Le maire de Villeurbanne commence à prendre des mesures qui a mon sens sont plus intéressantes que l'idée d'un péage urbain ; vendredi, Jean-Paul Bret a adressé un courrier à Michel Mercier, président du conseil général, pour lui demander de faire passer la limitation de vitesse sur le périphérique Laurent-Bonnevay de 90 à 70 km/h. Il va faire la même proposition au Grand-Lyon concernant Téo (la partie payante du périphérique).
Dans la foulée, il envisage de repasser à 50 km/h la partie de boulevard déclassée qui va de Stalingrad à la Feyssine. Et d’ici six mois, il souhaite voir étendues les « zones 30 » à toutes les rues en périphérie des établissements scolaires villeurbannais. « Et pourquoi pas étendre ce dispositif à l’ensemble de la ville », réfléchit le maire à voix haute.
Dans le même esprit, il envisage de rendre l’avenue Henri-Barbusse piétonnière. Cela réduira les places de stationnement ? « C’est une réalité. On va de toute façon vers une réduction du stationnement de surface », précise le maire.
On l’aura compris : la voiture n’est pas franchement inscrite dans le développement durable. Alors que penseront les automobilistes de ces mesures ? A une époque de crise du pouvoir d’achat et d’augmentation sans fin du prix des carburants, les esprits sont peut-être prêts à ce changement de mentalité. Prudent, il estime par contre que « le péage urbain fait problème ».
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