Alizée Klein et Luis Krings, Etudiants du cursus Economie sociale et Environnementale a écrit :Selon l'ONU, 60% de la population mondiale vivra en ville en 2030. À l’heure où des villes emblématiques françaises telles que Lyon, Bordeaux et Strasbourg ont élu des maires écologistes lors des élections municipales de 2020, n’est-il pas grand temps de transformer ces zones urbaines en environnements plus harmonieux pour nos besoins quotidiens ? On trouve en ville de nombreux exemples d’actions qui vont toutes dans le même sens : le péage urbain de Londres qui taxe les voitures qui entrent dans la ville, la journée sans voiture ainsi que la piétonisation des quais de Seine à Paris et la création de coronapistes : des pistes cyclables créées pendant la crise sanitaire partout dans le monde. La place de la voiture en ville paraît dépassée. Ainsi, que se passerait-il si on les interdisait dans les villes ?
Un gain de place considérable
Il nous est presque impossible d’imaginer un paysage urbain sans la présence de voitures. La plus grande partie d’entre elles n’est pas en circulation mais en stationnement. Des parkings gigantesques ont été construits suite à la demande d’emplacements pour garer ces véhicules. Imaginons donc le gain de superficie considérable auquel il faudrait redonner une nouvelle vie. Nous pourrions alors réinventer la place des espaces verts au sein de nos villes, et ce, par l’instauration de potagers écoresponsables et collectifs par exemple. Les parkings souterrains représentent un espace de prédilection qui viendrait repenser les pratiques culturelles et leur apporterait une dimension novatrice et intéressante.
Une ville qui respire et écoute
C’est aujourd’hui une évidence que l’air est d’une qualité inférieure en zone urbaine que dans nos campagnes. Cette caractéristique est principalement liée aux déplacements intensifs dans nos villes où l’on retrouve trop souvent des embouteillages. Beaucoup de citadins choisissent de se déplacer en voiture, en dépit de l’offre importante de transport en commun déjà mise à leur disposition. L’interdiction de la voiture aurait donc pour conséquence une amélioration considérable de l’air. De plus, c’est aussi la pollution sonore qui serait fortement réduite. Lorsque nous respirons mieux et que le bruit ne nous oppresse pas tout au long de nos journées, nous nous sentons mieux et moins stressés.
Une aire de jeu urbaine
Lorsque les rues sont libérées des places de stationnement et du danger que représente la circulation, cela offre une liberté de mouvement sécurisée pour les citoyens de tout âge. Les parents se trouvent alors libérés de la peur de laisser leurs enfants sans surveillance dans la jungle urbaine. Les accidents mortels deviendront une exception, et la rue, un espace de rencontre créant un nouveau lien social. Les familles pourront réinvestir les centres villes.
Des dépenses transformées
Repenser la vie urbaine signifie aussi repenser les dépenses de ses habitants. En effet, le budget des déplacements des citoyens serait accordé aux moyens de transports en commun par le biais d’abonnements. Aujourd’hui, ces systèmes sont en grande partie financés par les villes, mais ce transfert de budget viendrait permettre un autofinancement intégral pour ces infrastructures. Les villes pourraient investir cet argent dans d’autres domaines. Certains marchés seraient impactés par ce changement comme la vente de vélo qui connaîtrait un engouement ou le domaine de l’immobilier qui serait transformé. Les emplacements à proximité des grands axes routiers ne seraient plus mal aimés et ceux près des arrêts de métro ou des grandes gares seraient privilégiés.
quelle place pour la périphérie ?
L’interdiction des voitures dans la ville ne devrait pas aboutir à un enclavement de la ville mais devrait intégrer les habitants des zones périphériques et rurales. La création de grands parkings relais aux portes des villes serait indispensable pour maintenir le lien entre les villes et la périphérie. Il faudrait donc des idées novatrices pour lutter contre le renforcement de ce clivage entre les zones où la voiture reste le moyen privilégié de déplacement et celles où elle est interdite. Toutefois, si ce pari est réussi, cette interdiction ne serait pas un sacrifice mais un gain au service de notre qualité de vie.
Alors que la transformation progressive de l’ex A6-A7 (aujourd’hui M6-M7) en boulevard urbain risque d'envoyer plus de véhicules sur les autres autoroutes de l'agglomération de Lyon, le Grand contournement Est s'éloigne. Selon nos informations, le projet autoroutier n'est plus dans les cartons de l'État.
Quant à la nouvelle majorité écologiste à la tête de la Métropole, elle mise sans surprise sur le développement des transports en commun pour régler le problème du "bouchon lyonnais". Une position qui fait bondir Gilles Gascon (LR), maire de Saint-Priest et ardent défenseur du projet.
La nouvelle était tombée pendant les fêtes de fin d'année, un 27 décembre 2016. Par décret, l'État actait le transfert à la Métropole du bout d'autoroute A6-A7 qui traverse Lyon. C'était le début du déclassement (lire par ailleurs).
Grâce à cette évolution réglementaire, la Métropole pouvait commencer à faire évoluer cette route (devenue M6-M7) en boulevard urbain. Et ainsi mettre fin à une aberration lyonnaise : le passage d'une autoroute au cœur de Lyon. C'était Noël pour Lyon, pas nécessairement pour les communes de l'Est lyonnais.
Le président de la Métropole d'alors, Gérard Collomb détaillait les étapes de cette transformation majeure : interdiction du trafic de poids lourds, créations de voies dédiées au transport en commun...
À l'époque, Gérard Collomb s'était voulu rassurant en direction des élus de l'Est qui craignent un report du transit sur leurs routes : ce déclassement s'accompagnerait de la réalisation d'un Grand contournement autoroutier à l'Est, préféré au COL (Contournement Ouest de Lyon).
L’accident est survenu à 16h30, ce mardi, sur la voie métropolitaine M6 (ancienne A6), à la hauteur du lycée horticole de Dardilly, en direction de Paris.
Selon nos informations, ce bus de la ligne E10, circulant entre Gare de Vaise et les Portes de Lyon, roulait à faible allure à proximité de l’arrêt «Lycée agricole et horticole».
Une Audi qui, selon plusieurs témoins, arrivait rapidement dans la voie de droite dédiée aux transports en commun est venue s’encastrer à pleine vitesse dans l’arrière du bus, qui ne transportait que peu de passagers.
xouxo a écrit :Si je comprends bien ça a dû se produire à cet endroit : https://goo.gl/maps/D9nagLf8zmuLpDS78 (ou dans le sens inverse).
16/01/2021
[Chutes de neige]
Compte tenu des conditions météorologiques de ce jour et pour des raisons de sécurité, le réseau ametis est suspendu jusqu'à nouvel ordre. Merci de votre compréhension.
information importante sur le réseau : du 16/01/2021 au 16/01/2021
Compte tenu des conditions météorologiques de ce jour et pour des raisons de sécurité, le réseau ametis est suspendu jusqu'à nouvel ordre.
Merci de votre compréhension.
information importante sur le réseau : du 15/01/2021 au 25/01/2021
MESURES COVID 19 : DERNIÈRES ACTUS
Chers usagers,
Suite aux annonces gouvernementales, différentes mesures ont été prises :
• Nos espaces mobilité Ametis et Buscyclette fermeront leurs portes à 18h dès lundi 18 janvier et jusqu’à nouvel ordre
• Les lignes de bus continuent à circuler normalement
Nous vous remercions pour votre compréhension
Prenez soin de vous et de vos proches.
information importante sur le réseau : du 15/01/2021 au 31/01/2021
Suite aux annonces du gouvernement, nos espaces mobilité Ametis et Buscyclette fermeront leurs portes à 18h dès lundi 18 janvier et jusqu’à nouvel ordre.
Nous vous remercions par avance pour votre compréhension.
Grosse colère du maire et des parents d'élèves.
Les parents d’élèves et le maire de Martignargues n’en reviennent pas. Ce jeudi, le bus scolaire, qui conduisaient les enfants de l'école de Saint-Etienne-de-l’Olm à la cantine de Martignargues a été contrôlé... et "neuf enfants verbalisés, rapporte Guillaume Hestin, papa du petit Julian, élève de CE1 à Saint-Etienne-de-l'Olm. Ils avaient laissé leur carte d’abonnement de bus dans leur cartable à l’école..."
C’est pitoyable, le bus a été arrêté une vingtaine de minutes, les enfants étaient en pleurs. Ils ont eu moins de temps pour manger à la cantine. Qu’ils contrôlent, c’est une chose, mais entre midi et deux, c’est une honte ! Quel homme peut avoir du plaisir à mettre des PV à des enfants de 6-7 ans ?
"C’est pitoyable, le bus a été arrêté une vingtaine de minutes, les enfants étaient en pleurs, renchérit le maire Jérôme Vic. Ils ont eu moins de temps pour manger à la cantine. Qu’ils contrôlent, c’est une chose, mais entre midi et deux, c’est une honte ! Quel homme peut avoir du plaisir à mettre des PV à des enfants de 6-7 ans ? J’ai appelé la SMTBA (1), mais je n’ai pas réussi à joindre le réseau Ntecc... Outre l’aspect que c’est légal, il y a tout de même des manières de faire."
Le PV s’élève à...83 €.
(1) Syndicat Mixte Transports du Bassin d’Alès. Midi Libre n’a, également, pu joindre Ntecc.
Rhône Un tramway déraille à Saint-Priest : 4 blessés légers
Quatre voyageurs de la ligne T2 ont été légèrement blessés, ce jeudi matin, à la suite du déraillement du tramway.
08:36 | mis à jour à 09:19
incident, dont l'origine est inconnue, s'est déroulé ce jeudi peu après 6h30. Quatre voyageurs ont été blessés et transportés à l'hôpital.
Sur son site, le Sytral indique que les stations situées entre Les Alizés jusqu'à Saint-Priest Bel Air ne sont plus desservies dans les deux sens de la circulation.
Des bus relais ont été mis en place "de l'hôtel de ville de Bron à Saint-Priest Bel Air".
Retour à la normale, pas avant ce jeudi après-midi
La reprise de la circulation est estimée à 16 heures.
Brianne Cousin pour Médiacités a écrit :À Nantes, moins de parkings pour plus de piétons
En quelques mois, les élus métropolitains ont mis fin aux projets de construction des parkings Cathédrale et de la Petite-Hollande. Des décisions qui devraient, selon eux, rendre la métropole plus piétonne.
Pour limiter la présence de la voiture en centre-ville, les élus métropolitains ont voté la non-extension du parking Cathédrale et l’abandon de la construction du parking de la Petite-Hollande.
Les automobilistes devront renoncer à se garer dans les parkings Cathédrale et de la Petite-Hollande. Les projets d’extension et de construction ont été tués dans l’œuf, dans le but de limiter la place de la voiture dans la Métropole.
257 nouvelles places ne verront pas le jour dans le parking Cathédrale. Son extension, votée en octobre 2018, a été jugée trop coûteuse par la Métropole. Autre argument, quoique peu précis, « la découverte de contraintes techniques fortes », mise en avant lors du conseil du 11 décembre 2020.
Deux mois plus tôt, le 6 octobre, les élus ont aussi renoncé à creuser un parking sous la place de la Petite-Hollande. Les travaux, qui présentaient des « contraintes techniques » ont, eux aussi, été considérés trop coûteux. L’espace sera transformé en esplanade piétonne végétalisée.
Malgré l’abandon de ces projets, deux autres parkings ont vu le jour dans la Métropole. Mais des parkings relais, cette fois, censés permettre aux habitants de la Métropole de garer leur voiture avant de prendre les transports en commun. Celui de la Neustrie, à Bouguenais, a ouvert fin janvier 2021 et dispose de 780 places sécurisées. Elles viennent s’ajouter au 750 places disponibles dans le nouveau parking-relais de la porte de Vertou, achevé en août 2020. Dans son programme, Johanna Rolland avait promis de créer « 3000 places de stationnement dans des parkings relais et des aires de co-voiturage » d’ici à la fin du mandat. En voilà déjà un peu plus de la moitié.
Des décisions controversées
Si les deux décisions concernant les parking Cathédrale et Petite-Hollande font partie de l’accord passé entre l’écologiste Julie Laernoes et la socialiste Johanna Rolland, entre les deux tours des élections municipales, elles n’emportent pas l’assentiment de tous les élus. A droite, notamment, où l’on s’inquiète des difficultés de stationnement et d’accès au centre-ville pour les habitants de la métropole ne résidant pas à Nantes. La présidente de Nantes Métropole, non sans réaffirmer sa volonté de limiter l’usage de la voiture, a alors tenté de les rassurer : « Nous ne supprimons pas la voiture, mais nous voulons de la voiture autrement avec de l’autopartage, du covoiturage, afin de ramener la place de l’automobile, dans les transports, de 43% actuellement, à 27% en 2030. »
Développer l’autopartage est aussi l’une des promesses de Johanna Rolland, aux côtés d’autres engagements, comme le passage de la ville de Nantes en zone 30 et la création de voies dédiées aux transports collectifs.
Transports en commun : la baisse du nombre de passagers «va être durable»
À l’heure actuelle, les niveaux stagnent entre 55% et 65% de la normale, suivant les réseaux : «on a perdu 30% à 40% de passagers», résume le patron de l'UTP.
Le secteur a enregistré, durant la crise, des pertes estimées entre 3,5 et 4 milliards d'euros, dues notamment à la perte de recettes des ventes de tickets
Avec l'essor du télétravail, appelé à se poursuivre, les transports publics retrouveront-ils jamais leur niveau de fréquentation pré-crise ? Interrogé sur France Inter, le patron de Transdev et président de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP), Thierry Mallet, a estimé qu'une «partie de la baisse va être durable». Une réalité avec laquelle les organismes de transport doivent désormais composer.
La baisse semble s'inscrire dans la durée, selon les données de l'UTP. En 2020, la fréquentation des transports publics s'est effondrée jusqu'à 7% de la normale, durant le premier confinement, avant un retour progressif à 50%, en juin, 70%, en septembre et jusqu'à 80% à la veille du second confinement. À l’heure actuelle, les niveaux stagnent entre 55% et 65% de la normale, suivant les réseaux : «on a perdu 30% à 40% de passagers», a résumé le représentant.
Conséquence logique, le secteur a enregistré, durant la crise, des pertes estimées entre 3,5 et 4 milliards d'euros, dues notamment à la diminution de recettes des ventes de tickets. Transdev, de son côté, estime les pertes dues au Covid à 700 millions d'euros, soit quasiment 10% de son chiffre d'affaires.
Le secteur reste «extrêmement vigilant» pour 2021, et compte bien poursuivre ses négociations avec l'État pour obtenir des compensations en échange de son maintien de l'offre à un niveau élevé. «Il y a encore un débat sur la forme de l'aide et sa pérennité pour 2021», a constaté le chef de l'UTP.
La baisse de la fréquentation, une «opportunité» ?
Aux «passagers qui ne veulent plus reprendre les transports par peur» s'ajoute un «changement de comportements», en particulier dans le cœur des villes : le télétravail va continuer au-delà de la crise, dans des propositions certes moindres, «ce qui peut permettre d'alléger les pointes et de permettre aux gens de faire une mobilité choisie plutôt que subie», a noté le dirigeant.
Ce changement doit être pris en compte par les acteurs, afin d'être transformé en opportunité : si cette tendance et l'essor des mobilités douces se confirment, l'offre de transport des centres-villes, comme les bus, pourra être «redéployée en périphérie». Un moyen de reconnecter ces territoires et de faire gagner du pouvoir d'achat à leurs habitants en améliorant l'offre publique, moins onéreuse que la voiture.
Plusieurs jeux de données soulignent la frilosité des usagers à reprendre les transports publics. La situation n'est pas revenue à la normale depuis près d'un an. Les données d'Apple soulignaient, début décembre, que la demande de mobilité en transports en commun plafonnait, en France entière, à 80% d'une référence établie le 13 janvier 2020.
De même, les «tendances de mobilité» observées par Google le 31 janvier dans les transports en commun - «par exemple, les stations de métro, les arrêts de bus, les gares routières et les gares ferroviaires» - restent 35% inférieures à une période de référence. Cette dernière est établie comme étant «la médiane, pour un jour donné, calculée sur la période de cinq semaines comprise entre le 3 janvier et le 6 février 2020». La baisse est plus ou moins forte selon les territoires, mais elle reste observable partout en France.
En Île-de-France, les acteurs du transport semblent accueillir favorablement cette nouvelle donne, venant apporter un bol d'air frais à un réseau saturé. «Il y aura moins d'incidents voyageurs ou de retards sur les lignes, expliquait-on chez SNCF Transilien. L'effet devrait être relativement limité : si tous les passagers susceptibles de faire du télétravail s'y mettaient dans la région capitale, cela n'entraînerait qu'une baisse de 10% du trafic, selon Île-de-France Mobilités.
Malgré ce nouveau contexte qui risque de modifier la demande des usagers, l'ouverture à la concurrence des TER reste attractive pour les opérateurs : «il faut améliorer la qualité de service, la fréquence. L'ouverture de la concurrence, c'est l'occasion d'avoir deux fois plus de trains, au même prix», a souligné Patrick Mallet, citant l'exemple de l'Allemagne.
Pour améliorer le service, le chef d'entreprise a expliqué vouloir jouer sur «l'autonomie» des équipes sur le terrain, une flexibilité accrue de l'organisation du travail et une «polycompétence» des équipes, responsables de «plus de tâches» : «nous sommes prêts à payer plus, mais pour une organisation du travail différente», a-t-il conclu.
le 1er Mar 21 Nathan Lautier pour Lyon Actu a écrit :Un élu du Grand Lyon veut que le projet de RER à la Lyonnaise se concrétise, et vite
Christophe Geourjoin, élu UDI à la métropole de Lyon, appelle à concrétiser le projet de RER à la Lyonnaise. Il a dans le viseur le président de la région et celui de la métropole.
Depuis plusieurs années, les conditions de transport dans le RER se dégradent. Les associations d'usagers tirent la sonnette d'alarme.
Ils sont 200 citoyens du bassin lyonnais à avoir rejoint son collectif.
Lundi 1er mars 2021, Christophe Geourjon, élu UDI à la métropole de Lyon, a publié une lettre ouverte à destination de 180 élus locaux et principalement à Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à Bruno Bernard, président du Grand Lyon (Rhône).
Ce collectif citoyen milite pour la concrétisation d’un vieux projet qui est toujours resté à l’état de théorie : le RER à la Lyonnaise.
Celui-ci permettrait de relier Mâcon, Saint-Etienne, Bourg-en-Bresse, ou encore Vienne de manière beaucoup plus rapide et plus écologique.
Christophe Geourjon se confie à la rédaction d’Actu Lyon.
Un problème d’égo politique ?
« J’ai connu une grande satisfaction quand, pendant les élections municipales et métropolitaines, j’ai entendu tous les candidats parler de ce projet » commence l’élu UDI, avant d’asséner « depuis c’est la douche froide. Depuis un an, rien n’a bougé ».
Il détaille : « Dans la PPI [Programmation pluriannuelle des investissements, NDLR] du Sytral, il n’y a pas de budget prévu pour. Dans la PPI de la Métropole non plus. Il n’y a pas d’ambition politique pour ce sujet ».
Pour le Grand Lyonnais, « Il faut sortir de la sphère politique, la mobilisation doit être citoyenne. Il faut que le RER passe au-delà de déclarations électorales, il faut que ça passe à l’état de réalisation ».
Surtout que, selon l’élu, « tout l’échiquier politique est d’accord ».
"Je crois que finalement aujourd'hui on est dans un combat de coqs." (C. Geourjon)
Pour lui, ce projet « ne fonctionne que s’il y a un travail de confiance entre la région, qui a la métropole ferroviaire ; la métropole, qui sera la destination ou le point de départ de la plupart des transports ; et les intercommunalités. Cela nécessite d’avoir le logo de la région et celui de la métropole côte à côte sur des affiches ».
Un projet « indispensable »
Ce projet, Christophe Geourjon le juge « indispensable, environnementalement, socialement et économiquement. Parce qu’on va faciliter les déplacements sur le territoire ».
Alors, par sa lettre ouverte, celui qui est également au conseil d’arrondissement du 7e à Lyon veut « qu’on passe le cap de la rhétorique ». Bien sûr que ce n’est pas simple, que c’est lourd niveau budget. C’est un projet sur le moyen long terme, autour de 10 ans, donc ça ne tombe pas sur la fin d’un mandat ».
Il donne des exemples chiffrés pour défendre son propos :
« Sur la métropole de Lyon, il y a environ 700.000 employés, 180.000 d’entre eux n’habitent pas dans la métropole. 75% d’entre eux à peu près prennent leur voiture. Toujours au sein de la métropole, 50 ou 60.000 personnes sortent de la métropole pour travailler. Là encore, 75% prennent leur véhicule. »
Alors, « cela fait beaucoup de véhicules sur les routes, donc beaucoup de pollution, un encombrement des voiries… »
Sa solution donc : « Le RER aiderait les Lyonnais à aller travailler à Villefranche, l’Isle d’Abeau, Vienne, Saint-Etienne sans leur voiture et de manière beaucoup plus rapide et écologique. 90% des infrastructures pour le faire existent déjà ! »
Le plan d'un RER à la Lyonnaise selon Christophe Geourjon
Prendre exemple sur Bordeaux
L’idée est de faire des lignes traversantes, d’est en ouest et du nord au sud. « Cela rendrait un trajet Charbonnières – Saint-Priest possible facilement » illustre-t-il.
L’élu à la métropole confie avoir eu « des discussions avec Jean-Charles Kohlhass [vice-président au déplacement, intermodalité et logistique urbaine, NDLR], mais j’ai le sentiment d’avoir eu des déclarations d’intention, pas de l’opérationnel ».
Selon Christophe Geourjon, « Il faut prendre exemple sur Bordeaux. Le projet a été lancé, il fonctionne, et il a été mis en place quand c’était encore Alain Juppé le maire. Le projet a été porté par un maire LR, un président de la région socialiste, et poussé par un élu écologiste. Ils ont été intelligents ».
Il enchaîne : « Je suis sûr qu’à Lyon aussi, ils sont intelligents. Il faut se mettre autour d’une table et sortir un protocole d’accord. »
D’autant plus indispensable, selon l’élu, qu’avec l’arrivée de la ZFE, « Il faut une alternative qui fonctionne. On ne pourra pas franchir d’étape de la ZFE sans proposer de réelle alternative ».
Là c'est moi qui ne te suit plus.percevoir la difficulté du raccordement du TT sur les voies du tunnel de Loyasse en direction de Perrache.
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