BBArchi a écrit :Ils sont marrant, finalement ces trams de Sainté. Le panto complètement à l'arrière, juste au dessus d'un becquet turbogti16soupapessuralimenté...
Le becquet, c'est pour favoriser l'adhérence lors des wheelings ?
Ok...
Non, non... Comme les trams sont unidirectionnels, le panto est placé à l'arrière par sécurité (fin de ligne)
. Plus sérieusement, les trams stéphanois n'ont eu le panto qu'à partir de l'été 1998, après interruption durant un été complet pour adaptation du matériel roulant et des lignes aériennes. Auparavant, c'était une perche + un enrouleur situé à l'arrière, comme sur les trolleys (et ça déperchait aussi aux aiguillages
). Sur l'arrière des trams, on voit encore l'emplacement, aujourd'hui fermé par un élément de carrosserie. Vous pouvez donc trouver des photos des Alsthom-Vevey en livrée blanche + bandes vertes et bleu avec leurs perches. Pour le matériel historique qui roule encore (J74), un pantographe a également été monté : d'abord artisanal (deux perches + un archet) puis "industriel". Les PCC n'en ont jamais été équipé (à ma connaissance), ayant été retirées après la Coupe du monde 98, avec le changement de système d'alimentation + l'arrivée des nouvelles rames Saint-Etienne 2 (917 à 935) en 1997 [EDIT : 916 à 935].
Pour les becquets, c'est la suite de la mise en place des pantos. Bras articulé, il est graissé. Comme il est situé à l'arrière (voir ci-dessus), la graisse salissait l'arrière des rames avec la pluie. La STAS a donc eu l'idée "design" de cette casquette esthétique permettant de protéger la carrosserie et la vitre arrières et de recueillir le cambouis. Pour la date, je dirais que ça a été mis en place vers 2001-2002 (le bazar avait même été présenté à la biennale du design à l'époque).