- l'offre lyonnaise est plus importante que sur les autres réseaux => il y a des couts d'exploitation plus importants
(je tronque volontairement ici le propos d'Amaury :-X mais c'est pour illustrer mon propos, pas pour lui faire dire ce qu'il n'a pas dit, puisqu'il a en effet bien tout dit)
Il ne faut en effet pas regarder uniquement dans l'absolu. L'offre peut se comparer, rapportée à la population desservie, à la superficie du territoire. De mémoire (les chiffres publiés à Villes & Transport du temps du palmarès des réseaux), l'offre "plus importante" à Lyon n'est pas évidente.
Je crois comprendre ce que CitaroG veut dire : certes l'offre est certes dans l'absolu plus grande à Lyon, mais rapportée sur des bases comparables, ce n'est pas forcément vrai (ou peut-être, j'en sais rien) : S'il y a du métro et plein de lignes de tram, c'est parce qu'il y a du potentiel sur ces axes là (au premier ordre... ne polémiquons pas sur la concentration artificielle des flux). Et si les coûts d'exploitation sont dans l'absolu plus élevés à Lyon qu'à Montpellier, il y a aussi plus de gens pour les financer. D'où ceci :
- on cherche à avoir un taux de couverture de 33% (si je me souviens bien) => si ce n'est pas le cas ailleurs, forcément...
Où là, oui, on compare sur des bases égales.
Enfin bref, tout ça pour dire qu'il ne me paraît pas suffisant de dire qu'on est à Lyon le réseau des premières mondiales avec 4 lignes de métro, 2 funi et 4 trams pour justifier un niveau de prix supérieur à d'autres.
S'il n'y avait que 4 lignes de métro, le prix du ticket serait sans doute pas le même à Paris.
Il faut raisonner sur l'offre par unité de population, ou de surface. Et encore, même là, c'est à pondérer car les territoires ne sont pas tous comparables.
(en fait, je n'apporte pas grand chose de plus par rapport à ce que disait Amaury)