On va dépenser des millions en boites à co....ies images clignotantes nostalgiques de la télévision de grand papa, susceptibles de pannes et coûteuses en énergie (ça la fout mal dans les rames diésel par exemple, avec le rendement médiocre des génératrices), alors que le smartphone en mode wi-fi permet de récupérer n'importe quelle info... Puisque le wifi, y paraît, "n'est pas dangereux".
Métro C a écrit :d'autant plus qu'avoir une information de qualité sur les conditions de circulation de son train est un demande pressante des clients (cf. Montparnasse il y a peu)
"Métro C"
Ben voui, c'est bien connu, 100% des passagers possèdent un smartphone, et si les autres ne sont pas assez évolués pour en posséder, tant pis pour eux... Désolé, mais en 2017 ce raisonnement ne tient pas, d'autant plus qu'avoir une information de qualité sur les conditions de circulation de son train est un demande pressante des clients (cf. Montparnasse il y a peu) Quant à l'aspect écologique de la chose, faut pas raconter n'importe quoi non plus, ce n'est pas un pauvre écran LCD qui va plomber le bilan énergétique du train (si on veut jouer à ce jeu, il n'y a plus qu'à supprimer la clim dans les rames modernes )
Quant à l'information dynamique... on continue en 2017 à raisonner comme si la majorité des clients EN DEMANDE D'INFORMATION ET NE POUVANT VIVRE SANS... n'avait pas de smartphone. C'est fou, non ? Les autres s'en tapent, de l'information dynamique. En tout cas, préfèreraient que le coût soit déduit du prix du billet...
SNCF
Plus aucun train entre Limoges et Poitiers depuis une semaine
Plus aucun train ne circule entre Poitiers et Limoges depuis samedi dernier. En cause ? Des anomalies identifiées sous les voies sur la section de ligne entre Saint-Benoît dans la Vienne et Le Dorat, en Haute-Vienne. D’après nos confrères de la Nouvelle République, la SNCF réseau a demandé l’arrêt des circulations « pour des raisons de sécurité ».
Les premiers travaux et expertises se sont déroulés cette semaine. Les perturbations devraient se poursuivre la semaine prochaine. Les travaux vont en effet continuer. Ils entraineront des ralentissements.
En attendant, sur le site de réservation de la SNCF, de nombreux trains sont supprimés. Des liaisons par train (via Angoulême en 3h02) et par car ont été mis en place pour pallier les suppressions de train.
Cafouillages sur la ligne TER Limoges-Eymoutiers
Depuis quelques mois, les trains ne sont pas toujours à l’heure. Parfois, ils ne sont même pas là du tout… Excédés, des usagers envisagent de monter un collectif.
laurent Delefosse habite Eymoutiers. Tous les matins, il prend le train pour aller travailler à Limoges. Ou le bus, selon les jours. Ou même sa voiture, parfois, en désespoir de cause… Car, comme de nombreux usagers de sa ligne TER (la ligne , il est désormais un habitué des mauvaises surprises lorsqu’il arrive sur le quai de la gare.
« Cet été, explique-t-il, les trains de 6 h 49 et 7 h 18 ont été supprimés. Il reste celui de 7 h 30 mais c’est irrégulier. Il arrive qu’il soit remplacé par un car. On est souvent prévenu au dernier moment, la veille au soir, par SMS. On n’y comprend plus grand-chose…. »
Sur cette ligne de proximité qui passe aussi par Bujaleuf, Saint-Léonard-de-Noblat ou encore Saint-Priest-Taurion, le trajet domicile-travail semble désormais relever du casse-tête. Un vrai parcours du combattant, comme le confirme Blandine Pougeon qui prend le train depuis cinq ans tous les matins au départ de Saint-Léonard. « Il m’arrive de recevoir des SMS le matin même, pour signaler un retard ou un bus de substitution, alors que je suis déjà à la gare. Du coup, je loupe même le bus… »
Salarié dans une collectivité locale, Laurent dispose d’une marge de tolérance de quelques minutes s’il est en retard à son travail. Quant à Blandine, qui travaille dans l’hyper-centre, à dix minutes à pieds de la gare des Bénédictins, ses horaires variables lui permettent d’anticiper tant bien que mal.
En revanche, la situation semble plus difficile à gérer pour ceux qui embauchent à 8 heures, ainsi que pour les scolaires. « C’est l’incertitude permanente, c’est stressant », explique Kévin*. Domicilié à Eymoutiers, le jeune homme est scolarisé dans un lycée professionnel de Limoges. « Il m’est même arrivé de rater une journée de cours lorsqu’il n’y a pas de train à l’heure prévue et que mes parents ne peuvent pas m’amener. »
« Le manque de moyens rend le moindre incident problématique »
Emprunté également les lundis et vendredis par des lycéens d’Ussel scolarisés à Limoges en internat, la ligne 8 est l’une des dessertes stratégiques du bassin haut-viennois. Elle connaît d’ailleurs un sursaut de fréquentation depuis quelques mois. « Les trains sont pleins, explique Blandine. Je pense que la généralisation du stationnement payant par la Ville de Limoges n’y est pas pour rien. »
Le TER moins contraignant et moins cher que la voiture ? Certes, mais en théorie. Du côté de la SNCF, on admet qu’il y a bel et bien un problème. « Nous avons actuellement des soucis de matériels et essayons de faire en sorte que les usagers soient le moins impactés possible », explique-t-on à la direction de communication, où l’on évoque des problèmes de maintenance sur les rames, des collisions avec des animaux… et surtout un déficit en réserve.
« Il nous arrive de devoir faire appel à des prestataires privés (bus) à la dernière minute parce qu’il n’y a pas de rame de remplacement immédiatement mobilisable. Il y a, c’est vrai, un manque de moyens, une tension matérielle qui peut rendre le moindre incident problématique. On est à flux tendu. » Du coup, certains usagers s’interrogent sur la réalité du service public. Ils envisagent de lancer une pétition et de se constituer en collectif. Ils devraient pouvoir compter sur la compréhension d’une partie du personnel de la SNCF : nul n’échappant aux aléas des transports, il arrive même que des cheminots, habitués à venir travailler en TER, prennent eux aussi leur poste en retard le matin… faute de train à l’heure.
(*) À sa demande, le prénom a été modifié.
la région déplore une dégradation de la ponctualité
Depuis 2016, la région Nouvelle-Aquitaine, qui finance désormais le service TER, déplore une dégradation de la ponctualité sur une grande partie des lignes.
Les années précédentes, l’ex-Limousin avait fait de même, et les négociations relatives au renouvellement de la convention liant la région à la SNCF avaient été particulièrement laborieuses.
Aujourd’hui, le problème semble perdurer (s’aggraver ?), au point que le Conseil régional impute, au moins en partie, la baisse de fréquentation des trains express régionaux à cet inconvénient majeur (-5,3 % d’usagers en 2015 sur la grande région). Nouvelle-Aquitaine, qui a demandé par ailleurs à SNCF-Réseau (ex-RFF) un plan d’urgence d’investissement, a pour sa part investi 515 millions d’euros pour de nouvelles rames (attendues pour 2018 en Limousin).
Train
Et si le Paris-Orléans-Limoges-Toulouse était en train de voir le bout du tunnel ?
Après des années d’errances politiques, la ligne historique reliant le cœur de la France à sa capitale semble revenir au centre des enjeux de territoire. Ses défenseurs y croient dur comme fer, alors que s’ouvrent les Assises nationales de la mobilité. Récit d’un retournement de situation.
On dit souvent que les journalistes privilégient les trains qui arrivent en retard à ceux qui arrivent à l’heure. Ce qui n’est pas tout à fait faux. À ce titre, la ligne Polt (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) a fait couler beaucoup d’encre, avec un point culminant lors du dramatique accident de Brétigny, en 2013.
Événement sans doute déterminant. Car depuis, une succession d’éléments positifs est venue renverser la vapeur. Jusqu’à cette année 2017, où plusieurs feux sont repassés au vert pour l’avenir du Polt, alors qu’il fut longtemps dans une impasse.
Désormais, tous les élus dans le même train
Cofondateur vierzonnais d’Urgence ligne Polt, Jean-Claude Sandrier n’en revient toujours pas (lire ci-dessous). Cette association qui rassemble des élus de tous bords, des syndicalistes et des usagers, a longtemps prêché dans le désert pour défendre une ligne qui épouse en grande partie la « diagonale du vide », ce mitan de la France où l’économie et la démographie seraient à la traîne.
Son assemblée générale, qui se tient demain à Souillac (Lot), dira comment va se recomposer le conseil d’administration maintenant que s’est décomposé le paysage politique traditionnel… Mais les tout nouveaux parlementaires LREM semblent décidés à prendre le train en marche. Nouveaux et anciens élus, ainsi qu’Urgence ligne Polt, se sont déjà retrouvés, ensemble, au ministère des Transports, fin septembre. Ces mouvements de troupes peuvent être lourds de sens. Car la cause a longtemps souffert de visions divergentes d’un bout à l’autre de la ligne. Ainsi, le projet de barreau LGV entre Poitiers et Limoges, imaginé au début des années 2000, a-t-il longtemps conditionné l’avenir du Polt tout entier – et empoisonné les relations entre ses différents territoires.
La Haute-Vienne regarde vers l'ouest
Alors que le Berry et la Creuse s’échinaient à défendre leurs vieilles dessertes, la Haute-Vienne s’en détournait pour faire les yeux doux à la LGV Atlantique. L’espoir de voir le TGV en gare de Limoges-Bénédictins tournait au feuilleton. La confrontation des flux de voyageurs et des temps de trajets, mesurés sur Polt et attendus sur la LGV, devint politique. On déshabillait l’un pour rhabiller l’autre.
Tout cela s’est dégonflé quand deux rapports (Duron 2015 et Delebarre 2017) ont remis en cause l’utilité du barreau Limoges-Poitiers. Réaffirmant par contre le « caractère structurant » du Polt.
Entre les deux, le gouvernement classait le Polt parmi les trains d’équilibre du territoire. Duquel découle un appel d’offres de 700.000 € lancé en avril pour renouveler le matériel. Quelques mois plus tard, le Président Macron ne disait pas autre chose, en souhaitant remettre la priorité sur les lignes existantes. Le rapport Delebarre évoquait même le rétablissement de la très pratique liaison Brive-Lille, supprimée en 2016 mais considérée par beaucoup comme le Polt du futur.
Les gares et leur fréquentation
Infogram
Jean-Claude Sandrier : « Nous visons un saut qualitatif »
Le président de l’association Urgence ligne Polt estime que le climat n’a jamais été aussi favorable pour aller de l’avant.
Jean-Claude Sandrier (Photo Berry Républicain)
Que retirez-vous de la dernière réunion avec Élisabeth Borne, ministre des Transports?
Nous n’étions pas là pour prendre une décision mais pour faire le constat qu’il existe désormais un très large consensus pour moderniser le Polt. D’autant plus maintenant que le projet de barreau Limoges-Poitiers est mis de côté. Le maire de Limoges lui-même était présent au rendez-vous et m’a dit son souhait d’adhérer à notre association, ce qui est un petit événement au regard de notre histoire.
Ceci étant dit, quels sont désormais les objectifs que vous poursuivez?
Il faut voir les choses dans le cadre du schéma directeur pour le Polt, un document qui découle du classement de la ligne en train d’équilibre du territoire, et qui doit être bouclé au printemps 2018. Dans ce cadre, il faut prendre le temps d’écouter tout le monde. Mais on sent bien qu’il y a un saut qualitatif à faire, étant donné tous les travaux qui sont en cours. Faire Paris-Limoges en deux heures et demie à l’horizon 2022 semble un objectif atteignable (en 2017, le meilleur temps est de 3h02, d’après la SNCF). Quant à l’appel d’offres qui est en cours sur les nouveaux matériels, nous voulons être sûrs de leur mise en service à cette même date car ça ne semble pas encore tout à fait clair. Certains parlaient dernièrement de l’horizon 2025, ce qui n’est pas la même chose…
N’y a-t-il pas justement quelques incertitudes ?
L’ouverture prochaine des grandes lignes à la concurrence pourrait-elle parasiter les efforts de SNCF-réseau par exemple ? Il est vrai qu’on ne peut parler de victoire qu’une fois la fin du match sifflée. Malgré tout, je ne veux pas croire qu’ils puissent ainsi jouer la montre.
Et par rapport aux autres projets grande vitesse envisagés, Bordeaux-Toulouse ou Pocl (*), n’y a-t-il pas le risque de retomber dans un blocage type Limoges-Poitiers ?
Le Pocl sera sans doute la seule LGV à voir encore le jour. Or, si certains ont cru qu’il pouvait y avoir une concurrence entre Polt et Pocl, c’est le contraire. Les budgets ne risquent pas de se télescoper car le Polt c’est maintenant et le Pocl pas avant 2030. En revanche, si l’on part sur un tracé ouest pour le Pocl, on voit bien tout ce que pourrait lui apporter un Polt rénové qui lui serait connecté. n
(*) Paris-Orléans-Clermont-Lyon.
Cinq week-ends coup-de-poing en 2018
Depuis 2015, SNCF réseau et les pouvoirs publics (dans le cadre d’un contrat de plan État-Régions) sont engagés dans une rénovation d’ampleur inédite de la ligne Polt, jusqu’à l’horizon 2020 et pour un montant approchant 1,5 milliard d’euros.
Il se matérialise notamment par des week-ends coup-de-poing où la circulation des trains sera coupée pour effectuer les plus gros travaux.
Le week-end du samedi 30 septembre / dimanche 1er octobre était le dernier programmé en 2017. Cinq autres sont à venir en 2018 (lire ci-dessus). Cette année a vu de nombreux travaux dans l’Indre : le remplacement de neuf aiguillages à Montierchaume et Neuvy-Pailloux et le renouvellement de 3,5 km de voie au sud de Châteauroux. Des travaux similaires sont encore à venir à Issoudun en novembre.
Réunion le 12 octobre à Limoges
L’association TGV Limousin - Paris 2017 tiendra une réunion publique d’information jeudi 12 octobre à 10 h à l’Espace Bénédictins en gare de Limoges- Bénédictins. Elle aura pour objet de présenter les nombreuses actions entreprises au niveau l’Etat et de la SNCF et les avancées significatives obtenues à ce jour.
Cette réunion s’adresse à tout public et en particulier aux 1700 signataires de la pétition lancée en début d’année 2017 et ayant pour objectif de mettre Paris à 2?h?50 de Limoges, sur la ligne Polt.
Deux ministres, un même message : L’État ne peut plus financer tous les grands projets d’infrastructures. Élisabeth Borne et Jacques Mézard souhaitent « une équité territoriale » et assurent que « le Cantal est prioritaire en terme de désenclavement ».
Le déplacement des ministres des Transports et de la Cohésion des territoires à Aurillac était fortement attendu par les acteurs politiques et économiques du département. Ces derniers ne demandent pas la lune à l’État mais le droit commun, c’est-à-dire d’être traités au même niveau que les autres territoires, d’avoir les mêmes chances pour améliorer l’accessibilité du Cantal.
Pas une France à deux vitesses
Élisabeth Borne, ministre des Transports, et Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, n’ont pas multiplié les annonces lors des Assises nationales de la mobilité, ce lundi, à Aurillac. « Je ne veux pas être la ministre des mesures illusoires », a lancé Élisabeth Borne devant une cinquantaine de personnes rassemblées aux Écuries pour réfléchir collectivement et identifier leurs attentes en matière de transport. « Il ne sert à rien de promettre ce que l’on ne peut pas tenir », a martelé Jacques Mézard.
Arrivée à Aurillac avec @MezardJacques pour une journée de travail consacrée aux #AssisesMobilité et aux enjeux transports dans le Cantal. pic.twitter.com/IvNbjJQjs2
— Elisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) 6 novembre 2017
Pas d’annonces fracassantes donc, mais une volonté commune : « Ce département est prioritaire en terme de désenclavement. L’État ne doit pas oublier des territoires comme le Cantal. On est à l’écoute de tous les territoires, il ne doit pas y avoir une France à deux vitesses. Il faut arrêter de promettre des grandes infrastructures partout mais ce gouvernement va donner la priorité à l’entretien et à la modernisation des réseaux dans la future loi d’orientation des mobilités ».
Jacques Mézard, en conclusion de ces Assises, a énuméré les priorités pour le Cantal.
« On a besoin de conforter la ligne aérienne, on a besoin de vraies dessertes ferroviaires et d’avoir un réseau routier national entretenu et modernisé. Un sentiment d’abandon s’exprime de plus en plus fortement dans certains territoires ruraux. » Un sentiment que les deux ministres ont entendu, ce lundi, dans le Cantal.
Pierre Raynaud
La Montagne - http://www.lamontagne.fr/aurillac/trans ... 18874.html a écrit :[...]« On a besoin de conforter la ligne aérienne, [...]
« On a besoin de conforter la ligne aérienne, on a besoin de vraies dessertes ferroviaires et d’avoir un réseau routier national entretenu et modernisé. Un sentiment d’abandon s’exprime de plus en plus fortement dans certains territoires ruraux. » Un sentiment que les deux ministres ont entendu, ce lundi, dans le Cantal.
Transport
SNCF : le train direct Montluçon-Bordeaux sur les rails à partir du 11 décembre
La Nouvelle-Aquitaine avait annoncé au printemps sa volonté de remettre sur les rails le Bordeaux-Montluçon. C’est chose faite à partir du 11 décembre. Pour le Montluçon-Lyon, il faudra attendre...
Le TER Bordeaux-Montluçon partira à 6 h 16 et arrivera à 10 h 27 (un trajet de 4 h 11 au prix de 53,20 euros), le Montluçon-Bordeaux s’effectuera quant à lui l’après-midi (16 h 02-20 h 37).
Pour les Montluçonnais, même s'il n'existe qu'un aller-retour par jour, c’est un gain de temps d’une heure pour rejoindre la capitale de la Nouvelle-Aquitaine.
Nous avons demandé à la région Auvergne-Rhône-Alpes si elle nourrissait un projet semblable entre Montluçon et Lyon, qui ressusciterait ainsi la transversale Bordeaux-Lyon disparue il y a quatre ans. La réponse du service presse est courte : « La région ne se substituera pas à l’État. »
Pour le Comité de défense et de développement du rail de la région montluçonnaise, cet exemple du Bordeaux-Lyon montre les limites de la régionalisation du rail.
« Preuve est faite que confier les trains d’équilibre du territoire aux régions est une ineptie, l’assurance de continuité territoriale dépendant de la volonté politique des régions ainsi que de leurs capacités contributives. »
Guillaume Bellavoine
amaury a écrit :Théoriquement, le besoin premier, ce sont les déplacements du quotidien et ce qu'on appelle "service public". L'aérien n'a rien à faire dans cette catégorie. Il répond à des déplacements de loisirs ou professionnels, pas du domicile / travail, domicile / école, domicile / achats courants ou encore domicile / démarches administratives courantes. [....]
Là, il y a une vision idéologique biaisée qui repose sur l'idée qu'une bonne desserte en moyens de transport compenserait (au moins partiellement) une dynamique territoriale négative.
Les portions Guéret-Montluçon et Guéret-Felletin ne sont plus desservies par les trains en raison de la présence de feuilles mortes sur les voies. Les équipes de la SNCF auront besoin de plusieurs semaines pour venir à bout du problème.
Par Hugo Lemonier Publié le 13/11/2017 à 10:25 Mis à jour le 14/11/2017 à 14:26
Il ne s'en faut pas de grand chose. Les trains ne circuleront plus entre Guéret et Montluçon jusqu'au 25 novembre. De même, un service de bus ou de taxis est mis en place entre Guéret et Felletin jusqu'au 10 décembre.
Les deux lignes sont concernées par une opération de brossage des rails. Suivant les années, les perturbations occasionnées peuvent être plus ou moins importantes. Les tronçons les moins fréquentés du réseaux sont les plus vulnérables.
En Corrèze, un train a par exemple été arrêté à partir de 3 heures du matin, cette nuit, dans la côte de Masseret, en raison de ce patinage important. Il n'a pu repartir en toute sécurité qu'à 6 heures, occasionnant des retards de 70 minutes sur l'ensemble de la ligne
Transports
Inquiétudes sur l'avenir de la ligne TER Limoges - Angoulême
La ligne TER Limoges-Angoulême est un axe ferroviaire phare pour la région Nouvelle-Aquitaine, mais elle nécessite un investissement de plus de 130 millions d’euros.
L'état de la ligne TER Limoges-Angoulême inquiète les élus de Nouvelle-Aquitaine et son avenir alarme les usagers.
La foule était ainsi au rendez-vous à Saint-Junien, à l'occasion de la réunion de concertation avec le comité de ligne animée par Jacky Emon, conseiller régional et délégué au TER et à l'intermodalité, et son collègue charentais William Jacquillard. Usagers et élus avaient l'intention d'en savoir plus sur l'avenir de cette ligne qu'ils jugent nécessaire pour le territoire, entre deux villes importantes de la région.
130 millions d'euros de travaux, au moins
« C'est une ligne qui permet une mobilité à grande échelle dans la mesure où elle ouvre des correspondances dans les deux cités, a rappelé l'élu. Or, son état est inadmissible. Elle ne peut être exploitée correctement dans la mesure où l'état des voies ne permet pas d'y circuler à une vitesse normale. Avec le précédent gouvernement, nous avons réussi à négocier avec l'État un plan de modernisation de la signalisation à hauteur de 19 millions d'euros pour le secteur de la Charente ».
Travaux urgents sur la portion Limoges-Saint-Victurnien
Mais cet argent n'a pu être utilisé à cet effet. Comme le rappelait l'élu, il y a des urgences. « Nous favorisons l'infrastructure. Aujourd'hui, il est nécessaire de limiter la vitesse de trains. La portion Limoges-Saint-Victurnien fait l'objet d'inquiétudes et doit être limitée rapidement à 40 km\h. Nous avons fait un rapide tour de table qui permettra d'entreprendre des travaux à hauteur de 3 millions d'euros. La Région financera à hauteur de 1,2 million et SNCF Réseau le reste. Mais pour l'ensemble de la voie, il faut compter au moins 130 millions d'euros. La Région doit s'assurer que SNCF Réseau les financera et en appelle à l'État pour assurer un arbitrage. Cette ligne peut être à l'équilibre si elle est sécurisée et plus rapide dans son ensemble. L'État ne peut pas l'abandonner.. »
Rémi a écrit :Salut
Le doublement de la RN141 sera achevé en 2020 entre Limoges et Angoulême.
Rémi
Trains
1,1 million d’euros pour la ligne SNCF Limoges-Angoulême
Cela ne suffira évidemment pas mais l’Etat, par la voie d’Elisabeth Borne, la ministre des Transports, va débloquer 1,1 million d’euros en faveur de la ligne SNCF Limoges-Angoulême.
L’enveloppe permettra d’engager les premiers travaux d’une tranche initiale estimée à 3 millions d’euros.
Ce geste vient en réponse à la lettre adressée par la sénatrice PS de Charente, Nicole Bonnefoy, qui a alerté une nouvelle fois la ministre sur l’état de délabrement de cet axe.
Pour Elisabeth Borne, il s’agit de « disposer du temps nécessaire afin de poursuivre les réflexions autour de la mise en œuvre d’un programme plus important de régénération de l’infrastructure ».
Coût total des travaux : 19 M€
Au total, le coût des travaux de modernisation de la ligne, toutes tranches confondues, s’élève à 19 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du contrat de plan Etat-région pour lequel l’Etat s’engagera à hauteur de 6 millions d’euros.
POLT
Une délégation d’élus limousins a rencontré le président du Conseil d’orientation des infrastructures
Valérie Simonet, présidente du conseil départemental de la Creuse, Pascal Coste, président du conseil départemental de la Corrèze et Emile Roger Lombertie, maire de Limoges, ont rencontré, mercredi, Philippe Duron, le président du Conseil d’orientation des infrastructures afin de lui remettre une déclaration commune, signée par une soixantaine de maires, présidents de départements, de région et parlementaires quant à l’inscription prioritaire de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt) dans la future Loi d’organisation des mobilités.
La délégation reçue a notamment défendu « l’urgence des travaux de régénération et au-delà, de modernisation sur la ligne. Les principaux enjeux étant le relèvement sensible des vitesses avec un programme d’investissement à engager dès 2020-2022, afin de gagner, avec des trains neufs, 40 à 45 minutes de Paris à Toulouse dont 30 minutes sur la section Paris-Limoges mettant ainsi Limoges à 2 h 30 de Paris, voire légèrement moins pour un ou deux rapides directs et ce avant 2025 ».
Rémi a écrit :Sur POLT, si déjà, on arrivait aux 13 AR annoncés par la commission Duron 2, ce serait la révolution. On pourrait avoir en gros
- une trame de base aux 2 heures avec 3 arrêts
- une trame de renfort en pointe, intercalée pour des fréquences horaires avec 1 ou 2 arrêts
- et une réserve pour des directs si et seulement si on arrivait à les remplir décemment : si c'est pour avoir des trains à 20% de remplissage, autant jeter l'argent par les fenêtres.
Disons qu'un schéma à 12 AR aurait du sens avec la trame de base (8 AR) et la trame de renfort (4 AR, 2 le matin et 2 le soir) qui n'aurait que 2 arrêts (dont Châteauroux imposé, l'autre pouvant être Les Aubrais, pour faciliter la liaison vers le sud).
Transports
Les agents d’escale SNCF désertent les quais de gare du Limousin
Depuis dimanche, les agents d’escale SNCF du Limousin ne sont plus responsables de la sécurisation des départs des trains sur les quais. Une absence justifiée par des réductions d’effectifs qui les navre et les inquiète.
....
BrunoT a écrit :Petite nouvelle positive, le retour des Lyon - Nantes "classiques".
2 AR en Intercités, le matin et l'après midi, avec des Régiolis Coradia Liner B85000.
Une rame s’est retrouvée bloquée dans le tunnel de Chinon, jeudi, avec une vingtaine de personnes à bord. La SNCF cherchait encore des explications, hier.
Que s’est-il passé jeudi, peu après 17 h 44, sur la rame du TER Chinon-Tours ? La question se posait encore, hier soir, vingt-quatre heures après qu’un train a perdu l’une de ses voitures au moment de franchir le tunnel de Roche-Faucon, à Chinon. Explications.
De mémoire, c'est une voie unique dans ce coin, et c'est relativement plat...
Fermeture
Terminus le 31 mars pour le buffet de la gare de Limoges
La nouvelle est tombée mardi. Le buffet de la gare des Bénédictins fermera définitivement ses portes le 31 mars. Jusque-là aucun repreneur ne s’est manifesté.
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