Selon les TCL, la panne survenue dimanche était cette fois liée à un problème "des équipements de communication (sonorisation & interphonies) indispensables au bon fonctionnement d’une ligne automatique". Tout au long de la journée, les "équipes informatiques et maintenances, accompagnées des industriels qui ont développé les nouveaux systèmes de la ligne B, ont démonté et testé tous les équipements" pour permettre la reprise du trafic.
La carte bancaire de sa mère décédée est débitée par erreur dans un tram: «Il faut prévenir les Lyonnais»
Lors d’un trajet en tram, un sexagénaire lyonnais avait dans son sac à dos la carte bancaire de sa mère, décédée quelques jours plus tôt. Celle-ci a flashé sur une borne TCL contre son gré. Deux trajets ont été débités. Keolis évoque un « cas isolé ».
« Il faut prévenir les Lyonnais ». Fernand* veut faire de sa mésaventure un exemple. Le 17 octobre dernier, ce sexagénaire emprunte le tram T1 entre Charpennes et Part Dieu. À l’aller, comme au retour, il utilise des « tickets en papier » qu’il avait dans son portefeuille. Pourtant, quelques jours plus tard, il va faire une fâcheuse découverte.
« J’ai dû passer trop près de l’appareil »
« En épluchant les comptes de ma maman, qui venait de décéder, j’ai découvert un paiement de 3,80 euros (deux trajets, NDLR) au profit de TCL datant de la veille, se souvient-il. J’ai tout de suite fait le lien. Ce jour-là, j’avais sa carte bleue dans mon cartable car je m’occupe de gérer ses affaires. J’ai dû passer trop près de l’appareil qui a flashé la carte bancaire à travers le sac ».
« J’ai envoyé un mail au service client. Je n’ai pas encore eu de retour », regrette Fernand, qui espère se faire rembourser les deux trajets débités par erreur. « Mais il faut surtout prévenir les gens. Les Lyonnais doivent faire attention avec leur carte bleue. TCL doit trouver une solution parce que si on passe devant l’appareil et que l’on se fait soutirer de l’argent, ce n’est pas normal. Surtout qu’on nous incite à utiliser les transports en commun. »
« Très peu de réclamations »
Contacté par Le Progrès, Keolis évoque un « cas isolé ». « Nous n’avons pas de chiffres précis sur ces cas-là, mais nous n’avons que très peu de réclamations. Chacune d’elles est étudiée au cas par cas », confie le service communication.
« Pour être flashé et débité, il faut rester longtemps, au moins trois secondes, très près du valideur. Des tests de sensibilité avaient été menés avant la mise en place du service. On va quand même faire remonter le problème aux équipes concernées », assure l’opérateur en charge du réseau de transports en commun lyonnais.
Le 2 septembre dernier, TCL avait fêté le million de tickets vendus via les bornes CB mises en place en mai 2022.
*Prénom d’emprunt
BBArchi a écrit :Le système est il enfin fiabilisé ?![]()
Je ne le pratique pas, tenant à passer pour un vieux rétrograde attaché au ticket carton payé en liquide, mais dans les trams, j'ai plusieurs fois remarqué des bips tous identiques à quelques secondes d'intervalle quand des possesseurs de CB l'utilisaient... Une validation à chaque fois ? J'espère que non, ce serait juste énorme en terme de mauvaise maîtrise de la techno...
nim a écrit : Elles valident toutes les présentations CB, les doublons sont sensés être éliminés avant facturation la nuit, en mode centralisé, une fois que tous les véhicules sont revenus au dépôt.
le contrôleur doit exiger la CB, et ça va générer une amende, qui sera effacée avec les autres doublons le soir si le système retrouve une validation de la même CB pour la même période
« Je me réjouis du soutien de la Banque Européenne d’Investissement qui va contribuer au bon développement de nos projets inscrits au plan de mandat 2021-2026, tels que la création de nouvelles lignes de tramway, de bus ou encore la modernisation de nos réseaux. C’est aussi l’opportunité pour SYTRAL Mobilités de maintenir le rythme ambitieux de renouvellement du matériel roulant dans l’objectif d’avoir, d’ici 2026, près de 400 nouveaux bus 100% BioGNV et électriques » souligne Bruno Bernard.
Les investissements réalisés au travers de cette convention d’un montant de 750 M€, contribuent à la réalisation des actions prioritaires menées par la BEI en France pour des transports collectifs durables, dans l’objectif de réduire de manière significative les nuisances urbaines et les émissions de CO2.
Les nombreux projets à venir, dont la création de nouvelles lignes structurantes, vont permettre d’accélérer le développement de l’offre de transports du quotidien et favoriser l’intermodalité tout en proposant une réelle alternative à la voiture individuelle.
Bus
Le billet sans contact remplace progressivement les tickets papiers sur le réseau de la T2C à Clermont-Ferrand
Après l’open payment en septembre, la mise en œuvre des nouvelles solutions billettiques se poursuit.?photo d’illustration © Carole eon
Le billet sans contact est un support rechargeable pour charger et recharger tous les titres de transport (sauf abonnements). La T2C commence à les déployer.
Dans le cadre du déploiement de nouvelles solutions de billettique à la T2C, les premiers billets sans contact vont être mis en circulation progressivement. Depuis le 2 novembre, les billets sans contact arrivent sur une partie des distributeurs automatiques actuellement en cours de renouvellement sur le réseau de transport en commun de la métropole de Clermont-Ferrand.
Charger un titre de transport occasionnel
Ces billets sans contact permettent de charger des titres de transport occasionnels (unité, 10 voyages, 24 heures…). Ils ne fonctionnent pas pour les abonnements. Il convient de les conserver, car ils sont rechargeables. Notamment auprès de quelques dépositaires T2C « abonnements » dès à présent, et progressivement auprès de l’ensemble des dépositaires. Ils seront également rechargeables sur les nouveaux distributeurs automatiques, au fur et à mesure de leur installation.
« À partir du 14 novembre, le billet sans contact se généralise, et remplace les anciens tickets papiers, indique la T2C. L’usage de ces tickets jetables ne sera donc plus possible, mais pas de panique : les usagers disposant toujours de ces tickets pourront les échanger sans urgence à l’espace T2C, ou par voie postale, du 16 novembre à fin juin 2023 ».
Paiement par carte, fin des tickets papier... La T2C se modernise à Clermont-Ferrand : https://www.lamontagne.fr/clermont-ferr ... _14189470/
Le billet sans contact, chargé de son titre de transport, doit être validé à chaque montée dans un bus ou tram, y compris en correspondance.
« Après l’open payment en septembre et cette nouvelle étape, nous poursuivons la mise en œuvre des nouvelles solutions billettiques », souligne la T2C.
Stress, anxiété, burn-out... Comment les transports en commun ruinent notre santé
DÉCRYPTAGE - Les spécialistes sont unanimes sur les conséquences psychologiques potentiellement graves engendrées par la prise quotidienne des transports en commun.
19h07, un jeudi d'octobre. Un bip lancinant indique que les portes à doubles vantaux vont bientôt se refermer comme tombe un couperet. Sur le quai de la station de métro Place de Clichy, à Paris, des passagers refoulés restent massés devant les portes, poussant pour certains comme en pleine mêlée, apostrophant les passagers à l'intérieur de la rame. Le métro déborde de monde ; les corps sont comprimés, tandis que les visages, mentons relevés, impriment une détresse affligeante. Le bip expire, les portes claquent, le train repart.
La scène, qui se déroule tous les jours à Paris comme dans beaucoup de grandes villes, a de quoi rendre fou. Au sens figuré, mais aussi au sens strict. Une étude du très sérieux Office for National Statistics – l'équivalent de l'Insee outre-Manche – montre que les salariés qui se rendent au travail en transport en commun développent davantage de stress que les autres, qui viennent en voiture ou à vélo, et jusqu'à trois fois plus de stress que ceux qui s'y rendent à pied. Plus le trajet dure et plus «l'anxiété» supplante «le bien-être» , conclut l'étude britannique menée sur un échantillon conséquent de 60.000 personnes, ajoutant que le bus est particulièrement anxiogène.
Thomas, ingénieur informatique d'une petite trentaine d'années, met une heure pour parcourir en RER (réseau express régional d'Île-de-France, NDLR) le trajet qui sépare son logement de son bureau. «Ce n'est pas énorme, beaucoup de Franciliens sont le même cas que moi» , commente-t-il. À raison, puisque plus de la moitié des personnes qui travaillent à Paris ont un temps de trajet domicile-travail supérieur à 50 minutes, d'après l'Insee. Thomas reconnaît sans détour que ses trajets quotidiens sont générateurs d' «anxiété» , de «fatigue» ou encore de «charge mentale» , dit-il. «J'arrive à la gare avec la peur que mon train soit supprimé, ou bien que d'autres galères arrivent sur mon trajet» , décrit l'ingénieur.
Conséquences sur le système immunitaire
Toutes les études s'accordent sur cette corrélation entre transports en commun et accroissement du stress. «Ce n'est pas le transport en commun qui est en lui-même facteur de stress, mais plutôt les conditions dans lesquelles bien souvent ce service s'exerce» , discerne le professeur de psychologie Jérôme Dinet. Et d'énumérer : la densité de population, l'incertitude, le sentiment d'insécurité... «Un trajet dans un train ou un bus bondé, où l'on peut à tout moment vous informer d'un retard sans vous en préciser la durée, c'est très angoissant» , reconnaît le psychologue.
Un mot également employé par Martin*, 24 ans, qui se refuse à prendre les transports en commun, même s'il habite en banlieue parisienne. «Pour moi, c'est très angoissant, très stressant. On se retrouve collés aux gens et il peut y avoir des mouvements de foule, sans compter les odeurs, la chaleur et le manque de propreté» , confie le jeune homme, qui s'en remet au vélo et à la marche à pieds, «plus agréables» , quitte à rallonger la durée de ses trajets. «Les conditions de transport présentent des facteurs anxiogènes qui peuvent constituer pour les voyageurs une réelle pénibilité et les conduire à l'usure» , abonde le psychiatre Antoine Pelissolo, chef de service à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil.
Au-delà du mal-être, le stress provoque de graves troubles sur la santé mentale et physique, préviennent les médecins. «Le stress agit sur le système immunitaire. Il rend l'organisme plus sensible aux maladies cardiovasculaires et aux infections » , explique Antoine Pelissolo. Selon le psychiatre, « le stress favorise également la dépression et d'autres troubles psychiques». Le psychologue Jérôme Dinet ajoute que les trajets domicile-travail, en particulier s'ils s'effectuent en transport en commun, «sont devenus un facteur important du burn-out» , le syndrome d'épuisement professionnel. «Les transports en ville génèrent tellement de stress qu'ils ont souvent déclenché les envies de changer de vie professionnelle lors des confinements» , note Jérôme Dinet.
Information voyageur
Le stress dans les transports en commun est également alimenté par ce que les psychologues appellent «le sentiment d'insécurité» . « Les transports en commun ne constituent pas un environnement rassurant, bien au contraire» , selon le professeur de psychologie. Pour Julie*, le métro peut même s'avérer infréquentable passée une certaine heure. « La nuit, je ne me sens pas rassurée, ce n'est pas un endroit très sûr » , confie-t-elle. Plus que l'insécurité, Thomas s'indigne, lui, des incivilités qu'il constate «en permanence» lors de ses trajets quotidiens. Il cite, pêle-mêle : «des gens qui hurlent au téléphone, d'autres qui regardent des vidéos sans écouteurs avec le volume à fond, certains qui mettent leurs pieds sur les sièges ou qui laissent leurs déchets» . Autant de petites impolitesses qui agacent et finissent par peser lourd sur le moral.
Le diagnostic implacable des psychologues et des psychiatres ne date pas d'hier. «Depuis plusieurs années, les opérateurs de transports en commun agissent pour améliorer les conditions de trajet de leurs clients» , estime le psychiatre Antoine Pelissolo, également premier adjoint au maire socialiste de Créteil. Le médecin insiste sur «l'information voyageur» , facteur clé pour réduire le stress dans les transports. Une piste investie par le cabinet de conseil spécialisé Egis, qui accompagne certaines régies de transports. «Sur les lignes de TER (transport express régional, NDLR), les usagers sont désormais avertis dès l'achat de leur billet de la typologie de la rame qu'ils emprunteront : train récent ou ancien, court ou long» , rapporte Noémie Bercoff, directrice générale adjointe de l'activité conseil chez Egis. Un changement qui n'a l'air de rien, mais qui participe selon la spécialiste à «réduire le stress au quotidien» .
Plus globalement, le psychologue Jérôme Dinet invite les professionnels à centrer leur approche sur l'usager. «Il ne suffit pas d'encourager les gens à prendre le bus ou le train pour sauver la planète» , tance-t-il, estimant même que cette injonction peut exacerber l'anxiété. Noémie Bercoff renchérit en expliquant que, pour baisser la jauge de stress, l'approche des sociétés de transport doit être centrée sur les usagers les plus vulnérables. Tous ceux que Jérôme Dinet appelle les «empêchés» , au premier rang desquels les personnes à mobilité réduite et celles «qui souffrent de déficiences intellectuelles» . Pour elles, «les difficultés sont démultipliées» , rappelle le psychologue.
nim a écrit :A partir du moment où le système ne sait pas à un instant t si tu es en règle ou pas (parce qu’il n’y a plus de jeton physique pour enregistrer ton règlement, parce que synchroniser toutes les bornes en temps réel pour calculer ton état au moment du contrôle coûterait une fortune, et que déjà si on arrivait à communiquer avec la sono de sécurité de la B sans faire tomber en rade tout le système ça serait pas mal) comment veux tu que ça puisse fonctionner autrement ? Le résultat du contrôle est calculé la nuit avec le reste une fois que les données de toutes les bornes ont été rapatriées.
Et pourquoi le système, à qui tu as volontairement présenté ta carte bleue, avec la même autorisation de débit implicite qu’une autre présentation sans contact, s’abstiendrait de s’en servir une fois qu’il a calculé ta prune ? En plus la seule donnée fiable qu’il a sur toi c’est ta carte bleue, son seul moyen de te notifier l’amende c’est le débit sur ton relevé bancaire, je suppose que tu peux essayer de contester à postériori mais ça va être compliqué.
Tout le fonctionnement découle du choix de supprimer l’ensemble des formalités et supports, à l’exception de la présentation CB.
yanns040586 a écrit :Ah eh bien c'est de mieux en mieux...
Je n'avais pas encore compris que c'était du standard ! Honte à moi, je pensais qu'on avait quand même des articulés sur une ligne de BHNS.
Suis-je bête...
BBArchi a écrit :Au fait, Fred Dépannage (ou autre) s'y est pris comment pour extraire l'articulé de son perchoir ?
alecjcclyon a écrit :Une hausse de la tarification est envisagée, le Sytral l'annoncera au cours du mois de décembre.
A noter que les tarifs étudiant et solidaire, ne devraient pas augmenter.
Croisons les doigts pour que l'on ne connaissent pas une hausse similaire à nos amis les Parisiens.
"Il faudra attendre 2025 [...]. Une nouvelle station de tramway va être aménagée sur le parcours du tramway T5 (Grange Blanche/Eurexpo). [...] Son emplacement n’est pas encore défini, mais ce futur arrêt devrait se situer aux abords de la rue du Chêne et du boulevard des Droits de l’Homme, confirme le Sytral, l’autorité organisatrice de transports en commun."
Les transports se préparent aux coupures d'électricité
Pour les trains, c'est à SNCF Réseau d'informer les opérateurs en cas de fermeture temporaire de ses lignes.
D'éventuels délestages devraient perturber la circulation des trains, métros et autres tramways.
Les métros seront épargnés en cas de coupure d'électricité cet hiver, mais les tramways risquent de s'arrêter, et la circulation des trains devrait être perturbée : le petit monde des transports publics envisage tous les scénarios pour éviter de laisser les voyageurs en rade. «On ne laissera pas partir un train ou un métro s'il y a un risque de coupure», a assuré samedi le ministre délégué aux Transports Clément Beaune sur Franceinfo.
«Pour des questions évidentes de sécurité, pour ne pas laisser les gens en galère grave dans la nature avec un train qui serait arrêté», il promet «des plans de transport (...) qui seront adaptés et annoncés» si Enedis devait couper le courant. Les éventuels délestages seraient organisés pendant les pics de consommation, de 8h à 13h et de 18h à 20h, selon une circulaire aux préfets qui a surpris les opérateurs de transports. Ils se pensaient a priori épargnés.
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Pour les trains, la balle est dans le camp de SNCF Réseau, le gestionnaire des voies ferrées qui doit informer les opérateurs - SNCF Voyageurs essentiellement, mais aussi Trenitalia ou les opérateurs de fret - en cas de fermeture temporaire de ses lignes. «Dans le cadre des travaux de préparation à d'éventuels délestages électriques cet hiver, SNCF Réseau travaille en lien avec le gouvernement et RTE à une stratégie nationale d'approvisionnement électrique du réseau ferroviaire», indique la société publique, promettant pour plus tard «des informations plus précises».
Un recensement des points sensibles du réseau est en cours, qui doit permettre d'établir des scénarios. Histoire notamment de voir jusqu'où peuvent aller les trains. La caténaire, en haute tension, restera de toute façon alimentée, mais une partie du réseau en basse et moyenne tensions risque d'être affectée par les délestages: cela peut concerner l'éclairage des gares et des quais, les passages à niveau - dont l'autonomie des batteries est limitée - ou des éléments de signalisation. Autant d'éléments indispensables à la sécurité.
Tramways menacés
Du côté du tunnel sous la Manche, Getlink (Eurotunnel) assure ne pas être concerné, puisqu'il peut s'approvisionner en électricité du côté britannique comme du côté français. Concernant les transports en commun, déjà, les bus électriques auront a priori assez de batterie pour tenir deux heures.
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En Ile-de-France, le RER et le métro de la RATP devraient être «peu impactés», car ils bénéficient de canaux d'alimentation spécifiques. Des coupures d'électricité pourront toutefois mettre à l'arrêt les ascenseurs et les escaliers mécaniques. Les trams «et quelques points du RER» sont alimentés par Enedis, et la RATP travaille avec la filiale d'EDF pour identifier les secteurs qui pourraient être touchés, selon une porte-parole.
De même, les tramways et trolleybus de province sont menacés, et des réunions se tiennent chez les préfets cette semaine. «Nos réseaux avec tramways se préparent à l'éventualité de coupures partielles ou totales de l'alimentation électrique», indique-t-on chez l'opérateur Transdev qui en exploite neuf en France, dont Grenoble, Montpellier et Nantes.
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Des plans de transports adaptés vont être mis en place, qui pourront prévoir des réductions de fréquences pour s'adapter à la baisse de la puissance électrique disponible, la mise en place de services partiels ou l'arrêt des lignes de trams et leur remplacement temporaire par des autobus. Transdev espère que le lancement des alertes à J-3 permettra de s'organiser et de prévenir les usagers.
Idem chez Keolis - qui pilote les tramways de Bordeaux, Caen, Dijon ou Lyon - où l'on espère être informé au plus tard la veille à 17H00 d'un délestage le lendemain avec les heures précises. «Nous ne pouvons pas faire des annonces aux voyageurs sur la seule base d'un risque potentiel de délestage», souligne un porte-parole de la filiale de la SNCF . Keolis, qui exploite ceux de Lyon, Lille et Rennes, note également que les métros, considérés comme «d'importance vitale», seront épargnés.
BBArchi a écrit :Tu aurais un bout de carte pour les visualiser stp ?
Les métros seront épargnés en cas de coupure d'électricité cet hiver, mais les tramways risquent de s'arrêter, et la circulation des trains devrait être perturbée : le petit monde des transports publics envisage tous les scénarios pour éviter de laisser les voyageurs en rade.
« On ne laissera pas partir un train ou un métro s'il y a un risque de coupure », a assuré samedi le ministre délégué aux Transports Clément Beaune sur Franceinfo. « Pour des questions évidentes de sécurité, pour ne pas laisser les gens en galère grave dans la nature avec un train qui serait arrêté », il promet « des plans de transport (...) qui seront adaptés et annoncés » si Enedis devrait couper le courant.
Des délestages pendant les pics de consommation
Les éventuels délestages seraient organisés pendant les pics de consommation, de 08H00 à 13H00 et de 18H00 à 20H00, selon une circulaire aux préfets qui a surpris les opérateurs de transports. Ils se pensaient a priori épargnés.
Pour les trains, la balle est dans le camp de SNCF Réseau, le gestionnaire des voies ferrées qui doit informer les opérateurs – SNCF Voyageurs essentiellement, mais aussi Trenitalia ou les opérateurs de fret – en cas de fermeture temporaire de ses lignes.
Recensement des points sensibles du réseau ferroviaire
« Dans le cadre des travaux de préparation à d'éventuels délestages électriques cet hiver, SNCF Réseau travaille en lien avec le gouvernement et RTE à une stratégie nationale d'approvisionnement électrique du réseau ferroviaire », indique la société publique, promettant pour plus tard « des informations plus précises ».
Un recensement des points sensibles du réseau est en cours, qui doit permettre d'établir des scénarios. Histoire notamment de voir jusqu'où peuvent aller les trains.
La caténaire, en haute tension, restera de toute façon alimentée, mais une partie du réseau en basse et moyenne tensions risque d'être affectée par les délestage : cela peut concerner l'éclairage des gares et des quais, les passages à niveau – dont l'autonomie des batteries est limitée – ou des éléments de signalisation. Autant d'éléments indispensables à la sécurité.
Tramways menacés
Du côté du tunnel sous la Manche, Getlink (Eurotunnel) assure ne pas être concerné, puisqu'il peut s'approvisionner en électricité du côté britannique comme du côté français.
Concernant les transports en commun, déjà, les bus électriques auront a priori assez de batterie pour tenir deux heures.
En Ile-de-France, le RER et le métro de la RATP devraient être « peu impactés », car ils bénéficient de canaux d'alimentation spécifiques. Des coupures d'électricité pourront toutefois mettre à l'arrêt les ascenseurs et les escaliers mécaniques. Les trams « et quelques points du RER » sont alimentés par Enedis, et la RATP travaille avec la filiale d'EDF pour identifier les secteurs qui pourraient être touchés, selon une porte-parole.
De même, les tramways et trolleybus de province sont menacés, et des réunions se tiennent chez les préfets cette semaine. « Nos réseaux avec tramways se préparent à l'éventualité de coupures partielles ou totales de l'alimentation électrique », indique-t-on chez l'opérateur Transdev qui en exploite neuf en France, dont Grenoble, Montpellier et Nantes.
Des plans de transports adaptés
Des plans de transports adaptés vont être mis en place, qui pourront prévoir des réductions de fréquences pour s'adapter à la baisse de la puissance électrique disponible, la mise en place de services partiels ou l'arrêt des lignes de trams et leur remplacement temporaire par des autobus. Transdev espère que le lancement des alertes à J-3 permettra de s'organiser et de prévenir les usagers.
Idem chez Keolis - qui pilote les tramways de Bordeaux, Caen, Dijon ou Lyon - où l'on espère être informé au plus tard la veille à 17H00 d'un délestage le lendemain avec les heures précises. « Nous ne pouvons pas faire des annonces aux voyageurs sur la seule base d'un risque potentiel de délestage », souligne un porte-parole de la filiale de la SNCF .
Keolis, qui exploite ceux de Lyon, Lille et Rennes, note également que les métros, considérés comme « d'importance vitale », seront épargnés.
. Sérieusement ? On est en 1930 dans une colonie belge, avec des trains à vapeur ?Histoire notamment de voir jusqu'où peuvent aller les trains
Depuis fin 2017, le WagonBar était devenu un des emblèmes lyonnais. Mêlant tourisme et gastronomie, ce bus restaurant sillonnait les rues de la ville pour le plus grand bonheur des amateurs de bonne bouffe.
L’équilibre économique en cause
Le succès était au rendez-vous, puis le Covid est venu rompre cette dynamique. Et depuis la reprise de l’activité, le niveau nécessaire « pour maintenir son équilibre économique » n’a jamais été retrouvé, expliquent les responsables de l’établissement, sur leur site Internet https://www.lewagonbar.com/
Conséquence : le bus a fait ses derniers tours de roues ce dimanche 18 décembre avant de rentrer définitivement au garage. L’activité est définitivement arrêtée, relaie ActuLyon. https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/ly ... 75007.html
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