https://www.tcl.fr/covid-19-offre-tcl-des-le-lundi-23-mars a écrit :
Bus Ligne: fréquence moyenne à 15 minutes
Autres lignes: tout le détail sur le calculateur d'itinéraire
Lignes ne circulant pas : T5, C4, 4, 16, 22, 25, 26, 27, 34, 39, 48, 50, 50 Ex, 57, 62, 65, 66, 69, 76, 81, S1, S2, S3, S4, S6, S7, S9, S11, S12, S15, Zi 7, Résago 2 et Résago 3
Airbus a écrit :Iil pourrait y avoir un geste sur les abonnements en cours de validité !
Univers, Pourquoi me mettre dans le pangolin ?
Cet animal, Corona, est en voie d’extinction. Et pourtant les hommes continuent de le braconner et de le manger. ... Ce sera la 1ère étape de ma leçon. : D’accord Univers. Pourquoi tu veux que ça commence en chine?
: La chine est le symbole de la mondialisation et de la production de masse petit. Ce pays est surpeuplé, il produit en masse et pollue en masse...: C’est vrai univers... Mais en même temps c’est parce que les autres pays y ont un intérêt financier aussi non ?
: Oui petit c’est pour cela que ta mission va être de te répandre partout dans le monde, et principalement dans tous les pays concernés par ce système, l’Europe, les US, les pays producteurs de pétrole...
Quelle forme vas tu me donner univers ?
: Celle d’un virus qui va principalement infecter les voies respiratoires.
: Mais pourquoi univers ?
: petit, vois tu de nos jours, les hommes mettent en danger la planète. La pollution est devenue trop importante mais l’humanité n’en mesure pas l’ampleur. Quoi de plus symbolique que la respiration petit, tu comprends ?
: Oui mais ça veut dire que je vais être dangereux univers ?
: Tu ne le seras pas plus que plein d’autres maladies existantes petit, et tu le seras bien moins que la pollution elle même qui génère des milliers de morts ! Mais la différence c’est que toi, tu seras visible... : D’accord univers. Mais tu crois que ça va marcher ton truc là alors, je comprends pas comment ?
: Tu as raison petit. C’est pour cela que je vais te rendre très contagieux. Tu vas vite te propager. La vitesse de propagation sera bien supérieure à ta dangerosité.
Ok mais alors si je suis pas si dangereux, tu crois qu’ils vont avoir peur de moi ?
: Oh petit oui fais moi confiance. C’est sur cela d’ailleurs que je compte pour faire évoluer les mentalités : la peur.
Ce n’est que quand l’homme a peur, qu’il peut changer ensuite...
: Tu crois ?
: Oui petit, et je vais ajouter tout un contexte pour amplifier la peur et les prises de conscience.
: Quoi univers...?
La peur va tellement prendre le dessus que l’on confinera les gens chez eux tu verras. Le monde sera à l’arrêt. Les écoles seront fermées, les lieux publics, les gens ne pourront plus aller travailler. Les croisières, les avions, les moyens de transport seront vides..
oh la la, Univers, tu vas loin, mais qu’espères tu de cela ?
que le monde change petit ! Que Terre mère soit respectée ! Que les gens prennent conscience de la bêtise humaine, des incohérences des modes de vie et qu’ils prennent le temps de réfléchir à tout cela ... Qu’ils arrêtent de courir, découvrent qu’ils ont une famille et des enfants et du temps avec eux. Qu’ils ne puissent plus recourir aux suractivités extérieures car elles seront fermées. Se reconnecter à soi, a sa famille, ça aussi, petit, c’est essentiel... : Ok mais ça va être dangereux, l’économie va s’effondrer....
: Oui petit, il y aura de grosses conséquences économiques. Mais il faut passer par la. C’est en touchant à cela aussi que le monde je l’espère va prendre conscience de ses incohérences de fonctionnement. Les gens vont devoir revenir à un mode de vie minimaliste, ils vont devoir retourner au local, et je l’espère à l’entre aide..
: Comment vais je me transmettre ?
: par le contact humain.. Si les gens s’embrassent, se touchent...
: bizarre univers là je ne te suis pas, tu veux recréer du lien mais tu éloignes les gens ?
Petit, Regarde aujourd’hui comment les hommes fonctionnent. Tu crois que le lien existe encore ? Le lien passe par le virtuel et les écrans. Même quand les hommes se promènent, ils ne regardent plus la nature mais leur téléphone... A part s’embrasser il ne restait plus grand chose du lien... alors je vais couper ce qui leur restait de lien et je vais exagérer leur travers ... en restant confinés chez eux, fort à parier qu’au départ ils se régalent des écrans mais qu’au bout de plusieurs jours ils satureront... lèveront les yeux..
Rémi a écrit :Salut
Quitte à choquer, je pense que dans cet épisode inédit, on perd largement le sens de la raison. La distanciation sociale préconisée par les médecins est une division par un facteur 4 des relations entre individus. Depuis une semaine, je suis en télétravail et je dois avoir atteint un facteur 400.
Ce qui m'étonne, c'est qu'on arrête l'économie mondiale pour un virus certes violent... mais temporaire.....
Rémi
RESPONSABILITÉ
Au jour 7 du confinement une immense majorité de Français respectent les consignes officielles.
. . .
UNE FRANCE PRESQUE À L’ARRÊT
Les mobilités individuelles sont en spectaculaire diminution, les flux logistiques essentiels se maintiennent.
OFFRE ET FRÉQUENTATION : VERS UN SERVICE MINIMAL
Dès les deux premiers jours de confinement, les chiffres de fréquentation des modes de transport attestaient de la rapidité et de l’ampleur de la transformation des comportements en matière de déplacements. En fin de semaine dernière, la baisse atteignait voire dépassait les 90% sur tous les réseaux.
> Avec des variations selon les régions et les lignes, l’offre TER chutait à 30% en moyenne vendredi dernier
Quelques villes ont stoppé leurs offres, comme Auch, constatant qu’il n’y avait plus personne dans les bus.
Mais la plupart des collectivités ont maintenu une offre, souvent aux alentours de 30% comme à Rouen, dans des conditions d’accès sécurisées (lire ci-dessous) et avec des organisations du travail adaptées (passage au
2/8), en essayant de correspondre au mieux aux besoins des salariés sollicités par leurs employeurs et dépourvus de véhicules individuels.
C’est le cas de certains cars interurbains dont les parcours desservent des centres hospitaliers ou logistiques, de
l’offre Noctilien en Ile-de-France, région dans laquelle Ile-de-France Mobilités et la RATP ont créé vingt lignes de bus pour le personnel de santé.
Avec des variations selon les régions et les lignes, l’offre TER chutait à 30% en moyenne vendredi dernier.
L’offre en zone dense en Ile-de-France se maintient aux alentours des 50% du niveau normal, notamment afin d’éviter toute situation d’affluence dans les rames ou sur les quais. A Lyon le Sytral annonce pour cette semaine une fréquence des bus, trams, métros et funiculaires à 55%, avec des amplitudes horaires inchangées.
Pour la longue distance ferroviaire, on se rapproche doucement mais sûrement du «S0», à savoir 10% de l’offre nominale.
L’Etat a demandé à la SNCF de maintenir un lien quotidien avec les territoires, parfois un seul aller-retour par jour (Paris-Clermont-Ferrand, Paris-Grenoble), jusqu’à quatre allers-retours sur Paris-Lyon et Marseille (deux sur Montpellier). Les trains (TGV, Ouigo, Intercités) sont désormais gratuits pour les personnels de santé.
Les trafics internationaux vers la France et l’Italie ont été interrompus.
Trois Eurostar par jour continuent d’effectuer la liaison entre Londres et Paris.
> «Covoiturer n’est pas recommandé», explique Blablacar
Blablabus et Flixbus ont totalement interrompu leur offre de cars.
_«Covoiturer n’est pas recommandé»_, explique Blablacar, qui ne ferme pas ses applications «pour permettre à ceux qui ont absolument besoin de se déplacer de le faire».
Air France maintient plusieurs fréquences avec ses grandes destinations du sud de la France (Nice, Toulouse), les réduit à une seule (Pau) ou les supprime (Lorient, Biarritz).
Les taxis et VTC ont quasiment disparu des rues faute de clients, mais aussi de conducteurs qui ont renoncé au fur et à mesure de la désaffection, malgré les mesures annoncées (désinfection des véhicules, conduite fenêtre ouverte). L’hypothèse d’une réquisition évoquée par le Président de la République, un peu vite baptisée «les nouveaux taxis de la Marne» pour emmener les personnels soignants sur leur lieux de travail, n’a guère été concrétisée.
Le vélo et les 2-Roues motorisés personnels, pour ceux qui en possèdent, restent des solutions efficaces pour se déplacer, de par l’absence de promiscuité.
Les systèmes de location courte durée (vélos et trottinettes) sont presque partout suspendus. Les offres de
vélos en libre service fonctionnent en service minimum à Lyon, comme à Paris, où certains ironisent en disant que c’était déjà le cas avant la crise sanitaire…
Quant aux circulations routières (hors camions), elles se sont effondrées dès le premier du confinement, pour ne représenter désormais en moyenne que 2 à 3% des déplacements habituels, au maximum.
*
LES PRÉCAUTIONS PRISES PAR LES OPÉRATEURS
Un arrêté publié vendredi dernier précise les conditions de sécurisation des exploitations de services des voyageurs. Nettoyage désinfectant au moins une fois par jour de l’ensemble des véhicules,
dispositifs de séparation entre les voyageurs et les conducteurs de bus,
affichage massif d’informations sur les mesures d’hygiène et de distanciation sociale, etc.
De fait, les opérateurs avaient anticipé cet arrêté en prenant plusieurs initiatives, notamment dans les bus :
montée dans les bus par l’arrière, neutralisation des places derrière le conducteur,
suspension de la vente de tickets à bord dans les bus.
Chaque entreprise voire chaque réseau affine ensuite ses dispositifs, en lien avec les personnels.
Ainsi, la RATP a mis en place un système “dépôt / dépôt” : les conducteurs quittent leur dépôt avec un bus et terminent leur service avec ce même bus, sans changement de conducteur.
De même, pour le métro, les agents ne changent plus de train durant leur service.
*
GARES : UN ACCÈS RÉDUIT
Si l’on prend l’exemple d’une grande gare parisienne comme la gare de l’Est, un seul accès reste désormais ouvert, celui de la rue Saint-Martin, qui peut être contrôlé : seuls les voyageurs avec un titre de transport ou les agents SNCF sur présentation de leur Pass Carmillon pourront accéder à la gare.
D’une manière générale, les gares sont devenues d’immenses espaces vides du fait des chutes de fréquentation mais aussi de l’arrêt total de la vente de billets et de la fermeture des guichets et boutiques.
> Dans plusieurs gares, deux problèmes principaux sont apparus: la gestion des SDF, et aussi le rapatriement des Français de retour de l’étranger
Du point de vue de l’organisation, ne sont présents physiquement en gare que les seuls agents d’escale strictement nécessaires au départ des trains, ainsi que les effectifs dédiés à la surveillance et à la sûreté.
Dans plusieurs gares, deux problèmes principaux sont apparus en fin de semaine dernière :
la gestion des SDF, pour lesquels des associations restent actives à trouver des solutions d’hébergement,
mais aussi le rapatriement des Français de retour de l’étranger par des vols Air France. Plusieurs centaines d’entre eux ont été invités à leur descente de l’avion à se rendre dans les gares pour rejoindre leur lieu de résidence… alors même qu’aucun train ne le leur permettait.
La France est officiellement en état d'urgence sanitaire pour deux mois, éloignant ainsi la perspective de sortir fin mars du confinement imposé par la pandémie de coronavirus, qui a tué 186 nouveaux malades lundi et qui soumet le système de santé du pays à très rude épreuve.
Le Parlement a adopté dimanche ce texte "d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19", à l'issue de quatre jours de travaux intensifs en comité restreint. Publié mardi au Journal officiel, il prévoit ce nouveau régime d'"état d'urgence sanitaire", sur le modèle de l'état d'urgence prévu par une loi de 1955, et activé après les attentats de novembre 2015.
Le Covid-19 a fait 860 morts en France depuis le début de l'épidémie, dont cinq médecins, et 2.082 patients étaient lundi soir en réanimation, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Vingt résidents d'un Ehpad de Cornimont, dans les Vosges, sont notamment morts "en lien possible avec le Covid-19", selon les autorités régionales.
"Retrouver le temps normal, ce n'est pas pour demain"
Face à cette aggravation de la situation, le Premier ministre Edouard Philippe a averti lundi que "le temps du confinement peut durer encore quelques semaines". "Beaucoup de nos concitoyens aimeraient retrouver le temps d'avant, le temps normal, mais il n'est pas pour demain", a-t-il prévenu, en annonçant un durcissement des mesures de confinement.
Ainsi, il ne sera plus possible d'aller faire du sport loin de son domicile et pendant le temps que l'on veut. "Sortir pour promener ses enfants ou faire du sport c'est dans un rayon de 1 km de chez soi, maximum pour une heure, tout seul et une fois par jour", a précisé le chef du gouvernement.
Sanctions alourdies
Les sanctions ont été durcies pour ceux ne respectant pas ces consignes. Les 135 euros d'amende forfaitaire doivent passer à 1.500 euros en cas de récidive "dans les 15 jours", et "quatre violations dans les trente jours" pourront valoir jusqu'à "3.700 euros d'amende et six mois de prison". Sur près de 1,8 million de contrôles, les forces de l'ordre ont relevé plus de 90.000 infractions pour non-respect des restrictions depuis leur mise en place mardi, selon Alain Thirion, directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises.
Le confinement total est réclamé par le corps médical mais le président de la République s'y oppose, en jugeant nécessaire un contrôle plus strict des mesures actuelles. Un nouvel avis du Conseil scientifique est attendu mardi.
https://actu.fr/auvergne-rhone-alpes/lyon_69123/coronavirus-lyon-tous-metros-sont-arretes-cause-dune-suspicion-cas-chez-tcl_32511289.html a écrit :Coronavirus à Lyon : tous les métros sont arrêtés à cause d’une suspicion de cas chez TCL
Une opération de désinfection est en cours au sein d'un poste de commandement de TCL mardi 24 mars 2020. Les lignes de métros et de funiculaires de Lyon sont arrêtées jusqu'à 17h.
Mardi 24 mars, une suspicion de cas de coronavirus au sein d’un poste de commandement du métro de Lyon (Rhône) perturbe grandement le réseau TCL.
Depuis 13h40, une opération de désinfection est menée dans l’un des PC du métro lyonnais. En conséquence, les quatre lignes de métros (A,B,C et D) et les deux funiculaires (F1 et F2) « sont en arrêt d’exploitation », indique TCL.
Aucune rame ne devraient circuler dans les souterrains lyonnais cet après-midi puisque TCL prévoit un retour à la normale aux alentours de 17h.
Contacté par actu Lyon, le service presse de Keolis précise que cette opération se déroule selon une procédure précise mise en place en cas de suspicion de personne atteinte du Covid-19 au sein des effectifs de TCL. Les autorités sanitaires sont mobilisées sur place. Une fois l’opération de désinfection terminée, le personnel du poste pourra reprendre le travail.
Si en temps normal, l’arrêt total du métro lyonnais aurait sans doute mis la pagaille en ville, en période de confinement les perturbations devraient être moindres. La semaine dernière le réseau TCL a enregistré une baisse de sa fréquentation de 85% à cause des mesures de confinement mises en place par le gouvernement.
TCL : « la fréquentation divisée par dix »
Pascal Jacquesson est directeur général de Keolis Lyon, l’exploitant des TCL.
Quelle est la situation au sein des équipes TCL ? Combien d’agents sont-ils arrêtés ?
On est 4500 agents, dont 3800 qui sont dans l’opérationnel. Entre les personnes absentes et le chômage partiel, on a environ 1000 personnes indisponibles. Parmi les absents, certains sont en arrêt-maladie, d’autres sont arrêtés pour garder leurs enfants et d’autres encore parce que ce sont des personnes fragiles. On a aussi dû mettre 350 agents, par roulement, en chômage technique. On a largement diminué le réseau, de 28% dans un premier temps, de 45% depuis ce lundi matin. Parce que la fréquentation a baissé, divisée par dix. Il reste 150 000 voyages par jour.
Avez-vous eu des salariés qui ont voulu exercer leur droit de retrait ?
L’entreprise a tout fait pour minimiser les risques. C’est très clair que le droit de retrait n’est pas licite. On a eu deux tentatives que l’on n’a pas acceptées. C’est marginal. On maintient le dialogue social. On a un personnel qui a le sens des responsabilités, qui a conscience que l’on remplit une mission essentielle. Je suis impressionné par leur état d’esprit.
L’offre a été réduite. Quelles sont les fréquences sur les principales lignes ?
On est à 5 ou 6 minutes en heures de pointe sur la ligne D, et 9 minutes sur les lignes A et B. Sur les lignes de tramway, T1 et T2 sont entre 12 et 15 minutes.
Y a-t-il des lignes de bus qui ont été arrêtées ?
Oui, une trentaine sur la centaine du réseau. On a privilégié la desserte des établissements hospitaliers, puis les centres commerciaux et les gares. Toutes les communes ont conservé au moins une ligne. Sur les lignes fortes, on va rester sur une fréquence d’un bus toutes les 15 minutes par heures de pointe. On n’a pas réduit l’amplitude horaire notamment pour le personnel des hôpitaux. On devrait tenir cette offre jusqu’à la fin de la semaine.
Quelles sont les consignes que vous donnez aux usagers ?
Les gens ne doivent se déplacer que s’ils en ont besoin, notamment ceux qui doivent aller travailler. On ne se déplace pas pour le loisir. Dans les bus, on a fait en sorte que les gens aient de la place pour qu’ils respectent les distances de sécurité. On n’a pas hésité à faire circuler des bus plus longs, articulés. Il faut aussi s’espacer sur les quais. Les portes des bus et tramway s’ouvrent à présent automatiquement pour que les gens n’appuient plus sur les boutons.
Comment se passe le nettoyage des bus et rames ?
Les bus et rames de tramway et métro sont nettoyés tous les soirs. Cela fait deux semaines qu’on a renforcé notre dispositif. On met en place un nettoyage avec un produit virucide, passé sur les postes de conduite, les distributeurs, les barres de maintien…
Quelles mesures de sécurité avez-vous prises pour les chauffeurs de bus ?
On a arrêté la vente de tickets à bord pour éviter les contacts. Depuis une semaine, on est allé plus loin en bloquant l’ouverture de la porte avant des bus. Montées et descentes se font par la porte du milieu ou la porte arrière. On a aussi séparé par un ruban (et bientôt par une chaîne) la partie avant pour isoler le conducteur des passagers. On leur a mis à disposition du gel hydroalcoolique.
Les lingettes sont demandées…
Oui pour ceux qui veulent un complément de nettoyage… On est en train de s’organiser pour répondre à ce besoin.
Les TCL vont rembourser les abonnements. Quelle est la procédure à suivre ?
La présidente du Sytral a décidé de rembourser les abonnements durant la période de confinement, soit 50% de l’abonnement de mars. Les abonnés en prélèvement automatique vont recevoir un virement. On pourrait devoir rembourser avril si nécessaire. Le prélèvement d’avril sera suspendu pour les abonnées en prélèvement automatique. Ceux qui ont acheté leur titre devront télécharger un formulaire sur tcl.fr qui sera disponible dans quelques jours.
Faut-il s’attendre, dans les semaines à venir, à un arrêt total du réseau TCL ?
On respectera ce que diront les autorités sanitaires. Aujourd’hui, ce qui nous est demandé, c’est d’assurer le service public de transport.
Est-ce une hypothèse ?
On l’a envisagée. Cela dépend du niveau de confinement.
De nombreuses lignes de métro, tramway et bus vont être limitées dans la métropole de Lyon et certaines, comme le T5, ne circuleront plus.
Les TCL ont annoncé dans un communiqué que pour “assurer la continuité du service public en garantissant la desserte en transport en commun pour les personnes dont les déplacements sont indispensables, notamment dans le cadre de l’exercice de leur fonction, à partir du lundi 30 mars, l’offre du réseau est à nouveau ajustée”.
Désormais les transports en commune fonctionneront de 5h (horaire habituel) à 23h.
Les fréquences pour les lignes de métro et tramway :
Métro A : 9 à 10 min
Métro B : 9 à 10 min
Métro C : 11 min
Métro D : 6 à 9 min
F1 : 12 min
F2 : 10 min
T1 : 12 à 15 min
T2 : 13 à 15 min
T3 :15 à 20 min
T4 : 12 à 16 min
T5 : ne circule pas
T6 :15 à 30 min
Bus Ligne C : fréquence moyenne à 15 à 20 minutes en journée
15 lignes sont limitées à 21h : 3, 7, 8, 9, 15, 19, 20, 31, 40, 49, 52, 54, 63, 67 et 68
Lignes ne circulant pas : T5, C4, 4, 16, 22, 25, 26, 27, 29, 34, 39, 48, 50, 50 Ex, 57, 62, 65, 66, 69, 76, 81, 115, S1, S2, S3, S4, S6, S7, S9, S11, S12, S15, Zi 7, Résago 2 et Résago 3.
Toutes les lignes scolaires « Junior Direct » ne circulent pas durant la période de fermeture des écoles, collèges et lycées.
L’offre liée à la vie nocturne de l’agglomération est suspendue : suspension de l’extension du métro à 2h du matin et des lignes Pleines Lunes
Pour rester sur le sujet des transports, la mesure consistant à arrêter le réseau à 23h est tout simplement une erreur grave.
Pour les lignes pleine lune, je demande à voir...
Dans une tribune, l’Alliance de la presse d’information générale, composée de 298 titres de journaux, nationaux et régionaux, déplore la décision de La Poste de renoncer à la distribution quotidienne des journaux.
La crise sanitaire bouleverse le quotidien de tous. Jamais le besoin de lien social et d’information sérieuse n’a été aussi fort dans le pays. Jamais l’attente de lire son journal n’a été aussi grande. Fidèles à notre mission d’information, nous sommes mobilisés en adaptant nos organisations pour maintenir quotidiennement la production, l’impression et la distribution.
C’est pourtant le moment que choisit la Poste pour décider de renoncer à la distribution quotidienne de votre journal.
Cette décision unilatérale, annoncée par un simple communiqué, a été prise sans préavis ni concertation. Certes, chaque entreprise a aujourd’hui ses problèmes d’organisation et doit en responsabilité protéger ses salariés et prendre les mesures sanitaires adéquates.
Assurer la continuité du service public
Néanmoins, il faut respecter ses clients et assurer la continuité du service public aux citoyens. Or, La Poste bafoue ses engagements contractuels tant vis-à-vis des éditeurs qu’envers l’Etat et les contribuables, qui lui versent 100 millions d’euros par an pour assurer la distribution.
Alors qu’un maillon essentiel de l’accès à l’information, en particulier dans les territoires les plus fragiles, nous abandonne, soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour garantir la distribution quotidienne de nos journaux.
...M. le Président de La Poste, maintenez le passage du courrier au moins 1 jour sur 2.
Le Groupe Centre France a lancé une pétition pour demander au président de La Poste
une nouvelle organisation de la distribution du courrier. Si vous souhaitez la signer,
cliquez ici : https://www.change.org/p/direction-de-l ... jour-sur-2
Décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
NOR: SSAZ2008253D
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decr ... D/jo/texte
Alias: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decr ... 3/jo/texte
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé,
Vu la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d'information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de l'information, et notamment la notification n° N°2020/151F ;
Vu le code de l'action sociale et des familles, notamment ses articles L. 214-1, L. 227-4, L. 312-1 et L. 424-1 ;
Vu le code civil, notamment son article 1er ;
Vu le code de l'éducation, notamment ses livres IV et VII ;
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-15 ;
Vu le code de la construction et de l'habitation, notamment son article R* 123-12 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 162-5, L. 162-9, L. 162-12-2, L. 162-14-1 et L. 162-32-1 et L. 221-1 ;
Vu le code du sport, notamment ses articles L. 322-1 et L. 322-2 ;
Vu le code des transports, notamment son article L. 1111-5 ;
Vu la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19, notamment son article 4 ;
Vu l'information du Conseil national de la consommation,
Vu l'urgence,
Décrète :
Chapitre 1er : Dispositions générales
Article 1
Eu égard à la situation sanitaire résultant de l'épidémie de covid-19, le présent décret fixe les mesures propres à garantir la santé publique mentionnées à l'article L.3131-15 du code de la santé publique.
Article 2
Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d'hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », définies au niveau national, doivent être observées en tout lieu et en toute circonstance. Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l'usage des moyens de transports qui ne sont pas interdits en vertu du présent décret sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures.
Chapitre 2 : Dispositions concernant les déplacements et les transports
Article 3
I. - Jusqu'au 31 mars 2020, tout déplacement de personne hors de son domicile est interdit à l'exception des déplacements pour les motifs suivants en évitant tout regroupement de personnes :
1° Trajets entre le domicile et le ou les lieux d'exercice de l'activité professionnelle et déplacements professionnels insusceptibles d'être différés ;
2° Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l'activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées par l'article 8 du présent décret ;
3° Déplacements pour motifs de santé à l'exception des consultations et soins pouvant être assurés à distance et, sauf pour les patients atteints d'une affection de longue durée, de ceux qui peuvent être différés ;
4° Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance des personnes vulnérables et pour la garde d'enfants ;
5° Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
6° Déplacements résultant d'une obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie nationales ou à tout autre service ou professionnel, imposée par l'autorité de police administrative ou l'autorité judiciaire ;
7° Déplacements résultant d'une convocation émanant d'une juridiction administrative ou de l'autorité judiciaire ;
8° Déplacements aux seules fins de participer à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative et dans les conditions qu'elle précise.
II. - Les personnes souhaitant bénéficier de l'une de ces exceptions doivent se munir, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces exceptions.
III. - Le représentant de l'Etat dans le département est habilité à adopter des mesures plus restrictives en matière de trajets et déplacements des personnes lorsque les circonstances locales l'exigent.
IV. - Le présent article s'applique à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Article 4
Jusqu'au 15 avril 2020, il est interdit aux navires de croisière et aux navires à passagers transportant plus de 100 passagers de faire escale en Corse, et de faire escale ou de mouiller dans les eaux intérieures et les eaux territoriales des départements et régions d'outre-mer, ainsi que de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, et Wallis-et-Futuna, sauf dérogation accordée par le représentant de l'Etat territorialement compétent pour ces mêmes collectivités. Il est interdit aux navires de croisière et aux navires à passagers non réguliers transportant plus de 100 passagers de faire escale, jusqu'à la même date, dans les ports français continentaux de Méditerranée, Atlantique, Manche et mer du Nord, sauf dérogation accordée par le représentant de l'Etat territorialement compétent.
Article 5
I. - Sont interdits, jusqu'au 15 avril 2020, sauf s'ils relèvent de l'une des exceptions mentionnées au II, les déplacements de personnes par transport commercial aérien :
- au départ du territoire hexagonal et à destination de La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ;
- au départ de l'une de ces collectivités et à destination du territoire hexagonal ;
- entre ces collectivités.
II. - Par dérogation au I, restent autorisés les déplacements justifiés par l'un des motifs suivants :
- motif impérieux d'ordre personnel ou familial ;
- motif de santé relevant de l'urgence ;
- motif professionnel ne pouvant être différé.
III. - Les personnes souhaitant bénéficier de l'une des exceptions mentionnées au II présentent au transporteur aérien lors de leur embarquement un ou plusieurs documents permettant de justifier du motif de leur déplacement accompagnés d'une déclaration sur l'honneur de ce motif.
Article 6
I. - Tout opérateur de transport public collectif routier, guidé ou ferroviaire de voyageurs, ci-après désigné par « l'entreprise », est tenu de mettre en œuvre les dispositions du présent I.
L'entreprise procède au nettoyage désinfectant de chaque véhicule ou matériel roulant de transport public au moins une fois par jour. Sauf impossibilité technique avérée, l'entreprise prend toutes dispositions adaptées pour séparer le conducteur des voyageurs d'une distance au moins égale à un mètre et en informer les voyageurs.
Dans les véhicules routiers comportant plusieurs portes, l'entreprise interdit aux voyageurs d'utiliser la porte avant et leur permet de monter et descendre par toute autre porte. Toutefois l'utilisation de la porte avant est autorisée lorsque sont prises les dispositions permettant de séparer le conducteur des voyageurs d'une distance au moins égale à un mètre.
L'entreprise communique aux voyageurs, notamment par un affichage à bord de chaque véhicule ou matériel roulant, les mesures d'hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », définies au niveau national, comportant notamment l'obligation pour les voyageurs de se tenir à au moins un mètre des autres voyageurs.
La vente à bord de titres de transport par un agent de l'entreprise est suspendue. L'entreprise informe les voyageurs des moyens par lesquels ils peuvent se procurer un titre de transport.
En cas d'inobservation des dispositions du présent I, une interdiction de service de transport sur toutes les lignes concernées peut être prononcée. Lorsque le service est conventionné avec une région ou Ile-de-France Mobilités ou avec une autorité organisatrice de la mobilité, l'interdiction est décidée par le préfet de région dans laquelle le service est organisé. Dans les autres cas, l'interdiction est prononcée par un arrêté conjoint du ministre chargé de la santé et des transports. La décision précise le service concerné, les motifs justifiant l'interdiction, sa durée et les conditions et mesures nécessaires pour le rétablissement du service.
II. - Pour la réalisation des opérations de transport de marchandises, les mesures d'hygiène et de distanciation sociale, dites « barrières », définies au niveau national, doivent être observées par les conducteurs de véhicules de transport ainsi que par les personnels des lieux de chargement ou de déchargement. Lorsque les lieux de chargement ou de déchargement ne sont pas pourvus d'un point d'eau, ils sont pourvus de gel hydro-alcoolique.
Le véhicule est équipé d'une réserve d'eau et de savon ainsi que de serviettes à usage unique, ou de gel hydro-alcoolique.
Lorsque les mesures mentionnées au premier alinéa du présent II sont respectées, il ne peut être refusé à un conducteur de véhicules de transport l'accès à un lieu de chargement ou de déchargement, y compris à un point d'eau lorsque ce lieu en est pourvu, pour des raisons sanitaires liées à l'épidémie de covid-19.
La remise et la signature des documents de transport sont réalisées sans contact entre les personnes. La livraison est effectuée au lieu désigné par le donneur d'ordre et figurant sur le document de transport.
Dans le cas de livraisons à domicile, les chauffeurs, après communication avec le destinataire ou son représentant, laissent les colis devant la porte en mettant en œuvre des méthodes alternatives qui confirment la bonne livraison et ne récupèrent pas la signature du destinataire.
Il ne peut être exigé de signature d'un document sur quelque support que ce soit par le destinataire ou son représentant.
Sauf réclamation formée par tout moyen y compris par voie électronique, au plus tard à l'expiration du délai prévu contractuellement ou à défaut de stipulation contractuelle à midi du premier jour ouvrable suivant la remise de la marchandise, la livraison est réputée conforme au contrat.
Ces dispositions sont d'ordre public.
III. - Sans préjudice de dispositions particulières relatives au transport de malades assis, pour le transport de personnes en taxis ou voitures de transport avec chauffeur, aucun passager ne peut s'assoir à côté du conducteur. La présence de plusieurs passagers est admise aux places arrières. Le véhicule est en permanence aéré. Les passagers doivent emporter tous leurs déchets. Le conducteur procède au nettoyage désinfectant du véhicule au moins une fois par jour.
Le conducteur est autorisé à refuser l'accès du véhicule à une personne présentant des symptômes d'infection au covid-19.
Les dispositions du présent III sont également applicables au transport adapté aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite mentionné à l'article L. 1111-5 du code des transports.
Chapitre 3 : Dispositions concernant les rassemblements, réunions ou activités
Article 7
Tout rassemblement, réunion ou activité mettant en présence de manière simultanée plus de 100 personnes en milieu clos ou ouvert, est interdit sur le territoire de la République jusqu'au 15 avril 2020.
Les rassemblements, réunions ou activités indispensables à la continuité de la vie de la Nation peuvent être maintenus à titre dérogatoire par le représentant de l'Etat dans le département, par des mesures réglementaires ou individuelles, sauf lorsque les circonstances locales s'y opposent.
Le représentant de l'Etat dans le département est habilité aux mêmes fins à interdire ou à restreindre, par des mesures réglementaires ou individuelles, les rassemblements, réunions ou activités ne relevant pas du premier alinéa lorsque les circonstances locales l'exigent.
Chapitre 4 : Dispositions concernant les établissements recevant du public, les établissements d'accueil des enfants, les établissements d'enseignement scolaire et supérieur ainsi que la tenue des concours et examens
Article 8 .
I. - Les établissements relevant des catégories mentionnées par le règlement pris en application de l'article R. 123-12 du code de la construction et de l'habitation figurant ci-après ne peuvent plus accueillir du public jusqu'au 15 avril 2020 :
- au titre de la catégorie L : Salles d'auditions, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usage multiple sauf pour les salles d'audience des juridictions ;
- au titre de la catégorie M : Magasins de vente et Centres commerciaux, sauf pour leurs activités de livraison et de retraits de commandes ;
- au titre de la catégorie N : Restaurants et débits de boissons, sauf pour leurs activités de livraison et de vente à emporter, le « room service » des restaurants et bars d'hôtels et la restauration collective sous contrat ;
- au titre de la catégorie P : Salles de danse et salles de jeux ;
- au titre de la catégorie S : Bibliothèques, centres de documentation ;
- au titre de la catégorie T : Salles d'expositions ;
- au titre de la catégorie X : Etablissements sportifs couverts ;
- au titre de la catégorie Y : Musées ;
- au titre de la catégorie CTS : Chapiteaux, tentes et structures ;
- au titre de la catégorie PA : Etablissements de plein air ;
- au titre de la catégorie R : Etablissements d'éveil, d'enseignement, de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement, sauf ceux relevant des articles 9 et 10.
II. - Les établissements relevant du I peuvent toutefois continuer à recevoir du public pour les activités figurant en annexe.
III. - La tenue des marchés, couverts ou non et quel qu'en soit l'objet, est interdite. Toutefois, le représentant de l'Etat dans le département peut, après avis du maire, accorder une autorisation d'ouverture des marchés alimentaires qui répondent à un besoin d'approvisionnement de la population si les conditions de leur organisation ainsi que les contrôles mis en place sont propres à garantir le respect des dispositions de l'article 1er et de l'article 7.
IV. - Les établissements de culte, relevant de la catégorie V, sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 20 personnes.
V. - Les établissements mentionnés aux articles L. 322-1 et L. 322-2 du code du sport sont fermés.
VI. - Le représentant de l'Etat dans le département est habilité à interdire ou à restreindre, par des mesures réglementaires ou individuelles, les activités qui ne sont pas interdites en vertu du présent article.
VII. - Les dispositions du présent article sont applicables sur le territoire de la République.
Article 9
I. - Sont suspendus, jusqu'au 29 mars 2020 :
1° L'accueil des usagers des structures mentionnées aux articles L. 214-1, L. 227-4 et, lorsque des agréments ont été délivrés pour l'accueil de plus de 10 enfants, L. 424-1 du code de l'action sociale et des familles, à l'exception des structures attachées à des établissements de santé et de celles mentionnées au 4° de l'article R. 2324-17 du code de la santé publique ;
2° L'accueil des usagers des établissements d'enseignement scolaire relevant du livre IV du code de l'éducation, à l'exception de ceux de son titre V, ainsi que l'accueil des usagers des services d'hébergement, d'accueil et d'activités périscolaires qui y sont associés ;
3° L'accueil des usagers des activités de formation des établissements d'enseignement supérieur mentionnés aux livres IV et VII du même code.
II. - Toutefois, un accueil est assuré par les établissements et services mentionnés aux 1° et 2° du I, dans des conditions de nature à prévenir le risque de propagation du virus, pour les enfants de moins de seize ans des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire. Les prestations d'hébergement mentionnées au 2° du I sont en outre maintenues pour les usagers qui sont dans l'incapacité de rejoindre leur domicile. La tenue des concours et examens nationaux de l'enseignement public et privé et des épreuves concourant au recrutement, à l'avancement et à la promotion des fonctionnaires et magistrats est suspendue dans les établissements relevant du I ainsi qu'en tout autre lieu. Ils peuvent être tenus à distance lorsque la nature des épreuves et les conditions de leur organisation le permettent.
III. - Le présent article est applicable au territoire métropolitain de la République.
Article 10
Dans le respect des compétences des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, le représentant de l'Etat y est habilité à interdire ou à restreindre l'accueil dans les établissements mentionnés à l'article 9 lorsque les circonstances locales l'exigent.
Chapitre 5 : Dispositions de contrôle des prix
Article 11
I. - Les dispositions du présent article sont applicables jusqu'au 31 mai 2020 à la vente des gels hydro-alcooliques destinés à l'hygiène corporelle, quelle que soit leur dénomination commerciale.
II. - Les prix de la vente au détail des produits mentionnés au I ne peuvent excéder :
1° Pour les contenants correspondant à un volume inférieur ou égal à 50 ml, 40 euros par litre toutes taxes comprises, soit un prix unitaire par flacon de 50 ml maximum de 2 euros toutes taxes comprises ;
2° Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 50 ml et inférieur ou égal à 100 ml, 30 euros toutes taxes comprises par litre, soit un prix unitaire maximum par flacon de 100 ml de 3 euros toutes taxes comprises ;
3° Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 100 ml et inférieur ou égal à 300 ml, 16 euros et soixante-dix centimes toutes taxes comprises par litre, soit un prix unitaire maximum par flacon de 300 ml de 5 euros toutes taxes comprises ;
4° Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 300 ml, 15 euros toutes taxes comprises, soit un prix unitaire maximum par flacon d'un litre de 15 euros toutes taxes comprises.
Prix de vente au détail maximum toutes taxes comprises (TTC) des gels hydro-alcooliques
50ml ou moins
40 € TTC par litre, soit un prix unitaire par flacon de 50ml maximum de 2 euros TTC
Plus de 50ml, jusqu'à 100ml inclus
30 € TTC par litre, soit un prix unitaire par flacon de 100ml maximum de 3 euros TTC
Plus de 100ml, jusqu'à 300ml inclus
16,70 € TTC par litre, soit un prix unitaire par flacon de 300ml maximum de 5 euros TTC
Plus de 300ml
15 € TTC par litre, soit un prix unitaire par flacon d'un litre maximum de 15 euros TTC
III. - Les prix de la vente en gros destinée à la revente des produits mentionnés au I ne peuvent excéder :
1° Pour les contenants correspondant à un volume inférieur ou égal à 50 ml, 30 euros hors taxes par litre ;
2° Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 50 ml et inférieur ou égal à 100 ml, 20 euros hors taxes par litre ;
3° Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 100 ml et inférieur ou égal à 300 ml, 10 euros hors taxes par litre ;
4° Pour les contenants correspondant à un volume supérieur à 300 ml, 8 euros hors taxes par litre.
Prix de vente en gros maximum hors taxe (HT) des gels hydro-alcooliques
50ml ou moins
30 € HT par litre
Plus de 50ml, jusqu'à 100ml inclus
20 € HT par litre
Plus de 100ml, jusqu'à 300ml inclus
10 € HT par litre
Plus de 300ml
8 € HT par litre
IV. - Le ministre chargé de l'économie peut modifier par arrêté les prix maximums mentionnés aux I à III, pour tenir compte de l'évolution de la situation du marché constatée sur tout ou partie du territoire, dans la limite d'un coefficient correcteur qui ne peut être inférieur à 0,5 ou supérieur à 1,5.
V. - Le présent article s'applique aux ventes de produits mentionnés au I qui sont réalisées à compter de son entrée en vigueur.
VI. - Les dispositions du présent article sont applicables à Wallis-et-Futuna.
Chapitre 6 : Dispositions portant réquisition
Article 12
I. - Afin d'en assurer la disponibilité ainsi qu'un accès prioritaire aux professionnels de santé et aux patients dans le cadre de la lutte contre le virus covid-19, sont réquisitionnés :
1° Les stocks de masques de protection respiratoire de types FFP2, FFP3, N95, N99, N100, P95, P99, P100, R95, R99, R100 détenus par toute personne morale de droit public ou de droit privé ;
2° Les stocks de masques anti-projections respectant la norme EN 14683 détenus par les entreprises qui en assurent la fabrication ou la distribution.
II. - Les masques de protection respiratoire de types FFP2, FFP3, N95, N99, N100, P95, P99, P100, R95, R99, R100 et les masques anti-projections respectant la norme EN 14683 produits entre la publication du présent décret et la date à laquelle prend fin l'état d'urgence sanitaire sont réquisitionnés, aux mêmes fins, jusqu'à cette date.
III. - Les dispositions du I et du II ne sont applicables qu'aux stocks de masques déjà présents sur le territoire national et aux masques produits sur celui-ci. Des stocks de masques importés peuvent toutefois donner lieu à réquisition totale ou partielle, par arrêté du ministre chargé de la santé, au-delà d'un seuil de cinq millions d'unités par trimestre par personne morale. Le silence gardé par ce ministre plus de soixante-douze heures après réception d'une demande d'importation adressée par cette personne ou l'importateur fait obstacle à la réquisition. »
IV. - Le présent article est applicable, jusqu'au 31 mai 2020, à l'ensemble du territoire de la République.
Article 13
Le décret n° 2020-197 du 5 mars 2020 relatif aux prix de vente des gels hydro-alcooliques, le décret n° 2020-247 du 13 mars 2020 relatif aux réquisitions nécessaires dans le cadre de la lutte contre le virus covid-19 et le décret n° 2020-260 du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus covid-19 sont abrogés.
Article 14
Les articles 3, 7, 9 et 10 du présent décret sont applicables en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française.
Article 15
La ministre de la transition écologique et solidaire, le ministre des solidarités et de la santé, le ministre de l'économie et des finances et la ministre des outre-mer sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française et entrera en vigueur immédiatement.
ANNEXE
Les activités mentionnées au II de l'article 8 sont les suivantes :
Entretien et réparation de véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles.
Commerce d'équipements automobiles.
Commerce et réparation de motocycles et cycles.
Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles.
Commerce de détail de produits surgelés.
Commerce d'alimentation générale.
Supérettes.
Supermarchés.
Magasins multi-commerces.
Hypermarchés.
Commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé.
Commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé.
Commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé.
Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie en magasin spécialisé.
Commerce de détail de boissons en magasin spécialisé.
Autres commerces de détail alimentaires en magasin spécialisé.
Les distributions alimentaires assurées par des associations caritatives.
Commerce de détail de carburants en magasin spécialisé.
Commerce de détail d'équipements de l'information et de la communication en magasin spécialisé.
Commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé.
Commerce de détail de matériels de télécommunication en magasin spécialisé.
Commerce de détail de matériaux de construction, quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé.
Commerce de détail de journaux et papeterie en magasin spécialisé.
Commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé.
Commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé.
Commerces de détail d'optique.
Commerce de détail d'aliments et fournitures pour les animaux de compagnie.
Commerce de détail alimentaire sur éventaires sous réserve, lorsqu'ils sont installés sur un marché, des dispositions du III de l'article 8.
Commerce de détail de produits à base de tabac, cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin spécialisé.
Vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés n. c. a.
Hôtels et hébergement similaire.
Hébergement touristique et autre hébergement de courte durée lorsqu'il constitue pour les personnes qui y vivent un domicile régulier.
Terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs lorsqu'ils constituent pour les personnes qui y vivent un domicile régulier.
Location et location-bail de véhicules automobiles.
Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens.
Location et location-bail de machines et équipements agricoles.
Location et location-bail de machines et équipements pour la construction.
Activités des agences de placement de main-d'œuvre.
Activités des agences de travail temporaire.
Réparation d'ordinateurs et de biens personnels et domestiques.
Réparation d'ordinateurs et d'équipements de communication.
Réparation d'ordinateurs et d'équipements périphériques.
Réparation d'équipements de communication.
Blanchisserie-teinturerie.
Blanchisserie-teinturerie de gros.
Blanchisserie-teinturerie de détail.
Services funéraires.
Activités financières et d'assurance.
Fait le 23 mars 2020.
Edouard Philippe
Par le Premier ministre :
Le ministre des solidarités et de la santé,
Olivier Véran
La ministre de la transition écologique et solidaire,
Elisabeth Borne
Le ministre de l'économie et des finances,
Bruno Le Maire
La ministre des outre-mer,
Annick Girardin
II. - Les personnes souhaitant bénéficier de l'une de ces exceptions doivent se munir, lors de leurs déplacements hors de leur domicile, d'un document leur permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces exceptions.
La chute de la consommation d’énergie en France s’annonce historique. Elle dépendra avant tout de la durée du confinement et ensuite de la vitesse de redémarrage de l’activité économique. Elle pourrait être, dans le pire des cas, comparable au choc pétrolier de 1975.
Depuis mi-mars, la crise sanitaire du coronavirus oblige les entreprises à fonctionner au ralenti et les Français à rester travailler chez eux, entraînant une baisse significative de notre consommation énergétique finale. À partir des premières estimations macroéconomiques disponibles et des enseignements que l’on tire d’autres périodes de crise, nous évaluons que l’impact d’un mois de confinement sur la consommation finale d’énergie en 2020 en France aurait un effet équivalent à celui observé au cours de la dernière crise financière de 2008.
Deux mois de confinement engendreraient une baisse record et d’une ampleur équivalente à celle de 1975, au cours du premier choc pétrolier.
Nous résumons ici les principaux scénarios sur l’évolution de la consommation énergétique de 2020, résultats élaborés en nous appuyant sur les données d’Enerdata https://www.enerdata.fr/ , bureau d’études spécialisé dans le domaine de l’énergie.
Économie au ralenti = des secteurs qui consomment moins d’énergie
Selon les dernières prévisions de l’Insee, l’activité économique s’établit pendant cette période de confinement à environ 65% de la normale en France; cela va se traduire par une baisse record de la consommation d’énergie dans les secteurs de l’industrie, du tertiaire ou encore du transport.
À partir de ces chiffres, nous estimons une baisse de consommation énergétique de 35% dans les secteurs tertiaires et industrie et une chute de 80% du trafic de passager. Au vu du maintien de la chaîne logistique pour les marchandises, nous supposons que la consommation n’évoluera pas pour le transport de marchandises, ni pour l’agriculture.
Le secteur résidentiel connaîtra, lui, une hausse significative de sa consommation énergétique (que nous estimons à environ 15%), étant donné qu’une grande partie de la population est appelée à rester chez elle et donc à davantage se chauffer, éclairer, utiliser des appareils électriques, etc.
Ainsi, l’évolution de toutes ces activités engendrerait une baisse de la demande d’électricité (tous secteurs confondus) de 15% au mois de mars en France, une réduction équivalente à celle annoncée par le gestionnaire RTE la semaine passée. https://www.transitionsenergies.com/ele ... black-out/
Estimons maintenant l’impact du coronavirus sur la consommation finale d’énergie au pas de temps annuel, c’est-à-dire pour l’année 2020.
Quatre scénarios selon la durée du confinement et la vitesse de reprise de l’économie
Depuis le début de la crise sanitaire, il est difficile de savoir si le confinement va durer quatre semaines ou plus. Et il est encore plus difficile d’évaluer l’impact sur la croissance économique.
Au tout début de la crise, le projet de loi de finances rectificative fixait l’hypothèse d’un recul du PIB de 1% pour 2020, en faisant l’hypothèse d’une reprise économique rapide.
Quelques jours plus tard, cette estimation était révisée et «sera certainement beaucoup plus élevée», selon le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, qui «ne croit pas au coup de baguette magique» au moment de la sortie de crise.
Les chiffres varient également beaucoup d’une source à une autre. Moody’s vient de réviser sa prévision de croissance pour la France à -1,4% en 2020, https://www.capital.fr/entreprises-marc ... 20-1365770 la banque américaine Goldman Sachs évoque une chute pouvant aller jusqu’à 9% du PIB en 2020 dans la zone euro…
Ce qui est certain, c’est que la chute d’activité dépendra de la durée du confinement.
Nous établissons donc quatre scénarios qui varieront en fonction de la durée du confinement -entre 1 mois et 2 mois- et en fonction de la vitesse de reprise de l’économie. Cette dernière pourrait être rapide, avec un retour à la normale après confinement correspondant à 3 points de perte de PIB comme l’a récemment indiqué l’Insee (sachant que les prévisions d’avant crise prévoyaient +1% de croissance pour 2020) ou plus lente, comme l’indiquait le ministre français de l’Économie.
Concernant cette dernière hypothèse, nous établissons que l’impact macroéconomique d’une reprise lente de l’économie comprendrait à la fois le choc de court terme, auquel s’ajouterait un rythme de croissance ralenti pour le reste de l’année 2020, tel qu’observé pendant la dernière crise financière de 2008-2009.
Comme en 2008 ou comme en 1975 ?
En fonction de nos quatre scénarios et des statistiques fournies par Enerdata, évaluons maintenant l’impact de la crise sanitaire sur les consommations énergétiques en France pour l’année 2020.
Dans le scénario 1 -le confinement se limiterait à un mois et la reprise économique serait rapide et immédiate- la consommation totale d’énergie baisserait de 2,3% par rapport à ce que nous observerions sans la crise sanitaire en 2020. Si l’économie repartait plus lentement après un mois de confinement -scénario 3-, alors l’impact serait plus marqué et la chute de consommation énergétique serait équivalente à celle observée en 2008-2009, soit –5,3 %.
Si le confinement durait deux mois, alors les effets seraient démultipliés et, dans le pire des scénarios -le scénario 4-, la consommation d’énergie finale en France reculerait de 7,6%, soit le niveau de baisse de consommation énergétique observé en 1975 au cours du premier choc pétrolier.
Selon les dernières annonces du gouvernement le confinement devrait durer 6 semaines https://www.lesechos.fr/politique-socie ... il-1189702 avec une reprise lente de l’économie, ce qui impliquerait, toujours selon nos estimations, une baisse de 6,5% de la consommation énergétique finale en 2020 par rapport à ce que nous observerions sans la crise sanitaire.
L’épidémie fera également chuter les émissions de CO₂
Si l’on suppose que le contenu carbone de l’énergie consommée reste identique à celui de 2019, alors les émissions de CO2 liées à l’énergie en France chuteront également, entre -5,7% (selon le scénario 3) et jusqu’à -8,3% (selon le scénario 4) par rapport à un scénario sans crise sanitaire.
Toutes ces estimations sont bien évidemment à prendre avec une grande précaution et représentent un premier ordre de grandeur de l’impact du coronavirus sur les consommations énergétiques en France.
Beaucoup s’accordent à dire qu’une fois la crise passée, nous observerons en 2021 un effet rebond avec une consommation qui devrait repartir bien à la hausse, annulant dans ce cas la tendance de 2020. Rendez-vous donc en 2021 pour faire un réel bilan.
Carine Sebi Assistant professor and Coordinator of the «Energy for Society» Chair, Grenoble École de Management (GEM)
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original sur The Conversation https://theconversation.com/vers-une-ba ... 020-135173
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