Rémi> En toute amitié, petite réponse d'un sympathisant du club des yakafodraitaussipenserà ...
Si la référence à Romorantin* est poilante, c'est justement parce que tout le monde aura compris que je convoque une toute autre échelle de travail

Pas la peine d'essayer de me culpabiliser
Toutefois, cela se passe sur deux rails, comme pour Railcoop, donc à la limite... toute expérience précédente est bonne à analyser.
Moi j'aime bien traiter les problèmes qui coincent et des situations apparemment bouclées et sans issue, en partant sur des hypothèses "différentes", parfois farfelues, genre les Verney du BA pour imaginer une réponse à une autre échelle. Ca marche, souvent, et de façon très intéressante pour mes clients.
Mais n'étant pas 'sachant' autorisé à penser selon le référentiel ferroviaire, à la limite je ne vois pas trop l'intérêt de m'y conformer... et j'aime bien imaginer d'autres pistes, histoire de les analyser sous un autre angle.
Au fait, en terme de timing... un tout petit détail semble avoir échappé à tous les contradicteurs :
Railcoop est une structure de droit privé, à priori non tenue aux 'impératifs' des appels d'offres publics, avec seuils, montants, limites, délais, CCG, CCTP, CCAP, toussa et tout le temps à passer pour formaliser, publier, lancer les consultations, dépouiller, demander les précisions, vérifier les mémoires techniques, qui permettent de traiter sur plusieurs années et avant toute production des problèmes qui ne se seraient jamais posés dans un environnement privé. Bref, résultat obtenu en contrepartie de paperasses foisonnantes qui ne garantissent toujours pas la correspondance aux besoins en échange d'une prestation loyale...
Il se trouve que toutes ces procédures nécessaires pour "assurer le contrôle et la régularité des dépenses' (?)
ben on s'en fout en fait ne sont pas applicables, au profit d'un vrai dialogue compétitif entre fournisseur et client (qui en l'occurrence sait s'appuyer sur des compétences adaptées, et présente suffisamment de profils pro pour y arriver, quoiqu'il soit dit, écrit, ou glissé perfidement de ci de là).
Pour le matériel... ça, c'est un vrai sujet, le reste se traitant au fur et à mesure.
Certains (peut être à juste titre) s'étonnent du choix des 72500 avec leur aura de boites à chagrin. Et sinon, on peut leur proposer intelligemment quoi d'autre, aux gens de Railcoop ?
Tant qu'à faire, si c'est "vraiment pas possible parce qu'on peut pas" et qu'aucun régional de l'étape ne se sente à minima concerné, un p'tit contact avec Hyunday Rotem histoire de voir si le matériel asiatique pourrait jouer les outsiders ? J'avoue que ce serait assez poilant, pour le coup. Juste pour voir les réactions offusquées...
Ton appétit inconditionnel pour les Corails étant devenu une légende, tu ne seras pas surpris par l'idée que si on est capable de rénover à Périgueux des voitures couchettes, on doit pouvoir faire une extension du domaine du savoir faire à quelques dizaines d'unités de voitures standard ?
Et puisque je m'autorise caprices et hurluberlureries, de faire rajouter en urgence une dizaine de caisses neuves ou modifiées, surbaissées avec de belles portes coulissantes bien larges ? Et si le monsieur y peut pas, avec palette / plateforme identique à celles embarquées dans les autocars à 3 essieux pour l'accueil des PMR / UFR ?
Et pour la traction, il doit bien rester autre chose en stock que les éplucheuses à rails non conformes ?
Genre les locs de fret de certains privés qui ont baissé pavillon et dont le matériel leur reste sur les bras ?
Et puis, tant qu'à y faire, on rajoute quelques euros (je précise que le 'quelques' correspond à une image...

) pour leur installer le fameux câblot 380V qui doit certainement coûter à lui seul le prix d'une loc neuve, et tant qu'on y est, faire bosser des boites locales en mesure de faire le job correctement ?
Un matériel tout à fait à l'aise devant 5 à 7 caisses, pouvant passer à 10 si cohue, et à 3 ou 4 si petit creux de semaine plutôt que de refuser du monde ou faire circuler des sièges en UM2 ?
Le "point de faiblesse" des rames tractées en terme de vitesse, on le quantifie précisément à quel moment ? Parce que si les études existent, on a un peu de mal à en voir la teneur.
Les temps de trajets entre les rames avec 72000 en tête versus 72500 et consorts, entre Lyon et Roanne : c'est curieux, je n'ai pas noté de méga amélioration...
Et les temps de trajets, au fait, ce n'est pas lié à l'état des voies ?

On les rapetasse, ou on les rénove, ces voies ?
C'est désormais limpide : soit on alimente les boites locales et on a toutes les retombées positives, soit on fait le choix de travailler sur des bases tout à fait légales mais un peu immorales en privilégiant les commandes hors périmètre national, avec une perte financière sèche pour nous.
Alors c'est avec une certaine délectation
non politique que j'ai lu l'article de La Montagne sur ces fameux 72500, dont la réno va donner du boulot à une boite
locale. Et jusqu'à preuve du contraire, cette boite locale n'a pas à rougir de la comparaison entre sa production et celle de constructeurs 'réputés' mais aux résultats... finalement assez moyens.
* Tiens, pour revenir au sujet de la voie métrique, un tout petit exemple de leur capacité ; ils savent faire ça, aussi : http://www.passion-metrique.net/forums/ ... 136684&t=1 et http://www.passion-metrique.net/forums/ ... 132913&t=1L'article :
https://www.lamontagne.fr/montlucon-031 ... _13939386/ Transports
La Région Aura va aider Railcoop à acquérir neuf trains pour son projet de ligne Bordeaux-Lyon
Une ligne réclamée par les usagers de l'Allier
Devant de nombreux élus de l’Allier – l’ensemble des collectivités du département sont sociétaires de Railcoop –, Nicolas Debaisieux, directeur général de la SCIC a souligné « le vrai besoin » pour les usagers d’une desserte ferroviaire entre Montluçon et Lyon.
Projetant au départ deux allers-retours, Railcoop prévoit « un renforcement jusqu’à quatre allers-retours quotidiens », qui ne seraient pas forcément sur l’intégralité de la ligne mais entre Limoges et Lyon ou Montluçon et Lyon.
La reprise de la ligne permettra aussi de rouvrir la gare de Gannat.
Railcoop à la recherche de rames de train
Ce qui manque à Railcoop, c’est le matériel. Pour aider la SCIC, la Région Aura va donner son accord à SNCF Voyageurs pour que cette dernière vende neuf anciennes rames X72500 de la région à Railcoop. Ces rames devraient être rénovées par l’entreprise clermontoise ACC.
Comment ne pas se réjouir du projet de Railcoop ? Je ne suis pas favorable à la privatisation mais avec ce projet on rouvre des lignes que la SNCF a fermées. On se fiche du statut de Railcoop, d’autant que le projet est porté par une société coopérative.
A suivre... avec optimisme, sérieux, et raison. Mais aussi avec bienveillance constructive si on souhaite réellement que le ferroviaire sorte de l'ornière dans lequel il s'obstine à patiner.