Navette sans conducteur rue de la République

Pour participer aux discussions du forum, il faut tout d'abord créer un compte en vous enregistrant
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 10 janv. 2017, 23:31

Ah, oui, mais non.
La chaleur : en bord de Saone, il fait plus frais ^-^
Les feuilles mortes : vu l'environnement minéral à quasiment 98% du terrain de jeu, on va dire que les feuilles ne sont pas un problème...
Le mystère reste entier !
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 24 août 2017, 14:04

https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevois ... y/29923210


Expérimentation à venir en situation réelle, et pas sur un circuit protégé ou dans une enceinte privée ; progressivement, la technique se met au point. Tout est pour le mieux, mais il faudrait aussi se préoccuper de l'aspect humain : bilan sur ce point ? création / suppression d'emploi, le bilan ? Combien d'emplois "modestes" ouverts à tout le monde supprimés - transférés - "mis en attente pour plus tard" face à combien d'emplois créés le temps du développement ? A la différence de ce qu'on lit sur les autres expérimentations dans les autres pays, ce volet social n'est pas "oublié" consciemment ou non d'ailleurs, par nos voisins...

Une info intéressante dans l'article ; le coût de 300 000 francs suisses à l'unité.


Les TPG se dotent d’un minibus sans conducteur
Transports publics

La régie attend un feu vert officiel pour lancer un véhicule autonome sur une nouvelle ligne.
Image

Après Sion, la périphérie fribourgeoise, Cossonay ou Zoug, un véhicule autonome devrait bientôt être testé pour la première fois dans une grande agglomération suisse. Les Transports publics genevois (TPG) ont passé commande lundi d’un minibus Navya Arma DL4. Ils ont lancé en avril une procédure pour obtenir les dérogations fédérales dans l’espoir d’exploiter cet engin sur le réseau dès le mois de décembre.

«Les véhicules autonomes sont l’un des grands défis qui influenceront à l’avenir notre modèle d’affaires, explique Denis Berdoz, directeur général. Si nous voulons rester l’acteur de référence dans la mobilité genevoise, nous devons «sauter dans ce train», avec nos collaborateurs.»

Dans le cadre législatif actuel, ces véhicules révolutionnaires ne peuvent déployer qu’une autonomie relative: un conducteur doit être à bord. En cas de souci, il dispose d’un arrêt d’urgence et peut reprendre le pilotage. Une douzaine de volontaires seront recrutés parmi les conducteurs pour s’essayer à ce nouveau rôle.


Un circuit à Meyrin

«Nous ne lancerons la navette que si la sécurité est totalement assurée», promet Marc Châtelain, directeur d’exploitation. Et de relever que les TPG tireront profit des correctifs apportés au fil des premiers essais, comme à Sion où l’engin a été incapable d’éviter une collision en septembre 2016. Les TPG acquièrent une version ultérieure du véhicule qui s’est illustré dans le chef-lieu valaisan.

Si tout va bien et si le feu vert fédéral est obtenu, le prototype d’une capacité de 15 passagers (dont 11 assis) devrait, dans un premier temps, effectuer une boucle d’environ 2 kilomètres entre le village de Meyrin et sa gare, excentrée en zone industrielle. Le bus ne dépassera pas les 25 km/h même s’il peut aller près de deux fois plus vite. La ligne XA (c’est son nom projeté) raccordera le tram 18 au train régional Cornavin-La Plaine, avec une cadence à la demi-heure calée sur l’horaire du train. Ce quartier, qui n’est aujourd’hui pas desservi, a été retenu comme adéquat pour ce test. Les TPG ont écarté des options plus centrales ou plus visibles, comme des tracés qui auraient emprunté le pont des Bergues ou sillonné la Vieille-Ville.


Un coût «raisonnable»

«L’étroitesse des rues du centre, l’abondance de livraisons et les connexions GPS peu optimales nous en ont dissuadés, explique Marc Châtelain. On aurait aussi pu imaginer un test sur un site privé, comme celui d’un complexe hospitalier ou aéroportuaire, ce qui nous aurait dispensés de procédure d’autorisation. Mais nous voulions une expérience sur le terrain, dans des conditions réelles de trafic.»

Le véhicule, fabriqué à Lyon, coûte 300 000 francs. N’est-ce pas trop dans le contexte financier ardu que traversent les TPG, notamment après le rejet populaire de tarifs rehaussés? La direction de la régie relativise, mettant la somme en perspective avec son budget global (environ 400 millions de francs) et d’une autre expérimentation technologique qu’elle mène, celle du bus électrique TOSA où les TPG ont investi 15 millions. «La dépense est raisonnable au vu de l’importance de ce tournant technologique pour notre avenir, argue Denis Berdoz. Même en temps de restriction budgétaire, on se doit d’innover.»


Des conducteurs menacés?

Certes, aucun impact n’est prévu pour l’heure sur les effectifs des TPG. Mais ne sera-t-il pas compliqué à l’avenir de recruter des conducteurs — qui forment deux tiers des effectifs actuels des TPG — alors que cette tâche commence à être confiée à des robots? «Toute révolution technologique amène aussi des créations d’emploi, raison pour laquelle nous voulons nous positionner dès maintenant comme acteurs», répond Denis Berdoz.

La généralisation de véhicules autonomes de grande capacité reste hypothétique et s’inscrit dans un avenir relativement lointain, selon la direction. Qui estime que les gros axes continueront d’avoir besoin de conducteurs. Les trams acquis actuellement sont prévus pour durer quatre décennies.

Qu’en disent les syndicats? «On a le temps de s’adapter, tempère Valérie Solano, du syndicat SEV. Mais l’automatisation déjà effective de la deuxième ligne du métro lausannois montre qu’on y a recours à des conducteurs de la première ligne dans une autre fonction, celle d’opérateur, derrière des écrans, ce qui nécessite un profil plus technique. Que fera-t-on de ceux chez qui le côté pratique prédomine?»
(TDG)

Créé: 23.08.2017, 15h59
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 25 août 2017, 13:08

BBArchi a écrit :https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Les-TPG-se-dotent-d-un-minibus-sans-conducteur/story/29923210


Expérimentation à venir en situation réelle, et pas sur un circuit protégé ou dans une enceinte privée ; progressivement, la technique se met au point. Tout est pour le mieux, mais il faudrait aussi se préoccuper de l'aspect humain : bilan sur ce point ? création / suppression d'emploi, le bilan ?





Ca c'est un très vieux débat qui a commencé bien avant les moulins à vents et qui s'est continué avec la révolte des soyeux !
Pour ma part, c'est tout vu : les machines ne détruisent pas d'emplois, elles créent de la richesse.
En même temps, c'est curieux ceux qui sont "contre" la suppression des poinçonneurs de métro , occupent généralement un emploi gratifiant et quand on leur demande si ça leur plairait d'être, eux-mêmes, poinçonneurs, ils sont révulsés d'horreur.
Le discours " il faut maintenir des emplois simples, comme poinçonneurs ou conducteurs de bus" est au final très élitiste et sous entend qu'un conducteur de bus ne pourra jamais être ingénieur ou urbaniste...
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 26 août 2017, 16:09

C'est pour ça que je pose réellement la question, au dela des ressentis habituels et des à prioris de tout un chacun :

Le "ressenti" dont on peut trouve ça et là dans les médias (par exemple les interview faites dans des circonstances divers mais en lien avec quelques mouvement sociaux) est qu'on remplace les postes tenus par la main d'oeuvre non qualifiée ou faiblement qualifiée par un ensemble de solutions techniques autonomes ou robotisées, et/ou délocalisées dans des pays à bas coût.

"En face" de ce ressenti, l'argument est (dans les grandes lignes) que la création de postes de valeur et de technicité supérieures pour la conception, la fabrication et la maintenance des outils mis en place en remplacement, compense ces suppressions ou délocalisations.

Mais je n'ai pas trouvé à ce jour d'études d'un point de vue ou de l'autre permettant de se faire - raisonnablement et intelligemment - une opinion propre, puisqu'il paraît que seules les études à caractère scientifique sont recevables pour infirmer ou valider une thèse. Y compris au CNRS, pas de trace de telles études... et à plus forte raison non partisanes.

Où trouver cette information objective ?

En l'absence de cette référence, on peut déjà relever que la course à l'automatisation comporte des aspects sociaux qui sont soigneusement occultés ou passés en quatrième ou cinquième plan pour ne pas parasiter les bénéfices escomptés...

La question qu'il convient de poser serait plutôt : que deviennent les - non ou faiblement - qualifiés (selon des paramètres exclusivement économiques prenant le pas sur toute autre valeur) qui ne peuvent évidemment pas être éligibles aux critères pour tenir des postes techniquement plus élaborés, ou délocalisés avec les moyens de production ?

En même temps, c'est curieux ceux qui sont "contre" la suppression des poinçonneurs de métro , occupent généralement un emploi gratifiant et quand on leur demande si ça leur plairait d'être, eux-mêmes, poinçonneurs, ils sont révulsés d'horreur.
Le discours " il faut maintenir des emplois simples, comme poinçonneurs ou conducteurs de bus" est au final très élitiste et sous entend qu'un conducteur de bus ne pourra jamais être ingénieur ou urbaniste...


Ben ??? oui, tu ne peux pas demander dans le même temps à des gens "ordinaires" un point de vue sur un sujet et leur dénier le droit d'agir et de penser différemment pour ne pas être confrontés aux conséquences de ce sujet. Pour illustrer, les urbains cherchent plutôt à habiter dans "les quartiers recherchés" et bien tenus que dans les quartiers moins bien cotés...

S'il est légitime de souhaiter le meilleur et la progression individuelle, on ne peut que constater la faiblesse relative et la fragilité des dispositifs actuellement disponibles pour arriver à ce but ; si on souhaite légitimement ne pas rentrer dans la caricature que tu évoques, qu'est il possible de faire ?

Comment peut-on envisager (sans automatiquement tomber ou être catalogué dans une case élitiste) de faire repartir du début ou de compléter une formation qui s'étale sur une vingtaine d'années entre la maternelle et la sortie des études sup', pour arriver à ce que chacun trouve son poste de technicien ou d'ingé ? D'accord, l'infrastructure à mettre en place occuperait du monde, beaucoup de monde. Mais quels profils de postes ? Pour former un ingé, vaut-il mieux un ingé ou un soutier (sans aucun esprit péjoratif, hein...) >:D

Sans faire d'élitisme, sans jouer au charognard, oui, il y a des gens "qui n'en peuvent pas plus" : le dire n'est pas un point de vue obscène ou politiquement incorrect ; ceux qui sont mieux outillés se doivent de leur porter attention et bienveillance, et composer avec. C'est ce qui nous différencie des animaux, en principe ; on n'est pas obligés de tuer ou de bouffer les plus faibles, fut-ce sous une forme virtuelle et symbolique.

Alors pour ces gens non supprimables et non délocalisables (non qualifiés ou faiblement qualifiés selon les critères actuels), qu'est ce qu'on propose d'intelligent et de viable pour tenir dignement une place dans la société ?

En caricaturant à l'extrême, autre que les trafics en tout genre, ou la traite d'êtres humains ? ???
Avatar de l’utilisateur
turbotrain
Passager
Messages : 618
Inscription : 19 août 2010, 19:52

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar turbotrain » 26 août 2017, 17:05

D'autant que les qualifiés, voire un jour les "créatifs", sont en train de se faire rattraper à leur tour.
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 27 août 2017, 11:24

BBArchi a écrit :C'est pour ça que je pose réellement la question, au dela des ressentis habituels et des à prioris de tout un chacun :

Le "ressenti" dont on peut trouve ça et là dans les médias (par exemple les interview faites dans des circonstances divers mais en lien avec quelques mouvement sociaux) est qu'on remplace les postes tenus par la main d'oeuvre non qualifiée ou faiblement qualifiée par un ensemble de solutions techniques autonomes ou robotisées, et/ou délocalisées dans des pays à bas coût.


Dans une société idéale ou tout le monde aurait un très haut niveau d'études, qui va ramasser les poubelles ?
L'armée a résolu le problème depuis longtemps : tous les généraux ont balayé la chambrée et récuré les toilettes lorsqu'ils étaient élèves officiers !
Idem à la "vieille "SNCF où avant d'être chef Traction , on a été élève -conducteur!
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 27 août 2017, 14:19

Oui, les gradés quelque soit leur position en fin de carrière ont tous été élèves officiers et ont fait le ménage.
Inversement, tous les élèves officiers ne terminent pas général...

Et il y a beaucoup plus d'élèves sous officiers... que de sous officiers, pour rester sur l'image de l'armée, entité bien structurée et codifiée.

Mais le modèle n'est pas transposable à la société civile. Dans la "vraie vie", pour quelques "ingénieurs" et cadres sup qui ont démarré comme tout le monde à la maternelle, il y a beaucoup de "sans grade" pour qui l'école puis la suite ne sont que complications sans nom et élévation résistible, et qui n'auront jamais accès à des postes "élevés" (d'ailleurs l'appellation n'est pas innocente).

Comme on ne peut pas modifier le cours actuel des choses, que fait-on de ceux qui n'ont plus le profil ? Plus exactement, ceux qui n'ont le profil "que" pour les petits postes, mais qui globalement sont en face d'un gisement de petits postes en contraction régulière ?

Il ne faut pas imaginer que dans les navettes, à terme, il y aura un "aide à la situation sécurisée" ; de la même façon que dans un ascenseur, tout le monde a bien compris que le groom, heu. C'est fini tout ça.

Donc à terme, on vire tous les CR, et on circule en mode automatique autonome à 100%. Avec le même niveau d'entretien qu'actuellement dans les dépôts ? ??? Ok. On met ce gisement d'emploi entre parenthèses * ? On sort l'acide chlorhydrique en pack familial et on dissout le tout ?

Là où je veux en venir, c'est qu'on investit des millions dans une recherche "nécessaire" qui occupe du monde (combien, au fait ?), mais on oublie volontairement de mettre ne serait-ce qu'un dixième des sommes dans la réflexion sociale et l'ingéniérie humaine pour imaginer un avenir différent tout en "occupant utilement les bras et les consciences" de tous les autres : et pourtant, si on ne fait rien, on va droit aux embiernes XXL...




*= combien de CR actuellement sur le réseau de Lyon, simplement ? Ca représente combien de familles qui en vivent, même si le métier est particulièrement "choquant et repoussant" pour les importants qui jugent qu'eux valent mieux que ça ?
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 27 août 2017, 15:31

"Comme on ne peut pas modifier le cours actuel des choses, que fait-on de ceux qui n'ont plus le profil ? "
Primo, il n'y a pas le feu dans la maison : on parle pour l'instant de créer des minibus sans conducteurs uniquement dans des endroits non desservis.
Donc non seulement, il n'y aura pas d'emplois de perdus, mais au contraire des emplois créés, y compris pour ceux qui savent à peine écrire !
Les navettes ont des vitres et un plancher qu'il faudra bien nettoyer, et le soir il faudra bien les brancher et vérifier la pression des pneus !
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 03 oct. 2017, 01:12

Mouif... :-\

http://www.lesoir.be/117225/article/201 ... irect=true

Voici à quoi vont ressembler les bus sans chauffeur en Belgique (vidéo)
Les premiers véhicules autonomes pourraient être testés sur la voie publique belge dès 2018.

Les premiers tests de véhicules totalement autonomes sont programmés début 2018 sur les voies publiques belges et plus précisément des semi-piétonniers permettant de circuler à 20 km/h, a annoncé lundi le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot lors de tests réalisés sur un circuit privé de Malmedy avec une navette de bus sans chauffeur.

Avatar de l’utilisateur
Airbus
Passager
Messages : 1574
Inscription : 16 août 2011, 10:37
Localisation : Lyon 3

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Airbus » 03 oct. 2017, 09:56

Et à propos, quel est le bilan de notre navette de Confluence ?

La navette belge "Easy Mile" se situe clairement sur le créneau du "dernier km" ou mile. J'ai noté toutefois son prix 200 K€, qui, pour 10 personnes transportées, 6 assis et 4 debout maxi, ramène le prix par place à des niveaux stratosphériques. Un bus standard de 100 places coûte moins de 300 K€.

D'autre part, en ces temps incertains, il faudra prendre en compte différents aspects non techniques avant de généraliser les véhicules autonomes :

1 - la problématique assurances et responsabilité en cas de sinistre. Qui est responsable, qui paie ?
2 - Le risque de mettre sur la voie publique des véhicules sans conducteur, voire sans personne à bord et dont la maîtrise peut être prise de l'extérieur est un risque accru en termes de problématique anti-terroriste. En effet, avec de tels engins, on pourrait avoir un terrorisme "low cost" qui n'aurait même pas besoin de kamikazes, Attention Danger de ce côté là !
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 04 oct. 2017, 11:40

Airbus a écrit :Et à propos, quel est le bilan de notre navette de Confluence ?

La navette belge "Easy Mile" se situe clairement sur le créneau du "dernier km" ou mile. J'ai noté toutefois son prix 200 K€, qui, pour 10 personnes transportées, 6 assis et 4 debout maxi, ramène le prix par place à des niveaux stratosphériques. Un bus standard de 100 places coûte moins de 300 K€.
!

Pas tant que cela en fait, si tu compares avec un minibus classique de 10 places à 100 000 €, effectivement tu payes la navette le double.
Mais avec la navette classique tu as environ 30 000 € de frais de conducteur à débourser par année...

Si on calcule de manière financière, tes 100 000 € de surplus pour l'automatisation du minibus de 10 places, sont récupérés en même pas trois ans .
Ce qui non seulement, n'est pas stratosphérique, mais au contraire relève d'une rentabilité exceptionnelle de près de 30 % !
Avatar de l’utilisateur
amaury
Passager
Messages : 4928
Inscription : 12 nov. 2004, 12:19
Localisation : Lyon 5e
Contact :

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar amaury » 04 oct. 2017, 14:27

Je ne suis pas convaincu que l'automatisation entraîne la disparition du personnel (contrairement au métro), hormis dans des cas très particuliers (ex. dans une enceinte fermée, ce qui rejoint la logique du métro). En revanche, les comparaisons que vous faites sont-elles basées sur les mêmes motorisations (je n'ai pas vérifié) ?
A quand le retour des trolleys sur l'axe A2 ?!? Pourquoi attendre le TOP ??? En attendant, RDV sur les traces du FOL: http://folsaintjust.free.fr.
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 08 oct. 2017, 15:23

Pas plus tard que hier, j'ai pris une navette automatique à la Défense, il y avait un agent (exigé actuellement par la législation), il a passé son temps à "chatter "sur son portable, sans jamais regarder dehors.
Honnêtement, tu crois que quand la législation aura évolué, il sera vraiment utile de perdre une place assise sur 10, pour balader un type qui regardera des vidéos sur son portable ?
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 08 oct. 2017, 15:58

Ben voila. On y est. Honnêtement ? >:D ;D

Implicitement, ce "gugusse" juste bon à chatter et brancher ses neurones sur la boite à sottises vient de perdre son job ; idéologiquement, et pratiquement, il ne sert plus à rien.

[i"]On le tue tout de suite, ou on boit café d'abord ?" [/i]( Francis Blanche dans les Barbouzes)

>:D
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 08 oct. 2017, 16:04

Archi, toi qui est un spécialiste de l'immobilier.
En toute honnêteté, tu serais d'accord pour que tes charges de copro soient multipliées par 2 ou 3, pour avoir le confort qu'un groom appuie sur les boutons de l'ascenseur à ta place, (et pour le même prix il te dira "passez une excellente journée, Monsieur") ?
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 08 oct. 2017, 16:33

En toute honnêteté, ce cas de figure a déjà été réglé : il n'y a plus de groom. Spirou a pris son paquet il y a longtemps. :crazy2:

Si on laisse l'honnêteté tranquille deux secondes, il y a plus préoccupant, dans l'immobilier et le bâtiment pour rester sur le sujet.

Ce que je vois comme un problème, alors que j'apprécie énormément la technologie innovante et bien maîtrisée, est déjà entré dans le processus de mise en place : dans les immeubles collectifs, on va remplacer les personnes en charge de l'entretien, du nettoyage, de la sortie des poubelles, de vérifier si quelque chose ne cloche pas, voire de dépanner les p'tits vieux dans quelques cas de figure, par des IA à roulettes.

On y est, là, maintenant, et dès la conception des immeubles d'habitation que tu vas voir arriver en commercialisation dans 4 ans. Cette conception, (sous BIM), se fait dès maintenant en intégrant d'autres standards de morphologies d'espaces permettant la mise en oeuvre et la circulation de ces IA. *

Le problème a déjà été réglé dans l'industrie, où toutes les fonctions de stockage, de picking, de gestion et préparation de stocks et commande sont désormais majoritairement en mode robotisée, dans des hangars et entrepots qui ne sont plus que des enveloppes clos / couvert autour des systèmes précurseurs des IA. Ce qui se met en place pour l'habitation est la suite logique.

Alors certes, ce ne sera pas du jour au lendemain, faudra un ou plusieurs cycles, en sachant que le tissu construit se renouvelle de plus en plus rapidement du fait de l'évolution des normes et des vétustés plus rapides. Et cela commence par les centralités urbaines denses, là où des gens de tous niveaux viennent chercher de quoi vivre.

Alors donc...
... ces personnes, là, elles vont faire quoi ?




* Le pseudo suicide d'une IA de surveillance récemment, dont tout le monde a rigolé, n'était pas anodin. Il ne s'est pas "suicidé", il a raté une marche pour finir dans un bassin, parce que les lieux n'étaient pas configurés pour lui permettre de faire une appréciation des obstacles et en l'occurence, une appréciation de l'absence d'obstacle avant la chute. C'est tout différent.
Le retour d'expérience a montré la nécessité de modifier des critères de convergence entre le bâtiment et l'IA, afin de permettre une adaptation aux besoins. Et cette inflexion se met en place très très vite... sans que le débat soit installé ni conduit sur les aspects d'éthique, de rapport avec l'humanité, de limites et de cadres à fixer aux expérimentations et à leurs enseignements...
Il y a quand même des interrogations, même Elon Musk semble se rendre compte qu'il y a peut-être un peu de réflexion à conduire.
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 09 oct. 2017, 00:29

BBArchi a écrit :Ben voila. On y est. Honnêtement ? >:D ;D

Implicitement, ce "gugusse" juste bon à chatter et brancher ses neurones sur la boite à sottises vient de perdre son job ; idéologiquement, et pratiquement, il ne sert plus à rien.

[i"]On le tue tout de suite, ou on boit café d'abord ?" [/i]( Francis Blanche dans les Barbouzes)

>:D


Hypothèse A :
C'est le syndrome de la sentinelle ! Hyper vigilant la première heure et les premiers jours, après plusieurs jours où il constate qu'il ne sert à rien, le gars sort un bouquin ou un téléphone, je ne sais pas si on peut vraiment le blâmer, car c'est très difficile
Hypothèse B :
(encore plus tordu) : "il est bien précisé qu'en montant dans les navettes on participe à une expérience"
et effectivement, on a l'impression qu'on a choisi volontairement un environnement très difficile : il y a plein de piétons et la navette doit souvent s'arrêter à cause d'eux, pour le "gugusse", il est peut être aussi à son insu un cobaye : de temps en temps de faux clients (mais vrais psy)montent dans la navette et vérifient si son attention s'est relâchée ou non.
Ou encore, le "gugusse" est dans le coup et a pour consigne de faire semblant de se désintéresser totalement de la navette et on analyse le comportement des clients.(un peu comme la caméra cachée avec le faux aveugle qui monte dans sa voiture et démarre)
Est ce qu'un client indigné, comme par un chauffeur de bus ivre, va lui dire "dis donc petit gars, t'es au boulot pas à la game boy ?" ou encore ne rien dire et le cafter au manager ou est ce que les clients vont s'en foutre complètement, comme je l'ai constaté ?
Toutes ces constatations une fois analysées vont conclure :
-qu'il faut absolument maintenir une présence humaine pour rassurer les voyageurs
-ou que les voyageurs se foutent totalement de la présence ou non d'un agent (ce que j'ai constaté)
-qu'il n'y a pas besoin de site propre
-ou au contraire il faut un site propre léger interdit aux piétons : (c'est mon point de vue : en l'absence de consignes pour les piétons et d'itinéraire réservé, la navette doit s'arrêter tous les 10 mètres, ce qui est insupportable)
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 09 oct. 2017, 16:19

Remarques très juste. La possibilité d'une expérience sociale / sciences humaines menée parallèlement à l'essai technique m'avait effleuré, puisque les engins sont bardés d'outils permettant aussi l'analyse des comportements (intérieurs et extérieurs) par rapport à ces navettes...

Ca, c'est l'ingéniérie.

Le questionnement vient autour ; puisqu'il faut parler de problématique, on commence à voir arriver des articles sur le sujet, en particulier celui-ci avec un regard plutôt neuf sur la question...
http://www.20minutes.fr/high-tech/21463 ... nt-travail

Intelligence artificielle: «Dans le futur, seuls les gens très intelligents et très doués trouveront du travail»

INTERVIEW Pour Laurent Alexandre, spécialiste des nouvelles technologies, les progrès de l’intelligence artificielle risquent de creuser les inégalités sociales si le système éducatif n’évolue pas…


La Guerre des intelligences est paru chez JC Lattès ce mercredi.
Pour son auteur, Laurent Alexandre, l’école ne prépare pas les enfants à lutter contre l’intelligence artificielle.
Seuls les gens très intelligents seront complémentaires de l’IA.

L’intelligence artificielle (IA) va nous manger tout cru. Pour Laurent Alexandre, chirurgien, énarque et spécialiste des nouvelles technologies, les progrès de l’IA risquent de creuser les inégalités sociales si le système éducatif n’évolue pas très vite. La Guerre des intelligences, paru chez JC Lattès mercredi dernier, dessine un futur où les enfants pourraient s’implanter des circuits intégrés dans le cerveau pour rester compétitifs face à la machine. Avec 20 Minutes, l’auteur effleure les grandes questions que pose ce « tsunami technologique ».
Dans « La Guerre des intelligences », vous critiquez le système éducatif. Pour vous, l’école ne donne pas les bonnes armes aux enfants pour affronter l’intelligence artificielle. Quels sont les risques liés à l’IA ?

Il existe un risque à long terme, celui qui a fait l’objet des disputes entre Elon Musk et Mark Zuckerberg cet été : le risque d’une intelligence artificielle hostile qui tuerait l’humanité. A mes yeux, le principal problème, c’est plutôt l’augmentation des écarts sociaux. Comme l’IA va être quasi gratuite et va faire de mieux en mieux des tâches humaines, nous risquons d’être dans une société où seuls les gens très intelligents, très innovants, très doués pourront trouver du travail. L’école aujourd’hui ne prépare pas les enfants, notamment des milieux défavorisés, à résister à l’IA.

phili_b
Passager
Messages : 1153
Inscription : 04 déc. 2009, 13:45
Localisation : Lyon

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar phili_b » 09 oct. 2017, 19:04

Pour la défense du gars je comprends qu'il s'embête sévèrement. Il a un volant de secours ou pas ?

Ce n'est pas du tout le même genre de responsabilité que l'accompagnant dans un téléphérique, qui en plus de sa responsabilité, a l'objectif relationnel de rassurer le troupeau d'humain quand le téléphérique s'arrête au milieu de nul part à des centaines de mètres de hauteur.
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 10 oct. 2017, 10:22

phili_b a écrit :Pour la défense du gars je comprends qu'il s'embête sévèrement. Il a un volant de secours ou pas ?

.

Je suis pas sûr qu'on puisse lui reprocher quoi que ce soit :
Il accueille et renseigne les gens très aimablement et il a une formation pour dépanner et reprendre le contrôle (par exemple pour aller au "dépôt")
La navette étant automatique, il n'a donc officiellement aucune tâche à accomplir quand elle roule.
Si c'était un assistant en cas d'urgence, on devrait avoir un gars au poste de pilotage avec un gros bouton rouge à enfoncer, mais ce n'est pas le cas, tout ce qu'il peut faire c'est intervenir à postériori : par exemple un poivrot casse un phare avec un bâton, dans ce cas l'accompagnant arrête la navette et appelle la police !
Il a un volant de secours ou pas il a un joystick de jeu vidéo de secours.

PS vous avez (aviez?) la même chose à Confluence ?
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 11 oct. 2017, 12:29

yanns040586
Passager
Messages : 1571
Inscription : 13 nov. 2009, 01:38
Localisation : 69009 - Lyon Gorge de Loup

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar yanns040586 » 24 oct. 2017, 19:19

Je suis passé vers le centre commercial aujourd'hui. La navette circulait, mais on aurait dit une visite de délégation, il y avait une personne qui expliquait le fonctionnement de l'engin à quelques passagers. Les portes se sont fermées, et la dame continuait à parler...
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 01 nov. 2017, 21:46

http://www.20minutes.fr/economie/216060 ... r-moins-an

Lyon: Navly, la navette sans chauffeur, va continuer de rouler au moins un an

TRANSPORTS Le bilan de la phrase d'expérimentation s'est révélé concluant...
Un premier bilan concluant. Navly, navette électrique et sans chauffeur, qui dessert le quartier de la Confluence et le quai Rambaud, a encore de beaux jours devant elle. La phase d’expérimentation, lancée en septembre 2016, qui s’achèvera à la fin du mois de décembre, devrait être prolongée d’une année. Il ne reste plus qu’à obtenir l’autorisation officielle. Ce qui est en bonne voie.

Un bon moyen de continuer à promouvoir ce nouveau mode de transports et de procéder à quelques améliorations. « Il y a une énorme différence entre faire rouler la navette deux heures pendant une démonstration et la faire circuler cinq jours par semaine pendant douze heures. Cela nous a permis d’adapter le véhicule au fur et à mesure », explique Christophe Sapet, le président de Navya, start-up lyonnaise, qui a développé le véhicule.
22.000 passagers en 14 mois

Depuis son lancement, Navya a attiré 22.000 passagers. « Au départ, la grande majorité des voyageurs venaient par curiosité. Désormais, ce sont de plus en plus, les salariés des entreprises du quartier qui l’utilisent », observe Pascal Jacquesson, directeur de Keolis.

L’entreprise, qui exploite les transports en commun lyonnais et qui s’est engagée aux côtés de Navya, compte bien rentabiliser cette année d’expérimentation supplémentaire pour parfaire le service.

La navette qui circule du lundi au vendredi, a également été mise en service le samedi pour permettre aux visiteurs de la Biennale d’art contemporain d’effectuer la correspondance avec le tramway. Et le test est concluant : 60 passagers en moyenne par jour, la semaine. Et 240 le samedi.

Parmi les nouveautés annoncées : l’augmentation de la vitesse de desserte « pour diminuer le temps d’attente entre chaque passage ». « Plus on accroît la fréquence, plus on aura d’utilisateurs », explique Christophe Sapet. Ces derniers auront également la possibilité de se connecter à la très récente application mobile Navly, qui leur permettra de connaître l’évolution des navettes sur leur parcours en temps réel.


Des campus aux hôpitaux

« Au-delà du côté expérimental, on imagine déjà utiliser ce service de navettes autonomes en complément des lignes de bus, métro ou tramways afin de mailler plus finement l’agglomération », dévoile Pascal Jacquesson. « On se dit que demain, elle pourrait être utilisée sur des campus universitaires ou industriels voire des hôpitaux de grande taille », poursuit David Kimelfeld, président de la Métrople lyonnaise.

L’initiative lyonnaise a déclenché beaucoup d’intérêt à l’échelle nationale et internationale. 70 délégations, étrangères pour 70 % d’entre elles, se sont rendues à Lyon pour découvrir la petite navette sans chauffeur. D’autres expérimentations ont été menées en France ou ailleurs. C’est le cas notamment à Paris où des navettes circulent depuis le mois de juin sur l’Esplanade de la défense.
Avatar de l’utilisateur
Airbus
Passager
Messages : 1574
Inscription : 16 août 2011, 10:37
Localisation : Lyon 3

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Airbus » 08 nov. 2017, 18:32

Navya semble avoir le vent en poupe et elle vient de lancer le Robot taxi électrique :

Selon Lyon Capitale :
L'entreprise lyonnaise Navya, spécialisée dans les véhicules autonomes, vient de présenter un taxi sans chauffeur et 100% électrique.
Les Lyonnais de Navya continuent d'innover en matière de véhicules autonomes électriques. Après leur navette Navly, qui circule à Confluence depuis un an, la start-up vient de présenter à Saint-Denis un taxi sans chauffeur, 100 % électrique. Le projet nommé "Autonom Cab" peut transporter jusqu'à 6 personnes. Grâce à des caméras et des radars, ce véhicule estimé entre 230 et 250 000 euros, peut circuler en toute autonomie jusqu'à 90 km/h. Pour occuper ses passagers, Autonom cab peut proposer des visites interactives et culturelles de la ville, commander des places dans un cinéma ou musée, ou composer la playlist musicale de son choix.
Pour Élisabeth Borne, ministre des Transports présente lors du lancement, ce projet est "une promesse de nouveau service de mobilité". Christophe Sapet, président de Navya, s'est félicité d'être à l'origine d'une "révolution [...] Ce nouveau modèle est destiné à être le premier robot taxi commercialisé au monde", a-t-il précisé.
Avatar de l’utilisateur
Airbus
Passager
Messages : 1574
Inscription : 16 août 2011, 10:37
Localisation : Lyon 3

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Airbus » 09 nov. 2017, 17:24

Comme je l'avais déjà exprimé, le problème qui va rapidement se poser avec les véhicules n'est pas tant technique qu'administratif.
En effet, aux USA, le véhicule NAVYA en test à Las Vegas a eu un accident dont il n'était vraisemblablement pas responsable, mais quand même !

Extrait de Lyon Capitale ce jour :
La navette autonome des Français de Navya vient de vivre une première journée difficile lors de son test à Las Vegas. À peine mise en service, le véhicule, qui peut rouler à 25 kilomètres par heure, a été percuté par un camion de livraison. Aucun des huit passagers à bord n'a été blessé et seule la carrosserie de la navette est endommagée.

Par ailleurs, selon un représentant de la ville de Las Vegas, le responsable de l'accident est le conducteur du camion, "la navette a fait ce qu'elle devait faire. Elle s'est arrêtée pour éviter l'accident. Malheureusement, le camion de livraison ne s'est pas arrêté, effleurant l'aile avant de la navette". Même si Navya n'y est donc pour rien, cet incident ne devrait pas calmer les inquiétudes concernant l'arrivée des véhicules autonomes dans nos villes. Le test devrait se poursuivre à Las Vegas. En début de semaine, Navya a présenté un taxi autonome, capable lui, de monter à 90 kilomètres par heure


Va falloir faire un "constat amiable" oui mais entre qui et qui ?
That is the question !
Ous03
Passager
Messages : 102
Inscription : 08 janv. 2018, 21:04
Localisation : Lyon 3e

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Ous03 » 08 nov. 2018, 20:00

Bonsoir,
Je n'ouvre pas de nouveau sujet pour cela mais le Sytral développe les navettes automatiques entre Décines Grand large et le stade
Sytral a écrit :Deux nouvelles navettes autonomes bientôt sur le réseau TCL
Dans le cadre du projet européen "AVENUE", le SYTRAL franchit une étape dans l'expérimentation du transport autonome avec l'acquisition de 2 nouvelles navettes au printemps 2019.
Le SYTRAL a présenté son expériementation dans le cadre du projet européen "AVENUE" (Autonomous Vehicles to Evolve to New Urban Experience) qui a pour objectif de préparer l’intégration technique, législative et économique des véhicules autonomes dans l’espace urbain et péri-urbain.

Le projet s’inscrit dans une longue tradition d’innovation. Pour rappel, de nombreux systèmes et technologies se sont développés depuis des années sur notre territoire :

- le premier funiculaire en 1862,
- le premier métro à grand gabarit en 1991,
- la première expérimentation mondiale de navette électrique autonome, Navly en 2016.

Deux nouvelles navettes à Décines au printemps 2019 :
Le SYTRAL lance l'expérimentation de deux nouvelles navettes électriques, gratuites et sans chauffeur, qui assureront la liaison entre l'arrêt du T3 "Décines Grand Large" et le Groupama Stadium dès le printemps 2019.

Ces véhicules devront relever un véritable challenge technologique en circulant sur la voirie aux côtés des voitures et en franchissant un carrefour à feux tricolores ainsi qu'un rond-point sur un trajet d'1,2 kilomètre.
Ma page (sur Facebook et Instagram) : Transports Agglo Lyon
Avatar de l’utilisateur
Adritcl
Passager
Messages : 670
Inscription : 27 oct. 2011, 00:04
Localisation : Saint-Priest
Contact :

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Adritcl » 08 nov. 2018, 22:40

Ca risque d'être marrant lors des matchs... ;D
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 08 nov. 2018, 23:13

Non, justement, pas fou, eux autres... >:D
A la niche les soirs de matches...
https://www.20minutes.fr/societe/236826 ... es-parc-ol
Elle a été la première ville au monde à tester les navettes autonomes. Lyon poursuit l’expérience. Elle vient d’être désignée ville pilotes du projet Avenue, qui a pour but de « préparer l’intégration » de ces véhicules dans les métropoles de demain. Deux nouvelles navettes seront mises en circulation au printemps prochain afin de relier l’arrêt « Décines Grand Large » du tramway T3 au Parc OL. Soit 1,2 kilomètre que les usagers des TCL parcourent souvent à pied, faute d’être déposés au pied du stade.

Utilisées comme « moyen de transport complémentaire aux solutions existantes », ces deux navettes circuleront quotidiennement jusqu’à 20 heures et à 25 kilomètres/heure mais ne seront jamais mises en service les soirs de match. La société Navya qui les déploiera, entend ainsi profiter de l’expérimentation pour améliorer ses véhicules.

Encore une première mondiale : une navette pour desservir un stade... sauf les jours de matches. On frise le surréalisme, mais on imagine mal le concept appliqué maintenant en phase test et petite échelle, à l'échelle des flux à gérer les soirs d'évènements.
Mais alors... a quoi va t-elle servir, sorti de l'expérimentation en vraie grandeur ? Il y a suffisamment de monde en dehors des évènements ? ???
nanar
Passager
Messages : 11155
Inscription : 15 nov. 2004, 10:07
Localisation : lyon 6è - www.darly.org & www.lyonmetro.org
Contact :

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar nanar » 09 nov. 2018, 10:55

OUI : à peu près la quantité de gens qu'il faut, à la distance adéquate du TC lourd pour justifier une ou deux navettes bus sans conducteur :
Pôle médical et laboratoire Unilians, pôle loisirs "indoor" (bowling, minigolf, murs d'escalades, trampolines, vague artificielle de surf, ....), 4 ou 5 restos et 1 ou 2 hôtels.

Il y a également ceci, que le Directeur de Keolis nous (les assoces) a annoncé début octobre :
https://www.20minutes.fr/societe/228411 ... -fin-annee

A+
nanar
"Si vous ne considérez pas le vélo urbain comme une partie de la solution pour l'aménagement des villes, vous êtes une partie du problème"
Dernière modification par nanar le 09 nov. 2018, 11:29, modifié 2 fois.
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 09 nov. 2018, 10:58

Ous03 a écrit :



Le projet s’inscrit dans une longue tradition d’innovation. Pour rappel, de nombreux systèmes et technologies se sont développés depuis des années sur notre territoire :

- le premier funiculaire en 1862,
- le premier métro à grand gabarit en 1991,
- la première expérimentation mondiale de navette électrique autonome, Navly en 2016.



Je parle sous couvert des spécialistes lyonnais de ce forum, mais Lyon a été aussi pionnière:
- pour les trolleybus
- pour les électrobus à batteries
- pour les bus articulés (ligne 7)
- pour les mini-trolleybus ?
Avatar de l’utilisateur
Lyon-St-Clair
Passager
Messages : 2181
Inscription : 14 janv. 2009, 14:32
Localisation : Montessuy Calmette - C1 / JD66 / JD140 / JD205

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Lyon-St-Clair » 09 nov. 2018, 21:22

Pour les trolleybus ça dépend de si on compte le Nithard de 1906. Pour les articulés en France oui, à l'étranger c'est à voir...
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 09 nov. 2018, 22:26

On peut aussi citer les Sarrazinières, souterrain le long du Rhône, dont on sait qu'elles reliaient les arêtes de poisson de la Croix Rousse au village de Miribel : plus d'une dizaine de kilomètres de galerie géminée soit une double voie de circulation, dont les dimensions permettaient la circulation de chevaux tractant des carrioles. En gros, l'ancêtre mondial du premier métro... ^-^

L'essentiel de cette galerie, découvert inopinément lors de la construction de la ligne de chemin de fer, a été détruit de fait.
http://www.souterrain-lyon.com/les-sarrazinieres/
Avatar de l’utilisateur
Doktor Villamos
Passager
Messages : 334
Inscription : 14 sept. 2006, 17:16

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar Doktor Villamos » 10 nov. 2018, 17:12

Lyon-St-Clair a écrit : Pour les articulés en France oui, à l'étranger c'est à voir...

C'est tout vu !
Les articulés étaient en service depuis longtemps à l'étranger (Salzbourg, etc) et interdits en France sauf à Lyon par dérogation !
Avatar de l’utilisateur
BBArchi
Passager
Messages : 14687
Inscription : 13 avr. 2007, 21:55
Localisation : Complètement à l'Ouest...

Re: Navette sans conducteur rue de la République

Message non lupar BBArchi » 21 oct. 2021, 13:44

Ce n'est peut être pas le bon topic, mais il s'agit quand même d'une expérimentation en cours de navette autonome, pour recueillir des infos et des éléments d'évaluation, en situation extra urbaine.
Le choix du site n'est pas complètement innocent, puisque utilisant l'emprise d'une voie ferrée qui avait une importance certaine, transformée en voie verte entre Néris-les-Bains et Montluçon (Allier)

https://www.lamontagne.fr/montlucon-031 ... r_14032655

Une navette électrique autonome, c’est-à-dire sans chauffeur, est testée du 19 au 22 octobre sur la voie verte entre Néris-les-Bains et Montluçon (Allier). L’objectif : recueillir des données pour permettre à ce véhicule de circuler en milieu rural. Le public pouvait, ce mercredi 20 octobre, seulement, monter à bord de ce prototype.

Les portes vitrées se ferment et une cloche, identique à celle d’un tramway, retentit. Doucement, l’engin, stationné à l’entrée de la voie verte, à Néris-les-Bains (Allier), démarre. Pas de chauffeur dans cette navette, au look de téléphérique rouge roulant. Le véhicule est complètement autonome. Seul un opérateur veille à son bon fonctionnement.

À faible vitesse, EZ’10 (c’est le nom de cette navette développée par les chercheurs de l’Institut Pascal de Clermont-Ferrand et construite par l’entreprise Ligier dans l’Allier) avance, attirant l’attention des promeneurs, qui avaient, ce mercredi 20 octobre uniquement, l’occasion pour la première fois de monter à son bord.

...

D'autres tests à venir

« C’est la deuxième fois que des tests sont réalisés ici », explique Michel Dhome, directeur de recherche au CNRS et directeur du LabEX (laboratoire d’excellence) IMobS3. Avec le même objectif : améliorer les technologies de guidage pour permettre, à terme, à la navette, de circuler de manière autonome en milieu rural.



Voir aussi cet article : https://www.lamontagne.fr/montlucon-031 ... _14025997/

Image

Revenir à « Le forum de Lyon en Lignes »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Google [Bot], totoche et 257 invités