrer Roanne, Bourg en Bresse, Ambérieux, Bourgoin, Vienne, St Etienne ... Je pense que le bon périmètre avait été trouvé lors de la création de la RUL.
Pour le cas de notre région, je verrais bien le découpage suivant :
- La "Région Lyonnaise" regroupant le Rhône, la Loire, l'Ain et le Nord Isère
- La fusion de ce qu'il resterait de l'Isère avec la Métro (l'agglomération grenobloise)
- La fusion de la Drôme et de l'Ardèche
- La fusion de la Savoie et de la Haute Savoie (ce qui couperait l'herbe sous le pied des revendications indépendantistes)
De 9 collectivités (8 départements et 1 Région), on passerait à 4 avec des territoires qui respectent les identités et les bassins de vie.
Pour ce qui est des transports, on a à la fois besoin de répondre aux demandes locales et de structurer les réseaux. Le principe du syndicat mixte ne me parait pas idiot ou alors un dote chaque collectivité de deux assemblées : une décisionnelle élue au suffrage universel direct et une consultative représentant les maires (un peu comme le parlement qui comprend l'assemblée nationale et le sénat) mais un seul exécutif et une seule administration.
nanar a écrit :http://www.rue89lyon.fr/2013/05/30/la-metropole-de-lyon-notre-grande-foire-aux-questions/
chris a écrit :Ah oui, le Pays de Gex est effectivement un morceau de l'Ain bien éloigné de Lyon mais coincé entre la Haute Savoie, le Jura et la Suisse. Pas facile de le rattacher à quelque chose. Déjà actuellement, il n'est pas vraiment tourné sur Bourg en Bresse. Ou alors, il devient un petit département à lui tout seul ce qui porte à 5 le nombre de collectivités.
[align=center]Lyon : la loi créant la Métropole conforme à la Constitution[/align]
Le Conseil constitutionnel a annoncé ce jeudi avoir validé la loi créant la métropole de Lyon et une dizaine d’autres métropoles en France. La loi crée au 1er janvier 2015, une collectivité à statut particulier à Lyon, à la fois métropole et département, la communauté urbaine actuelle reprenant sur son périmètre les compétences exercées actuellement par le conseil général du Rhône.
Dans sa décision, la haute juridiction a jugé «conforme à la Constitution» l’ensemble de la «loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles».
Mais il a formulé «une réserve» sur le cumul des fonctions de président de la métropole de Lyon et de maire d’une commune de cette métropole, qu’il a accepté à titre «transitoire». Selon le Conseil constitutionnel, la loi «ne pouvait […] autoriser de façon pérenne» le cumul du mandat de maire d’une commune de la métropole avec celui de président du conseil de la métropole.
Elle n’a pas censuré la disposition attaquée, mais a fait une «réserve de constitutionnalité» en déclarant que ce cumul ne pourra perdurer au-delà du premier renouvellement des conseils municipaux intervenant après la création de la métropole. Ce renouvellement est prévu en 2020.
Ce qui revient à dire que le maire de Lyon élu en mars prochain pourra cumuler la fonction avec celle de président de la Métropole, comme c’est le cas actuellement avec la présidence du Grand Lyon.
Gérard Collomb et Michel Mercier, les deux promoteurs du projet, ont réagi par communiqué ce jeudi soir. Les deux élus soulignent que «le Conseil Constitutionnel a reconnu l’originalité du projet de la Métropole de Lyon. Comme l’avait souhaité le Président de la République il y a quelques jours, il a voulu que ce projet puisse être mené à bien, tout en restant ferme sur les principes du droit et pragmatique dans leur application. Nous nous félicitons de cette décision».
POLITIQUE. Le nouveau Rhône comptera 13 cantons incluant 230 communes et 429 011 habitants au 1er janvier 2015
La présidente du Département Danielle Chuzeville a reçu vendredi du ministère de l’Intérieur le projet de redécoupage des cantons de la nouvelle collectivité, reprenant le Rhône actuel moins les 58 communes du Grand Lyon qui constitueront la Métropole.
Le plus petit canton en nombre d’habitants sera celui de Tarare (26 481 habitants) / Photo illustration Joel Philippon
«C’est un très bon redécoupage, pas très éloigné de nos propositions» a commenté le 1er vice-président Michel Mercier, aux manettes sur ce dossier. Le seul changement par rapport à ses propositions concernerait Courzieu, sur le canton de l’Arbresle alors qu’il avait proposé celui de Vaugneray.
Une femme et un homme seront élus sur chacun de ces 13 cantons en mars 2015 pour arriver à 26 conseillers départementaux.
Avec ce redécoupage, Brignais, Genas et Ternay deviennent chef-lieu de canton, titre que perdent Condrieu, Saint-Symphorien-sur-Coise, Saint-Laurent-de-Chamousset, Lamure, Amplepuis, Monsols et Beaujeu. « Mais il n’y aura pas de suppression de Maison du Rhône pour autant » promet Danielle Chuzeville. « C’est un découpage mathématique, le canton ne sera rien d’autre qu’une circonscription électorale » assure Michel Mercier. « Les bassins de vie seront organisés autour des communes et des communautés de communes ».
Le plus petit canton en nombre d’habitants sera celui de Tarare (26 481 habitants), le plus peuplé celui de Genas (37 940 habitants). Ce qui réduit considérablement la différence en vigueur jusqu’alors (4 000 habitants pour Monsols, 50 000 habitants pour Meyzieu).
François Guttin-Lombard
matsaadam1995 a écrit :nouveau numéro département pour la Métropole de Lyon ?
Anthony761 a écrit :matsaadam1995 a écrit :nouveau numéro département pour la Métropole de Lyon ?
Tu as raison mon gars...
Pierre4L a écrit : de quoi le 96 et 98 pourraient servir.
phili_b a écrit :rhaa, j'ai trouvé un lien chez la préfecture du Rhône donnant une carte avec une résolution utilisable, vectorielle, contrairement à celle de l'article illisible Pas évident à trouver, il faut chercher à la main, car les robots des moteurs de recherche n'ont pas l'air d'être autorisés partout dans les sites gouvernementaux (ce qui est compréhensible d'ailleurs).Lyon-St-Clair a écrit :http://www.lyonpoleimmo.com/2013/05/02/ ... munalites/
Préfecture du Rhône : L'intercommunalité > La réforme des collectivités territoriales
Préfecture du Rhône : Carte vectorielle des intercommunalités 2014
pierrot.42 a écrit :Il n'y a aucun lien entre canton et intercommunalité. Les élus qui siègent à l’intercommunalité sont choisis parmi les conseilleurs municipaux, alors que les cantons sont des divisions électorales servant à élire les conseilleurs départementaux.
Au niveau du rhône, vu la spécificité de la future Métropole, la seule contrainte est donc que les cantons du rhône ne doivent pas empiéter sur la Métropole. Ce qui est bien le cas.
[align=center]Métropole de Lyon : Collomb pas serein, la droite trépigne[/align]
Sitôt réélus à Caluire et à Oullins, Philippe Cochet et François-Noël Buffet ont dû avoir une pensée pour le Grand Lyon.
La communauté urbaine qui deviendra Métropole de Lyon le 1er janvier 2015 et que la droite convoite d'autant plus que les résultats du premier tour des élections municipales lui sont favorables. Car pour renverser Gérard Collomb, il faut gagner des villes et y placer des maires UMP ou UMP-compatibles.
Premier constat : l'UMP n'a pour le moment perdu aucune ville du Grand Lyon où elle était élue. En plus de Caluire et Oullins, Michel Forissier a gardé Meyzieu, Lucien Barge est réélu à Jonage, tout comme Guy Barret à la Mulatière ou Jean-Pierre Calvel à Sathonay-Village Pierre-Bénite est déjà remportée par Jérôme Moroge.
Et les candidats du parti de Jean-François Copé se voient au sommet à Francheville, Charbonnières, Mions et Tassin-la-Demi-Lune où ils sont arrivés en tête.
Suffisant pour que Gérard Collomb envisage de perdre la Métropole, son bébé qu'il a façonné avec Michel Mercier ? Dimanche soir, à la préfecture, le premier magistrat lyonnais ne s'est pas épanché sur le sujet. "Lyon d'abord, la Métropole ensuite", a-t-il déclaré.
Une nouvelle question se posera au soir du second tour : qui profitera de la bonne forme annoncée de l'UMP dans le Grand Lyon ? Philippe Cochet, François-Noël Buffet et Michel Havard (en cas de victoire à Lyon) sont des candidats déclarés. D'autres comme Georges Fenech attendent de voir pour avancer leurs pions.
Selon nos estimations, et à moins d'un séisme dimanche prochain par exemple à Rillieux-la-Pape, Gérard Collomb devrait conserver une majorité de gauche au Grand Lyon. Le FN devrait y gagner deux élus.
"D'abord Lyon, ensuite la métropole" a clamé Gérard Collomb en arrivant à la préfecture hier soir. Nous avons fait les comptes. Nos estimations confirment celles qui ont été faites dans les entourages des différents candidats : la gauche devrait rester majoritaire au Grand Lyon.
La droite fait pourtant une progression importante au Grand Lyon. Dès hier soir, elle a fait "tomber" Champagne au mont d'or et Pierre-Bénite. Mais ces deux communes n'apportent chacune qu'un seul conseiller communautaire à la droite. Au deuxième tour, la droite semble en situation de gagner Saint-Fons, Grigny, Mions, Chassieu ainsi surtout que Décines et ses trois conseillers communautaires, pour aucune conquête de gauche.
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La droite et le centre pourraient ainsi faire tomber 7 communes de gauche. Mais toutes tendances confondues, ils ne parviendraient pas à faire basculer le Grand Lyon. Selon nos projections, dans ce scénario favorable pour la droite et le centre, ils obtiendraient au final 79 élus au Grand Lyon sur 162. Le FN en obtiendrait 2. Et la gauche, en comptant Béatrice Vessiller (Verts) à Villeurbanne, en aurait 81. Cette situation pourrait faire craindre un blocage, avec le FN en arbitre comme à la Région en 1998. Cela semble néanmoins peu probable car Gérard Collomb aurait alors un argument tout trouvé pour convaincre quelques élus divers droite ou assez peu politisés de l'Ouest Lyonnais de le rejoindre.
On imagine cependant que la gauche n'est pas totalement sereine. La droite n'a besoin que de deux ou trois conseillers communautaires supplémentaires. Un renforcement de la vague bleue dimanche prochain pourrait les lui apporter. Ou le basculement surprise, sur fond de divisions à gauche, d'une ville comme Rillieux-la-Pape qui offrira justement… 3 conseillers communautaires au vainqueur. Même dans ce cas de figure, Gérard Collomb est néanmoins en situation de conserver le Grand Lyon en négociant avec les maires des petites communes de l'Ouest, comme il l'a réussi en 2001 - dans une situation comparable, puisque l'assemblée communautaire penchait alors clairement à droite.
La droite peut-elle emporter la présidence du Grand-Lyon ?
Le recul de la gauche au soir du premier tour des élections municipales permet à la droite d’espérer conquérir la majorité à la Communauté urbaine de Lyon.
Comme en 2001, les maires sans étiquette seront les arbitres au soir du second tour. La droite cherche son bon candidat à la présidence.
Rien n’est encore joué.
Mais à la faveur des résultats du premier tour des élections municipales, une lueur de conquête du Grand Lyon perdu en 2001 a brillé dans les yeux de la droite lyonnaise.
En attendant l’élection au suffrage universel direct des conseillers de la future métropole en 2020, les calculettes ont chauffé dès dimanche soir dans les états-majors des partis politiques.
Avec 58 communes membres et 162 conseillers communautaires (contre 156 dans le mandat qui s’achève), il reste encore beaucoup d’inconnues sur la composition du futur conseil de Communauté urbaine de Lyon.
Dans l’agglomération lyonnaise, l’élection au Grand Lyon se joue en trois manches. Mais les règles ont changé. Le fléchage des candidats sur les bulletins de vote en rend ses contours plus lisibles. Chaque camp a commencé à faire ses comptes. Mais refuse ouvertement d’aborder le sujet. "Ma priorité c’est Lyon", a déclaré Gérard Collomb, président sortant, dimanche soir en préfecture. Même son de cloche pour le président de l’UMP du Rhône et maire de Caluire-et-Cuire, Philippe Cochet qui attend le soir du deuxième tour pour aborder publiquement le sujet. Dans le camp de la droite déjà une certitude, il y aura un candidat unique pour briguer la présidence du Grand Lyon. Reste à trouver le candidat idoine...
Dimanche dernier, la majorité de Gérard Collomb a reculé. Le basculement surprise à droite de Pierre-Bénite remporté par le conseiller régional UMP Jérôme Moroge, et de Saint-Germain-au-Mont-D’or, la réélection dès le premier tour des UMP Philippe Cochet à Caluire, de François-Noël Buffet à Oullins et de Michel Forissier à Meyzieu a mis du baume au cœur de la droite. Éclipsant même la victoire du socialiste Yves Blein à Feyzin.
Si la stratégie d’opposer des candidats UMP pur jus aux maires Synergies et centristes alliés à Gérard Collomb semble fonctionner à Tassin où l’UMP Pascal Charmot a devancé le sortant Jean-Claude Desseigne, à Collonges où l’UMP Claude Reynard est en tête dans la commune dirigée auparavant par le patron du groupe Synergies Michel Reppelin. Elle a aussi été en partie battue en brèche : Michèle Vullien a été réélue à Dardilly, Alain Galliano a conservé son avance à Craponne. Les bons scores enregistrés au premier tour par la droite à Saint-Fons avec Nathalie Frier avec qui figure l’ancien maire divers-droite Michel Denis, Grigny où Xavier Odo a pris l’avantage sur la maire front de gauche sortant René Balme, Mions où l’UMP Claude Cohen est arrivé en tête, Chassieu ou même Décines où l’UMP Laurence Fautra est arrivé en tête face au maire sortant Jérôme Sturla (PS) permettent d’espérer des sièges supplémentaires. Et de rêver à un succès à Rillieux avec Alexandre Vincendet ou Saint-Priest si une vague bleue se confirme. A l’issue du premier tour, la gauche de l’agglomération a mieux résisté que dans le reste de la France.
Ne pas obérer les possibilités d’alliances gagnantes des listes dans les communes était la stratégie générale en ce début de semaine. Car si sur le papier, un basculement politique du Grand Lyon est envisageable, la majorité de Gérard Collomb s’étant réduite, tout dépendra du résultat final. Et comme en 2001, la clé sera entre les mains des maires sans étiquette affirmée, constitués dans le groupe Synergies du mandat qui s’achève. Sans étiquette parce qu’élus à la tête de listes de rassemblement dans leur commune, de sensibilité centre-droit ou sans ancrage partisan dans des communes des Monts-d’Or comme Denis Bousson maire sortant de Saint-Didier ou son voisin de Saint-Cyr Marc Grivel réélu dimanche. Les maires de ces communes, en 2001 et en 2008 en siégeant au groupe Synergies, ont privilégié l’intérêt d’être dans la majorité pour le développement de leur commune plutôt qu’une vision politique et partisane.
C’est aussi le cas aussi des centristes tel Jean-Luc Da Passano réélu dimanche ou de l’UMP Jean-Pierre Calvel réélu à Sathonay-Village qui ont choisi de siéger dans l’exécutif de Gérard Collomb, s’assurant aussi de voir retomber une partie des financements du Grand Lyon pour le développement de leur territoire. L’aménagement des rives de Saône en est l’exemple.
Particulièrement en 2001, Gérard Collomb avait su parler à ces maires au point qu’à l’époque l’accord passé avait été qualifié de plus philosophique que politique.
Au-delà des résultats finaux du scrutin dans les 58 communes, c’est aussi le candidat qui déploiera la plus grande conviction dans sa vision du développement de l’agglomération qui emportera l’adhésion. Raison pour laquelle la droite se refuse à prendre position immédiatement et cherche le profil idoine en fonction des résultats du candidat à la présidence d’un Grand Lyon qui deviendra plus politique par la création de la métropole. Quatre noms circulent au jeu des pronostics.
S’il est difficile désormais d’envisager celui de Michel Havard au vu des résultats lyonnais, Philipe Cochet, député-maire de Caluire figure en première place. Patron de l’UMP du Rhône il a pour atout ses responsabilités politiques départementales, mais comme handicap le fait de n’avoir jamais occupé de poste à responsabilité au sein du Grand Lyon. Et surtout celui d’avoir mené une charge constante contre les maires divers-droite et centristes ayant "trahi" leur camp pour travailler avec Gérard Collomb. Une stratégie en partie échouée au soir du premier tour. Sa désignation pourrait constituer un casus-belli pour une majorité de maires favorables à une stratégie de collaboration avec la ville-centre.
Autre nom évoqué, celui du sénateur-maire d’Oullins, François-Noël Buffet ancien vice-président du Grand-Lyon auprès de Raymond Barre mais également de Gérard Collomb (2001-2003). Moins "raide" que Philippe Cochet, porteur d’une vision d’agglomération, nombreux sont toutefois ceux à droite qui n’ont pas oublié qu’il a échoué en 2001 et beaucoup redoutent que sa rivalité avec Philippe Cochet n’aboutisse à un remake local du duel Copé-Fillon.
Deux autres candidats ont un profil plus consensuel. Secrétaire départemental de l’UMP, Michel Forissier a le vent en poupe depuis sa conquête de Meyzieu et a su imposer son style consensuel. Deuxième vice-président du Conseil général, il a comme avantage de pouvoir également mener le rapprochement Grand-Lyon/Conseil général dans la perspective de la métropole.
Un atout qu’il partage avec la députée UMP Dominique Nachury, réélue dès le premier tour dans le 6e arrondissement de Lyon. Vice-présidente elle aussi du conseil général du Rhône, l’ancienne adjointe barriste au conseil municipal de Lyon passée à l’UMP aurait en plus le profil centriste pour rassurer les élus divers-droite. Et ne pas déplaire à Michel Mercier, l’autre artisan, avec Gérard Collomb, de la création de la métropole de Lyon.
Frédéric Poignard
[align=center]Conquête du Grand Lyon : Bret met des bâtons dans les roues de Collomb[/align]
"Je pense qu’en terme de gouvernance, il y a un certain nombre de choses à faire au Grand Lyon. Je l’ai dit à Gérard Collomb, je pense qu’il l’entend mais je doute davantage d’une mise en pratique parce que les hommes sont ceux qu’ils sont et seul le rapport de force peut les faire évoluer".
Avant même le premier tour des municipales, Jean-Paul Bret avait prévenu dans notre émission Ça Jazz à Lyon qu’il ne suivrait pas aveuglément le maire de Lyon dans sa conquête de la Métropole.
Et dans un entretien donné au Progrès, le premier magistrat villeurbannais, réélu dimanche pour un troisième mandat, explique avoir tenu parole puisqu’il a l’ambition de créer un groupe autonome à la communauté urbaine. "La Métropole Autrement" sera constitué au départ de 11 conseillers communautaires sur les 13 élus dans la majorité de Jean-Paul Bret.
Alors qu’il devra déjà se plier en quatre, promettre des postes qui disparaîtront probablement dans un an aux maires Synergies pour conserver sa présidence, Gérard Collomb se retrouve également acculé par son premier vice-président qui espère ainsi l’empêcher de gouverner comme il en a l’habitude : seul.
[align=center]Grand Lyon : Buffet investi candidat à la présidence par l’UMP ![/align]
L’investiture n’aura pas tardé du côté de la droite à quelques heures seulement de la proclamation des résultats du second tour des municipales.
"Dans la dynamique de la large victoire emportée dans de nombreuses communes de l’agglomération lyonnaise, l’UMP du Rhône a décidé de désigner François-Noël Buffet, Sénateur-Maire d’Oullins, comme candidat à la présidence de la Communauté urbaine de Lyon, future Métropole", annonce le parti dans un communiqué signé par Philippe Cochet, président de l'UMP du Rhône et Michel Forissier, secrétaire départemental du parti.
C’est donc le sénateur-maire d’Oullins qui défendra les couleurs de l’UMP lors de ce vote qui devrait avoir lieu avant le 2 mai prochain (le 28 avril selon nos informations). Le parti a donc décidé de jouer la carte du rassemblement. Le nom de Philippe Cochet avait également été chuchoté dimanche soir ; seulement voilà, les maires des petites communes du Grand Lyon, et notamment les Synergies, refusaient d'entendre parler du député, jugé trop offensif et trop à droite.
Selon nos informations, lors de la réunion de l'UMP du Rhône ce lundi matin, Philippe Cochet s'est retiré de lui même s'estimant "trop clivant". Restaient alors Dominique Nachury, Michel Forissier et François-Noël Buffet. Il a alors été décidé de lancer dans la course le sénateur-maire d'Oullins.
François-Noël Buffet aura donc fort à faire pour tenter une nouvelle fois (il était déjà candidat à la présidence du Grand Lyon en 2001) de prendre la place de Gérard Collomb. Dimanche soir, après l'annonce de la perte de neuf communes (Rillieux-la-Pape, Décines-Charpieu, Mions, Saint-Priest, Pierre-Bénite, Grigny, Francheville, Tassin-la-Demi-Lune, Collonges-au-mont-d'Or), le maire de Lyon ne s'avouait pas vaincu dans cette nouvelle élection.
[align=center]Disparition des conseils généraux : Chuzeville inquiète[/align]
La présidente du conseil général du Rhône réagit à l'annonce, par Manuel Valls, de la possible disparition des conseils généraux d'ici à 2021.
"Renvoyer à un vaste débat ou une large consultation n'exclut pas de donner des lignes directrices sur des sujets aussi sensibles que la prise en charge de l'enfance, des personnes âgées, des personnes handicapées, des personnes en difficulté d'insertion, des scolaires à transporter ou à accueillir dans des collèges, des routes à aménager et à entretenir", déclare Danielle Chuzeville, reprenant les compétences actuelles de la collectivité. Témoignant de "l'inquiétude" que suscite cette décision, elle érige en modèle la réforme entreprise avec le Grand Lyon et la constitution de la métropole.
[align=center]Haute-Savoie : Christian Monteil s'insurge contre la suppression des conseils généraux[/align]
L'annonce du nouveau Premier ministre Manuel Valls de réduire le mille-feuille administratif français, notamment en supprimant purement et simplement les Départements, passe mal en Haute-Savoie.
Ainsi, Christian Monteil, le président du conseil général haut-savoyard, se dit "surpris par la brutalité" de l'annonce qui "invente un nouveau charcutage" selon lui. En effet, les conseillers départementaux qui seront nouvellement élus en mars 2015 disparaîtront, normalement, en mars 2021. "Pendant 6 ans, on va faire quoi ? s'insurge-t-il. Préparer la disparition de notre Département ? C'est tout simplement absurde et surréaliste. Si nous ne sommes plus là, qui va s'occuper de la petite enfance, des séniors, des routes, des collèges ? Les agglo ? L'administration ? Ça ne tient pas debout !" Pour faire entendre son mécontentement, Christian Monteil a l'intention d'écrire à Manuel Valls et d'organiser prochainement une séance privée du conseil général pour connaître le point de vue de chacun et adopter une marche à suivre.
le 26 a écrit :ce qui intrigant c'est que la fin des départements et leurs conseils généraux sont envisagés mais pas les préfectures et sous préfectures où les attentes administratives sont énormes déjà?
>:(
le 26 a écrit :ce n'est donc pas la supression des départements mais des conseils générauxcomme tout le monde le crie haut et fort
Manuel Valls a écrit : mon dernier objectif est d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux. Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021
[align=center]Quel avenir pour le Département ?[/align]
Le devenir de l’institution départementale a été au cœur des débats.
La question de l’avenir de l’institution départementale a été longuement abordée, hier matin, lors de la séance plénière du conseil général. « Le grand projet actuel du gouvernement, c’est la suppression des conseils généraux, certes à l’échéance 2021, mais le pas est franchi » s’insurge, en préambule, le président Jean-Yves Dusserre (UMP). « Le salut de la France passerait par une réorganisation territoriale basée sur une intercommunalité renforcée et des régions regroupées. Pourquoi pas ? Mais pourquoi nier que la principale attente des Français, c’est justement la proximité, la responsabilité, la réactivité ? » s’interroge-t-il.
« Tout rapproche nos deux départements »
Pour le chef de file de l’opposition, Christian Graglia (PS), « ce n’est pas une question de droite ou de gauche, c’est une tendance constante de l’exécutif à vouloir supprimer un échelon du mille-feuille institutionnel dans le but avoué de faire des économies ».
Pour l’opposition, il faut plaider « pour le maintien d’une assemblée élue au sein des départements de montagne ». Et de proposer « pour aller dans le sens d’une gestion plus économe », la fusion des deux conseils généraux des hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence : « Tout rapproche nos deux départements : leur démographie, leur géographie, leur économie. »
Richard Siri rappelle qu’il y a douze ans, le président Alain Bayrou avait déjà sollicité en ce sens Jean-Louis Bianco, alors président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence. « Et il avait reçu une fin de non-recevoir ». Et de mettre en avant les différents partenariats qui existent néanmoins entre les deux départements.
« Si les deux parties s’engagent »
« Gilbert Sauvan [le président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence] ne veut pas envisager cette union, affirme Jean-Yves Dusserre. Un vœu pieux comme celui-ci pourrait être pris mais si les deux parties s’engagent. »
Pour Jean-Michel Arnaud (UMP), il s’agit là « d’enfumage » de la part de l’opposition : « Vous essayez [avec cette idée de fusion] de masquer une réalité extrêmement néfaste pour les conseils généraux. »
Christian Graglia répond : « La proposition que nous faisons permet d’avoir un débat avec l’État. C’est plus pertinent que celle qui consiste à tout réfuter. »
« Soyons unis »
Bernard Allard-Latour (PRG) essaye de ramener l’union dans les débats : « Soyons unis, arrêtons de nous envoyer à la figure que c’est à cause du gouvernement d’avant ou de l’actuel. Nous avons trop de débats stériles. Soyons assez raisonnables pour mettre de côté nos différences pour aller dans le bon sens. La situation est grave. »
Gérard Fromm (PS) le rejoint : « L’État a 2000 milliards d’euros de dettes. Il faut les payer. On ne peut pas continuer à avoir des conseils généraux, des communautés de communes, des communautés d’agglomérations. »
En fin de séance, le président Jean-Yves Dusserre a présenté une motion “contre la suppression des conseils généraux”. Motion pour laquelle l’opposition s’est abstenue (18 voix pour) : « Nous ne sommes pas opposés sur le principe à certaines disparitions » a justifié Christian Graglia.
De son côté, l’opposition a présenté son “vœu en faveur de la fusion des conseils généraux des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence”. Là, c’est la majorité qui s’est abstenue (14 pour). « J’aurais aimé que ce vœu soit présenté par les deux assemblées » a précisé Jean-Yves Dusserre.
ledauphine a écrit :...Mais pourquoi nier que la principale attente des Français, c’est justement la proximité, la responsabilité, la réactivité ? » s’interroge-t-il.
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