Cela rejoint finalement le nombre croissant de réflexions qui interrogent sur la pertinence de cet empilement en agglos, basé sur un concept de démesure croissante et infinie, dévastant les territoires connectés à ces agglos, alors que cette démesure croissante n'est tout simplement pas viable.
Pourquoi poursuivre cette fuite en avant hystérique ? Ce dogme porté par des pensées rétrogrades est il cohérent, correct, durable, bienveillant ? On sait désormais que le roi est nu, et ce dogme se révèle petit à petit comme ce qu'il est : une faillite.
Bordeaux ne pourra pas continuer sur le schéma actuel, c'est impensable ni même envisageable sur un plan strictement économique, y compris en engloutissant des sommes folles dans son rééquipement avec des outils urbains lourds (métro, mais pas seulement) qui n'amélioreront que pendant un temps son fonctionnement. La structure urbaine de la ville n'est pas adaptée à une explosion du nombre d'habitants, ni au changement de ses modes d'utilisation, de l'augmentation de ses flux, de ses échanges internes : les rues, l'articulation des quartiers, le fleuve énorme en plein milieu, tout concours à un équilibre, mais pas à une croissance effrénée.
Cette expansion excessive pourrait changer, avec le codiv...
