CEVA / Leman Express

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BBArchi
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CEVA / Leman Express

Message non lupar BBArchi » 21 mars 2009, 16:19

Un article du 17 mars à propos du secteur Thonon / Annemasse et désenclavement du Chablais :

« Les récentes polémiques sur la position de la Région relatives au désenclavement du Chablais sont totalement infondées et inutiles » !

Voilà une introduction sans équivoque pour le point presse organisé par la Région Rhône-Alpes à Annemasse afin de présenter le bilan d’ensemble du désenclavement du Chablais. Ces propos tenus par le président Queyranne font référence aux récentes décisions de stopper tous financements routiers relevant de facto de la compétence du Conseil Général après la fin du contrat de plan Etat – Région 2000 – 2007. Mais cela étant, la part annoncé dans les projets en cours a bien été apportée comme les 54,3 M€ alloués à la Haute-Savoie dont 25 unités ont co-financé le contournement de Thonon les bains soit 20 % du budget routier régional.

Pour Jean-Jacques Queyranne ... « Il revient maintenant au Conseil Général d’assumer les financements et les maîtrises d’ouvrages des projets routiers qui sont de ses compétences et conformes à la loi. ...».

Mais la réunion presse du 16 mars s’est essentiellement orientée vers le transport ferroviaire qui reste le cheval de bataille des transports pour la Région qui entend bien garder cette ligne de conduite en assurant l’évolution et la modernisation d’autres lignes, TER cette fois.

L’occasion de faire un bilan du désenclavement ferroviaire du Chablais depuis la mise en place du cadencement en décembre 2007. En clair pour la clientèle chablaisienne, de 2007 à janvier 2009 on est passé de 10 à 15 dessertes directes entre Evian et Genève Eaux Vives ainsi que de 13 à 18 dessertes entre Evian et Annemasse. L’offre a donc été réévaluée à + 30% dont 20 % pour les frontaliers) pour une fréquentation de + 15% en majorité sur l’axe Evian – Annemasse – Genève.

Le bilan au détail présente une meilleure accessibilité vers les dessertes TGV en prise à Bellegarde par le biais notamment de 2 allers-retours en autocar depuis Evian pour pouvoir attraper les TGV vers le sud de la France. Le réseau « étudiants » aillant lui aussi bénéficié d’un aller-retour supplémentaire avec Chambéry et Grenoble.

L’utilisation des autocars souvent critiquée reste justifiable pour la Région qui évoque leur mise en place lorsque l’incapacité technique ne permet pas de faire circuler un train (forte charge des sillons, limitation des croisements) ou que le coût unitaire appelé aussi « train/km » n’est pas rentable en regard de l’utilisation d’un train de 120 places minimum et de son personnel de bord là où un bus de 55 places reste suffisant et offre une meilleure souplesse d’exploitation. Ces paramètres n’entrent bien sûr pas en ligne de compte pour les bus de substitution pour travaux ou lors de situations perturbées.

Coté rail le contingent de nouveaux Autorails à Grande Capacité de 220 places est au complet, soit 15 engins qui sont engagés quasiment exclusivement sur la Haute-Savoie, tant en relation avec Lyon que pour les dessertes locales les plus fines comme Annemasse – Eaux-Vives. La modernisation du matériel plus ancien poursuit son cours et les trains à deux niveaux sont de plus en plus nombreux du fait de l’arrivée progressive du même matériel mais de nouvelle génération sur l’étoile lyonnaise. Pour sceller la troisième et dernière phase du cadencement, Rhône-Alpes a enjoint la SNCF à adapter les jours de circulation pour les frontaliers chablaisiens et de programmer des correspondances cohérentes à Bellegarde avec les futures liaisons TGV par la ligne du Haut-Bugey.

Des gares à revoir :

Le bilan TER s’est aussi tourné vers l’avenir et le sujet très épineux d’adaptation des gares de Thonon et Evian en termes de capacité de stationnement et d’accessibilité.

A Evian, le ravalement de façade et le réaménagement de la place de la gare datent déjà de 2003 (juste avant le G8) mais l’état de la façade coté quai (partie SNCF) et même l’ensemble des quais attendent encore un coup de neuf. La grande verrière subit les assauts du temps alors que le chantier de rénovation, pourtant annoncé immédiat en 1999, n’est toujours pas lancé. Rhône-Alpes annonce d’emblée que 350 000 €, sur les 2 M€ de coût total, seront attribués à ce chantier non seulement d’un point de vue esthétique pour le service TER mais surtout en raison de la valeur patrimoniale de l’édifice.

Si le rehaussement des quais est incontournable, les divergences s’affichent concernant la création d’une traversée piétonne par une passerelle (supplémentaire) sur la voie afin d’ajouter un lien entre les deux parties de la ville et d’éviter les intrusions sauvages de citadins entre le centre-ville et le quartier du Benevy.

Selon la Région, la facture de 2,6 M€ avancée par RFF pour l’ensemble des travaux n’efface pas une viabilité insuffisante. Le problème se pose quand à la traversée des voies situées sous la verrière coupant en deux les voies de stationnement des rames et ajoutant des problèmes d’exploitation. Son déport en bouts de quais obligerait à un « accompagnement humain » des traversées de voyageurs puisque situées de fait à l’opposé du bâtiment voyageurs.

La Région compte classer Evian comme gare terminus de niveau 2 au Schéma Directeur Régional d’Accessibilité TER (SDRA). En clair, la priorité reste donnée à Annemasse et Thonon inclus dans l’appel de projet de modernisation et de restructuration des gares lancé en janvier et qui concerne 14 points d’arrêts TER de Rhône-Alpes.

Thonon les bains vient d’entrer dans le Giron du Contrat de Projet Etat/Région 2007 – 2013. Le projet est ambitieux mais logiquement attendu puisque visant à remodeler la vaste cours de débords aujourd’hui amplement inutilisée et consommatrice d’un espace suffisant pour réorganiser toute l’interface ville/train en plateforme inter-modale, tant pour les transports collectifs que pour le stationnement des pendulaires frontaliers, justement contactés (leurs groupements) par la Région pour évaluer les besoins.

A Annemasse la problématique est à peine différente avec en plus un terrain encore plus vaste, partagé entre trois communes et qui attend d’offrir un visage bicéphale entre France et Suisse, intimement lié au projet CEVA qui va lui même être l’aiguillon qui va « exciter » la fréquentation des TER vers le Chablais.

Coté infrastructures enfin, le chantier de mise en place d’une signalisation automatique et de la télécommande centralisée sur l’axe Bellegarde – Annemasse suit son cours. Légèrement retardé, ce chantier permettra à terme de rendre opérationnel l’aménagement identique réalisé sur la branche du Chablais en 2007.

Il était en effet impossible d’augmenter le nombre de dessertes entre Evian et Annemasse alors que l’exploitation se fait encore « à l’ancienne » au-delà vers Bellegarde, ce qui risquerait de rendre incohérent le cadencement horaire. Les 16 M€ voués à la branche « genevois » seront complétés, comme prévu, à hauteur de 5 M€ pour la branche vers La Roche sur Foron en partenariat avec le Conseil Général de Haute-Savoie, la communauté de communes du Pays Rochois et la Communauté d’Arve et Salève. Et ce toujours en ombre chinoise du CEVA qui va catalyser l’ensemble de ces restructurations.

Rhône-Alpes y concèdera d’ailleurs 30 M€, pour la partie française vers la frontière mais incluant aussi les chantiers des gares d’Annemasse, Thonon et Evian … la boucle est bouclée et le désenclavement du Chablais semble aujourd’hui s’apparenter à un vaste maillage ferroviaire régional à vocation internationale, bien loin d’un simple contournement routier « isolé » ne suffisant qu’à l’agglomération qu’il contourne mais certainement pas à l’ensemble des déplacements individuels et routiers qui gravitent – péniblement – autour !

Daniel Zorloni
Dernière modification par BBArchi le 08 déc. 2019, 17:19, modifié 1 fois.
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Re : Rhône-Alpes préfère le train et tient à le faire savoir...

Message non lupar simseb » 21 mars 2009, 22:44

Sinon, à peu de frais y a moyen de relancer la ligne Lyon-Trévoux pour qq aller retour par jour...
:TER: :T3: & :T3: :TER:
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BBArchi
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Re : Rhône-Alpes préfère le train et tient à le faire savoir...

Message non lupar BBArchi » 23 mars 2009, 09:53

Momox de Morteau
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Re : Rhône-Alpes préfère le train et tient à le faire savoir...

Message non lupar Momox de Morteau » 29 nov. 2009, 20:30

Bonsoir,

Le résultat de la votation du canton de Genève est positive avec 61,2% de oui pour l'augmentation des crédit en vue de la construction de la liaison ferroviaire de Genève Cornavin à Annemasse. :)
http://www.ge.ch/votations/20091129/cant.asp
Dossier : http://www.ge.ch/votations-elections/do ... tonale.pdf (à partir de la page 17/29)
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Momox de Morteau
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Re : Rhône-Alpes préfère le train et tient à le faire savoir...

Message non lupar Momox de Morteau » 30 nov. 2009, 22:12

Bonsoir,
Il y a un reportage sur la votation du canton de Genève sur le journal de France 3 Alpes :
http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/ ... 77834.html
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Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 17:16

Relançons ce fil pour traiter du CEVA et tous les aménagements qui en découlent dans le Genevois

Mardi 13 janvier 2009, le Canton de Genève, le Canton de Vaud et les CFF (en présence de représentants de Transféris et de la Région Rhône-Alpes) ont présenté en conférence de presse le projet de RER sur le bassin franco-valdo-genevois (avec plans, cartes et horaires déjà très détaillés).
Le réseau aura pour base le futur tronçon dit "CEVA" (liaison ferroviaire en partie souterraine à travers Genève, reliant la gare Cornavin, la gare des Eaux-Vives et celle d'Annemasse) et permettra de relier le sud du Canton de Vaud à l'étoile ferroviaire de Haute-Savoie (via Genève évidemment). Très succinctement, cela donnera notamment des liaisons directes Coppet - Annecy, Coppet - Saint-Gervais, Coppet - Evian ou Lausanne - Annemasse.

L'objectif des 3 AOT (Genève, Vaud et RRA) était alors de mettre le RER en service dès la fin des travaux du CEVA, qui était alors programmée en 2014.

L'augmentation de l'offre TER/RER sur la Haute-Savoie serait autour des 50%, et correspondrait surtout à un étalement des périodes de pointe, et une quasi suppression des creux de desserte en journée ou le week-end. En effet, des travaux étaient prévus sur le réseau français pour 2014 :
- modernisation de la section Annemasse - La Roche sur Foron (signalisation notamment)
- modifications dans les plans de voie des gares d'Annemasse, Thonon et Evian.

L'infra sera utilisée à son maximum sur un certain nombre de section, et le réseau fonctionnera beaucoup sur le principe de nœuds de correspondance afin de renforcer les liaisons directes.

C'est un effort sans précédent pour les TP en Haute-Savoie ! C'est vraiment urgent tant que le trafic routier est aujourd'hui insupportable à Annecy, Annemasse et Genève. Les élus genevois en ont conscience.

Il est vraisemblable qu'une partie du projet sera mis en route avant sur la partie Haute-Savoie, car aujourd'hui le volume de trains est très faible comparé à celui envisagé pour l'horizon CEVA. Néanmoins, la RRA n'est très pressée en la matière ...

A ce titre, voici les calculs faits par mes soins de comparaison entre l'offre au SA 2009 et l'offre prévue à l'horizon CEVA.

Branche Bellegarde – Annemasse + 33%
2009 : 12 TER entre 7h32 et 23h15 en 35’ à 42’
CEVA : 16 TER entre 6h44 et 22h44 en 35’ cadencé à l’heure au départ de Bellegarde sauf 13h09.

Branche Annemasse – Evian + 47%
2009 : 15 TER entre 8h37 et 23h50 (1 matin, 3 midi) cadencé à la ½ h de 17h22 à 20h49 (soit 8 trains). Départs à 18 et 46 d’Annemasse. 3 TER direct Lyon – Evian via Bellegarde en 2h44 (11h48, 19h57, 21h51).
CEVA : 22 TER entre 7h24 et 23h24 cadencé à l’heure (minute 24), plus renfort en pointe (7h53, 17h53, 18h53, 19h53, 20h53). Départs à 17 et 47 d’Annemasse. 5 TER direct Lyon – Evian via Bellegarde en 2h46 (9h24, 11h24, 15h24, 19h24 et 21h24).

Branche Annemasse – La Roche + 37%
2009 : 19 TER entre 6h18 et 21h37. Départs à 02 (vers Annecy) et 18 (vers St Gervais) d’Annemasse. 4 TER direct Lyon – La Roche via Bellegarde (11h36, 15h36, 19h37 et 21h37) en 2h32.
CEVA : 26 TER entre 6h46 et 22h07. Départs à 31 (vers Annecy) et 49 (vers St Gervais) d’Annemasse. Trains manquants au départ d’Annemasse : 9h31, 11h31, 14h31, 14h49, 20h49, 21h31. 5 TER direct Lyon – La Roche via Bellegarde (8h07, 12h07, 16h07, 20h07 et 22h07) en 2h29.

Branche La Roche – St Gervais + 24%
2009 : 17 TER entre 7h26 et 22h25. 4 TER direct Lyon – St Gervais via Bellegarde (12h25, 16h25, 20h25 et 22h25) en 3h21.
CEVA : 21 TER entre 7h38 et 22h52. 5 TER direct Lyon – La Roche via Bellegarde (8h52, 12h52, 16h52, 20h52 et 22h52) en 3h14.

Branche La Roche – Annecy + 70%
2009 : 10 TER entre 6h52 et 19h59.
CEVA : 17 TER entre 7h29 et 21h29.

Le nœud de La Roche
RER Coppet – Annecy 46/53
TER Annecy – St Gervais 45/50
RER Coppet – St Gervais ou TER Annemasse – St Gervais 07/11
TER St Gervais – Annecy 10/15
TER St Gervais – Annemasse ou RER St Gervais - Coppet 49/53
RER Annecy – Coppet 07/15

LES RELATIONS LYON - GENEVE - EVIAN - ANNEMASSE
L'offre au départ à Part-Dieu sera la suivante :
08 IC Ambérieu - Aix - Rumilly - Annecy (Q toutes les heures, avec possibilité de bitranche pour Chambéry, la Maurienne et la Tarentaise)
38 IC Ambérieu - Culoz - Seyssel - Bellegarde - Genève (Q toutes les heures, en bitranche avec séparation à Bellegarde de la tranche Evian ou Saint-Gervais)
40 IC Bourgoin - La Tour du Pin - Pont-de-Beauvoisin - Chambéry (Q toutes les heures)

A l'arrivée
20 IC Chambéry via le Nord Isère
22 IC Bellegarde
52 IC Annecy

Il n'est pas prévu une cadence horaire entre Lyon et Genève.

SUR LES LIAISONS BELLEGARDE - GENEVE
Le projet prévoit 4 trains par heure :
- un TGV
- 2 TER IC : l'un pour Lyon, l'autre pour le sillon alpin
- un RER.

SUR BELLEGARDE
Le projet présenté en 2009 ne comportait aucune liaison TER vers Bourg et Mâcon.


SUR PRINGY
Le projet présenté en 2009 ne comportait aucun arrêt du RER Annecy - Coppet, alors que cette gare est à 5' en bus de l'hôpital !

Depuis la Région a fermé la gare voisine de Saint-Martin-Bellevue et concentré tous les arrêts sur Pringy.

Une retour en arrière parait invraisemblable. Le RER desservira Pringy, mais pas Saint-Martin-Bellevue. Cette gare est plus proche que celle d'Annecy pour au moins 30000 personnes (communes concernées : Annecy, Cran, Meythet, Poisy, La Balme, Epagny, Metz-Tessy, Annecy-le-Vieux, Pringy et Argonay) avec des gains de temps de l'ordre de 30' par rapport un trajet en bus jusqu'en gare d'Annecy plus le 5' de trajet en train pour Pringy).

SUR LA VALLEE DE L'ARVE
Le projet présenté en 2009 prévoyait la suppression des arrêts à Saint-Pierre-en-Faucigny et Marignier sur tous les trains en provenance d'Annemasse.

L'arrêt à Marignier devrait finalement être maintenu dans tous les trains. Les RER se croiseront d'ailleurs à Marignier.

Il est probable que les arrêts à Saint-Pierre-en-Faucigny soient également maintenus.

Il y aura donc 6 trains par heure entre Annemasse et Genève contre seulement 2 entre Annemasse et Evian et entre Annemasse et La Roche.

tdg.ch, 13 janvier 2009
[align=center]Un train par quart d'heure entre Coppet et Annemasse en 2016[/align]
L'agglomération genevoise disposera enfin d'un vrai réseau ferroviaire transfrontalier à l'horizon 2016. De la Côte vaudoise à la France voisine, les trains pour Genève seront plus nombreux et les temps de parcours réduits.

La ligne ferroviaire Annemasse-Eaux-Vives, reliée au CEVA, fait partie du plan de transport de l'agglomération genevoise.

Des trains circuleront tous les quarts d'heure entre Coppet (VD) et Annemasse (F) via Genève-Cornavin, sur un parcours émaillé d'une quinzaine d'arrêts. Une fois par heure, la ligne sera prolongée jusqu'à Evian et Annecy (F). Chaque demi-heure, des trains plus directs relieront Annemasse à Nyon (VD) avec quatre arrêts intermédiaires.

Les contours du futur Réseau express régional (RER) de l'agglomération, développé en partenariat entre les cantons, la Région Rhône-Alpes, les CFF et la SNCF, ont été présentés mardi devant les médias par les conseillers d’État genevois Robert Cramer et vaudois François Marthaler. Selon le projet dévoilé, l'offre en trains régionaux va quasiment doubler par rapport à aujourd'hui.

Le CEVA, chaînon manquant
La mise en place du réseau est conditionnée à la réalisation du tronçon manquant, la ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA), dont les travaux démarreront cette année si les derniers obstacles sont levés. Elle nécessitera aussi l'aménagement de deux nouveaux points de croisement à Mies (VD) et à Chambésy (GE), ainsi que des améliorations des lignes et des gares existantes côté français.

Alors que l'agglomération continue à se développer, le RER permettra d'éviter «une explosion du trafic individuel», a souligné Robert Cramer. Les transports collectifs seront nettement plus attractifs, notamment depuis la France voisine: Annemasse ne sera plus qu'à 20 minutes de Genève-Cornavin, la Roche-sur-Foron à 40 minutes et Evian à une heure.

Point faible : Annecy
Quant au matériel roulant, il s'agira de trains tout neufs, à plancher bas et compatibles avec les lignes électriques des deux pays, qui seront achetés et exploités par les CFF et la SNCF en partenariat. Ils pourront comporter jusqu'à trois rames, ce qui correspond à une capacité de près de 1000 passagers debout et assis.

Selon les plans actuels, un point noir subsiste: avec un trajet de 1h20, la liaison entre Genève et Annecy, d'où viennent toujours plus de frontaliers, demeure peu concurrentielle face à la voiture. Cela en raison du détour opéré par la Roche-sur-Foron. D'après Robert Cramer, Paris pourrait cependant décider bientôt de contribuer à financer la réalisation d'une ligne plus directe.

24 heures, 14 janvier 2009
[align=center]Des trains rapprocheront les Vaudois de la France[/align]
Un réseau de chemin de fer reliant la France voisine, Genève, La Côte et Lausanne : le projet existe, sur le papier en tout cas. Il ne devrait pas être opérationnel avant 2016. Grâce à ce futur RER, présenté hier, il faudra 33 minutes pour se rendre de Coppet à Annemasse.

Le futur réseau RER franco-valdo-genevois est fin prêt sur le papier. Il sera opérationnel en 2016 et reliera, par exemple, Coppet-Annemasse en 33 minutes, avec six trains par heure. Les pendulaires de la région disposeront à l’avenir d’une offre de transports bien plus performante qu’aujourd’hui. L’agglomération sera irriguée par une dizaine de lignes, dont l’extrémité des branches s’étire jusqu’à Lausanne, Evian ou Annecy.

Fréquence doublée
Ce futur réseau de RER a été présenté hier à la presse. Il faudra toutefois attendre, du côté genevois, la réalisation de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) pour qu’il soit opérationnel. La fin des travaux est prévue pour 2014, mais les vrais changements n’auront lieu qu’en 2016.

A cette date, la fréquence des RER va plus que doubler. Entre Coppet et Annemasse, on comptera un train toutes les dix minutes aux stations principales. Pour les habitants de La Côte, la fréquence va ainsi doubler. La réalisation du chaînon manquant représenté par le CEVA va également réduire les temps de parcours avec le sud du canton. En Haute-Savoie, les gains sont moins spectaculaires en dehors d’Annemasse. On pourra toutefois joindre Saint-Julien aux Eaux-Vives en 21 minutes, mais avec un train par heure.
«L’augmentation de l’offre sera considérable», estime le conseiller d’État Robert Cramer. Et son homologue vaudois, François Marthaler, a bon espoir qu’elle favorise un transfert modal de la route au rail sur la côte vaudoise.

Rames de 700 passagers
Ce réseau a été élaboré par les autorités genevoises, vaudoises et françaises, ainsi que par les sociétés exploitantes (CFF et SNCF) réunies dans une entité ad hoc. Les lignes seront équipées par des rames pouvant emporter au moins 700 passagers. Les CFF envisagent de se doter aussi de trains à deux étages étant donné la forte demande attendue.

Les coûts d’exploitation du réseau seront répartis entre les États partenaires. Pour Genève, la facture aux CFF devrait passer de 5 à environ 10 millions par année. Des discussions sont en cours pour créer une communauté tarifaire.

Bataille judiciaire
Tout ce beau programme est toutefois lié à la réalisation du CEVA. Si les autorisations de construire ont été délivrées, le projet est encore attaqué par quelques recours et, surtout, une initiative qui s’oppose frontalement au projet. Celle-ci a été invalidée par le Grand Conseil et l’affaire est montée jusqu’au Tribunal fédéral. Mon-Repos pourrait statuer ce mois encore. 

Les fréquences
Six trains par heure entre Coppet, Cornavin, Pont-Rouge, Eaux-Vives et Annemasse dès 2016.

Quatre trains par heure pour les stations intermédiaires comme Tannay ou Chêne-Bourg.

Quatre trains par heure de Bellegarde à Genève, trois depuis Evian.

Tous les quarts d’heure : Chêne-Bourg-Bachet en 9 minutes et St-Julien-Eaux-Vives en 21 minutes.

Deux fois par heure : Renens-Eaux-Vives en 60 min. et Thonon-Pont-Rouge en 48 minutes. Chablais-aéroport, au moins une fois par heure.

Le Temps, 14 janvier 2009
[align=center]Le RER franco-valdo-genevois propulse enfin l'agglomération dans le XXIe siècle[/align]
ARC LÉMANIQUE. L'amélioration de l'offre ferroviaire promise pour 2016, avec le CEVA et le RER vaudois, est une pièce de plus du puzzle des transports de la future région lémanique, en retard par rapport aux autres centres urbains du pays.

Le RER franco-valdo-genevois bouleversera les vies du pendulaire de Terre-Sainte, sur La Côte vaudoise, et du frontalier d'Annemasse, en France voisine. Il les rapprochera de Genève comme jamais auparavant. Les autorités veulent ainsi les encourager dès 2014 à quitter leurs quatre et deux-roues au profit des trains, trams, bus et bateaux qui vont quadriller une région où l'on compte chaque jour près de 500000 passages (163000 entre Vaud et Genève).

Réflexion globale
Le RER incarne l'une des tranches de la géographie de transports en commun esquissée l'automne dernier par le Conseil du Léman, sorti d'une longue torpeur pour l'occasion. Un tout où s'entrechoquent les intérêts, les fonds, les calendriers, sinon les lenteurs, à l'image du destin chahuté de la troisième voie CFF entre Renens et Allaman, qui peine à obtenir le financement fédéral. Tellement enchevêtré d'ailleurs qu'il est difficile d'en estimer les coûts, à l'exception des deux plates-formes d'évitement prévues à Mies et à Chambésy, devisées à une quarantaine de millions chacune et qui bénéficieront du Fonds d'infrastructure de la Confédération.

L'élargissement de l'autoroute A1, remis à l'ordre du jour par le lobby des milieux patronaux et automobiles soutenu par la droite mais contesté par les responsables cantonaux des Transports, vient encore compliquer la donne.

Bref, le RER renvoie plus globalement à l'aménagement du territoire et à la maîtrise de son urbanisation, à la volonté affichée de densifier, contre le royaume des zones villas, et de bâtir un dispositif de transports, privés et publics, cohérent et durable.

Une carte détaillée
Robert Cramer et François Marthaler ont présenté hier l'offre nouvelle en trains, horaires et cadences pour l'agglomération franco-valdo-genevoise, qui compte déjà un million d'habitants alors que sa croissance devrait se poursuivre, selon les prévisions des experts. Cette offre fait écho au RER de la région lausannoise (naissance prévue entre 2010 et 2020), avec la nouvelle halte de Prilly-Malley et la quatrième voie qui relie la capitale vaudoise à Renens. Simple écho, en effet, car les deux dispositifs vivent de leur logique propre, tourné l'un sur Genève, l'autre sur Lausanne.

Les deux conseillers d’État responsables des infrastructures à Genève et dans le canton de Vaud avaient signé un protocole d'accord avec le président de la région Rhône-Alpes en mars 2008. Dix mois plus tard, comme annoncé à l'époque, voilà la carte détaillée qui verra le jour entre 2014 et 2016. Outre les politiques, les gestionnaires et exploitants des chemins de fer français et helvétiques (SNCF, Réseau ferré de France et CFF) ont participé aux travaux. Signe d'une collaboration transfrontalière «exemplaire».

Le résultat est un plan multicolore qui expédie le bout du Léman dans le XXIe siècle et lui permettra de rattraper le retard accumulé par rapport aux réseaux zurichois, bernois ou bâlois.

Le RER complètera la nouvelle ligne du CEVA (Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse) qui tournera à plein régime à partir de 2014 également. Les convois vont ferrailler de Coppet à Annemasse et même plus loin en France, jusqu'à Saint-Gervais, Evian et Annecy ; encore que la seule liaison directe prévue ne risque pas pour le moment de dissuader les fans de l'autoroute à peine inaugurée. De plus, le long de cette colonne vertébrale un réseau encore plus vaste va apparaître. Chaque gare, grande ou petite, jouera le rôle d'une interface entre l'axe principal et la trame plus fine qui desservira l'arrière-pays. Parkings d'échange pour les automobilistes et pour les cyclistes, bus et cars postaux, sans parler des trams en ville de Genève, esquisseront le gigantesque va-et-vient de l'agglomération. Aujourd'hui au bord de la paralysie et de l'asphyxie, surtout aux heures de pointe.

Offre décuplée
L'offre va exploser entre Vaud et Genève (+160%), et entre la Suisse et la France (+100%). Les trajets vont raccourcir et les changements de train se faire plus rares. Un résident de Chêne-Bourg, jure Robert Cramer, pourra se rendre d'un seul coup à Cornavin en un quart d'heure au lieu de 25 minutes actuellement. Annemasse ne sera plus qu'à 20 minutes de la gare CFF, et cela quatre fois par heure.

Il le fallait bien, selon les deux magistrats verts, qui prêchent sans relâche pour le transfert modal de la route au rail. Le taux d'utilisation des transports publics de l'agglomération nargue la moyenne nationale (27% contre 36%) avec des creux en Terre-Sainte, malgré la troisième voie CFF entre Coppet et Genève, et en France voisine, où l'on frise les 5%.

Une communauté tarifaire franco-valdo-genevoise dictera les prix du réseau sur le modèle d'Unireso, en vigueur actuellement à Genève. Établis selon des directives fédérales, ils seront comparables aux tarifs des RER zurichois et bernois. Il est prévu d'acheter de nouvelles rames à un et deux étages, capables de rouler avec les courants français et suisse. La formation des conducteurs sera aussi harmonisée.

Le Dauphiné Libéré, 14 janvier 2009
[align=center]Le RER transfrontalier va changer la donne[/align]
«C'est un véritable RER transfrontalier qui se met en place» a tout de suite précisé Robert Cramer, conseiller d'État en charge du département du territoire. Mardi, les principaux responsables suisses de ce projet de RER franco-valdo-genevois, et plus particulièrement du Ceva (liaison Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse), étaient réunis pour présenter l'offre ferroviaire qui sera proposée aux voyageurs à l'horizon 2016, sur l'ensemble du bassin franco-valdo-genevois, avec Genève pour cœur de cible. «Les premiers travaux doivent débuter au plus tard fin 2014, pour obtenir les subventions.»
Dès sa mise en place, c'est toute la qualité de vie de Genève qui sera améliorée, mais aussi celle de l'agglomération et de l'ensemble de la région frontalière. Les points forts : l'augmentation du nombre de trains par heure, la desserte, les destinations, des déplacements raccourcis et simplifiés. Une offre connue au terme d'un travail en partenariat de plus d'une année mené par les autorités organisatrices des transports (cantons de Genève et de Vaud, la Région Rhône-Alpes) en collaboration avec les gestionnaires des infrastructures (CFF, RFF et SNCF).

Cornavin - Annemasse en 20 minutes
«C'est une augmentation d'offres considérable, rappelle le conseiller. 100% sur le réseau français et 160% sur le réseau suisse.» Concrètement sur les lignes : Chêne-Bourg - Hôpital (5'), Chêne-Bourg - Cornavin (moins de 15'), Évian - Cornavin (1h), Annemasse - Cornavin (20'), La Roche-sur-Foron - Cornavin (40').
Autre volonté : diminuer les transports individuels. «Si on ne fait rien, on part vers une explosion des transports individuels aux fortes conséquences écologiques et environnementales.» Ce projet veut donc clairement favoriser les transports publics, tout en apportant une offre raisonnable et attractive. «À des fréquences à moins de 20 minutes, les utilisateurs ne regardent plus leur montre.»
Un projet concurrentiel pour la nouvelle autoroute ? «Il s'agit de compléter cette offre de l'A 41.» Et Robert Cramer de dévoiler qu'un projet de ligne pourrait "shunter" le nœud de La Roche-sur-Foron. «Le problème avec Annecy, c'est le repoussement vers La Roche. Il faudrait donc un raccourci pour l'éviter. Une idée pas très coûteuse qui s'élèverait à 100 millions d'euros et qui se précise car côté français, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, cette solution a été envisagée. D'ici 2016, si une liste des priorités est dressée, ce raccourci pourrait y être. Mais, de toute façon, les 17 minutes de charge à Annemasse disparaîtront.» Un confort supplémentaire pour l'usager.

REPÈRES
LE MATÉRIEL
Des deux côtés de la frontière, ce sera un nouveau matériel roulant commun à un étage, moderne avec des espaces libres, pas de différences d'alimentation, 180 places assises et 180 débout par rame, sur une double rame.
LA BILLETTERIE
Elle sera commune, à la façon d'un Unireso. Une communauté tarifaire sera créée. Dès juin/juillet, des titres combinés seront mis en place entre le TER français et genevois.
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 18:08

Le Dauphiné Libéré, 15 janvier 2009
[align=center]Plus que 3 M€ et c'est le Ceva[/align]
Ceva par ci, Ceva par là. On en parle en Suisse et on en parle en France de cette liaison ferroviaire, qui ne sera pas seulement le "RER transfrontalier" tant attendu dans la région annemassienne, mais une offre de transports profitable à tout le nord de la Haute-Savoie. C'est ce qu'a répété hier soir en gare d'Annemasse Bernard Soulage, vice-président du Conseil régional chargé des transports, qui venait jusque-là (en avion) faire «le point sur les dossiers transports dans le nord de la Haute-Savoie».
Bernard Soulage s'est d'abord félicité de l'amélioration de l'offre, bien que les usagers se trouvent un peu trop serrés dans les wagons aux heures de pointe. Il a aussi mis en avant l'initiative des cars qui emmènent les étudiants vers leurs campus, et les matériels récents acquis chez le constructeur Bombardier, comme la ZGC, «automotrice confortable et performante».

Dessertes et matériel
Alors que la date de mise en service du Ceva (liaison Cornavin, Eaux-Vives, Annemasse) ne cesse de reculer (on en est à 2015), son organisation avance. «J'ai demandé une concertation avec la population pour les dessertes, déclarait le vice-président de la Région. Et trois questions se posent : qui va l'exploiter, avec quel matériel, et quelle puissance électrique ?» Des décisions annoncées pour le courant de cette année. S'agissant du matériel, ce sera soit des engins suisses, soit du tout nouveau matériel SNCF : les "AGC". Il y aura des trains «toute la journée, toutes les 10 minutes entre Coppet et Annemasse, ainsi qu'une amélioration des dessertes sur les lignes qui prolongent Annemasse» (lire en repères).
Le problème de l'organisation pendant les travaux est soulevé avec le maintien du tronçon Annemasse-Chêne-Bourg pendant les deux prochaines années, et une gare provisoire dans cette commune suisse. La suite du trajet pourrait être relayée par un tramway jusqu'aux Eaux-Vives.

Il manque quelques millions
«Côté français, nous souhaitons boucler rapidement le financement» a rappelé Bernard Soulage, sachant que la Région et le Département de Haute-Savoie ont versé chacun 30 millions d'euros, et l'État la même somme. Il manque 6 à 7 millions pour boucler. «Je demande une réunion de tous les financeurs, et un effort de la maîtrise d'ouvrage.» En présence du conseiller régional chablaisien Jean-Paul Moille, Bernard Soulage a déclaré que le Chablais, via son syndicat intercommunal d'aménagement, était prêt à verser 3,5 millions à condition que la ligne du Tonkin avance.
Présent à la conférence de presse, Robert Borrel, président d'Annemasse-Agglo et de l'association régionale de coopération (ARC), a dit qu'il «regrette que le Chablais ait demandé une condition à son aide» et suggéré, pour la somme manquante, qu'elle soit «prise en écrêtement sur les fonds frontaliers.»

REPÈRES
FRÉQUENTATION EN HAUSSE
Alors que la moyenne de fréquentation des transports ferroviaires en Rhône-Alpes augmente de 15%, celle de la Haute-Savoie crève les plafonds :
Thonon-Genève Eaux-Vives : +30%.
Annecy-Genève Eaux-Vives : +40%.
Annemasse-Cluses : +25%.
Annemasse-Thonon : +15%.
La desserte TER du Chablais a été améliorée de 30% de trains supplémentaires.
CADENCEMENT
Avec la mise en service du Ceva, il est prévu un train toutes les demi-heures sur le réseau Annecy, Saint-Gervais, Thonon, et un train toutes les heures entre Annemasse et Bellegarde.
Dernière modification par Didier 74 le 10 mai 2014, 18:30, modifié 1 fois.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 18:12

La 1[sup]ère[/sup] mauvaise nouvelle était tombée en octobre 2011, avec une annonce du report du début des travaux à avril 2011.

La Tribune de Genève, 23 octobre
[align=center]Le chantier du CEVA ne commencera pas en 2010[/align]
Espérés cette année encore, les travaux ne démarreront pas avant avril 2011.

Le chantier du CEVA ne démarrera pas avant le début du printemps prochain, alors que les maîtres d’ouvrage – l’État de Genève et les CFF – comptaient le lancer cette année encore. La direction du projet ferroviaire, qui doit relier Cornavin à Annemasse via les Eaux-Vives, en a informé au début du mois les cinq consortiums qui ont été mandatés en début d’année. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) tarde à rendre sa décision. Porte-parole du projet CEVA, Caroline Monod confirme : «Nous avons appris que le Tribunal administratif fédéral n’effectuerait qu’en décembre les comparutions personnelles – c’est-à-dire les auditions des recourants et des maîtres d’ouvrage. Les entreprises doivent pouvoir s’organiser, on ne peut pas leur demander de mobiliser des centaines d’ouvriers alors que l’autorisation de construire n’est pas en force.» Délivrée en mai 2008, l’approbation des plans, assortie de 300 conditions, a fait l’objet de 65 recours. Il n’en reste plus que 29. Les promoteurs du CEVA ne sont pas parvenus à obtenir la levée de leur effet suspensif. La direction du projet espère désormais une réponse du TAF au début de 2011. «Sur cette base, nous avons averti les entreprises que le début de la phase travaux est envisageable au début d’avril, poursuit Caroline Monod. Mais la date exacte ne sera fixée qu’une fois que le tribunal se sera prononcé.»

Un délai coûteux
L’objectif d’ouvrir la ligne en 2016 semble compromis. Six ans de travaux sont prévus. Le timing est serré, selon nos sources. On devrait quand même tenter de le comprimer, quand la date du premier coup de pioche sera connue. «On pourrait envisager de faire travailler des équipes en 3/8», illustre Caroline Monod. Quant à la facture, chiffrée à 1,5 milliard de francs, elle devrait grimper. Un surcoût de trente millions par année de délai était évoqué à l’époque de la votation sur le CEVA. Le peuple a adoubé le projet à 61%, le 29 novembre dernier. La situation irrite le coprésident du comité pro CEVA. «On va bientôt fêter le premier anniversaire de la votation et rien n’est fait, tonne le radical Gabriel Barrillier. L’État ne peut certes pas se substituer aux juges. Mais la volonté populaire n’est pas loin d’être bafouée par un usage abusif du droit de recours, alors que la mobilité est un problème majeur à Genève et que tout dépend du CEVA. Les opposants, qui jouent la montre, sont défendus par un député qui a fait campagne contre le CEVA en invoquant les surcoûts : c’est l’hôpital qui se fout de la charité !»

La faute à «un État pingre»
Mais l’avocat des ultimes opposants rejette la responsabilité sur le Canton: «Puisque le peuple le veut, le CEVA se fera, sous réserve des dispositions qui protègent les riverains, pondère Mauro Poggia, qui est aussi député MCG. Les voisins ne demandent qu’à être préservés au mieux des nuisances, dans les limites d’un coût raisonnable. Ils sont confrontés à un État autiste et pingre qui chipote pour quelques millions, alors que d’énormes dépassements sont vraisemblables dans ce projet. Ces protections ne sont pas forcément un surcoût: l’État s’épargnerait des plaintes ultérieures. Et le temps qui passe coûte de l’argent, alors que l’issue de la procédure reste incertaine.»

Urgence incomprise
Le sérail politique se perd en conjectures sur les lenteurs du tribunal. «Il semble que le TAF, récemment créé, soit sous-doté, suggère la socialiste Élisabeth Chatelain, coprésidente du comité pro CEVA. Des offices de l’administration fédérale, qui devaient rendre des réponses au tribunal, ont traîné, ce qui n’a pas aidé. Berne peine à comprendre l’importance et l’urgence du CEVA pour Genève.» En attendant de pouvoir dégainer les pioches, la direction du projet ne reste toutefois pas inactive. «On fait tout ce qui peut être fait à l’avance, assure Caroline Monod. Du travail administratif est effectué, des plans d’exécution sont dressés et des travaux annexes sont réalisés. Par exemple, des fouilles archéologiques ont eu lieu sur le tracé, au Service des automobiles au Val d’Arve.»

Source http://archives.tdg.ch/geneve/actu/chan ... 2010-10-22
Dernière modification par Didier 74 le 10 mai 2014, 18:30, modifié 1 fois.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 18:17

Voici comment Pierre Hérisson (sénateur UMP, à l'époque conseiller municipal d'opposition à Annecy et désormais membre de la majorité) voulait financer les travaux sur France du CEVA

tdg.ch, 9 novembre 2010
[align=center]Le financement du CEVA côté français remis en cause[/align]
Il manque toujours 100 millions d’euros pour construire la liaison ferroviaire entre Annemasse et la frontière.

Tout est prêt pour construire la ligne de chemin de fer entre la gare de Genève et celle d’Annemasse, excepté le bouclage financier coté français. Un bouclage qui suscite encore des tensions dans le bassin Annécien qui voit le développement du pôle franco-Genevois d’un mauvais œil.

Mais les Français ont encore un peu de temps pour se mettre d’accord, la construction de leur partie ne pendra que 3?années sur les 6 programmées pour le projet complet.

Un «effort»
De son côté, Pierre Hérisson, le sénateur d’Annecy demande une renégociation avec la Suisse. «Je ne suis pas sûr qu’il manque de l’argent. Je pense que les Suisses n’en apportent pas assez.» Il souhaite que la confédération fasse un «effort car ils sont les premiers bénéficiaires du CEVA».

Côté suisse, la levée des derniers recours empêche le démarrage des travaux, augmentant sans cesse les coûts. Les travaux qui devaient commencer cette d’année 2010 n’ont toujours pas vu arriver la moindre pelleteuse. Conséquence, un retard quasi inéluctable. 2016, date espérée de circulation des trains, semble déjà dépassée.

Source http://archives.tdg.ch/geneve/politique ... 2010-11-09

Le financement du CEVA (la liaison entre Annemasse et Cornavin qui permettra de créer un réseau RER entre Genève et toute la Haute-Savoie) côté France n'était toujours pas réuni fin 2010. Il manquerait au moins 100M€. Le sénateur (UMP) de la Haute-Savoie, Pierre Hérisson, pensait savoir où les trouver. Il a avancé une solution mardi 9 novembre 2010 sur les ondes de France Bleu Pays de Savoie : "aujourd'hui se pose le problème du commplément de financement. Certains imaginent qu'il est uniquement français. Moi je dis que le complément de financement, il est largement franco-genevois. De quoi s'agit-il ? Du développement de l'agglomération de Genève sur territoire français. Donc moi je ne suis pas sûr qu'il manque l'argent. Je pense que les Suisses n'en apportent pas assez. C'est vraiment ce que je pense. je crois qu'ils doivent faire un effort, car les premiers bénéficiaires du CEVA c'est d'abord les Suisses et ensuite les Français. Et c'est dans ce sens là que ça doit se faire. Donc comme toujours, la répartition et le tour de table. Moi je trouve que la France a fait un effort considérable dans ce dossier pour un petit itinéraire. Le complément de financement, moi je verrais d''un bon œil, et en plus je suis président d'un groupe d'amitiés France - Suisse, je pense que c'est normal que la Suisse participe au complément de financement."

C'est au moins clair que pour Pierre Hérisson, le CEVA n'a que peu d'intérêt pour Annecy. Il n'est malheureusement pas le seul. Le conseiller municipal d'Annecy (dans l'opposition à Jean-Luc Rigaut, à peine 10% aux dernières municipales avec sa proposition de rendre les bus gratuits) agissait alors en service commandé pour Bernard Accoyer, le maire UMP d'Annecy-le-Vieux. Le président de l'Assemblée nationale avait eu des déclarations anti-CEVA.

Ces deux élus ont peur du développement de Genève en France. Ils craignent qu'Annecy perde son rôle de chef du département.

Les positions d'Accoyer et Hérisson étaient heureusement loin d'être partagés, y compris à droite. Le conseiller général de Taninges, Guy Chavanne (droite) estimait que : "le CEVA est indispensable. C'est bénéfique pour l'agglomération et pour notre département. Maintenant c'est de la consultation et de la concertation. En ce qui concerne les 100M€ qui manquent aujourd'hui au niveau du CEVA, les collectivités concernées compétentes en la matière sont toutes engagées à peu près à égalité. Le département de la Haute-Savoie a mis 30M€ sur la table. La Suisse devrait apporter plus. Mais c'est une discussion".

A ce jour les derniers recours sur Suisse n'ont pas été levés et donc les travaux ne peuvent commencer. "J'ai conscience qu'on prend du retard", commentait Emmanuelle De Beaufort (Transféris, société commune des CFF et de la SNCF). "Il y a six ans de travaux, c'est pratiquement incompressible". La mise en service du CEVA pour 2016 s’annonçait déjà très compromise.

Le président du Conseil général de la Haute-Savoie, Christian Monteil (DVD) a eu des mots très fermes sur le financement du CEVA lors de la commission permanente qui s'est tenu lundi 15 novembre 2010. Pour M. Monteil, "il n'est pas concevable que le département aille au-delà des 30M€ qu'il s'est engagé à mettre dans le CEVA, sans qu'un nouveau tour de table incluant les autorités suisses et françaises ne soit établi." Il manquait donc toujours au moins 100M€ pour boucler le financement du CEVA côté français. L'investissement avait été chiffré à 132M€ en 2005. Pour Christian Dupessey, maire (DVG) d'Annemasse, 75% des surcoûts du CEVA sont dûs à l'inflation.
Dernière modification par Didier 74 le 10 mai 2014, 18:29, modifié 1 fois.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 18:28

Pendant que certains parlementaires UMP demandaient publiquement à la Suisse de payer pour la France, d'autres avançaient une autre piste de financement : les fonds frontaliers.

Le Dauphiné Libéré, 16 décembre 2010
[align=center]100 millions de dépassement : faut-il piocher dans les fonds frontaliers ?[/align]
Le lundi 15 novembre dernier, lors de la commission permanente du Conseil général, le président Christian Monteil avait eu des mots très fermes quant à l’éventuelle contribution supplémentaire du département au projet du Ceva, estimant qu’il n’était « pas concevable que le département aille au-delà des 30 millions qu’il s’est engagé à mettre.

Robert Borrel, président d’Annemasse Agglo, ne croit pas à un positionnement aussi rigide du président du Conseil général. « C’est tout de même la Haute-Savoie qui a le plus à gagner à voir le projet Ceva se concrétiser » dit-il. En plus de l’actualisation du coût de la construction, restent 25 millions à trouver. Sur ce point, Robert Borrel avance des pistes. « Il va falloir discuter du bon usage des fonds frontaliers, pour ce qui concerne les parts cantonales et départementales, sans toucher aux parts communales » propose-t-il. Selon la réglementation de l’accord franco-genevois, l’emploi des fonds frontaliers est autorisé “pour les dépenses liées à des équipements lourds”. Un projet comme le Ceva s’inscrit tout à fait dans ce cadre. « Avec l’accroissement du nombre de frontaliers, ces fonds ont en plus significativement augmenté » conclut le président d’Annemasse Agglo. Le président du Conseil général de Haute-Savoie n’est quant à lui pas favorable à l’utilisation des fonds frontaliers. « Je tiens à préciser que les parts départementales de ses fonds sont déjà redistribuées aux communes sous forme de subventions du Conseil général. « Ce serait une catastrophe de les en priver » prévient Christian Monteil. « Datant de 1973, l’accord franco-genevois est très précaire. Je rappelle à Robert Borrel qu’il n’est pas conseiller général. On ne peut se permettre de fragiliser cet accord, cette idée n’est pas souhaitable » insiste-t-il. « Le préfet est compétent pour inviter les acteurs à se réunir en séance, ce à quoi j’aspire profondément. Genève doit absolument être autour de la table » a insisté Christian Monteil.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... rontaliers
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 18:36

La Tribune de Genève, 18 janvier 2011
[align=center]L’État veut implanter une gare CFF à Châtelaine[/align]
Avant de lancer le projet, le Canton doit augmenter la capacité de la ligne Cornavin-La Plaine

A l’avenir, le quartier de Châtelaine pourrait bien bénéficier de sa propre gare. Le Canton a effectivement la volonté d’installer une halte CFF dans le secteur. Où exactement ? On ne le sait pas encore. Avant de lancer les études nécessaires au projet, l’État doit déjà réfléchir aux moyens d’augmenter la capacité de la ligne existante, reliant Cornavin à l’aéroport, mais aussi à La Plaine puis à Bellegarde.

Pourquoi installer une gare à Châtelaine ? L’idée a déjà quelques années. «Elle est directement liée à l’importante densification à venir dans le secteur de la Concorde et dans les quartiers avoisinants», explique Rebecca Dougoud, directrice de la planification à la Direction générale de la mobilité (DGM). Quelque mille logements pourraient effectivement y surgir ces prochaines années. L’objectif est de permettre aux futurs habitants de profiter, eux aussi, des avantages de la liaison ferroviaire. Notons que la création de cette gare a été mentionnée dans les études liées au PACA Genève-Meyrin-Saint-Genis, l’un des neufs périmètres destinés à être aménagés dans le cadre du projet d’agglomération.

Ligne saturée
L’État ne sait pas exactement où se situera la future gare. Mais elle devrait prendre place près du pont de l’Ecu. Avant d’entamer une étude de faisabilité, les autorités souhaitent augmenter la capacité de la ligne. Objectif : faire passer la cadence des trains au quart d’heure afin de répondre à la demande croissante des voyageurs.
Cette augmentation de la capacité figure d’ailleurs parmi les projets inscrits dans la convention passée en 2009 entre les CFF, l’Office fédéral des transports et les cantons de Vaud et Genève. Mais pour l’instant, cette liaison – un goulet d’étranglement – est saturée. Il n’est plus possible d’y insérer des trains supplémentaires. Sans une capacité revue à la hausse, une gare de plus ne ferait donc qu’aggraver le problème.
Aujourd’hui, l’État s’apprête à étudier différentes solutions afin d’augmenter le nombre de convois. Et en lien avec le choix du type de travaux à mener, il lancera les études afin de déterminer si l’installation d’une gare, et avec elle la gestion des trains s’y arrêtant, est possible.
Parmi les moyens envisagés pour améliorer la cadence, la création d’un «saut-de-mouton» : une sorte de pont ou de bretelle d’évitement permettant aux trains de bifurquer sans avoir à croiser l’autre voie ferrée. Avant cela, les quais seront élargis, afin d’accueillir plus de wagons.

Travaux à court terme
Mais il s’agit là d’un chantier à long terme, prévu à l’horizon 2025-2030. D’autres travaux de modernisation de la ligne, plus légers, seront quant à eux achevés dès 2014. D’une part, les voies seront réorganisées afin de permettre aux locomotives circulant en direction de la France d’en utiliser deux au lieu d’une. D’autre part, la ligne de contact sera remplacée: l’actuelle est effectivement équipée d’un courant obsolète. Ce changement permettra aux TGV, aux RER et aux trains de marchandises, en provenance de Vernier et au-delà, d’accéder eux aussi à ces deux voies, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Autres travaux, en cours ceux-ci : la signalisation de la ligne dans le secteur de Châtelaine est en train d’être déplacée et modernisée. Le coût de ce chantier se monte à 400000 francs. Il devrait prendre fin en décembre 2011.

Source http://archives.tdg.ch/geneve/actu-gene ... 2011-01-17

rts.ch, 12 mai 2011
[align=center]CEVA : verdict rendu le mois prochain[/align]
Le Tribunal administratif fédéral (TAF) devrait rendre son verdict concernant le CEVA le mois prochain, a appris mercredi la RSR. Cet arrêt tombera ainsi trois ans après l'autorisation de construire la ligne ferroviaire franco-genevoise.

A Genève, tant les élus que les citoyens s'impatientaient. La liaison ferroviaire concerne un bassin de population de presque un million d'habitants. Chaque année de retard dans l'ouverture du chantier de la ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) coûte plus de 30 millions en renchérissement.

L'autorisation a fait l'objet de plusieurs recours, dont une vingtaine sont toujours pendants devant le Tribunal administratif fédéral.

Aucun responsable politique du CEVA n'a voulu critiquer ouvertement le travail du tribunal. Mais plusieurs sources proches du dossier avouent être à bout et ne pas comprendre les lenteurs des juges dans ce dossier.

Plusieurs couacs
Il y a aussi eu quelques couacs apparemment. Par exemple quand le tribunal a envoyé un dossier - par erreur - à une régie immobilière qui recourait contre le CEVA au lieu de l'envoyer à un office fédéral. Une erreur qui - à elle seule - a fait perdre plusieurs semaines.

Les observations finales des parties sont attendues le 25 mai et l'arrêt définitif devrait tomber en juin, selon le TAF. Reste à savoir si le "principe de célérité" que les tribunaux doivent appliquer dans l'instruction d'une cause a été pleinement respecté. Certains estiment que la procédure aurait dû prendre une année de moins.

Le chantier pourrait démarrer cet automne si le tribunal rejette les recours. Dans le cas contraire, il faut s'attendre à plusieurs longs épisodes encore avant de voir le CEVA sur les rails.

Source http://www.rts.ch/info/suisse/3137751-c ... chain.html

tdg.ch, 27 mai
[align=center]CEVA: l’étude d’impact jugée incomplète par la France[/align]
TRANSPORTS | L’Autorité environnementale française souhaite en savoir plus sur la partie frontalière de la ligne ferroviaire Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse.

L'agence environnementale française juge l'étude d'impact du CEVA incomplète.

Voilà une mauvaise nouvelle pour les promoteurs du CEVA ! L’Autorité environnementale française, qui formule des avis, rendus publics, sur les évaluations des conséquences des grands projets sur l’environnement, vient de préconiser que “l’étude d’impact (concernant le CEVA) soit complétée par plusieurs points”.

A savoir “des éléments concernant les impacts sur la biodiversité du franchissement du Foron ; des précisions concernant le traitement des matériaux excédentaires (nature, transport...) ; une présentation synthétique des impacts de ce projet transfrontalier en Suisse ; la définition des mesures de traitement du bruit, en liaison avec les trafics prévus”.

L'Autorité environnementale recommande également au maître d'ouvrage “pour plus de clarté et pour la bonne information du public, de fournir des éléments sur la question des expropriations, de mentionner explicitement si la tranchée couverte sera équipée d'une station de désenfumage, et de faire le choix d'une solution technique qui préservera l'écoulement naturel de la nappe phréatique de Puplinge”.
Le dossier CEVA, côté France, semble donc encore loin d’être bouclé...
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 18:58

Extraits d'une interview de Bernard Accoyer dans L'Express en 2011. M. Accoyer était alors président de l'Assemblée nationale, 1er vice-président de l'agglo d'Annecy, maire d'Annecy-le-Vieux et président de l'UMP en Haute-Savoie.

[align=center]"Il manque encore des routes"[/align]
S'il n'est pas opposé aux transports en commun, Bernard Accoyer juge indispensable de nouveaux équipements routiers.

Le 5 décembre 2008, vous inauguriez le dernier tronçon de l'autoroute reliant Annecy à Genève. Selon vous, malgré cette avancée, le bassin annecien manque encore d'infrastructures routières ...
Sans moi, il n'y aurait pas eu l'A41 Nord ! Cela dit, vous avez raison : à mes yeux, il manque encore des routes dignes de ce nom pour relier Annecy au sud de la région, ainsi que sur la rive ouest du lac. Selon moi, le fameux tunnel du Semnoz aurait dû être réalisé depuis longtemps. Et vers le nord, il serait utile de doubler le contournement au niveau de la zone commerciale d'Epagny."

Y a-t-il des travaux déjà prévus ?
"J'ai obtenu le financement du contournement vers le nord sur le 1508, ainsi qu'entre La Balme et Gillon".

Comment alors peut-on améliorer le réseau de transports en commun ?
"Hors de l'agglomération, les habitats sont trop dispersés pour bénéficier d'un réseau efficace. Mais, dans les zones denses comme Annecy, cela fonctionne bien. Le conseil général finance d'ailleurs le transport scolaire à hauteur de 110€ par an et par collégien. C'est un gros effort."

Comment financer la construction de routes ?
"Il n'y a pas de secret, c'est la création de richesse qui apportera les recettes nécessaires. Les entreprises paient toujours la contribution foncière et la taxe sur la valeur ajoutée. Grâce à elles, tous ces projets devraient se concrétiser dans les dix ans"

L'augmentation de la population de l'agglomération est-elle compatible avec la préservation des espaces verts ?
"La dispersion de l'habitat est préoccupante. Mais de nombreuses communes vont limiter les nouveaux espaces ouverts à l'urbanisation dans leur plan local d'urbanisme. A Annecy-le-Vieux, nous nous sommes engagés à conserver 300 vaches laitières. Pour autant, on ne peut pas refuser toute construction, car la population augmente. Je refuse de faire du bassin annecien une région de rentiers. Il ne faut pas céder sur le dynamisme économique. Ceux qui ne veulent ni tunnel ni élargissement de la voirie ont une attitude suicidaire, pour ne pas dire démoniaque. Je me refuse à faire ce qui s'est produit dans la zone frontalière avec la Suisse : transformer l'espace en une zone dortoir".

Ce n'est pas demain la veille que M. Accoyer se souciera du développement des transports publics en Haute-Savoie.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 19:05

ATS, 16 juin 2011
[align=center]Le Tribunal administratif fédéral rejette tous les recours au CEVA[/align]
Le Tribunal administratif fédéral (TAF) donne son feu vert à la future liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA). Il lève les oppositions des voisins. Un ultime recours au Tribunal fédéral (TF) pourrait retarder le début des travaux.

Long de 13,7 km, le tracé du CEVA a suscité une soixantaine d'oppositions. Certaines ayant été écartées ou d'autres radiées, il en restait encore 22, dont celles des habitants du quartier de Champel, sous lequel passera l'un des tunnels.

Dans un arrêt long de près de 150 pages, le TAF écarte les arguments des opposants, qui redoutent les vibrations et le bruit solidien, soit le grondement sourd provoqué par le passage des trains.

Clause contestée
Il confirme la décision d'approbation des plans prise par l'Office fédéral des transports (OFT) en 2008, ainsi que l'une de ses clauses les plus contestées. Celle-ci prévoit que les mesurages dans les ouvrages souterrains et les immeubles concernés ne seront effectués qu'une fois le gros-oeuvre achevé.

Ils détermineront la nature des protections nécessaires pour respecter les valeurs indicatives de planification en matière de vibrations et de son solidien. Selon le TAF, l'OFT était fondée à imposer une telle clause.

En l'absence d'une ordonnance spécifique, le TAF s'est référé aux dispositions applicables pour l'évaluation des vibrations et du bruit solidien des installations de transport sur rails.

Six ans de travaux
Il est parvenu à la conclusion que la future installation respecte les exigences de la loi sur la protection de l'environnement. En ce qui concerne les risques de tassement, le TAF a constaté que les maîtres d'ouvrage ont prévu plusieurs mesures constructives particulières de manière à pouvoir y faire face

Les autres objections relatives au bruit, à la protection du paysage, à la protection des forêts et des eaux ont également été écartées.

Les travaux de construction du CEVA devraient durer six ans. Ils comportent des tunnels longs de 4,8 kilomètres, un pont et d'autres installations, telles que la future gare des Eaux-Vives.

Le préfet de Région s'empare publiquement du dossier et tire sur les parlementaires UMP de Haute-Savoie

La Tribune de Genève, 18 juin 2011
Jeudi, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a levé les recours contre le CEVA. A cette annonce, tous les regards se tournent vers la France. Arrivera-t-elle à boucler le financement de son tronçon ? Un oui ferme retentit dans le bureau du préfet de la région Rhône-Alpes, la voix de l’État français. «Je pense arriver à trouver les 120 millions d’euros manquants, assure Jean-François Carenco. L’État, la Région et Réseau Ferré de France payeront la plus grande partie. Je ne demanderai pas un sou supplémentaire à Genève.»

Il garantit la réalisation française du CEVA, mais cherche surtout un accord global sur l’ensemble des dossiers transfrontaliers, objet de négociations franco-françaises et franco-genevoises depuis des mois. Et cela pour le bien de tous, remarque-t-il en poussant un coup de gueule : «J’en ai marre d’un certain nombre de personnes de chez vous xénophobes contre les frontaliers et des gens chez nous qui dénigrent la Suisse.»


Communiqué en juin 2011 des associations de Haute-Savoie et de Genève
Principaux extraits

Le temps est désormais à la réalisation au plus vite de cette infrastructure majeure pour Genève et la Haute-Savoie. CEVA permettra d'enfin relier directement la Haute-Savoie au réseau ferroviaire helvétique grâce à la nouvelle liaison entre Cornavin et Eaux-Vives (terminus actuel des trains hauts-savoyards).

Pour la Haute-Savoie, la réalisation du CEVA doit marquer une rupture radicale dans les politiques publiques menées en matière de transports. La Haute-Savoie (716000 habitants et plusieurs millions de visiteurs par an) ne manque pas de route, mais souffre d'une grande pauvreté de transports publics.

Avec CEVA, la Haute-Savoie bénéficiera pour la première fois d'une ligne ferroviaire à double voie. 6 trains par heure et par sens relieront Annemasse à Cornavin en 20 minutes par la réalisation du maillon ferroviaire manquant entre Eaux-Vives et Cornavin. C'est donc une amélioration considérable des transports publics, par rapport à la situation actuelle avec une ligne archaïque Annemasse – Genève (voie unique limitant la capacité à deux trains par heure et par sens).

CEVA sera le RER de Genève, mais il sera aussi le RER de toute la Haute-Savoie. La nouvelle liaison ferroviaire transfrontalière permettra deux liaisons par heure entre le cœur de l'agglomération genevoise, le Chablais, la vallée de l'Arve et le bassin d'Annecy.

Il convient de boucler au plus vite le financement de la partie française du CEVA. Nous suggérons d'utiliser un financement européen Interreg et de mobiliser une part importante des fonds frontaliers reversés par le canton de Genève au Conseil Général de la Haute-Savoie. Moins de 3% du montant perçu au titre de la compensation genevoise 2010 a été consacrée aux transports collectifs. Les élus hauts-savoyards doivent réorienter les politiques publiques de mobilité en faveur des transports collectifs.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 19:12

tdg.ch, 6 juillet 2011
[align=center]Des opposants au CEVA en appellent au Tribunal fédéral[/align]
RER franco-genevois | Quelques propriétaires de Champel, déboutés par le Tribunal fédéral administratif, craignent toujours les bruits de roulement des trains dans le tunnel du CEVA.

Selon Mauro Poggia, «les gabarits prévus actuellement ne garantissent pas une protection efficace, sauf pour ce qui est du passage sous la future Nouvelle Comédie, aux Eaux-Vives. Il faudrait creuser 20 centimètres de plus».

La plus haute instance juridique du pays sera saisie le 17 août, a indiqué mercredi à l’ats Mauro Poggia. «Les gabarits prévus dans l'autorisation de construire du CEVA ne garantissent toujours pas une protection efficace. Nous exigeons la même protection que celle prévue sous la future Nouvelle Comédie, aux Eaux-Vives. Il faudrait creuser 20 centimètres de plus, ce qui coûterait quelques dizaines de millions. Autant dire rien!" argumente l'avocat, qui a un mois encore pour peaufiner son dossier.

Le conseiller d’État Mark Muller déplore ce nouveau recours et dénonce son "caractère politique". Mauro Poggia est candidat MCG cet automne aux élections fédérales. Le président du Conseil d’État se veut néanmoins serein et compte sur l'avocat de l’État, Me Bernard Ziegler, pour que les travaux du CEVA - le RER Cornavin La praille Eaux-Vives Annemasse - puissent encore démarrer cette année.

"Le recours reprendra les arguments de base concernant les vibrations et le bruit solidien, soit le grondement sourd provoqué par le passage des trains", argumente en substance Me Poggia.

"Il est peu probable que les juges de Lausanne entendent les arguments de l'avocat genevois, indique Me Ziegler. Me Poggia a en fait bien mal conseillé ses clients, affirme l'avocat de l’État. En effet, ce n'est que tardivement qu'il a axé son opposition sur les questions techniques et environnementales, prenant le train en marche d'autres recourants bien mieux inspirés. En fait, son recours portait essentiellement sur trois points et contestait le principe même du CEVA : l'intérêt public, la proportionnalité et le manque de base légale. Ces trois arguments ont été balayés par le Tribunal fédéral administratif, dont l'arrêt de 143 pages est un modèle du genre", remarque Me Ziegler.

Transactions pas exclues
L'avocat de l’État rappelle qu'un avocat se doit aussi de rechercher des solutions en dehors des tribunaux. Sur ce point, l'accord est peut-être possible. Me Poggia n'exclut pas de transiger et de suivre la voie qu'ont finalement empruntée la plupart des recourants. "Ils étaient soixante-cinq au départ, rappelle Bernard Ziegler, vingt-deux ont persisté et perdu devant le TAF. Le Tribunal fédéral pourrait donc régler l'affaire dans une procédure accélérée.

S'agissant de l'effet suspensif, Me Ziegler rappelle que s'il est automatique au niveau du Tribunal administratif fédéral, il exige une décision formelle du TF, laquelle devrait tomber au plus tard dans les deux mois après le dépôt du recours. Il croit peu probable que les juges de Lausanne retardent encore l'ouverture du chantier.

Me Poggia ne désarme pas et garde dans sa manche des actions sur le plan politique. Il n'exclut pas le lancement d'une initiative législative qui demanderait aux Genevois de "suspendre le CEVA jusqu'à ce que la France pose sur la table les 232 millions de francs que coûtera le tracé entre la frontière et la gare d'Annemasse". Le député MCG demande aussi que la Confédération indique clairement, où elle a trouvé l'argent pour faire face à l'augmentation du coût du CEVA.

Mauvaise nouvelle

tsrinfo.ch, 1[sup]er[/sup] septembre 2011
[align=CENTER]CEVA : des recours retardent les travaux[/align]
Face à quatre recours qui demandent un effet suspensif, les travaux de la ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) à Genève sont retardés en l’attente d’une décision du Tribunal fédéral.
L'ouverture du chantier de la ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) prévue à l'automne est retardée. Aucun coup de pioche ne pourra être donné, tant que le Tribunal fédéral (TF) n’aura statué sur l'effet suspensif demandé par quatre recours.

Au total, cinq recours ont été déposés au TF contre le feu vert donné le 15 juin au CEVA par le Tribunal administratif fédéral (TAF). L'un d'entre eux a déjà été retiré, a communiqué jeudi la délégation du Conseil d'Etat et des CFF. Les quatre restants demandent l'octroi de l'effet suspensif à leurs recours. En attendant qu'il prenne sa décision, le TF ordonne "qu'aucune mesure d'exécution de la décision attaquée ne soit prise".

Obstination déplorée
Le démarrage des travaux est ainsi conditionné à la décision de Mon Repos sur l'effet suspensif. Elle devrait tomber ces prochaines semaines, espère Frédéric Revaz, porte-parole des CFF.

Après trois ans de procédure, le TAF a rendu une décision en faveur de CEVA, sans ambiguïté. Il est regrettable que l'obstination des recourants retarde une fois encore ce projet si important pour l'avenir de Genève et de sa région, estime Mark Muller, président du Conseil d’État et chef du département des constructions.

Début des travaux cette année ?
Les maîtres d'ouvrage souhaitent maintenant une décision rapide du TF leur permettant d'ouvrir le chantier cette année encore. Au-delà de l'ouverture du chantier, c'est la mise en service de CEVA qui se trouve retardée, privant le bassin lémanique d'un réseau express régional de plus de 230 kilomètres de lignes, relève la délégation.

La construction du RER genevois avait été acceptée par le peuple le 29 novembre 2009. Les travaux sont prévus sur six ans. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) avait donné son feu vert au projet en juin, écartant 22 oppositions. Chaque année de retard entraîne un surcoût d'environ 30 millions, selon les promoteurs du projet. Les quatre nouveaux recours au TF ne remettent pas en cause le projet. Ils concernent les dispositions en matière de protection des vibrations et du bruit.
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Re: CEVA

Message non lupar phili_b » 10 mai 2014, 19:15

Didier 74 a écrit :tdg.ch, 9 novembre 2010
Certains imaginent qu'il est uniquement français. Moi je dis que le complément de financement, il est largement franco-genevois. De quoi s'agit-il ? Du développement de l'agglomération de Genève sur territoire français. Donc moi je ne suis pas sûr qu'il manque l'argent.


Tiens je n'avais pas vu ça sous cet angle.

La votation du 9 février 2014 va sans doute limiter le nombre de travailleur étranger, mais j'avais oublié qu'il y a "plein" de suisses qui s'installent du côté français pour avoir des prix moins chers, mais qui augmentent les prix locaux notamment les prix immobiliers. Et donc les trains ne seront pas remplis seulement de frontaliers français travaillant en suisse, mais aussi de frontaliers suisses habitant en France et travaillant en Suisse.

Ou alors les Suisses ayant un logement en France n'y ont que des résidences secondaires et il n'y pas tant que ça de suisses travaillant en Suisse et habitant en France ?
Sinon Genève a besoin de salariés français réellement ou alors les salariés français font-ils une sorte de dumping salariale ?

(Et toi Didier 74-monsieur revue de presse, qu'en penses-tu ? ;) :P Et puis je suis un peu perdu dans "Retour vers le passé" de 2009,2010, 2011 mais qu'en est-il maintenant, ça a avancé ? )
Dernière modification par phili_b le 10 mai 2014, 19:29, modifié 3 fois.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 19:16

La gare d'Annemasse sera logiquement modernisée dans le cadre du RER FVG.

Le Messager, 15 septembre 2011
[align=center]Pôle d'échanges intermodal : un coût estimé entre 20 et 30ME[/align]
Si des points d'interrogation subsistent encore sur le contenu définitif du projet, son architecture globale est connue.

Le projet de future gare intermodale a été dévoilé. Sa concrétisation est prévue à l'horizon 2017.
Lors du dernier conseil d'Annemasse Agglo ont été dévoilées les grandes lignes du futur pôle d'échanges intermodal.
Un projet à la philosophie simple : faire de la gare et de ses abords immédiats un site unique pour des « déplacements facilités. » Dans sa conception, le pôle offrira donc deux accès ainsi que deux nouvelles places publiques avec commerces et restauration.
La traversée des voies ferrées elle se fera grâce à un nouveau souterrain alors que les parvis nord et sud donneront la priorité aux piétons et aux transports en commun.
Du côté des transports en commun justement, une interconnexion globale des différents réseaux offrira la présence simultanée des trains (TGV et TER) et bus (Lihsa, TAC). Pour les cyclistes par ailleurs, une vélostation est également prévue sur le site.
Pour les automobilistes, des parkings dépose-minute, courte durée et longue durée seront adaptés aux différents besoins des usagers. En revanche aucun parking-relais n'est prévu, « pour éviter le phénomène d'aspiration des voitures en centre ville. » Pour l'accueil des voyageurs, deux variantes sont actuellement à l'étude : la première privilégiant la rénovation des bâtiments existants et la seconde débouchant sur la création d'un nouvel espace dédié aux voyageurs.
Via le Ceva enfin, mais également le tramway, l'offre vers Genève sera également nettement enrichie. Une précision toutefois : la connexion du tram à la gare n'est prévue qu'à « moyen terme. » Depuis le 9 septembre et jusqu'au 10 octobre, une phase de concertation publique est offerte à tous pour pouvoir s'exprimer sur le sujet. Une première étape suivie d'un bilan puis des études complémentaires du projet (courant 2012). En 2013, le calendrier prévoit la mise en oeuvre de l'enquête publique avant le début des travaux en 2014 jusqu'en 2017. Si tout va bien.
Le budget estimé du projet est situé dans une large fourchette allant de 20 à 30 millions d'euros - selon les options. Une enveloppe qui comprend le franchissement des voies, les espaces publics, les aménagements de voirie et les parkings. En revanche, les coûts du foncier ne sont pas intégrés. Ni la répartition du financement global auprès des diverses collectivités

22 septembre 2011
[align=center]Moins de voitures mais plus de logements autour de la gare[/align]
La circulation autour du futur quartier de la Gare et les besoins en logements ont été abordés lors du conseil municipal du mardi 13 septembre.

Quel aspect aura la gare d'Annemasse en 2017 quand elle sera connectée directement à Genève grâce au Ceva ?
Alors que la concertation publique a démarré, les élus ont également livré leur avis. « Ce qui m'inquiète, ce sont les voies de circulation qui aboutissent à la gare », a relevé l'UMP Louis Mermet. « Les premiers retours de la concertation montrent que rendre piétonnier les abords de la gare est perçu de façon positive », a indiqué le maire Christian Dupessey. « Pour cela, il faudra envisager une vraie modification du plan de déplacements. » Le prolongement de la rue du Môle jusqu'à l'avenue Émile-Zola pour éviter le parvis de la gare est ainsi envisagé. Concernant le stationnement, Louis Mermet a estimé que la réalisation d'un parking proche de la gare était importante. « À condition qu'il soit uniquement à destination des grands voyageurs », a cependant précisé Christian Dupessey : « Ce que l'on ne veut pas c'est que la gare soit un parking-relais pour les pendulaires. »
Dernière modification par Didier 74 le 10 mai 2014, 20:15, modifié 1 fois.
Didier 74
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Re: CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 19:19

phili_b a écrit :La votation du 9 février 2014 va sans doute limiter le nombre de travailleur étranger, mais j'avais oublié qu'il y a "plein" de suisses qu'installent du côté français pour avoir des prix moins chers, mais qui augmentent les prix locaux notamment les prix immobiliers. Et donc les trains ne seront pas remplis seulement de frontaliers français travaillant en suisse, mais aussi de frontaliers suisses habitant en France et travaillant en Suisse.

Ou alors les Suisses ayant un logement en France n'y ont que des résidences secondaires et il n'y pas tant que ça de suisses travaillant en Suisse et habitant en France ?
Sinon Genève a besoin de salariés français réellement ou alors les salariés français font-ils une sorte de dumping salariale ?

(Et toi Didier 74-monsieur revue de presse, qu'en penses-tu ? ;) :P ) Et pis je suis un peu perdu dans "Retour vers le passé" de 2009,2010, 2011 mais qu'en est-il maintenant, ça a avancé ? )

Tu as raison de plus en plus de Suisses ont leur résidence principale en Haute-Savoie.

Pas de mal de choses ont évolué. Je préfère faire un large rappel historique, avant de vous livrer les dernières nouvelles sur ce "chantier du siècle".
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 20:14

tsrinfo.ch, 27 septembre 2011
[align=center]Les travaux du CEVA devraient pouvoir commencer[/align]
Le Tribunal fédéral a refusé l'effet suspensif de trois requérants contre le projet de tracé ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA), a appris la TSR. Un seul a été accepté, il concerne le tunnel de Champel ; le reste du chantier pourrait toutefois être mis en route.
Le Tribunal fédéral a uniquement retenu l'effet suspensif concernant le gabarit du tunnel de Champel, une décision qui s'explique par l'importance du chantier. S'il devait être commencé, corriger le tir deviendrait compliqué et onéreux, selon la haute cour à Lausanne.

Ce recours portait sur les possibles nuisances en terme de bruit et vibrations pour les résidents du quartier. Le recourant exige que le tunnel ait un gabarit supérieur à celui prévu, afin de laisser la possibilité d'y installer une éventuelle meilleure protection contre le bruit et les vibrations.

Surcoût de 15 millions
Pour l'instant, les plans prévus par le Département des constructions et technologies de l'information (DCTI) ne permettent pas d'y installer une dalle flottante suffisamment grande comme le désirerait l'opposant.

Selon son avocat, Me François Bellanger, contacté par la TSR, le surcoût d'un tunnel aux nouvelles dimension serait de 15 millions de francs. De son côté, l’État chiffre les retards du chantier à 30 millions de francs par an.

Si le chantier du tunnel de Champel ne peut toujours pas commencer, l’État a toutefois la possibilité de mettre en route le reste des travaux, au risque de les voir interrompus par la validation d'un recours.

Le reportage diffusé au 12h45 sur TSR1 le 27 septembre 2011 http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... ampel.html

Le reportage diffusé dans Couleurs locales sur TSR1 le 27 septembre 2011 http://www.rts.ch/video/info/couleurs-l ... embre.html avec la réaction de Mark Muller

La Tribune de Genève, 28 septembre 2011
[align=center]Le chantier du CEVA peut débuter, sauf sous Champel[/align]
MOBILITÉ | Le Tribunal fédéral donne son feu vert partiel aux travaux. L’État et les CFF lancent les opérations.

Selon le Tribunal fédéral, un démarrage du chantier ne porte pas préjudice aux recourants. A l’exception des travaux du tunnel de Champel.

On peut commencer à creuser ! «Probablement à la mi-novembre», confirme Mark Muller, patron cantonal des Constructions. La décision a été prise, hier, par les maîtres d’ouvrage du projet – l’État et les CFF. Elle fait suite à la décision du Tribunal fédéral (TF) d’accepter le démarrage des travaux, sauf pour le tunnel de Champel. Ici, l’effet suspensif partiel est accordé aux opposants à la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA).

Ce verdict intermédiaire laisse planer un flou quant aux opérations de chantier menées à court terme. Que dit le TF ? Qu’on ne peut pas forer à Champel avant une décision sur le fond concernant les recours restants. Au motif que le gabarit du tunnel prévu à cet endroit risque de laisser passer les vibrations et les bruits solidiens, «ce qui est manifestement de nature à causer un dommage irréparable». En clair, ces travaux seraient irréversibles, au cas où le TF donnerait finalement raison aux opposants.

«A leurs risques et périls»
«Il est rare d’obtenir satisfaction du TF», ironise Me François Bellanger, représentant d’un des acharnés anti-CEVA, Wolfgang Peter. Pas touche donc au gros œuvre lié à la galerie de Champel, soit grosso modo 1,5 km d’excavations. «On ne dit pas qu’il ne faut pas lancer les travaux, mais qu’il faut y prévoir une dalle flottante suffisamment grande», insiste l’avocat du riverain souhaitant éviter d’être mis devant un fait accompli. En revanche, les maîtres d’œuvre – État et CFF – sont libres de faire ce qu’il leur plaît partout ailleurs. Même à la hauteur de la halte de Champel ? «Oui, nous ne sommes pas au niveau du chemin critique à proprement parler, relève le magistrat. Le gros œuvre lié au tunnel n’est pas prévu avant juillet 2012.»

A chaque tentative de coup de frein juridique au CEVA, divers scénarios sont envisagés. En l’état, les maîtres d’œuvre parient toujours sur une victoire devant les Tribunaux. Culotté ? Plutôt calculé, en termes de risques. Rien n’interdit de préparer le terrain et de mobiliser les entreprises concernées avant une décision définitive des juges. «Ces prochaines semaines, il s’agira d’organiser les travaux de préparation, comme installer les zones de chantier ou dévier les réseaux souterrains», annonce Frédéric Revaz, porte-parole des CFF.

On sait à peu près quand les pelles vont fouiller, mais sait-on déjà où ? «Je ne peux pas encore dire à quel endroit sera donné le premier coup de pioche, mais les premiers sites d’activité seront les suivants : Praille, Carouge-Bachet, gare des Eaux-Vives et Val d’Arve pour les débuts de réalisation du pont», énumère Mark Muller. Les contours précis du déploiement prévu pour cet automne seront connus ces prochains jours, «le temps d’évaluer plus en détail la décision du Tribunal fédéral», indiquent les CFF.

Dans leur grande sagesse, les juges de Mon-Repos admettent toutefois la possibilité d’exécuter l’ensemble des travaux, mais «à leurs risques et périls». La formule choisie ici est-elle volontairement sévère ? «Pas du tout, c’est simplement une expression consacrée», rassure le conseiller d’État PLR. Pour d’autres, il s’agit plutôt d’un signal clair, laissant la porte ouverte à toutes les interprétations quant à une décision sur le fond. «Cela dénote une chose : que contrairement aux déclarations du gouvernement, nos décisions de recourir ne sont pas prises à la légère», assène Mauro Poggia, avocat d’une partie des croisés anti-CEVA.

Le scénario «catastrophe» d’une remise en cause du projet n’est donc pas exclu. «On sera sans doute fixés avant l’été prochain, peut-être même d’ici à la fin 2011», pronostique l’homme de loi.

La machine est lancée
Dans le meilleur des cas, le chantier pourrait durer plus de six ans, mais la mise en service du réseau express régional franco-valdo-genevois est maintenue à décembre 2017. La variante d’une galerie champelloise redimensionnée coûterait 15 millions de francs de plus. Les ajournements du chantier, eux, se chiffrent à environ 90 millions de francs pour les trois années de retard déjà pris. Le Conseil fédéral et Genève, au bénéfice d’un accord de principe, doivent prochainement déterminer les contours exacts de leur participation respective au financement de ce renchérissement.

«Nous sommes les boucs émissaires du surcoût, dénonce Mauro Poggia. Alors que les maîtres d’ouvrage n’ont pas présenté de plan final respectant les charges (ndlr : 300 au total) imposées par la Confédération pour débuter les travaux !» Vraiment ? «Pour nous, le seul obstacle au CEVA sont les recourants», dément Gregor Saladin, porte-parole de l’Office fédéral des transports
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 20:20

ledauphine.com, 5 octobre 2011
[align=center]Projet Étoile Annemasse Genève : les tracés du BHNS et du tramway ont été validés[/align]
Les conseillers communautaires d'Annemasse Agglo ont voté pour l'heure un tracé par lequel le tramway ne desservira pas la gare de la cité frontalière.
Les conseillers communautaires d'Annemasse Agglo ont validé les tracés des futurs lignes du tramway et des bus à haut niveau de service (BHNS). Les résultats des votes ont débouché sans surprise sur une unanimité en faveur du tracé du BHNS et quatre abstentions au sujet d’un tracé du tram qui ne bifurquera pas, dans un premier temps, par l’avenue Émile-Zola ou celle de la Gare.

Engagées fin 2009, les phases de concertation concernant les projets de bus à haut niveau de service (BHNS) et de tramway sur le territoire d’Annemasse Agglo ont laissé apparaître un avis de la population très majoritairement favorable aux deux initiatives, tout en permettant de lister quelques souhaits qui feront l’objet d’analyses complémentaires avant l’établissement des avant-projets.

Ainsi, à propos du BHNS, ont suggéré l’insertion de pistes cyclables, des variantes de parcours dans la traversée de Ville-la-Grand ou du Perrier par l’avenue du Léman, sans cacher leur inquiétude quant à l’impact sur la circulation automobile.

La future ligne reliera le carrefour des Chasseurs au lycée Jean-Monnet via la zone économique de Montréal, le collège Paul-Langevin, la gare d’Annemasse, les places Jean-Deffaugt et de la Libération et le lycée des Glières. Sur la base des estimations printanières, l’enveloppe prévisionnelle s’élèverait à 22,3 millions d’euros hors taxes, matériel roulant non compris.

Au sujet du tramway, les débats antérieurs avaient surtout porté sur la desserte de la gare SNCF. Une demande entendue puisque dans le texte récemment proposé aux délégués communautaires, il est stipulé que « l’avant-projet doit intégrer une branche du tramway en direction de la gare d’Annemasse et prévoir les mesures conservatoires pour permettre cette extension dans une seconde phase ».


Le dossier de concertation sur le PEM d'Annemasse http://www.annemasse-agglo.fr/fileadmin ... hanges.pdf
Dernière modification par Didier 74 le 10 mai 2014, 20:42, modifié 1 fois.
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Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 20:25

Le chantier du CEVA a été officiellement lancé mardi 15 novembre 2011.

Le Dauphiné Libéré, 14 novembre 2011
[align=center]Liaison ferroviaire Ceva : premier coup de pioche demain[/align]
Le premier coup de pioche du chantier Ceva, c’est une histoire centenaire qui aboutit. Cela va se passer demain matin, à la gare des marchandises de La Praille, à Genève. « Cent ans après la signature d’une convention entre la Confédération suisse et le canton de Genève prévoyant la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer entre Cornavin et Annemasse, les travaux peuvent enfin commencer ! » annoncent fièrement le canton et les CFF dans un communiqué.

Le Ceva ne sera donc pas condamné à rester l’Arlésienne, ce personnage dont tout le monde parle mais que l’on ne voit jamais.

Faire aboutir ce projet de liaison ferroviaire cheminant de Cornavin à Annemasse, conçu comme un RER relié au réseau régional n’est pas une mince affaire. Avant sa réalisation, le Ceva a cheminé sur un itinéraire pavé d’embûches, accumulé les retards et les surcoûts. Si une partie des rallonges a pu être attribuée aux ajustements techniques à effectuer, l’autre, celle qui hérisse le poil de tous les défenseurs du projet, tient aux recours déposés du côté du quartier de Champel à Genève.

Joie et soulagement
Des recours il n’en reste plus que trois, mais le tribunal fédéral n’a pas levé leur effet suspensif concernant le tunnel qui doit être construit dans ce quartier. Cela ne gâchera pas la fête demain, car Genève et la “France voisine” (qui n’a que 2 km à construire sur un total de 16 km) ont maintes fois montré leur détermination. La Suisse (Confédération et canton) débourse 1,47 milliard de francs (1,18 milliard d’euros) pour désengorger Genève et la relier à sa région transfrontalière. Côté français, il ne manque plus que 10 millions sur les 198 estimés. Le ministre des Transports Thierry Mariani est attendu à la cérémonie demain, il pourrait annoncer de bonnes nouvelles concernant le bouclage de ce financement, auquel participent la Région, le conseil général, les collectivités locales, RFF et la SNCF.

À Annemasse, le maire et conseiller régional est satisfait : « Ce premier coup de pioche, cela fait un moment qu’on l’attend, je suis très satisfait, c’est un moment extrêmement fort, le projet ne s’arrêtera plus, on ira jusqu’au bout » confie Christian Dupessey.

Le calendrier est engagé pour six années de travaux, comprenant la construction de cinq gares en Suisse par les ateliers Jean Nouvel, la restructuration de celle d’Annemasse, des parkings relais, des voies vertes sur tranchées couvertes, et bien sûr les voies ferrées.

La mise en service est espérée fin 2017.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... ui-aboutit

ATS, 15 novembre 2011
[align=center]Les travaux du CEVA ont officiellement commencé[/align]
Le premier coup de pioche du chantier de la ligne ferroviaire du CEVA a été donné mardi à Genève. Le Conseil d’État genevois au grand complet a assisté à la cérémonie, accompagné par la conseillère fédérale Doris Leuthard, cheffe du Département des transports.
Le CEVA, acronyme pour Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse, est un projet qui a mis près d'un siècle à se concrétiser. La réalisation de ce tronçon de 16 kilomètres de rail coûtera 1,5 milliard de francs. Tant le canton de Genève que la Confédération, via les CFF, mettront la main au porte-monnaie.

Le CEVA, dont l'inauguration est agendée pour 2017, est présenté comme la colonne vertébrale du futur réseau RER qui rayonnera à partir de Genève jusqu'en France voisine et dans le canton de Vaud. Il devrait offrir une alternative à la route dans une région en plein boom démographique.

Les travaux du CEVA ont été lancés malgré le fait que des incertitudes demeurent sur le plan juridique. Le Tribunal fédéral a certes donné son aval à l'ouverture du chantier, mais en excluant le creusement du tunnel de Champel, qui fait l'objet de cinq recours. Ceux-ci doivent encore être traités par Mon Repos.

Les reportages de la TSR
http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... on-ge.html
http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... on-ge.html
http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... on-ge.html

Le dossier de presse très complet du canton de Genève http://www.ge.ch/dcti/presse/2011-11-15_conf.pdf
Didier 74
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Re: Rhône-Alpes préfère le train et tient à le faire savoir.

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 20:48

tdg.ch, 1[sup]er[/sup] décembre 2011
[align=center]CEVA : un nouveau recours retarde les travaux sur les falaises du Val d’Arve[/align]
RECOURS | Le Tribunal fédéral vient d’accorder un deuxième effet suspensif aux recourants. Ce dernier prévoit l’interdiction temporaire d’abattre les arbres plantés en front d’attaque du tunnel de Champel. Les travaux risquent donc prendre du retard.
Le Tribunal fédéral vient d'accorder un second effet suspensif aux travaux du CEVA. Après l'interdiction de toucher à Champel, les juges défendent les maîtres d'ouvrage de couper la forêt qui longe les falaises du Val d’Arve jusqu’à ce qu’une décision sur le fond soit prononcée.

Résultat : les opérations de consolidation des falaises concernées, destinés à préparer le front d'attaque du tunnel de Champel, sont reportés. Les travaux devaient commencer en janvier.

«Cela pourrait avoir un retard sur le tout,regrette Caroline Monod, porte-parole du projet CEVA. Mais cela ne nous empêche pas de procéder à la préparation du second front d’attaque, côté Théodore-Weber aux Eaux-Vives.»


Dupessey tacle Accoyer

Ville, Rail & Transports, 7 décembre 2011
[align=center]Christian Dupessey défend le Ceva[/align]
Le rail plutôt que la route, telle doit être la priorité selon le maire socialiste d’Annemasse et conseiller régional Rhône-Alpes. Les propos de Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale et député-maire d’Annecy dans Le Dauphiné, selon lesquels la liaison ferroviaire Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse (Ceva) ne pourrait être financée qu’après que les projets routiers soient achevés, ont fait bondir Christian Dupessey. « Monsieur Accoyer se trompe sur tous les tableaux, estime-t-il. Il est sans doute nécessaire de lui rappeler ce que sera le Ceva. Cette infrastructure ferroviaire permettra enfin d’assurer un vrai service TER, de RER et de grandes lignes sur toute la Haute-Savoie, à partir de l’étoile ferroviaire que sera la gare d’Annemasse. » Déplorant le signal négatif envoyé aux partenaires suisses du Ceva, il assure être « très près du bouclage financier, que chacun espère avant la fin de cette année. Tout ce qui viendrait contrecarrer cette échéance est non seulement une erreur, mais une faute politique ».


tsrinfo.ch, 25 février 2012
[align=center]Genève : jet d'eau et altercation entre Eric Stauffer et Pierre Weiss[/align]
Un débat au Grand conseil genevois lié au CEVA (liaison ferroviaire Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse) a donné lieu à une scène inhabituelle vendredi soir. Le député du Mouvement citoyens genevois Eric Stauffer (MCG) a fini par lancer son verre d'eau sur le député libéral-radical Pierre Weiss (PLR).

Le parlement genevois débat vendredi d'un déclassement en lien avec le CEVA, liaison ferroviaire entre les Eaux-Vives et Annemasse. Le MCG, notoirement opposé au projet, multiplie les demandes de renvoi en commission.

Accusations d'Eric Stauffer
Eric Stauffer accuse également certains parlementaires de mêler leurs intérêts personnels et leur mandat politique, qualifiant Genève de "république bananière".

Le débat s'éternisant, plusieurs motions d'ordre sont déposées pour clore la possibilité de prendre la parole, dont une défendue par Pierre Weiss (PLR).

Brève altercation
Les débats s'enveniment alors. Soudain, Eric Stauffer saisit son verre d'eau et lance son contenu en direction de Pierre Weiss, qui l'accusait d'avoir été condamné. Une brève altercation s'en suit. La séance est alors levée.

Le bureau du Grand conseil et les chefs de groupe se retirent pour discuter de l'incident. A son retour, les parlementaires procèdent au vote à l'origine des échanges musclés. Le président précise que l'incident entre les deux parlementaires et ses éventuels conséquences seront traités plus tard. Le bureau du parlement se penchera aussi sur une prise d'image par un député lors de l'incident.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 20:54

Le CEVA nécessite des travaux majeurs en gare d’Annemasse. RFF comptait selon sa propre communication en 2012 les faire en 2016, pendant une grande partie l’année, avec une interruption totale du trafic ferroviaire.

Image
Cela signifierait pendant cette période :
- aucun train à Annemasse.
- aucun train entre Annemasse et Évian.
- transfert sur la route du fret (l’usine des Eaux d’Évian utilise principalement le rail pour acheminer sa production).
- aucun train entre Annemasse et La Roche-sur-Foron.
- aucun train entre Saint-Julien-en-Genevois et Annemasse.
- les trajets entre Paris ou Lyon et la vallée de l’Arve devraient s’effectuer via Annecy. Cela induit un allongement du temps de parcours de 10 minutes pour Lyon et de 35 minutes vers Paris (par rapport aux temps de parcours actuels via Bellegarde).

Le calendrier des travaux sur Suisse
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Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 20:58

Tous les recours contre le CEVA ont été levés en mars 2012.

tdg.ch, 29 mars
[align=center]Défaite sans appel des opposants au CEVA[/align]
Le Tribunal fédéral a rejeté les quatre ultimes recours contre la future liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse.

Le Tribunal fédéral (TF) rejette les quatre derniers recours contre CEVA. La plus haute instance juridique suisse lève ainsi les dernières restrictions bloquant encore partiellement le démarrage du chantier de la future liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse. Elles empêchaient notamment le percement du tunnel de Champel.

Les recours émanaient tous de propriétaires ou de locataires d’immeubles situés à la hauteur de ce tunnel et de la halte de Champel. Les autres tronçons de la future ligne n’étaient plus remis en cause.

Avec cette décision du TF, le projet CEVA bénéficie enfin d’une autorisation de construire en force sans plus aucune restriction.

«Le Conseil d’État salue cette décision du Tribunal fédéral qu'il attendait avec impatience, comme 61.2% des Genevois qui avaient soutenu le projet le 29 novembre 2009. La justice a explicitement constaté que les mesures de protection prévues et les charges imposées aux maîtres d'ouvrage protégeront les riverains de manière adéquate et suffisante. Nous allons enfin pouvoir consacrer toutes nos forces et nos ressources à la construction à proprement parler de cet ouvrage structurant pour notre agglomération et dont nous avons tant besoin», se réjouit François Longchamp, conseiller d’État chargé du département des constructions et des technologies de l’information.

Clause contestée
En dernière instance, le TF confirme la décision d’approbation des plans prise par l’Office fédéral des transports (OFT) en 2008 ainsi que l’une de ses clauses les plus contestées. Celle-ci prévoit que les mesurages dans les ouvrages souterrains et les immeubles concernés ne seront effectués qu’une fois le gros-oeuvre achevé.

Des pronostics précis en matière de propagation de vibrations et de génération du son solidien, soit le grondement sourd provoqué par le passage des trains, sont «extrêmement difficiles et sujet à des imprécisions relativement importantes en raison de la nature géologique du sol», souligne le TF.

Pour déterminer l’ampleur des immissions éventuelles, la méthode consistant à procéder à des mesurages sur le site, une fois le gros- œuvre achevé, est adéquate, poursuit le TF.

Dalles flottantes
Il ressort des rapports d’expertise que les valeurs préconisées par les normes applicables seront très probablement respectées avec un système de dalles flottantes. Selon le TF, «les mesures de protection prévues et les charges imposées aux maîtres d’ouvrage protégeront les riverains de manière adéquate et suffisante contre les vibrations et le bruit solidien.» Il appartiendra par conséquent à l’OFT de définir la nature exacte des protections à poser, une fois les mesurages effectués, ajoute la haute instance.

En décembre dernier, avant de rendre son verdict définitif, le TF avait provisoirement interdit l’abattage d’arbres au Val d’Arve, là devrait être aménagé le portail du futur tunnel de Champel.

Premier coup de pioche
Ces mesures n’avaient pas empêché le démarrage du chantier. Le premier coup de pioche avait été donné le 15 novembre dernier. La conseillère fédérale Doris Leuthard, cheffe du Département fédéral des transports, avait participé à la cérémonie.

«Après le Tribunal administratif fédéral et l’Office fédéral des transports, le Tribunal fédéral confirme à son tour la conformité du dossier d’approbation des plans déposé en 2006. Cela souligne la qualité du travail accompli pour concrétiser ce projet ferroviaire capital pour la région franco-valdo-genevoise», se félicite Philippe Gauderon, chef Infrastructure, CFF SA.

Devisé à 1,5 milliard de francs pour le tronçon qui sera construit sur sol suisse et à 240 millions d’euros pour les deux kilomètres qui seront aménagés sur sol français, le CEVA devrait être inauguré en 2017. Il sera la colonne vertébrale du futur réseau RER, qui rayonnera à partir et de Genève jusqu’en France voisine et dans le canton de Vaud. Long de 13,7 km, le tracé du CEVA avait suscité pas moins d’une soixantaine d’oppositions.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 21:06

Le financement de CEVA France n'était toujours pas acquis début avril 2012

Le Messager, 12 avril
[align=center]« On ne peut plus tergiverser sur le financement du Ceva »[/align]
Le 29 mars, le tribunal fédéral suisse a rejeté les quatre derniers recours contre le projet de liaison ferroviaire Cornavin - Eaux-Vives - Annemasse (Ceva).

Pour le président du comité français pro-Ceva, Christian Dupessey, le financement ne devrait pas tarder.

Maintenant tous les regards se tournent vers la France qui n'a toujours pas bouclé le financement concernant sa partie. Combien de temps faudra-t-il attendre encore ?
Avec le président de la Région et celui du conseil général, nous avons souhaité mettre rapidement tous les financeurs autour d'une table. Cette réunion devrait avoir lieu avant la fin avril. Cela serait un signe positif fort si nous pouvons boucler ce budget avant la signature du deuxième projet d'agglomération franco-valdo-genevois qui aura lieu le 27 juin. Il faut que l'on passe des engagements verbaux à la concrétisation.

On parle de cette concrétisation depuis longtemps : pourquoi est-ce aussi long ?
Les Suisses ont été plus rapides pour débloquer l'argent nécessaire... Côté français il y a eu quelques freins dont certains étaient politiques et au plus haut niveau... On a connu un grand progrès en novembre dernier lorsque Jean-Jack Queyranne a pu annoncer que toutes les collectivités locales s'engageaient dans le financement du Ceva. A partir de là, on a beaucoup progressé. Il reste à savoir qui financera les 30 à 33 millions d'euros manquants. La politique de fonds d'infrastructures prélevés sur les fonds frontaliers par le conseil général devrait y trouver sa concrétisation.

L'épisode des recours est terminé alors qu'il y en a eu une soixantaine de déposés. Avez-vous eu des doutes sur l'avenir du Ceva ?
J'ai eu des doutes mais mes craintes portaient plutôt sur le retard du projet. Sur sa réalisation, il y a eu tellement d'arguments, d'engagements en particulier côté suisse, pour que l'on puisse être à chaque moment optimiste. La votation de l'année dernière a été un moment extrêmement fort. A partir de l'instant où la population genevoise disait "oui" au Ceva et de façon massive, on savait que l'on y arriverait. Aujourd'hui la balle est du côté français, on ne peut plus tergiverser, il faut que l'on signe cette convention de financement dans les semaines qui viennent.

Les frontaliers sont régulièrement montrés du doigt à Genève : un projet franco-suisse comme le Ceva changera-t-il cet état d'esprit ?
Un des éléments qui a pu créer des incompréhensions c'est le "A" de Ceva : on a longtemps cru qu'il s'agirait d'un RER entre Cornavin et Annemasse. Je préfère parler d'étoile ferroviaire de la Haute-Savoie du Nord. Les rames, qui vont bientôt être achetées, vont aller jusqu'à Evian, Saint-Gervais ou Annecy. Quand on crée une infrastructure qui a pour rôle de relier les gens, on crée aussi du lien social. Ceux qui cherchent des boucs émissaires seront affaiblis par la réalisation du Ceva. Ils le savent et c'est pour cela qu'ils étaient contre.


19 avril 2012
[align=center]Prévu pour 2016, le Chablais n'aura pas le Ceva avant 2022 ![/align]
Nombre de frontaliers comptent sur le Ceva : plus de trains, meilleur temps de parcours, les avantages seront nombreux.

Les travaux du RER franco-genevois ne sont plus aussi prioritaires qu'ils l'ont été à destination du Chablais.
Le projet de RER franco-genevois, baptisé Ceva (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse) vise à mieux organiser le transport ferroviaire par-dessus la frontière : le réseau sera nettement amélioré, tout comme les gares, et des trains beaucoup plus nombreux pourront y circuler.

Augmentant ainsi la capacité et la régularité des rames régionales. Ce beau projet ne doit pas se limiter à l'agglomération Genève-Annemasse : il intègre également la ligne jusqu'à Thonon et Evian.
Date de mise en service ? Depuis que le Chablais a été adossé au projet, l'ouverture était annoncée pour 2016. Mais voilà que les choses semblent être retardées.

Priorité à Annecy
Lors de sa session de mars dernier, le conseil régional - qui finance les trains régionaux - a voté une délibération. Il y est notamment question de l'aménagement de la gare d'Evian-les-Bains, pour 2016. Mais pas un mot sur la circulation effective et cadencée des trains du Ceva.
Pour cela, il faut se rapporter au futur contrat de plan État-Région pour la période 2013-2020 et au tableau de financement repris dans le Projet d'agglomération franco-valdo-genevoise (FVG). Les choses sont écrites noir sur blanc : les aménagements du Ceva en direction de La Roche-sur-Foron et Annecy sont prévus entre 2015 et 2018 ; ceux sur la ligne Annemasse-Thonon entre 2019 et 2022.
Ces travaux, retardés de six ans, ont pour objectif d'augmenter la capacité de la ligne ferroviaire : gares mieux adaptées, points de croisement des trains sur cette voie unique, etc.

Une "douche froide"
Pour Astrid Baud-Roche, élue au sein de l'Arc (agglomération FVG), « les élus du Chablais ont pris une véritable douche froide » en découvrant que le Chablais n'avait plus la priorité.
En 2007, rappelle l'élue thononaise, et ex-conseillère régionale, il y avait un seul projet "Genève/Annemasse + Annemasse/Chablais" : « En 2013, nous avons trois projets : Genève/Annemasse et Annemasse/La Roche en priorité 1 ; et Annemasse/Chablais en priorité 2. » Pour Mme Baud-Roche, c'est clair, il s'agit d'un coup des Annéciens : « Au départ, il s'agissait d'un projet global de RER sud-lémanique. Maintenant, comme on ne peut pas tout payer, la priorité est donnée à Annecy. Bernard Accoyer (député de Haute-Savoie, ndlr) a voulu récupérer la liaison pour l'agglomération annécienne. De toute façon, il a récemment déclaré que la Haute-Savoie du nord n'était pas une priorité. Une fois de plus on fait passer l'agglo d'Annecy avant nous. » Et les frontaliers, qui comptaient sur l'amélioration de cette liaison devront attendre encore dix ans.

Comment peut-on publier une désinformation pareille ? Le Messager brille par son incompétence et son parti pris politique pour le "désenclavement" routier du Chablais et pour la candidature d'Astrid Beaud-Roche (dissidente UMP) pour la députation.

Le RER FVG desservira directement toute la Haute-Savoie dès l'ouverture du CEVA. C'est même le Chablais qui bénéficiera de la meilleure desserte. La ligne Evian - Annemasse ne sera équipée du BAL, puisqu'elle est déjà équipée du BAL !

Je n'ai jamais entendu Astrid-Baud Roche défendre le doublement de la voie ferrée Annemasse - Evian.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 21:11

L'accord sur le financement français du CEVA est finalement tombé fin avril 2012.

tdg.ch, 30 avril 2012
[align=center]Accord sur le CEVA côté français[/align]
Paris, Lyon, Annecy, RFF et les collectivités locales ont trouvé vendredi dernier un accord de répartition des 231 millions d'euros.

La facture des deux kilomètres qui séparent la frontière genevoise de la gare d'Annemasse a passé de 132 à 244 millions d'euros. Les collectivités françaises annoncent qu'elles sont tombées d'accord pour boucler le financement de la liaison entre Cornavin et Annemasse. La bonne nouvelle survient trois jours avant que le projet d'agglo n'adopte une nouvelle identité - le label Grand-Genève tiendrait la corde. Elle intervient alors que les négociations pour le deuxième plan quinquennal d'aménagement de la région franco-valdo-genevoise entame leur dernière ligne droite avant la signature d'Agglo 2.0 prévu le 26 juin prochain à Annemasse.

En novembre 2011, alors que les travaux du CEVA démarraient à Genève, il manquait encore 30 millions d'euros côté français. Comme toujours en France, c'est à l'approche d'une élection majeure que le dossier se débloque. Vendredi 27 avril, tous les financeurs se sont réunis à Lyon au siège de la région. Réseau Ferré de France (RFF) a présenté un chiffrage définitif, à hauteur de 231 millions. «C'est la fourchette basse de la prévision initiale, note le maire d'Annemasse Christian Dupessey, qui assure que le projet ne sera pas réduit.»

Paris apportera 45 millions d'euros, la Région Rhône Alpes et et le département de Haute Savoie 55 millions chacun, les communautés de communes concernées 28,7 millions en partie aidées par le département. Enfin RFF investira 35 millions d'euros, «sous réserve de l'assentiment de son conseil d'administration», soulignent les communiqués de presse diffusés par le Conseil général et la Mairie d'Annemasse. «Une formule qui ne remet pas en cause l'accord», rassure Christian Dupessey.

Dans son communiqué, le maire d'Annemasse précise que l'Office fédéral des transports, qui assure les relations avec la France, financera pour 12 millions d'euros le dispositif en gare d'Annemasse qui permettra de commuter une voie du courant français au courant suisse. «C'est une demande des CFF qui doit permettra la circulation entre Lausanne à Annemasse des nouvelles compositions à deux étages de la régie fédérale présentées la semaine dernière» explique l'élu annemasien qui ajoute, pince-sans-rire : «Jusqu'à vendredi dernier, c'était à peu-près le seul financement vraiment assuré.»

Cadencements
Fin 2017 ou début 2018, il y aura un train toutes des 10 minutes entre Cornavin et Annemasse. Entre Annemasse et Evian il y aura bien un train toutes les demi-heures, matin et soir. Le crédit cadre de 231 millions d'euros ne prévoit pas le financement des trains. La région Rhône-Alpe devra encore trouver 150 millions d'euros pour acquérir la moitié des 40 compositions prévues. Quant aux parkings-relais, ils seront à la charge des collectivités locales. «J'espère bien qu'Agglo 2.0, le nouveau plan d'aménagement quinquennal de la région dégagera quelques financements de la Confédération et de Genève», lâche le maire d'Annemasse.

Marchandage local
Les collectivités de communes d'Annemasse, de Thonon, d'Evian, de Reigner, de La Roche et de Bonneville voient leur participation passer de 18 à 28 millions d'euros. Le président du Conseil général du département de la Haute-Savoie Christian Monteil a accepté d'augmenter la rétrocession des fonds frontaliers aux communes concernées par le CEVA. La récente renégociation de la répartition entre l'Ain et la Haute-Savoie l'y aide sans doute un peu. Enfin, le député des bords du lac d'Annecy, Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, ne se serait pas opposé à ce dernier montage. Quelle sera la part de chaque collectivité ? «Il appartient au Conseil général d'en décider, explique le maire d'Annemasse. Le nombre d'habitants et la fréquentation attendues sont deux des critères qui seront pris en compte. En gare d'Annemasse passeront 4 millions de voyageurs dès 2018 contre 300'000 aujourd’hui.»

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/23927558
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 21:16

Le Messager, 10 mai 2012
[align=center]Ceva : Jean-Jack Queyranne ne comprend pas les querelles[/align]
Le président de la région Rhône-Alpes regrette les querelles politiques locales autour du projet du Ceva.

Selon le président de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne, le Ceva (Cornavin Eaux-Vives Annemasse) symbolise l'avenir de la future agglomération franco-valdo-genevoise.

Pourquoi le Ceva est-il, à vos yeux, un projet majeur ?
« Le Ceva établit des liens entre les différentes composantes de cette agglomération. Cette agglomération est aujourd'hui fortement marquée par les phénomènes transfrontaliers et ce qu'ils génèrent en matière de difficultés de transport, de pollution et d'encombrement.
Aujourd'hui, le Ceva s'impose comme étant un moyen de transport moderne... même s'il a été imaginé il y a déjà cent ans ! Le Ceva a fait l'objet d'un engagement de la Région dès 2004 : il a été voté à l'unanimité et a toujours été confirmé depuis. Il nous semblait en effet indispensable qu'il y ait une sorte de RER entre Annemasse et Cornavin (Genève, ndlr) pour mettre fin à cette absurdité qui voulait que les trains passent par Bellegarde pour revenir à Annemasse.
« Mais par ailleurs, ce Ceva permettra d'irriguer toute la Haute-Savoie avec cette étoile annemassienne à quatre branches permettant d'aller sur Évian, sur la vallée de l'Arve, Annecy et Bellegarde. C'est aussi pour cela que la Région s'est engagée, puisqu'au-delà du financement des travaux du parcours, nous investissons dans 19 rames d'un montant total de 150 millions d'euros, auquel s'ajoutera le déficit d'exploitation. »

Le financement du projet (côté français) est subitement passé de 244 à 231M d'euros. Sur quoi rogne-t-on ?
« Du côté de RFF (Réseau ferré de France), l'estimation faite avait été généreuse (en euros valeur 2017) ; celle-ci a été revue à la baisse. Par ailleurs, quelques aspects techniques ont permis de revoir la facture à la baisse d'une dizaine de millions d'euros. »

Le dossier s'est extrêmement politisé en Haute-Savoie, créant une sorte de scission entre les intérêts du nord et du sud du département : comprenez-vous les crispations nées autour de ce projet ?
« Non, je ne les comprends pas. Le Ceva est un projet qui intéresse la deuxième agglomération de Rhône-Alpes et toute la Haute-Savoie. En même temps, et cela a été un des éléments de la discussion sur le financement, les fonds frontaliers ont aussi une utilité pour soutenir les projets d'investissement. Concernant des projets d'investissement de cette nature-là, il semble parfaitement légitime que ces fonds les financent afin d'améliorer la vie quotidienne. »

Rappelez-nous comment s'est bouclé le financement de la partie française...
« 45M d'euros pour l'État, 55M pour la Région, 55M pour le conseil général, un peu plus de 28M pour les collectivités locales (dont le Syndicat d'aménagement du Chablais, 5,25M ndlr), 35M pour RFF et enfin 12M pour la Confédération helvétique (CFF). »

Comment se fait-il que la Suisse puisse débloquer plus d'un milliard de francs en un temps record et que plusieurs années soient nécessaires côté français pour trouver 230M d'euros ?
« Côté français ce sont certes deux kilomètres, mais auxquels s'ajoute la gare d'Annemasse. Or, au départ, on avait surtout parlé de l'infrastructure ferroviaire sans voir les effets sur la gare d'Annemasse. Nous avons par ailleurs travaillé pour maintenir la circulation des trains de fret (Eaux d'Évian notamment) impliquant des aménagements importants. La Région s'est fortement engagée mais il a fallu obtenir le soutien de l'État qui, au départ, ne voyait ce Ceva que comme une simple liaison locale. Il a fallu convaincre que c'était bien plus que cela pour obtenir un financement significatif. Dans un contexte de restriction des finances publiques, il a donc fallu négocier, arbitrer, discuter pour obtenir ces crédits Je pense que l'arrivée de la Région dans ces discussions (nous sommes entrés dans le CRFG (Comité régional franco-genevois) en 2004) a été un élément déterminant dans cette réussite parce que nous ne sommes plus restés dans une vision "localiste", étroite, faite de petits intérêts locaux. »

Justement, le Ceva est-il le symbole de ce projet d'agglomération franco-valdo-genevois dont la seconde mouture sera signée fin juin ?
« Oui c'est un des liens essentiels, le symbole du Ceva est fort. On ne pouvait pas imaginer un projet d'agglomération sans progrès en matière de transport. »

Le projet sera opérationnel sur le Chablais pour 2017, en partie seulement
Le Ceva (Cornavin-Eaux Vives-Annemasse) ne se résume pas à un simple RER genevois. Les trains irrigueront toute la région, jusqu'à Evian-les-Bains notamment.
Si le Ceva doit entrer en fonction dès 2017 dans l'agglomération genevoise, on annonce à terme deux trains par heure à destination et en provenance du Chablais. De même, les temps de parcours seront améliorés : de 56 à 90 minutes actuellement pour faire Evian-Genève/Eaux Vives, le trajet passera à 49 minutes.
Pour cela, la ligne ferroviaire devra être modernisée et des espaces de croisement des trains - sur cette voie unique - devront être créées. Les travaux étaient programmés depuis plusieurs années pour 2017, mais ils viennent d'être reprogrammés pour 2020 environ.
D'autres chantiers du même type sur la ligne vers La Roche-sur-Foron et Annecy ont été jugés prioritaires. Ce choix est à l'origine de la crispation politique entre certains élus ; des tensions que Jean-Jack Queyranne « ne comprend pas ».
En résumé, le Chablais bénéficiera bien des trains du Ceva dès 2017, mais, comme le souligne un maire chablaisien qui « connaît le dossier » : « Ce ne sera pas le miracle annoncé ! »

Le Messager continue à affirmer en quelque sorte que le Chablais ne pourra être desservi correctement par le CEVA. Même s'il met un peu d'eau (sans doute pas d'Evian) dans son vin, par rapport à son précédent article pour le moins inexact et racoleur.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 21:19

La Tribune de Genève, 8 juin 2012
[align=center]Trains à Genève Les riverains du rail seront bientôt protégés du bruit[/align]
Quatre communes sont encore exposées à un bruit dépassant les limites. Des mesures de protection se préparent.

Les trains genevois seront bientôt plus silencieux. Suite aux premiers travaux menés il y a dix et vingt ans, de nouvelles mesures antibruit sont en préparation dans les quatre dernières communes du canton dépassant les valeurs limites: Genève, Vernier, Céligny et Lancy. Murs ou fenêtres de protection permettront de mieux préserver les riverains.

Selon la loi, l’assainissement sonore des voies de chemin de fer doit prendre fin en 2015 au plus tard. Ce vaste projet, piloté par l’Office fédéral des transports (OFT), vise à agir sur les bâtiments par la pose de fenêtres antibruit, le long des voies, grâce à des constructions de murs et sur les véhicules eux-mêmes. Jusqu’en 2011, 178 kilomètres d’écrans antibruit ont ainsi vu le jour le long des rails helvétiques. Si rien n’était entrepris, 265 000 personnes subiraient des nuisances dépassant les limites en vigueur, selon l’OFT. A Genève, des travaux d’insonorisation ont déjà abouti sur le tronçon entre Cornavin et l’aéroport, il y a une vingtaine d’années. La ligne Genève-Coppet a elle aussi été assainie, il y a environ dix ans.

Murs et fenêtres antibruit
Pour l’heure, quatre projets sont en cours d’approbation par l’OFT. A Vernier, on s’apprête à poser des fenêtres antibruit près des voies, pour un coût de 20000 francs. «La procédure devrait prendre fin d’ici à quelques mois», explique Florence Pictet, porte-parole de l’office. Le même type de travaux devrait être mené à Céligny, pour environ 30000 fr.

Deux autres projets sont dans le pipeline côté CEVA, mais ils prendront plus de temps étant donné les procédures juridiques, désormais levées. A Lancy, des fenêtres antibruit apparaîtront le long des rails. «Et à Genève, il ne manque plus qu’un complément d’une centaine de mètres de parois antibruit juste avant la tranchée couverte de Saint-Jean», précise Frédéric Revaz, porte-parole des CFF.

Que prévoit-on pour limiter les nuisances du futur CEVA ? La liaison, en majeure partie souterraine, pourra provoquer des sons dits «solidiens», bruit dû aux vibrations se propageant dans les bâtiments. «Nous allons d’abord effectuer des tests in situ à l’aide d’un camion vibreur, explique Caroline Monod, chargée de communication du projet CEVA. Puis nous mettrons en place les mesures nécessaires, comme des dalles flottantes ou des chaussons sous les rails. Ces dispositifs vont au-delà de ce que prévoit la législation.»

Deux tronçons extérieurs
Hormis le secteur de Lancy cité plus haut, le CEVA n’a que deux tronçons extérieurs. L’un, le pont du Val l’Arve, sera vitré. L’autre, le pont enjambant la Seymaz, accueillera des murs antibruit.

Un train de voyageurs génère environ 80 décibels, alors qu’un train de fret en produit 10 de plus. Pour réduire les nuisances subies par les riverains, les murs sont parfois mieux adaptés que les fenêtres antibruit. En Général, ces parois sont en béton, «car c’est le matériau le plus résistant, poursuit Frédéric Revaz. Le bois peut également être utilisé, mais il se détériore plus facilement. Dans certains cas particuliers, on peut aussi se servir d’aluminium, par exemple sur les ponts.» Autre solution, le verre. Mais celui-ci ne peut être utilisé que dans les gares «si des raisons de sécurité l’exigent, par exemple pour des questions de visibilité», précise le porte-parole des CFF.

Des trains plus silencieux
Tous les trains CFF qui circulent à Genève – de voyageurs ou de marchandises – sont assainis.
Depuis le début des années 2000, l’entreprise a rénové plus de 1000 voitures de voyageurs et 5800 wagons de marchandises. «Les anciens véhicules étaient équipés de freins dits à sabots, ce qui provoquait une importante usure des roues et qui entraînait une augmentation
du bruit au moment du freinage, explique Patricia Claivaz, porte-parole aux CFF. Nous les avons donc équipés de freins antibruit. Le bruit de roulement a été réduit de 15 décibels, ce qui correspond à une baisse de plus de la moitié du bruit ressenti.» Il reste encore 500 wagons de fret à assainir.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 21:26

ATS, 25 juillet 2012
[align=center]A Genève, les travaux du CEVA sont à nouveau bloqués par des recours[/align]
A Genève, les travaux de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse sont à nouveau bloqués. Trois recours ont été déposés par des privés qui protestent contre l'expropriation de leur terrain.

A Genève, la mise en service du CEVA pourrait être retardée par de nouvelles oppositions. Alors que les travaux de la ligne ferroviaire ont commencé, trois privés ont fait recours auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF) contre l'expropriation de leur terrain.

Les travaux à l'arrêt
Le recours concernant la parcelle où se situe la falaise de Champel est celui qui pose le plus de risques au projet, a expliqué mercredi Caroline Monod, chargée de communication du projet de liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA). Le recours date du 16 mai et le canton, qui ne doute pas que le TAF lui donnera raison, attend sa décision pour l'automne.

En raison de l'effet suspensif, les travaux relatifs au portail du tunnel et au pont qui le précède n'ont pas pu commencer. Les responsables du projet CEVA n'excluent pas le risque d'un recours au Tribunal fédéral, ce qui pourrait encore retarder les travaux. Or la ligne doit être mise en service en décembre 2017, en même temps que le nouvel horaire des CFF.

Les deux autres recours contre des expropriations de terrains situés entre les Eaux-Vives et la frontière sont moins problématiques. En effet, ce tracé est divisé en trois lots de travaux, ce qui permet de contourner les parcelles concernées.

Tout en prenant acte de ces recours, le président du Conseil d’État Pierre-François Unger a annoncé avoir reçu un engagement définitif de la France concernant le financement du raccordement sur son territoire. "Ce courrier confirme l'engagement oral du président du Conseil régional Rhône-Alpe Jean-Jack Queyranne, pris le 15 novembre dernier", a-t-il précisé après la séance hebdomadaire du gouvernement.


La Tribune de Genève, 24 août 2012
[align=center]Le CEVA va fermer un des deux tunnels de contournement de Plan-les-Ouates[/align]
Dès le 5 septembre et pour six mois, seul un des deux tubes du tunnel du Bachet demeurera ouvert aux 30'000 voitures qui l'emprunte chaque jour
Aux heures de pointe du matin et du soir les deux voies seront mises en sens unique, direction ville le matin, direction autoroute A1 le soir.

Les automobilistes ont de quoi s’inquiéter. Dès le 5 septembre, seul un tube du tunnel du Bachet-de-Pesay. Et ce pour six mois. Construction de la future halte Carouge-Bachet du CEVA oblige.

Trait d’union entre l’autoroute de contournement et la route des Jeunes, le tronçon permet aujourd’hui à plus de 30 000 véhicules par semaine (week-end non compris) d’accéder au centre-ville. Par où passeront-ils entre septembre et février ? Tour d’horizon des mesures envisagées.

Le matin deux voies vers la ville, le contraire le soir
«La circulation dans le deuxième tube, direction Genève, sera alternée durant la journée avec quatre basculements journaliers», peut-on lire sur le site du CEVA. En bref : on circulera sur les deux voies en direction de Genève aux heures de pointe du matin, en direction de Perly aux heures de pointe du soir, et dans les deux sens durant les heures creuses, en bidirectionnel. Simple ? Sûrement pas mais certainement le système le mieux adapté aux flux des véhicules sur ce tronçon. «Les basculements journaliers sont une excellente idée, relève Guy Zwahlen, président de la section genevoise du Touring Club Suisse. Mais il faut également une bonne signalétique pour diriger le report de trafic sur un itinéraire de délestage.»

C’est là que le bât blesse. Le réseau cantonal, déjà surchargé, risque de mal supporter l’afflux de véhicules supplémentaires. Si le détail des mesures de circulation sera communiqué mardi par l’État, les communes concernées sont déjà sur le qui-vive. «Les premiers jours seront déterminants, relève François Baertschi, maire de Lancy. C’est très difficile d’anticiper comment les gens vont réagir. Je m’attends un peu à tout.» Son homologue de Plan-les-Ouates n’est pas plus optimiste. «Les automobilistes risquent d’utiliser le réseau de quartier, craint Thierry Durand. Beaucoup de gens préfèrent emprunter les petits chemins plutôt que d’être bloqués sur une grande route, même si le gain de temps est quasi nul.» A Carouge, on redoute le report de trafic sur la route de Drize. «Il est déjà trop important sur cet axe, surtout avec la présence de l’école et du cycle, signale le maire Nicolas Walder. Il faudra être vigilant.»

Les magistrats des trois communes sont d’accord sur un point: ils manquent d’informations. «On va plus subir qu’autre chose», regrette Thierry Durand.

Les TPG, eux, sont prêts à éviter un engorgement total du réseau en cas d’accident grave dans le tube restant. «Le dispositif d’urgence prévoit que les automobilistes parquent leur véhicule à Archamps et que des navettes les amènent à Plan-les-Ouates ou aux Palettes», explique Philippe Anhorn, responsable de la communication aux TPG.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/11953858

Transferis est la société commune entre les CFF et SNCF pour le futur RER genevois. Plusieurs changements au sein de la société sont intervenus durant l'été 2012.

Philippe Gauderon, chef de l’infrastructure et membre de la direction des CFF, a quitté le conseil d’administration de Transferis. Anna-Barbara Remund, cheffe du trafic régional des CFF lui a succédé.

Émmanuelle de Beaufort a quitté la société fin juillet 2012. Elle a choisit de poursuivre son chemin au sein du Département genevois de l’intérieur et de la mobilité. Chez Transferis, avec ses collègues David Favre puis Grégory Camp, elle a réussi à faire connaître et reconnaitre comme élément essentiel de la mobilité régionale, le RER franco-valdo-genevois et son épine dorsale, le CEVA. Par ailleurs, Grégory Camp poursuit ses activités de directeur au sein de Transferis. Il occupe ce poste depuis le 10 mai 2011.

La Tribune de Genève, 29 août 2012
[align=center]Chantier du CEVA Tunnel du Bachet fermé : 15% du trafic sera dévié[/align]
L’autoroute sera partiellement fermée dès le 5 septembre. L’État présente ses solutions.

Les prochains mois risquent d’être longs pour les automobilistes. La construction de la future halte CEVA de Carouge-Bachet nécessite la fermeture partielle du tunnel autoroutier du Bachet-de-Pesay. La conseillère d’Etat Michèle Künzler a présenté hier les détails de l’opération.

A partir du 5 septembre, seul le tube en direction de Genève sera ouvert à la circulation. Et ce pour six mois. Emprunté par plus de 30000 véhicules par jour, le tronçon constitue une artère importante pour entrer dans le centre-ville. L’impact de la fermeture sur le trafic ? «Il y en aura un mais on va essayer de le minimiser autant que possible», rassure la conseillère d’Etat en charge du Département de l’intérieur, de la mobilité et de l’environnement (DIME).

La solution trouvée consiste en un système de circulation alternée. Entre 6h30 et 9h45, on circulera sur les deux voies du tube en direction de la Jonction ; entre 15h30 et 19h30 en direction de Perly. En dehors de ces heures, le trafic autoroutier sera maintenu en bidirectionnel, soit une voie dans chaque sens. La vitesse sur le tronçon sera limitée à 60 km/h au lieu de 80.

Une importante logistique
Qu’adviendra-t-il des automobilistes qui doivent se rendre tôt à Perly ou descendre en ville en fin de journée ? Ils devront emprunter le réseau cantonal, via des déviations. En d’autres termes : la route de Saint-Julien et la route des Jeunes. «Avec ce système, seul 15% du trafic sera concerné par les déviations», relève Blaise Hochstrasser, directeur de la Direction générale de la mobilité (DGM).

Ces quatre basculements journaliers exigent une importante logistique. Par exemple ? La mise en place de panneaux informatifs à chaque intersection sensible, l’équipement du tube de signalisations lumineuses, une programmation spécifique des panneaux autoroutiers ou encore l’installation de glissières mobiles. «Il y aura entre deux et cinq minutes de battement entre les différents régimes, explique Antoine Da Trindade, directeur du CEVA. A chaque changement de mode, des gens viendront activer les glissières et poser des cônes de séparation.»

Les déviations suffiront-elles à absorber le report de trafic ? «Les trois ou quatre premiers jours seront déterminants, indique le directeur de la DGM. En cas de gros problèmes, nous pourrons toujours mettre en place des systèmes de parkings relais avec des bus.» Le dispositif a déjà été envisagé avec les TPG en cas d’accident grave dans le tube.

Le maire inquiet
Une menace demeure : celle de voir les automobilistes créer leurs propres itinéraires, au risque d’emprunter les réseaux de quartier. Le maire de Plan-les-Ouates, Thierry Durand, s’en inquiète. «Dans certains cas, nous avons interdit de tourner à gauche ou à droite, mais nous espérons surtout décourager les gens à travers des panneaux explicatifs», signale Blaise Hochstrasser.

Une large campagne d’information est prévue. Au programme : des encarts dans la presse, des flyers distribués aux douanes, dans les entreprises proches du périmètre et aux riverains.

Le tunnel du Bachet ne sera pas le seul touché. La route de La-Chapelle sera également fermée huit mois à partir du 3 septembre. Les travaux dans le deuxième tube du tunnel commenceront seulement en juillet 2013 afin, notamment, de limiter l’impact sur le trafic. «Ce sont des moments pénibles, reconnaît la conseillère d’État. Mais nous devons nous rappeler pourquoi nous faisons ce chantier. Le CEVA améliorera la circulation à Genève.»

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/14330359

L'enquête publique sur la section française du CEVA s'est tenue du 27 août au 5 octobre 2012.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 21:42

Actaulité très dense autour du CEVA en octobre 2012

Le sénateur UMP de la Haute-Savoie et conseiller municipal d'opposition (à l'époque) à Annecy a retourné sa veste par rapport aux relations entre Annecy et Genève. Pourfendeur du CEVA qui va permettre des relations ferroviaires cadencées directes entre Annecy et Genève, Pierre Hérisson estime désormais qu'Annecy doit rejoindre le Grand Genève.

La Tribune de Genève, 8 octobre 2012
Image
Le président de l'Automobile Club du Mont-Blanc ne doit pas toujours respecter les limitations de vitesse en vigueur sur l'A41 entre le péage d'Annecy Nord et Bardonnex. Il ne faut pas 11 minutes pour faire ce trajet, mais 18 minutes (pour 27,5 kilomètres) lorsque le trafic est fluide selon Via Michelin.

La Tribune de Genève, 12 octobre 2012
[align=center]L’État ne veut plus de voitures en transit au centre-ville[/align]
Le Conseil d’État a présenté son plan «Mobilité 2030». Il prévoit de laisser le centre aux transports publics, vélos et piétons
Les automobiles venant de l'extérieur devront se garer avant d'entrer au centre-ville.

Genève a enfin un plan directeur général en matière de mobilité. Appelé «Mobilité 2030», le document dessine l’offre de transports et la hiérarchie de la circulation routière à l’horizon 2030. Il annonce la fin de la suprématie de l’automobile dans le cœur de l’agglomération, la construction de la traversée de la rade et un fort développement des transports en commun.

La situation actuelle de la mobilité genevoise est critique. Le système a atteint ses limites et il est incapable d’assumer la future hausse des déplacements prévue à l’horizon 2030, soit 350000 mouvements supplémentaires chaque jour rien que pour les habitants du canton. Forts de ce constat, les auteurs du rapport prennent clairement position en faveur d’une limitation du recours à la voiture dans l’hypercentre, où un maximum de trajets devront s’effectuer à pied ou à vélo. Cette diminution de 10 à 15% du trafic automobile estimé actuellement à 30000 véhicules par jour permettra, dans un premier temps, de libérer des espaces voués à la mobilité douce et aux transports publics.

Contourner le centre
Cette volonté démontre un changement de stratégie. «Mobilité 2030» intègre le passage d’une société où la possession d’un véhicule est la règle à une société où l’usage et la mutualisation priment la propriété du véhicule.» Afin d’atteindre un nouvel équilibre, le rapport prône une stratégie regroupant divers modes de déplacement qu’il priorise en fonction des zones territoriales.

Réseau routier amélioré Comme pour le cœur de l’agglomération, les zones urbaines compactes devront se tourner prioritairement vers les transports collectifs ou la mobilité douce. Les déplacements en véhicule motorisé privé ne devraient plus transiter par le centre. Ils devront utiliser le réseau autoroutier de contournement, qui devrait être fortement amélioré grâce à la construction de voies supplémentaires. Quant aux zones périphériques peu denses, les déplacements se feront toujours majoritairement en voiture, mais jusqu’au P+R le plus proche, puis en transports publics.

Afin de libérer au maximum le centre de la circulation de transit, la traversée du lac fait sa réapparition et devient un maillon essentiel du projet.

Une augmentation drastique de l’offre des transports publics complète le panorama. Le but premier: relier les différents centres de l’agglomération entre eux afin d’éviter de passer systématiquement par le centre. Une ligne de tram devrait voir le jour sur le pont Butin. Une voie de bus relierait Plan-les-Ouates à Bernex. Enfin, une liaison ferroviaire souterraine entre Cornavin, l’aéroport et Meyrin se raccordant à la ligne de La Plaine dans la Zimeysa est prévue, une fois le CEVA achevé.

Sept milliards à investir
Si le document présenté mercredi par la conseillère d’État Michèle Künzler, en charge de la Mobilité, ne comporte pas de grandes nouveautés, il a tout de même l’avantage de regrouper et de synthétiser toutes les données concernant la mobilité genevoise. Des domaines analysés jusque-là de manière sectorielle. Le document – unique en Suisse selon la Direction générale de la mobilité – sera débattu dans le cadre d’une vaste procédure de consultation avant d’être définitivement validé par le Conseil d’État.

Reste à savoir si les députés du Grand Conseil – qui viennent d’adopter le plan directeur de la mobilité douce et celui du réseau routier – accepteront de débloquer les sommes nécessaires à la réalisation de ces infrastructures. L’estimation des coûts d’investissement est de 7 milliards au minimum. Une somme qui devrait être prise en charge en partie par la Confédération.

«C’est du terrorisme contre l’automobile !»
Hier, la plupart des élus et des acteurs de la mobilité n’avaient pas eu le temps de décortiquer les 68 pages détaillant la vision du Conseil d’État pour la mobilité en 2030. Mais les commentaires pleuvaient déjà.

«Il y a une volonté claire d’enterrer la hache de guerre des transports et c’est la première fois qu’un texte législatif fixe la traversée du lac et l’élargissement de l’autoroute A1, se félicite Guy Zwahlen, président du Touring Club Suisse (TCS). L’esprit général est donc positif, mais il va falloir conduire une étude plus approfondie.» François Gillet , président de la Commission des transports du Grand Conseil, se réjouit d’un document de travail «qui permette enfin de hiérarchiser les modes de transport selon les différentes zones du canton».

Le libéral Alain Meylan, qui siège également en Commission des transports, partage son avis, «mais il ne faut pas oublier que le diable se cache dans les détails. Il est probable que selon ce que l’on découvre, on commence à se fâcher.» Le député a repéré des points conflictuels : la diminution importante du trafic au centre-ville, le passage d’un tram sur les ponts du Mont-Blanc et Butin. La coordinatrice de Pro Vélo, Lisa Mazzone, s’est concentrée sur la mobilité douce: «Le texte renforce les modes de transport doux et les considère comme un moyen de déplacement à part entière. C’est une bonne chose.» Cependant, elle se dit un peu déçue «que l’on vise un passage de la part modale du vélo de 4% à 7% alors que dans des villes modèles comme Copenhague, elle avoisine 50%».

Du côté des mécontents, on trouve le maire de Veyrier, commune peu desservie par les transports publics, le PLR Thomas Barth . «Je dis oui au développement des transports en commun, oui à la mobilité douce, mais non à la réduction de la liberté individuelle, plaide-t-il. Le libre choix du moyen de transport est inscrit dans la Constitution genevoise, il faut le respecter.»

Le MCG entame le même refrain : «Ce texte est une régression face à la complémentarité des modes de transport, s’insurge Roger Golay , chef du groupe MCG au Grand Conseil. On développe les transports publics, c’est bien. Mais il y a de moins en moins de place pour les voitures. C’est du terrorisme contre l’automobile !»

Le projet a en revanche le soutien total du camarade de parti de Michèle Künzler, le député Vert Roberto Broggini : «Genève a pris un retard fou quant au développement de la mobilité. Nous sommes la ville avec le plus de scooters et de voitures par habitant. Il faut aller de l’avant. Cela va être difficile, mais qui ne tente rien n’a rien. En ce sens, Michèle Künzler a été courageuse et je la félicite.»

Consultation générale
«Mobilité 2030» constitue la base d’une consultation prévue par le Conseil d’État. Le document sera présenté mardi à la Commission des transports du Grand Conseil, avant d’être soumis au Conseil des déplacements, qui regroupe les associations actives dans le domaine de la mobilité. Au mois de novembre, la Direction générale de la mobilité organisera un forum réunissant différents acteurs, dont les communes et les représentants de partis. Les autorités vaudoises et françaises seront également consultées ainsi que les députés du Grand Conseil. Une stratégie finalisée sera adoptée par le Conseil d’État en 2013.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/11638181

tdg.ch, 12 octobre 2012
[align=center]Le financement de l'extension de Cornavin sur de bons rails[/align]
La Commission des transports du Conseil des États a retenu la variante à 6 milliards de francs concernant le financement du rail. Satisfaction à Genève.

En retenant la variante à 6 milliards de francs sur le financement et l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire, la Commission des transports du Conseil des États place l'extension de Cornavin sur de bons rails. Reste aux Chambres fédérales de valider ce dossier lors des sessions d'hiver et les deux voies supplémentaires en gare de Genève seront acquises.

Pour la conseillère d’État en charge de la Mobilité Michèle Künzler, il s’agit d’une grande victoire: «Genève a défendu une vision confédérale en promouvant le développement la ligne St-Gall-Berne-Lausanne-Genève et cela a payé.» Pour agrandir la gare, Ville et Canton ont d’abord dû mettre en veilleuses leurs désaccords pour défendre une position commune. «Nous avons ensuite actionné le lobby à Berne avec une forte mobilisation des élus nationaux et du Conseil d’État», déclare Michèle Künzler.

La variante du projet Rail 2025 retenue par la Commission des transports inclut quelque 800 millions nécessaires à l'extension de la gare de Genève Cornavin, ainsi qu’un montant pour le nœud ferroviaire de Lausanne. Le vote sur le financement et l’aménagement de l’infrastructure ferroviaire est attendu cet hiver. Cette manne acquise, Genève pourra alors revenir à sa cuisine interne et départager les options, souterraine ou extérieure, des deux futures voies de Cornavin.

Arc lémanique surchargé
Sur l’axe Genève-Lausanne, l’autoroute et le rail sont d’ores et déjà saturés avec respectivement 50'000 usagers des CFF et plus de 100'000 véhicules par jour aux abords des agglomérations, alors que les projections prévoient une augmentation de 20 à 40% du trafic automobile et de 120% pour le rail en 2030.(Chiffres Métropole lémanique)

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/16937517

La Tribune de Genève, 17 octobre
[align=center]Des trains plus longs sur la ligne Genève-La Plaine[/align]
Le Canton et les CFF vont allonger les quais de six gares afin d’augmenter la capacité de la liaison.

Près de 2 millions de passagers par an, une augmentation de 60% depuis 2005 : la ligne Genève-La Plaine est prise d’assaut par les voyageurs. Mais elle pourrait l’être encore davantage. Pour accueillir des trains plus longs et donc plus d’usagers, les CFF et le Canton vont réaménager les six gares desservies par la liaison : Vernier, Meyrin, Zimeysa, Satigny, Russin et La Plaine.

Le projet vise à agrandir et rehausser les quais. Aujourd’hui, ceux-ci ne peuvent accueillir que des trains de 75 mètres de long. «Pourtant, la longueur de ces derniers pourrait être doublée voire triplée, explique Fabrice Étienne, directeur par intérim à la Direction générale de la mobilité (DGM). Les quais du CEVA, par exemple, seront conçus pour accueillir des trains de triple composition.» Conséquence : ce ne seront plus 300 personnes, mais 600 voire 900 voyageurs qui pourront emprunter ces convois. Un moyen de mieux rentabiliser la ligne, qui figure sur la liste de celles qui pourraient être remplacées par des bus, selon l’Office fédéral des transports.

Pourtant, la demande est très forte sur cette liaison : aux heures de pointe, les véhicules sont bondés. «Les CFF ont tenté d’y répondre en introduisant les trains Flirt, plus spacieux, et en renforçant la cadence, poursuit Fabrice Étienne. Mais nous avons encore un gros problème de saturation, notamment du fait de l’afflux massif d’écoliers à certaines heures.»

Et faute d’accueillir des trains plus longs, impossible d’augmenter la capacité de la ligne. Entre les convois de marchandises et les trains français, celle-ci est saturée. En cause notamment, un tronçon à sens unique à Châtelaine, que doivent se partager ces véhicules.

Pour que les convois plus longs circulent au mieux, il faudra également que le projet d’extension de Cornavin aboutisse : les trains de La Plaine arrivent aujourd’hui sur la voie 5, qui est en cul-de-sac et ne peut être allongée.

Les nouveaux quais mesureront 225 mètres de long. «Nous adapterons également les gares aux normes actuelles, notamment en termes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, et y construirons de nouveaux abris», explique Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. L’entreprise profitera aussi de ces travaux pour remettre aux normes les voies ferrées.

Prévus dans le cadre de Léman 2030 et du deuxième volet du projet d’agglomération, ces travaux d’une durée de deux ans prendront fin en 2019. Leur coût ? 110 millions de francs, assumés par l’État et la Confédération.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/26864348

tdg.ch, 18 octobre 2012
[align=center]Une entreprise du CEVA refuse de fournir des chaussures de sécurité à ses employés[/align]
Les syndicalistes d’Unia sont intervenus ce jeudi matin sur les chantiers des Eaux-Vives et de la gare Cornavin pour informer les ouvriers.

«L’État avait dit que le chantier du CEVA serait exemplaire, ça commence mal !» Ce jeudi matin, les syndicalistes d’Unia se sont rendus à la rue Théodore-Weber aux Eaux-Vives puis à la gare Cornavin munis d’une banderole et de… vieilles chaussures. Inscrit sur la bannière : «Chaussures à payer ! Priorité sécurité, profit en dernier». Par son action, le syndicat veut dénoncer l’entreprise Bernasconi qui refuse de fournir des chaussures de sécurité à ses employés. Des tracts ont été distribués aux ouvriers pour les informer.

«Nous avons l’impression de refaire un combat déjà réalisé par nos prédécesseurs il y a de nombreuses années», déclare José Sebastiao d’Unia. Les syndicalistes sont formels : l’entreprise a le devoir de fournir, à ses frais, aux employés des équipements de protection individuelle (EPI). Les chaussures de sécurité, avec semelles et coques en métal, en font partie. «C’est une directive fédérale, l’article est inscrit dans l’ordonnance de prévention des accidents, précise le secrétaire d’Unia Manuel Fazendeiro. Les autres entreprises du chantier équipent leurs ouvriers de la tête aux pieds, ce n’est pas normal que les employés de Bernasconi doivent, eux, payer leurs chaussures.» Le prix de la paire ? Une centaine de francs selon les syndicalistes. Et les travailleurs ont l’obligation d’en porter. «Si l’ouvrier a un accident et qu’il n’a pas de chaussures de sécurité, il risque d’avoir de gros problèmes avec l’assurance», ajoute José Sebastiao.

En novembre 2011, les syndicalistes ont envoyé une lettre à l’entreprise Bernasconi l’invitant à offrir une paire de souliers par an par employé. Celle-ci a répondu en août dernier que rien n’était stipulé à ce sujet dans la convention collective et qu’elle jugeait la demande «abusive et non avenue». Explications ? «Nous n’entrons pas en matière sur une demande syndicale vis-à-vis d’une entreprise en particulier, indique le directeur de la société, Claude Martignier. La question des chaussures aurait dû être discutée lors de la reconduction de la convention nationale au printemps 2012.» Quid de l’ordonnance fédérale citée par Unia ? «Nous ne sommes pas au courant.»

Mardi, les syndicalistes ont écrit au Département de l’intérieur, de la mobilité et de l’environnement pour dénoncer la situation.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/25225562

Retour en gare d'Annemasse

Le Messager, 18 octobre 2012
[align=center]Le projet de future gare multimodale sur de bons rails[/align]
Les grandes lignes de la future gare ont été dévoilées. Un projet qui devrait se concrétiser fin 2017. Ce n'est qu'une simple base de travail.

Il n'empêche. Lors du dernier conseil communautaire, les grandes lignes de la future garde multimodale d'Annemasse ont été dévoilées aux élus d'Annemasse Agglo et celles-ci laissent d'ores et déjà rêveuses. Il faut rappeler que cet espace va totalement changer de dimension avec 6 millions de voyageurs annuels attendus sur ce site en 2020 contre... 300000 actuellement ! Avec l'arrivée du Ceva, comme l'a rappelé le maire d'Annemasse Christian Dupessey c'est donc un nouveau pôle d'échange qui va naître reliant Évian, Annecy la vallée de l'Arve, Cointrin et Cornavin dans des délais jamais atteints. « Saint-Gervais sera à trois heures de Londres ! » , a indiqué C. Dupessey.
Raison supplémentaire pour l'Agglo de se parer d'un outil adapté à ces nouvelles exigences. Au terme d'un concours lancé fin 2011, 42 dossiers ont ainsi été réceptionnés pour 3 sélectionnés et un lauréat final, à savoir l'équipe Gautier et Conquet. Dans les grandes lignes, la proposition dévoile plusieurs axes forts : un franchissement souterrain des voies entre les deux parvis nord et sud, la réalisation de la gare routière intégrée au pôle d'échanges (le long des voies ferrées), une arrivée du BHNS Tango au débouché du franchissement des voies, un espace vélo développé (consigne collective et vélos en location), un double accès des véhicules ne traversant pas la gare (rue du Môle côté sud et à Ville-la-Grand au nord), un parking souterrain de 350 places (tarifs dissuasifs...), un espace urbain « affirmé » (commerces, hôtel, centre de convention avec la halle Tapponier), maintien de l'office de tourisme, création de plusieurs espaces de respiration et d'espaces publics. À ce titre, le nord de la gare (côté Ville-la-Grand) pourrait révéler une surprise, à savoir le maintien (partiel) de la rotonde ou du moins la réalisation d'un espace public en conservant la forme... Parmi les satisfactions relevées, le jury a ainsi mis en exergue la prise en compte « d'un concept intermodal très fonctionnel » facilitant « la visibilité et la lisibilité du site. » Par ailleurs, ce même jury a souligné la volonté de conserver l'esprit patrimonial des lieux (halle Taponnier, rotonde) et la « cohérence urbaine » du projet.
Dans cet enchevêtrement de superlatifs, la commune de Ville-la-Grand s'est distinguée par son scepticisme en rappelant, par la voix de Daniel de Chiara sa fermeté de voir aboutir pour la partie nord « un meilleur traitement que celui présenté. Quant aux déplacements ils sont un peu flous... » Du côté de la commune de Gaillard enfin, on a rappelé la volonté de ne pas oublier l'éventuelle desserte de cette gare avec le futur tramway (tracé du BHNS).

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Gene ... _sur.shtml

La Tribune de Genève, 19 octobre
[align=center]Le tram 12 est une «ligne ferroviaire» peu rentable[/align]
Un train fantôme, reliant Chêne-Bougeries et gare Augustins, figure dans la liste des lignes pouvant être remplacées par des bus.

Un train fantôme circule dans les rues de Genève. Du moins, à la lecture de la liste des 170 lignes ferroviaires régionales faiblement rentables diffusée lundi par l’Office fédéral des transports (OFT).

Son nom ? «Ligne de substitution au CFEG (Chêne-Bougeries, Gare - Augustins)». Plaît-il ? A la lecture de cette ligne d’encre, un point d’interrogation s’est dessiné sur le front de nos lecteurs et rédacteurs. De mémoire de Genevois, aucune ligne ferroviaire n’a jamais relié Chêne-Bougeries aux Augustins. Et il n’existe aucune «Gare - Augustins».

A quelle ligne de train régional Berne fait-elle donc allusion ? Une brève recherche sur Internet nous apprend que le CFEG est l’acronyme du Chemin de fer de l’État de Genève dont la mission est de gérer la ligne Eaux-Vives - Annemasse. Une liaison franco-suisse démantelée il y a un an dans le cadre des travaux CEVA. Jusqu’au printemps, des trains circulent encore sur ce tronçon, entre Annemasse et la gare de Chêne-Bourg.

L’offre de substitution a bel et bien été mise en place. La Direction générale de la mobilité indique qu’il s’agit de quatre trams 12 rajoutés aux heures de pointe du matin… entre Chêne-Bougeries et Augustins (mais pas la gare Augustins). Tout s’explique! Florence Pictet, porte-parole de l’OFT, confirme que le calcul du taux de rentabilité s’est bien fait sur ces quatre paires de trams et précise que «le reste de la ligne du tram 12 n’est pas inclus» dans le calcul de la rentabilité de la ligne (moins de 30%).

Mais comment diable l’Office fédéral des transports a-t-il pu calculer le taux de rentabilité de quatre trams ne roulant qu’une partie de la journée ? «Le degré de couverture d’une ligne régionale est calculé sur la base des données (produits et coûts) qui nous ont été fournies par les entreprises, soit sur l’offre faite par les TPG pour l’année 2012, répond Florence Pictet. Les subventions du Canton et de la Confédération ne sont évidemment pas prises en compte dans le calcul du degré de couverture.»

Simple, non ? Sauf que ces réponses exhaustives n’expliquent en rien pourquoi une ligne de tram urbaine figure sur une liste de trains régionaux pouvant potentiellement être remplacés par… des bus !

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/21284175
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 22:08

La Tribune de Genève, 1[sup]er[/sup] novembre 2012
[align=center]La Ville creuse la voie souterraine de Cornavin[/align]
Le Municipal a accepté mercredi soir de débloquer 195000 francs pour étudier la variante souterraine de la gare Cornavin. Deux mandats seront attribués à un bureau d’ingénieurs indépendant ainsi qu’à l’EPFL.

A l’unanimité, le Conseil municipal a accepté mercredi soir de débloquer 195000 francs pour étudier la variante en souterrain de l’extension de la gare CFF de Cornavin. Instant de grâce, puisque, une fois n’est pas coutume, le silence et l’écoute bienveillante ont régné en maître à l’Hôtel de Ville lorsqu’il a fallu débattre.

Il faut dire que l’enjeu est de taille : «Il s’agit de régler le sort d’une infrastructure essentielle à notre agglomération», dixit le maire Rémy Pagani. Lequel juge «plus judicieux de prendre le taureau par les cornes aujourd’hui. Surtout lorsque l’on constate que le trafic augmente de 20% chaque année à Cornavin», argumente le magistrat chargé des Constructions. Pour convaincre, certes, le plénum d’accepter le crédit. Mais plus encore pour persuader l’ex-régie fédérale d’abandonner son projet d’extension en surface.

Pourquoi ? Parce qu’il prévoit la réalisation d’un quai et de deux voies supplémentaires grignotant une «trentaine de mètres» derrière la gare… ce que la Municipalité n’est pas prête à accepter. Rémy Pagani se dit même prêt à aller chercher de l’argent pour financer cette variante. «Trop cher», avaient déjà rétorqué des CFF dubitatifs. Ils estiment le prix de la version souterraine à 1,7 milliard de francs, soit plus du double de la version en surface. «Il ne faut pas que cette extension se fasse au détriment d’un bout de notre ville», prévient la Verte Sarah Klopmann, faisant référence à une éventuelle amputation de la partie basse du quartier des Grottes. «La variante souterraine est meilleure sur le long terme», estime celle qui est membre de la Commission de l’aménagement, sans pour autant en donner la preuve.

Seul bémol au sein de l’assemblée, et lancé sous forme d’avertissement, celui du chef de groupe UDC, Éric Bertinat : «Vaut-il la peine de dépenser presque 200000 francs pour un projet qui semble déjà abouti du côté des CFF ? Surtout lorsqu’on nous dit que la version souterraine paraît extrêmement difficile à réaliser ?» «Le jeu en vaut la chandelle», aura estimé le Parlement municipal à l’issue du vote. Deux mandats attribués à un bureau d’ingénieurs indépendant ainsi qu’à l’EPFL auront à le déterminer.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/27439735

Reportage sur le chantier du CEVA diffusé le 2 novembre 2012 sur RTS Un www.rts.ch/video/info/journal-19h30/440 ... -pays.html

La Tribune de Genève6 novembre 2012
[align=center]Le CEVA, ça creuse[/align]
Les chantiers de la future ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse prolifèrent.

Des Eaux-Vives à Champel, du Bachet au Pont d’Arve, le «chantier du siècle» bat son plein. Dès l’aurore et dans un nuage de poussière, une armée d’ouvriers et de machines en tous genres s’active à la réalisation de la première phase de travaux de la future ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA).

Genève à cœur ouvert ; le spectacle vaut le détour… de préférence à pied et aux heures creuses pour éviter les bouchons. Voire même équipé de boules Quiès. Devant l’ancienne gare des Eaux-Vives, les rails du train pour Annemasse ont été arrachés pour faire place à un gigantesque no man’s land. A ses côtés, le bâtiment de la halte SNCF paraît rétréci, telle une maison de poupée. Entre la Praille et le Bachet, il faut se pencher par-dessus la voie centrale pour constater l’ampleur des travaux de la tranchée couverte qui passera sous l’autoroute. A Carouge, la falaise du Pont d’Arve, dénudée de ses arbres en prévision de la percée d’un tunnel, s’offre à la vue de tous. Le plateau de Champel se présente dans un état similaire.

Le chantier du CEVA doit se poursuivre jusqu’en 2017. Pendant ces cinq ans, Genève changera régulièrement de visage. Pour le plaisir de nos photographes et des curieux… bien plus que pour celui des riverains.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/24165424

tdg.ch, 6 novembre 2012
[align=center]5 millions d'euros supplémentaires pour le CEVA côté français[/align]
Le Conseil général de la Haute-Savoie vient de valider cette autorisation de programme, qui s'ajoute à l'augmentation déjà annoncée en avril dernier.
Afin de finaliser les engagements réciproques des différentes parties impliquées dans le financement du projet CEVA en France, une réunion entre les partenaires français s'est tenue le 27 avril 2012 à Lyon. Lors de la rencontre, plusieurs points avaient été entérinés dont l'arrêt du coût définitif de l'ouvrage à 230 millions d'euros, l'augmentation de la contribution du Département de la Haute-Savoie de 30 à 55 millions d'euros et l'engagement de son Président, Christian Monteil, de réunir les intercommunalités haut-savoyardes concernées par le dossier afin d'opérer un tour de table pour boucler le plan de financement des 10 millions d'euros restant à charge.

2 millions pour le Fonds départemental de développement des territoires
Ce lundi 5 novembre, lors de la séance public, c'est une nouvelle autorisation de programme qui a été voté. Fixée à 5 millions d'euros, elle porte donc la contribution du Conseil général à 60 millions d'euros. Alors que Christian Monteil a annoncé par ailleurs que ce dossier faisait partie des priorités pour l'année 2013, il a toutefois confirmé que pour l'instant, aucune solution de financement des fameux 10 millions restant n'a été trouvé. "Nous avons des idées, peut-être même des solutions" a-t-il cependant nuancé.

Lors de cette même séance publique, le Département a annoncé une augmentation de 2 millions du Fonds départemental de développement des territoires, portant celui-ci à 20 millions d'euros. Ce nouveau mode de partenariat avec les communes et les intercommunalités a été créé en 2012. Il est issu de la fusion des Dotations cantonalisées (PACT) et du Fonds genevois.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/22978026

Des opposants au CEVA dans le Chablais

Le Messager, 8 novembre 2012
[align=center]Le maire de Maxilly met les pieds dans le plat[/align]
Depuis son élection comme maire de Maxilly en 2008, Daniel Magnin multiplie les prises de position à contre-courant. Pas du goût de tout le monde.

«c'est peut-être prétentieux de dire cela, mais je pense que je suis visionnaire », lance Daniel Magnin en enfourchant son dernier cheval de bataille : la dénonciation de l'opacité supposée des décisions du Syndicat intercommunal d'aménagement du Chablais (Siac). « Il n'y a pas de débats dans ce syndicat. Les dossiers nous sont présentés déjà ficelé et si vous osez contester, on vous qualifie d'irresponsable. » Une référence directe à la question du financement d'une partie du CEVA (à hauteur de 5 millions) promise par le Siac et à laquelle le maire de Maxilly s'était opposé. « En 2007, cela devait nous coûter 3,5 millions et aujourd'hui on passe à 5 millions. Les élus votent sans même savoir combien cela coûtera exactement à leurs administrés. C'est écoeurant ! » Confronté à ces critiques, le président du Siac Jean-Pierre Fillion lève les yeux au ciel : « J'ai qualifié M. Magnin d'irresponsable et je le maintiens ! Le CEVA est un élément indispensable pour le territoire dans les années à venir, c'est le futur TER du Chablais sans lequel il sera très difficile de circuler dans la région dans les années à venir. J'ajoute que nous ne pouvons engager une participation de cinq millions d'euros à un projet sans obtenir l'accord du conseil communautaire où siège M. Magnin. Pour l'instant, cette délibération n'a pas été prise mais seulement trois élus ont montré une opposition sur le principe. Ce n'est pas un hasard s'il y a un consensus sur ce sujet. » Là-dessus, Daniel Magnin est d'accord : « Beaucoup d'élus n'osent pas s'opposer de peur de se faire traiter d'imbécile mais en privé, ils ne se gênent pas ! Sur le dossier du Tonkin, par exemple, certains confient penser que ce projet n'est pas viable mais ils votent tout de même des crédits pour financer de nouvelles études !
Il y a un manque de courage de la part de certains élus. Je me demande parfois s'ils aiment vraiment le Chablais. » Et de dénoncer la dictature des techniciens « qui préparent les dossiers que les élus votent sans trop se pencher dessus. » Suffisant pour faire sortir Jean-Pierre Fillion de ses gonds : « Je n'admets pas ces critiques à l'encontre des personnels du Siac. Il faut être clair : aucun élu n'est aujourd'hui en mesure de monter un dossier sans l'aide des techniciens. Aucun. D'ailleurs, M. Magnin est lui même bien content de trouver notre appui technique ! Certains élus viennent en revanche régulièrement s'informer ici sur tel ou tel dossier. Daniel Magnin n'a jamais fait cette démarche. »

Coups de gueule
Bien conscient de déplaire, Daniel Magnin assume ses dures critiques à l'encontre des institutions et de ses collègues élus. « Je ne suis pas là pour me faire réélire. Depuis que je suis en fonction, je découvre des choses qui m'horripilent et je dis ce que je pense. » Daniel Magnin n'en est pas à son premier coup de gueule. Dès mars 2012, il était au nombre des trois élus chablaisiens à refuser de voter le schéma de cohérence territorial. « Pourquoi demander aux gens leur avis si c'est pour l'ignorer ? », lâchait-il alors. En avril dernier, Daniel Magnin s'abstenait de voter en faveur de la participation de la communauté de communes du pays d'Evian à la réfection des casernes de Féternes et Larringes : « Nous payons chaque année une contribution au service départemental de secours et on nous réclame encore de l'argent . » Trois semaines plus tard, Maxilly quittait le conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) au prétexte que seules 9 communes chablaisiennes participaient au financement de l'antenne de justice du Chablais. A l'en croire, tout est question de caractère : « J'avais 21 ans lorsque j'ai demandé un treizième mois pour mes collègues. Et j'étais le fils du patron ! »

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Chab ... ns_l.shtml
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 22:12

La Tribune de Genève, 8 décembre 2012
[align=center]L’État veut un RER à deux milliards sur la Rive droite[/align]
L’État étudie la création d’une liaison entre Cornavin et Cointrin, en partie souterraine, qui passerait par les Nations.

Ces prochaines années, prendre le train pour se rendre à l’aéroport ou à son travail dans une zone industrielle deviendra plus aisé. L’État étudie la création d’une nouvelle ligne ferroviaire entre Cornavin, les Nations, l’aéroport et les zones industrielles de Meyrin, Vernier et Satigny (Zimeysa). Le coût de cet énorme projet, baptisé la «Raquette» en lien avec son tracé, avoisine les deux milliards de francs. Pour le financer, le Canton sollicitera la Confédération.

Au départ de Cornavin et passant par le quartier de Sécheron, cette nouvelle liaison, en grande partie souterraine, proposera au moins deux nouvelles haltes : l’une à la place des Nations et l’autre au cœur de la cité de Meyrin, à la hauteur du Forum. Elle transitera ensuite par l’aéroport, la Zimeysa puis par La Plaine et Bellegarde.

«L’objectif est de mieux relier l’aéroport et les zones industrielles à la Rive gauche, à la Haute-Savoie et au reste de la France (Lyon notamment), mais également de mieux desservir Meyrin, en accentuant le réseau RER, explique Fabrice Étienne, chef de projet ferroviaire à la Direction générale de la mobilité (DGM). Le tram a beaucoup apporté à la commune, mais il est aujourd’hui en passe d’être saturé.» Cette nouvelle liaison permettra que 80 à 90% des emplois du canton soient desservis par le ferroviaire, dans un rayon de 1,5 kilomètre.

Dans le tube du CEVA
Les trains qui emprunteront cette «Raquette» circuleront depuis Annemasse, via le tube du CEVA. Une fois achevé, celui-ci permettra effectivement le passage de convois supplémentaires qui ne continueront, eux, pas jusqu’à Coppet mais en direction de l’aéroport via les nouveaux rails. Ainsi, pour les habitants de la Rive gauche, plus besoin de changer de train à Cornavin pour se rendre du côté des organisations internationales ou du tarmac. «Le réseau régional sera ainsi dopé, il n’y aura pas de détérioration d’offre», assure Fabrice Étienne. L’État l’affirme : cette nouvelle ligne sera compatible avec la future extension de la gare Cornavin, encore à l’étude, mais aussi avec l’augmentation de la cadence entre Genève et Lausanne, prévue par le projet Léman 2030.

Pourquoi créer ces nouvelles voies et ne pas utiliser celles, déjà en place, menant à l’aéroport depuis Cornavin ? Car le réseau actuel – quais et voies – est trop fréquenté pour y ajouter de nouveaux trains. «Nous avons testé toutes les solutions possibles», explique le chef de projet. Mais pour partir en direction de l’aéroport, il aurait fallu que ces nouveaux convois, venant d’Annemasse, rebroussent chemin à Cornavin. «Ils auraient perdu trop de temps», relève Fabrice Étienne.

Autre possibilité : éviter Cornavin en bifurquant en direction de l’aéroport juste après Lancy-Pont-Rouge. «Mais on ne desservirait plus le centre névralgique du canton et on emprunterait des voies déjà très occupées par le nombre de trains en circulation», relève Fabrice Étienne.

Initiée par le Canton et réalisée en partenariat avec les CFF, la création de cette ligne nécessitera de lourds travaux : la plus grande partie des rails reste à construire, de manière souterraine pour la plupart. Le Canton et les CFF devront également augmenter la capacité de la gare de l’aéroport, en construisant de nouvelles voies sous celles existant aujourd’hui. Sans ces modifications, les lieux ne pourront pas accueillir de trains supplémentaires. Un tracé plus urbain S’il ne devrait pas voir le jour avant 2030, le projet est néanmoins déjà bien avancé. Sa première version, contenue dans le projet d’agglomération 1 signé en 2007, a d’ailleurs été revue et corrigée. «Elle prévoyait de partir de Cornavin, d’effectuer un bouclage à l’aéroport puis de poursuivre vers la ligne de La Plaine. Mais un tel tracé a été abandonné car il passe dans des espaces très peu urbanisés, explique Fabrice Étienne. Les CFF ont mené les études d’ingénierie sommaires et ont déterminé que le nouveau tracé était, quant à lui, réalisable.» Le quartier des Nations accueillera l’un des futurs arrêts de la ligne ferroviaire.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/25288407
Didier 74
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Re: Rhône-Alpes préfère le train et tient à le faire savoir.

Message non lupar Didier 74 » 10 mai 2014, 22:25

Difficultés en vue pour la Région Rhône-Alpes pour l'achat des rames du futur RER

busetcar.com, 12 décembre 2012
[align=center]Rhône-Alpes s’inquiète pour le financement de ses rames TER[/align]
A mi-mandature, le budget 2013 de Rhône-Alpes se prépare dans un contexte socio-économique tendu. En particulier pour une région qui a décidé de renouveler la quasi totalité de son parc de TER, entre 2004 et 2014.

Leader des régions en matière de TER, il reste à ce jour à Rhône-Alpes, un besoin de financement de 400 millions d’euros pour l’acquisition d’une quarantaine de rames Bombardier, ainsi qu’un certain nombre d’autres matériels destinés la future relation transfrontalière Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (Ceva). Or, les conditions de leur financement n’évoluent pas favorablement. "Les possibilités de crédit-bail utilisées jusque-là nous permettaient des amortissements de la dette sur une trentaine d’année. Aujourd’hui, nous sommes contraints d’aller sur des emprunts bancaires classiques, avec des durées raccourcies, ce qui augmente les coûts", relève Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional.

Les marges de manœuvres sont étroites, surtout depuis que la taxe professionnelle a été retirée aux Régions. D’autre part, l’effort de péréquation, initié par le président de la République va faire figurer Rhône-Alpes parmi les régions "contributrices" à l’effort national, en vue de la réalisation d’une économie de 60 milliards d’euros sur cinq ans… Enfin, l’exécutif régional se refuse à modifier les rares paramètres (carte grise et une part de la Tipp) sur lesquels il a la main.

Une micro taxe sur les communications électroniques pour financer les TER ?
Les régions qui ont lancé ces programmes de commandes ferroviaires, pour un montant de l’ordre de trois milliards d’euros, s’interrogent aujourd’hui sur leur capacité à les poursuivre. "En Rhône-Alpes, nous souhaitons maintenir notre effort d’investissement à hauteur de 700 millions en 2013", envisage Jean-Jack Queyranne. C’est pour cela qu’une intervention commune auprès du Premier ministre a été entreprise pour rechercher de nouvelles sources de financement. D’autant que ces commandes portent sur des unités de production situées en France, et que l’abandon de celles-ci auraient un impact sur les emplois. On parle ici, d’une micro taxe sur les communications électroniques…

Source http://www.busetcar.com/actualites/deta ... s-ter.html
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:01

tdg.ch, 18 décembre 2012
[align=center]Les chantiers du CEVA peuvent faire baisser les loyers[/align]
Une régie réduit ses prix de 25% pour mieux louer ses appartements au plateau de Champel.

Pas facile pour les régies de louer des appartements au plateau de Champel, le nez dans les pelleteuses du CEVA. Alors des annonces immobilières d’un nouveau genre sont apparues depuis quelques semaines : «Loyer abaissé et bloqué sur 3 ans en raison des travaux du CEVA, soit jusqu’au 31.12.2015 puis hausse de loyer de 25%.»

Quel est le contexte de ces réductions de loyer pour les locataires, les propriétaires, les gérances ? Qui supportera le manque à gagner ?

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/20747376

Une petite partie des fonds frontaliers utilisés par le Conseil général de la Haute-Savoie pour le financement du CEVA (et une partie plus importante pour des projets routiers)

Le Messager, 20 décembre 2012
[align=center]« Le gros enjeu, c'est que les personnes non déclarées soient comptabilisées »[/align]
Le 12 décembre, une commission mixte réunissant neuf maires et autant de conseillers généraux évoquait la répartition du fonds départemental pour les investissements structurants lié au versement de la Compensation financière genevoise (CFG).

Une manne de 35330310E sur les 152492753,81E reversés par Genève pour l'année 2012 (sur un total de 239750000CHF, le reste étant attribué au département de l'Ain). Entretien avec Antoine Vielliard, conseiller général du canton de Saint-Julien, présent à cette réunion.

Comment est répartie cette somme ?
Elle se divise en quatre parts : une qui est de 55% et qui revient aux communes (83105568E) ; une allocation directe dans le budget départemental, qui est de 15% (22665155E) ; une qui finance les crédits cantonalisés, canton par canton (10000000E) ; et une que l'on avait augmentée l'an dernier, notamment avec la baisse de la part communale, qui est un fonds départemental pour les investissements structurants (35330310E).

Quelle utilisation avez-vous prévu d'en faire ?
Ce serait plutôt au président du conseil général de vous répondre mais grosso modo, l'an dernier, il y avait 34000000E : 7ME avaient été au Ceva, 3ME au Syndicat mixte départemental pour l'eau et l'assainissement, deux fois 1,5ME pour les passages à niveau, 1, ME pour le pont de la Caille, 1,5ME pour le pôle d'échange multimodal d'Annecy, 1ME pour le pont de Combe à Archamps, 640000E pour le BHNS et le tramway de l'agglomération annemassienne, 350000E pour le tramway de Saint-Julien, etc.

Et cette année ?
Je ne vais pas vous donner le détail car ce n'est pas définitif mais nous poursuivons ces investissements. Et dans les grands projets structurants, on retrouve le Ceva et le BHNS de l'agglomération annemassienne, les P + R.

Lesquels ?
L'an dernier, il y a eu Alby-sur-Chéran et Saint-Martin-Bellevue.

Et cette année ?
Difficile de le dire aujourd'hui car il s'agit d'une enveloppe P + R, on le saura dans le courant de l'année. Il y a aussi des provisions pour le désenclavement du Chablais ; des aménagements de pistes cyclables, notamment dans le secteur de Messery et Excenevex ; le carrefour des Mouilles à Neydens ; le pont de Combe à Archamps ; des transports en commun en site propre sur la RD 1005, qui relie Douvaine à Genève ; ou encore des provisions pour le futur échangeur autoroutier de Viry.

Le montant global est-il en augmentation ?
Oui, de l'ordre de 5%.

Une hausse qui évolue chaque année ?
Oui car trois facteurs influencent le montant total : le nombre de frontaliers ; leur rémunération moyenne puisqu'il s'agit de la masse salariale totale ; et le taux de change. Et quand je dis frontaliers, c'est au sens large et pas seulement les permis G, ce sont aussi tous les Suisses qui sont déclarés officiellement et donc prélevés à la source. Et cela est très important parce qu'on a entre 20 et 40% de salariés suisses.

La CFG est un avantage pour nos départements...
Attendez, excusez-moi mais je vous reprends tout de suite : le premier avantage c'est pour le canton de Genève.

C'était l'objet de ma question : la CFG ne représente que 3,5% de la masse salariale perçue par toutes les personnes imposées à la source, pouvez-vous réclamer plus ?
La première chose avant de pouvoir dire quoi que ce soit, je pense qu'il faut que l'on améliore la gestion. C'est ce que l'on a fait et on voit les résultats avec ces équipements structurants.

Parce qu'avant, on les distribuait un peu à l'envie ?
Non, non, sur des projets d'intérêt public mais pas des projets structurants. Maintenant qu'on oriente cela vers des équipements structurants pour l'agglomération, nous sommes en position de demander à Genève d'en faire autant. Or il se trouve qu'avec l'imposition à la source des frontaliers, Genève conserve environ 600M CHF par an, après avoir versé la CFG. Mais il n'y a malheureusement pas de transparence là-dessus et on sait très bien que Genève ne les utilise pas sur l'aménagement de l'agglomération.

C'est l'objet des négociations entre les départements de la Haute-Savoie et de l'Ain et Genève actuellement ?
Je me mets à la place des contribuables frontaliers genevois, dont une bonne partie sont des citoyens genevois : ils en veulent pour leur argent et demandent que, de manière tout à fait légitime, Genève prenne sa part des coûts publics générés au niveau de l'agglomération.

Et quelle est la réponse de Genève aujourd'hui dans le cadre du Projet d'agglomération franco-valdo-genevois ?
Rien.

La politique de l'autruche ?
Non mais il n'y a pas de réponse formelle. Moi, je dis que ces ressources fiscales transfrontalières sont réparties à 75% pour Genève et 25% pour la partie française ; c'est un ordre de grandeur. J'estime que les charges publiques, notamment de transport en commun, doivent être réparties de la même façon. Il n'y a pour l'instant pas d'avancée mais il va falloir continuer. Et j'incite tous vos lecteurs qui sont contribuables du canton de Genève à demander ce qui est fait de leur impôt.

La clé de répartition entre la Haute-Savoie (+ 0,7% avec un taux de réversion de 76,7%) et l'Ain (23,3% au lieu de 24%) a également évolué : une bonne nouvelle...
Oui, même s'il n'a pas évolué autant que demandé par le président du conseil général de Haute-Savoie, qui estime que la répartition des frontaliers est plutôt de 80 % pour la Haute-Savoie et 20 % pour l'Ain. Nous avons donc obtenu partiellement gain de cause : on voulait 4%, on a eu 0,7%.

Où est affectée cette augmentation ?
En intégralité au financement du Ceva.

Et ce taux peut-il encore grimper les prochaines années ?
J'estime que le gros enjeu pour l'avenir, c'est plutôt le fait que les personnes non déclarées soient désormais comptabilisées.
Il faut inciter à la déclaration des personnes non déclarées. Il y a, selon plusieurs estimations, 20000 habitants qui travaillent à Genève et qui vivent dans le Genevois français sans être déclarés. Cela correspond à un manque à gagner dans la rétrocession de l'ordre de 40ME.
Une somme importante... C'est une somme extrêmement importante donc personnellement, je pense que l'enjeu est plutôt là. C'est un travail qui a été fait jusqu'à présent par les services de l’État mais qui ont dû se concentrer sur des missions plus rémunératrices et je pense qu'il doit y avoir un travail concerté entre le Groupement transfrontalier européen, les services de l’État et les collectivités pour que ces personnes, souvent par ignorance, soient informées de leurs droits, des conséquences et des risques pour eux de se maintenir dans cette situation.

Par ignorance ? Pourtant, les communes communiquent largement à ce sujet au moment des déclarations à effectuer...
C'est plus par ignorance des conséquences et des modalités. Il y a beaucoup de gens qui croient qu'ils vont payer plus d'impôts, ce qui est faux. Au contraire, ils découvrent a posteriori qu'ils paient plus d'impôts sur les plus values. C'est en n'étant pas déclarés qu'ils vont payer plus d'impôts. Et beaucoup ignorent ce qu'ils doivent faire. Il y a donc un travail d'information et de sensibilisation que les partenaires doivent faire.
Et ce montant de 40ME est une opportunité plus importante que les modalités de répartition entre les deux départements.

A trop demander à Genève, n'y a-t-il pas le risque d'entendre un jour : "Maintenant, ça suffit !" ?
Ce serait une réponse absurde pour les Genevois eux-mêmes car il y a 15% des Genevois qui habitent dans nos communes et ces électeurs, l'an prochain, vont demander des comptes à leurs élus : "Qu'est-ce que vous avez fait de notre argent pour l'aménagement de notre agglomération ?" Les Genevois ont intérêt au développement des transports en commun donc il ne s'agit pas de transférer de l'argent au service de la France mais de financer ensemble des équipements publics, dont nous avons besoin ensemble. Pour donner un ordre de grandeur car des millions, on n'en côtoie pas souvent : 600MCHF, cela veut dire que l'imposition à la source des frontaliers rapporte 3000 CHF à chaque famille genevoise par an en terme de ressources publiques.

Les élus genevois en ont-ils conscience dans vos discussions ?
Pas du tout ! Et nous avons un énorme retard à rattraper...

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Gene ... es_n.shtml

La Tribune de Genève, 7 janvier
[align=center]Travaux Chêne-Bourg s’inquiète pour ses piétons[/align]
Avec les travaux du CEVA, la circulation est de plus en plus dense. Le Municipal demande à l’Etat d’intervenir.

Bien qu’elle soit la plus petite commune du canton en termes de superficie, Chêne-Bourg est une localité très dense et traversée par un important trafic. Plusieurs artères pénétrantes, dont la route de Chêne, fréquentées au quotidien par un nombre considérable de pendulaires, la traversent. Craignant qu’avec l’avancée des travaux du CEVA camions et voitures ne viennent encombrer encore davantage leurs rues, les élus chênois ont accepté à l’unanimité, juste avant les vacances de fin d’année, une motion visant à renforcer la sécurité de leurs piétons.

Le texte demande tout d’abord à ce que la police cantonale mène des contrôles réguliers à l’aide de radars mobiles. «Un grand nombre de conducteurs de véhicules à moteur et d’adeptes de la mobilité douce ne respectent pas les règles de circulation», relate le texte, en citant plusieurs lieux où les excès de vitesse sont légion. Comme dans un carrefour avec la rue Peillonnex, où les automobilistes «accélèrent après le gendarme couché et ensuite dans le virage aveugle, ceci dans une zone à 20 km/h». L’hémicycle demande également à ce que toutes les écoles soient désormais situées dans des secteurs limités à 40 km/h.

Les élus souhaitent enfin que la Direction générale de la mobilité (DGM) entame une vérification de tous les passages pour piétons de leur commune, puis établisse un rapport qu’elle transmettra à l’Exécutif.

Plusieurs lieux apparaissent comme particulièrement «dangereux» aux yeux des conseillers municipaux : comme le passage pour piétons situé à la route de Sous-Moulin, «où il est trop difficile de freiner à temps», ou encore le long de la route Blanche, «où il faut courir pour faire traverser une classe complète pour aller ou revenir du centre sportif».

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/15372343

Le rapport du commissaire enquêteur du CEVA est publié ! A télécharger ici www.haute-savoie.pref.gouv.fr/Politique ... /2011-2012

Sans surprise l'avis est favorable.
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:06

Le Messager dans son édition du 10 janvier 2013 donnait la parole en longueur à un opposant au CEVA. A noter que cette association a cessé son activité néfaste courant 2013.

[align=center]« Ce Ceva n'est pas la solution du siècle, loin de là »[/align]
Président de l'association Genevois-Faucigny des usagers des transports 74 (AGFUT-DTC 74), Régis Vallier met en lumière les errements politiques en matière de développement des transports collectifs.

L'assemblée générale de votre association qui s'est tenue récemment a mis en exergue plusieurs thématiques récurrentes en matière de déplacements sur notre territoire : figure par exemple en bonne place l'éternel shunt d'Étrembières...
Ce shunt est toujours occulté par Annemasse Agglo : il s'agit-là d'une bagarre politique, qui existe aussi entre parlementaires locaux. Pourtant, celui-ci est primordial pour cette région. Je rappelle qu'un shunt est un court-circuit pour éviter le rebroussement vers la gare d'Annemasse pour les gens qui vont dans la vallée de l'Arve. Il faut le redire aussi : il n'a pas pour objet d'éviter la gare d'Annemasse mais il sera un jour complémentaire pour augmenter les flux ferroviaires transfrontaliers par le rail.

Or celui-ci est occulté...
Nous ne perdons pas espoir : cela fait 40 ans que celui-ci est inscrit dans un contrat État-Région. Mais pour l'instant ce n'est que du papier. A-t-on réellement bien expliqué son intérêt ? Suis-je trop technique ? L'essentiel a-t-il été bien perçu ? Je répète que le shunt d'Étrembières est bien un shunt complémentaire au Ceva si le barreau sud est ouvert un beau jour.

Côté Ceva justement, pourquoi estimez-vous que sa fréquentation future est d'ores et déjà surestimée ?
Nos élus sont de grands baratineurs : ils nous feraient décrocher la lune pour se faire mousser. Mais il faut être terre à terre. Moi, petit usager qui a emprunté la ligne La Roche-Genève (Eaux-Vives) pendant des années, j'ai bien senti le piège. Mais en creusant un peu on s'aperçoit vite que cela ne nous apportera finalement pas grand-chose. Lors de notre dernière assemblée générale, j'ai indiqué qu'il n'y aurait que deux minutes de différence entre ce qui se faisait avant (24 minutes de gare à gare, tram compris) et ce qui se fera avec le Ceva (22 minutes).

Compte tenu du coût du Ceva, le gain en temps est donc trop peu important à vos yeux ?
Je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu. Que les choses soient très claires : nous n'avons jamais été contre le Ceva. Du moment que les Suisses ont démocratiquement adopté ce projet, nous nous y sommes pliés. N'en parlons plus, c'est acté : il se fera. Le but de notre association est simplement de rappeler que contrairement à l'idée exprimée par les élus locaux, ce Ceva n'est pas la solution du siècle, loin de là. C'est un très gros mensonge. Les frontaliers qui viendront d'Annecy, de Saint-Gervais ou d'Évian mettront toujours le même temps pour rejoindre la gare de Cornavin. L'autoroute aura donc toujours de beaux jours devant elle, même en perdant 20 minutes à la douane de Bardonnex.

La desserte en transports publics de l'hôpital de Findrol vous satisfait-elle ?
On recense 21 arrivées d'autocar quotidiennement et 21 départs (TAC, Transalis, ligne T 73, etc.) Ces lignes demandent à évoluer car par exemple les lignes du conseil général sont axées sur les déplacements scolaires.

Il faut donc enrichir cette offre à destination du grand public ?
Bien sûr mais surtout faire de la publicité autour de ces offres. Il faut que le grand public sache que ces lignes existent, d'autant qu'il subsiste une confusion entre deux arrêts : celui de l'hôpital et celui du P + R. Une ligne s'arrête au P + R et les autres à l'hôpital. Elles ne sont pas en connexion. Soyons magnanimes : laissons le temps à ces dispositifs pour pouvoir s'installer.

Votre projet de navette Findrol Airport Express (liaison directe aéroport-Chal) a-t-elle séduit les autorités compétentes ?
Difficile de dire : on ne nous dit rien. Il me semble toutefois qu'il y a une ligne de subventionnement du P + R de Findrol au sein de l'ARC. C'est plutôt bon signe. Mais à quelle échéance ? On ne sait pas trop.

En 2013, le lancement des travaux en gare d'Annemasse vous inquiète-t-il ?
Et comment ! A partir du 1er avril, la ligne Annemasse/Chêne-Bourg sera fermée jusqu'en 2017 ! Heureusement un système de substitution sera mis en place avec des bus tous les quarts d'heure : il y en aura donc plus. Par ailleurs, seront mises en place des navettes de bus au départ d'Annecy, La Roche, Thonon et Evian qui iront probablement jusqu'à la gare routière de Genève.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Gene ... ecle.shtml

Toujours le même refrain : le shunt d'Etrembières, le barreau Sud et des cars en parallèle à la voie ferrée. C'est désespérant. A force, cette personne va réussir à se mettre définitivement à dos toute la classe politique du département, y compris, ceux qui sont très proches politiquement de lui.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:11

admin.ch, 1[sup]er[/sup] février 2013
[align=center]CEVA : la convention bilatérale entre la Suisse et la France est paraphée[/align]
Berne, 01.02.2013 - La Suisse et la France ont paraphé vendredi à Genève la nouvelle Convention bilatérale relative à la ligne ferroviaire entre la gare des Eaux-Vives à Genève et celle d’Annemasse dans le cadre du projet CEVA. Elle définit les rôles des acteurs étatiques de part et d’autres de la frontière dans la planification, la construction et l’exploitation de cette infrastructure. La Convention doit encore être soumise au Conseil fédéral puis au Parlement avant d’entrer en vigueur.

Cette Convention franco-suisse précise notamment que la gestion du trafic et des circulations de la ligne ferroviaire d'Annemasse à Genève-Eaux-Vives sera confiée au gestionnaire d’infrastructure suisse, à savoir les CFF. Elle inclut aussi les aspects liés à la sécurité, à l’intervention des secours et à la douane.

Un des points encore à régler concernait l'accès des trains suisses grandes lignes, mono-courant, en provenance de Lausanne à la gare d’Annemasse, les deux pays n’utilisant pas le même type de courant. Pour cela, une nouvelle voie à quai alimentée en courant de traction suisse sera aménagée en gare d’Annemasse. La Convention prévoit que la Suisse finance cette mesure (contribution forfaitaire et unique de 15,7 millions d’euros).

La Convention a été paraphée par le sous-directeur de l’Office fédéral des transports (OFT) Toni Eder pour la Suisse et, pour la France, par Fabien Balderelli, sous-directeur à la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM).

Après la consultation inter-services en France et le feu vert du Conseil fédéral en Suisse, la Convention pourra être signée par la conseillère fédérale en charge des transports Doris Leuthard et par son homologue français. Sa ratification par les Parlements nationaux respectifs interviendra ensuite.

La modernisation de la ligne Annemasse-Genève-Eaux-Vivres est un élément indispensable de la future liaison Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA). Cette liaison mettra fin au cul de sac ferroviaire auquel les CFF et la SNCF sont confrontés aujourd’hui et permettra de créer un véritable réseau régional (RER) à l’échelle de l’agglomération franco-valdo-genevoise. Les chantiers sur sol suisse (1,567 milliard de francs) sont financés à 55% par la Confédération et à 45% par le canton de Genève. Les travaux sur territoire français seront payés par la France à l’exception de l’aménagement de la voie alimentée en courant suisse en gare d’Annemasse.

Source https://www.news.admin.ch/message/index ... g-id=47636

tdg.ch, 1[sup]er[/sup] février 2013
[align=center]Les CFF gèreront le trafic du CEVA jusqu'à Annemasse[/align]
Le convention signée à Genève doit encore être ratifiée par les Parlements des deux pays.

Les CFF seront responsables de l’ensemble de la gestion du trafic et de la circulation de la future ligne ferroviaire du CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse). La Suisse et la France ont paraphé une convention allant dans ce sens vendredi à Genève. Elle porte essentiellement sur des problèmes d'infrastructure et de signalisation qui seront suisses jusqu'à Annemasse. La question du matériel roulant et de son exploitation donnera lieu à une convention séparée.

Le convention, qui doit encore être ratifiée par les Parlements des deux pays, aborde également les aspects liés à la sécurité, à l’intervention des secours et à la douane, a fait savoir le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué.

Outre le fait qu’elle précise que la gestion du trafic entre Annemasse (F) et Genève-Eaux-Vives est confiée aux CFF, la convention règle également la question de l’accès à la gare d’Annemasse des trains suisses grandes lignes en provenance de Lausanne, les deux pays n’utilisant pas le même courant.

16 millions suisses pour la gare d'Annemasse
Une nouvelle voie en courant de traction suisse sera ainsi aménagée en gare d’Annemasse. La convention prévoit que la Suisse finance cette infrastructure en versant une contribution forfaitaire et unique de 15,7 millions d’euros, a précisé le DETEC. Côté suisse, la convention sera soumise au Conseil fédéral, puis au Parlement.

Les chantiers sur sol suisse (1,567 milliard de francs) sont financés à 55% par la Confédération et à 45% par le canton de Genève, rappelle le DETEC. Les travaux sur territoire français seront payés par la France à l’exception de l’aménagement de la voie alimentée en courant suisse en gare d’Annemasse.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/22988996

ATS, 1[sup]er[/sup] février 2013
[align=center]Le trafic du CEVA genevois sera entièrement géré par les CFF[/align]
La convention devra encore obtenir l'aval des Parlements suisse et français.
Les CFF assureront entièrement la gestion du trafic de la future ligne ferroviaire reliant Genève à Annemasse (CEVA). Suisses et Français ont signé vendredi un texte en ce sens.

Les CFF seront responsables de l'ensemble de la gestion du trafic et de la circulation de la future ligne ferroviaire du CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse). La Suisse et la France ont paraphé une convention allant dans ce sens vendredi à Genève.

La convention, qui doit encore être ratifiée par les Parlements des deux pays, aborde également les aspects liés à la sécurité, à l'intervention des secours et à la douane, a fait savoir le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué.

Arrangement électrique
Le texte règle également la question de l'accès à la gare d'Annemasse des grandes lignes suisses en provenance de Lausanne, les deux pays n'utilisant pas le même courant. Une nouvelle voie en courant de traction suisse sera ainsi aménagée en gare d'Annemasse.

La convention prévoit que la Suisse finance cette infrastructure en versant une contribution forfaitaire et unique de 15,7 millions d'euros, a précisé le DETEC. Côté suisse, la convention sera soumise au Conseil fédéral, puis au Parlement.
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:15

geneve.ch, 7 février 2013
[align=center]Une nouvelle étape de construction de la halte de Carouge-Bachet débute le 16 février 2013[/align]
La première étape des travaux sous l’autoroute de contournement prendra fin le 15 février 2013, soit avec environ deux semaines d’avance sur le planning initial. Une nouvelle étape consistant à construire la partie de la halte située sous la route de Saint-Julien commencera dès le lendemain.

Du 5 septembre 2012 au 15 février 2013 se sont déroulés les travaux de construction de la halte de Carouge-Bachet sous l’autoroute au droit du tunnel du Bachet, à l’entrée du tube direction Perly. Ces derniers ont pu, grâce notamment au travail des ouvriers sur trois samedis, terminer avec deux semaines d’avance. Cela a permis de couler la dalle de couverture, futur plafond de la halte, avant le 21 décembre 2012. En effet, cette dalle a un temps de séchage d’environ un mois et il s’agissait de faire coïncider la pause des fêtes de fin d’année avec cette attente technique. Une tente a simultanément été posée pour garantir les meilleures conditions de séchage. La Direction de projet, les mandataires et les entreprises en charge de la réalisation des travaux ont ainsi pu maintenir les délais les plus optimistes.

Dès le 16 février 2013, les deux voies de l’autoroute (direction Perly) seront rendues à la circulation et la construction d’un nouveau morceau de la halte sous une partie de la route de Saint-Julien débutera. Cela implique une modification importante à la hauteur du carrefour du Bachet-de-Pesay : la suppression du « tourner à gauche » de la route de Saint-Julien, en provenance de Plan-les-Ouates, sur la route des Jeunes pour une durée de 5 mois. Un itinéraire de déviation est prévu en amont via l’avenue des Communes-Réunies ou via l’autoroute de contournement pour se rendre dans le secteur de La Praille, et une signalisation routière sera mise en place.

Les travaux situés sous la route de la Chapelle se poursuivent. Cette dernière sera rendue à la circulation selon le planning annoncé, soit en mai 2013.


tdg.ch, 8 février 2013
[align=center]Une nouvelle ligne de bus circulera également entre Annemasse et Cornavin.[/align]

[...]

Autre nouveauté printanière ? Une liaison directe entre Annemasse et Cornavin, à partir du 1er avril. Cette nouvelle ligne – No 61 – remplacera le train qui relie aujourd’hui, et jusqu’au 31 mars, l’agglomération française à Chêne-Bourg. Elle circulera selon une cadence de 15 minutes en semaine et passera par Moillesulaz, Chêne-Bourg et Malagnou. Temps de trajet entre Annemasse et Cornavin : 40 minutes environ.

Les bus [...] bénéficieront de planchers surbaissés pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/26935191

Le communiqué de la DIME et des TPG
[align=center]Mise en service de lignes de bus directes entre Annemasse et Cornavin et Carouge et Cornavin[/align]
Dès le 1er avril, une ligne de bus circulera entre la gare d'Annemasse et la gare de Genève Cornavin. Tous les jours de la semaine, cette nouvelle ligne 61 reliera les deux gares en 40 minutes environ. [...] Ce[tte] ligne [fait] partie du catalogue des mesures annoncées en septembre 2012 pour améliorer le réseau TPG.

[...]

Blaise Hochstrasser, directeur général de la mobilité, [...] a ensuite présenté l[a] nouvelle ligne de bus annoncée en septembre 2012 qui, dès le mois d'avril, desservir[a] directement la gare de Cornavin depuis Annemasse.

Ligne 61 : une ligne régulière entre Annemasse, les Trois-Chêne et Cornavin
La ligne 61 reliera la gare d'Annemasse à celle de Cornavin en environ 40 minutes, en passant par Moillesulaz, Chêne-Bourg et Malagnou. "L’État a saisi l'opportunité qui se présentait à lui avec l'avancée du chantier CEVA, a expliqué Blaise Hochstrasser. La ligne de chemin de fer entre Annemasse et Chêne-Bourg sera fermée le 31 mars et une offre de substitution par bus était planifiée. Nous avons choisi d'élargir cette offre, de telle sorte qu'elle permette de répondre également aux besoins d'une minorité d'usagers qui souffrait de la suppression d'une liaison directe entre les Trois-Chêne et Cornavin. Particulièrement les personnes à mobilité réduite ou les usagers voyageant avec des bagages ou des poussettes." Mise en service le 1er avril prochain, cette nouvelle ligne sera régulière toute la semaine et les week-ends : elle circulera selon une cadence de 15 minutes en semaine de 6h à 20h, et de 30 minutes de 20h à 22h et le week-end. La ligne 61 permettra par ailleurs de renforcer l'attractivité des transports collectifs transfrontaliers en offrant une alternative à la voiture pour les pendulaires en provenance de la Haute-Savoie.

[...]

Tirer les enseignements du passé et préparer le RER
"Notre entreprise doit tirer les enseignements du changement de réseau de 2011 et de la crise de croissance liée à une augmentation considérable de l'offre de 89% entre 2002 et 2012, a estimé Anita Frei en conclusion. Les TPG doivent à présent pouvoir travailler en anticipation sur l'évolution de leur réseau, en étroite collaboration avec la direction générale de la mobilité." Un enjeu également souligné par Michèle Künzler : "Le travail d'amélioration continue doit être poursuivi dans les mois et années à venir. Et en marge de nos efforts quotidiens pour continuer de rendre plus attractif et stable le réseau TPG, nous devons à présent préparer la mise en service du RER franco-valdo-genevois en 2017, qui va métamorphoser les déplacements dans le Grand Genève. Les TPG devront se réorganiser autour de cette nouvelle épine dorsale des transports collectifs. Cette réflexion s'entame dès cette année avec les travaux d'élaboration du prochain Plan directeur des transports collectifs qui doit être présenté aux autorités à la fin de l'année."

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Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:21

La Tribune de Genève, 13 février 2013
[align=center]La gare de Chêne-Bourg va glisser sur des rails[/align]
Pour être conservé, le bâtiment sera déplacé de quarante mètres. Une manœuvre rare et complexe.

La gare de Chêne-Bourg va être déplacée sur des rails

Avec la construction du CEVA, quatre nouvelles gares naîtront d’ici à 2016 dans le canton. L’une d’elles, souterraine, émergera à Chêne-Bourg. Mais la halte actuelle, protégée, ne disparaîtra pas pour autant. Afin de la conserver, les ingénieurs du projet déplaceront le bâtiment d’une quarantaine de mètres grâce à un système de rails et de treuil. Un véritable challenge technique.

Déménager un édifice aussi imposant – deux étages, 17 mètres de long sur 9 mètres de large – relève effectivement du défi. Mais comme la gare actuelle se trouve sur le tracé des futures parois moulées de la tranchée du CEVA, elle doit s’éclipser pour permettre aux travaux des tronçons situés entre Grange-Falquet et le Foron de débuter.

Avant d’attaquer la manœuvre, l’équipe d’ingénieurs devra attendre début avril. Le temps que le trafic ferroviaire entre Annemasse et Chêne-Bourg soit stoppé : pour commencer à déplacer la gare, il faudra en effet que rails, ballast et ligne de contact aient disparu.

Détachée du sol
Alors, il sera temps de préparer la halte à sa grande migration. Destination? Quarante mètres plus loin, de l’autre côté des anciennes voies, sur ce qui est aujourd’hui une zone de friche ferroviaire. Comment s’y prendra-t-on ? L’équipe commencera par creuser le terrain tout autour de la gare, au niveau du sous-sol et des fondations. Puis, les ingénieurs construiront une dalle de béton, afin d’aplanir et de stabiliser le terrain.

Pour éviter que le bâtiment, évidemment très lourd, ne s’abîme ou ne s’effondre pendant son transfert, les murs porteurs seront renforcés. Une dalle bétonnée viendra également solidifier l’intérieur de l’édifice. Une douzaine de travailleurs participeront à son déménagement.

Le ripage, terme technique pour décrire le déplacement du bâtiment, aura lieu entre fin juillet et début août. Pour y parvenir, la gare sera littéralement soulevée du sol. «Nous allons créer des trous dans les murs à intervalles réguliers pour y installer le dispositif, puis couper au niveau des fondations pour la désolidariser du sol», explique Tiziano Bernasconi, chef de projet. L’équipe y insérera alors une sorte de rail métallique, en forme de H, qui permettra au bâtiment de glisser. Grâce à l’énergie hydraulique ou mécanique, celui-ci se déplacera à l’aide d’un treuil qui le tirera très lentement.

«Délicate, la manœuvre prendra environ une semaine, remarque Tiziano Bernasconi. Il faudra être très précis, car la structure du bâtiment, construit à la fin du XIXe siècle, n’est pas en béton armé comme c’est le cas pour les édifices actuels. Elle n’est donc pas entièrement rigide. Nous assurerons évidemment une surveillance visuelle et renforcerons la bâtisse au besoin.» Coût de cet exode ? Un peu plus de 1,3 million.

Rôle futur à déterminer
La gare rejoindra alors peu à peu son nouvel emplacement. Un peu de béton, puis le dispositif sera retiré. Qu’adviendra-t-il de l’édifice ? Des discussions sont en cours entre l’État et la Commune de Chêne-Bourg, intéressée à l’acquérir.

Une telle manœuvre a déjà été expérimentée à Genève en 2005. La salle de gymnastique de Saint-Gervais, toujours dans le cadre des travaux du CEVA, a été déplacée pour permettre l’élargissement des quais à Cornavin. Un déménagement de moindre ampleur, puisque le bâtiment n’a été ripé que sur 4,5 mètres.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/17741500

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20min.ch, 13 février 2013
[align=center]Le pont provisoire du CEVA franchit l'Arve[/align]
Le chantier du RER a passé un cap symbolique et spectaculaire ce mercredi matin. Un ouvrage relie désormais les berges carougeoises au pied des falaises de Champel.

Pousser un pont pour permettre de creuser un tunnel. Telle est l'opération à haute teneur symbolique qui s'est déroulée ce mercredi matin à proximité du boulodrome de la Fontenette. Le chantier du CEVA prend donc un tour nouveau, puisque la passerelle provisoire de 70 mètres de long qui enjambe désormais l'Arve autorisera les ouvriers à accéder aux falaises de Champel. Le percement de celles-ci peut maintenant débuter.

La conseillère d’État Michèle Künzler, chargée de la Mobilité, a salué une phase «historique. Nous allons créer un réseau ferroviaire, comme dans les autres grandes villes d'Europe et de Suisse. C'est le chantier du siècle, la même chose que lorsqu'on a abattu les murailles de la ville en 1850. On agrandit Genève.»

Laurent Staffelbach, délégué de la direction des CFF, a pour sa part estimé que le CEVA était indispensable pour assurer «le développement démographique de la région, et donc sa prospérité». Pour lui, contrairement à Lausanne et Genève, les villes suisses alémaniques disposent, en termes de transport régional, de «toiles d'araignée denses avec des cadences de dix minutes, qui changent le mode de vie». Le CEVA doit remédier à cette carence.

Source http://www.20min.ch/ro/news/geneve/stor ... e-27356900

tdg.ch, 13 février 2013
[align=center]Chantier du CEVA Un pont provisoire a été «poussé» au-dessus de l’Arve[/align]
La partie supérieure du pont, de près de 170 mètres de long et 140 tonnes, a été posée mercredi matin dans le secteur du Val d’Arve

L’ouvrage a été installé hier dans le secteur du Val d’Arve.

«Le CEVA ce sont des travaux de longue haleine. Toutes les étapes sont importantes mais celle-ci l’est plus particulièrement car elle marque le début de la construction du tunnel de Champel», a rappelé Laurent Staffelbach délégué de la direction CFF infrastructure mercredi matin devant un parterre d’invités.

Tous étaient conviés au «poussage» du pont provisoire sur l’Arve ; une passerelle, de près de 170 mètres de long et quelque 140 tonnes, pré-construite sur la berge le mois dernier.

Pendant plus d’une heure, le tapis du pont a été «poussé» par une pelle mécanique jusqu’à l’autre rive. Des rouleaux placés sous la surface ont permis de la faire coulisser. L’ouvrage a «accosté» sur chacune des deux piles en métal forées dans la rivière. A chaque arrêt, des ouvriers armés d’échelles sont montés pour vérifier le bon alignement des rouleaux. Ce pont provisoire doit permettre d’acheminer sur l’autre rive les machines et matériaux nécessaires à la construction du tunnel de Champel.

La percée de l’ouvrage dans la falaise du Val d’Arve débutera dès la fin du mois; ce chantier durera trois ans. La première partie des travaux promet d’être spectaculaire. Vue la verticalité de la paroi, les premières pelles mécaniques qui creuseront le front seront attachées à des câbles. L’assemblage du pont définitif débutera quant à lui au printemps 2014.

«Nous sommes dans les temps», précise Antoine Da Trindade, directeur du projet CEVA. Et ce, malgré les oppositions des propriétaires de la parcelle de la falaise, déboutés par le Tribunal fédéral cet été, et malgré les crues exceptionnelles de l’Arve qui ont emporté une partie du matériel amené sur la rivière début février.

Riverains et curieux sont invités à découvrir ce pont jeudi 21 février de 16h30 à 19h au centre sportif du boulodrome, 57 route de Veyrier. «Il faut que les gens puissent s’approprier ce chantier, le chantier du siècle ! Comme l’a été l’abattement des murailles de Genève autrefois, le CEVA doit donner une vision positive de notre ville», a conclu la conseillère d’État en charge de la mobilité, Michèle Künzler.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/18764786

Le Dauphiné Libéré, 14 février 2013
[align=center]RER transfrontalier : un pont sur l’Arve avant le percement du tunnel de Champel[/align]
Chaque étape marquante du chantier Ceva est célébrée par une cérémonie. Le 15 novembre 2011, le lancement des travaux de la future liaison Cornavin-Eaux Vives-Annemasse (ou RER transfrontalier) était fêté en grande pompe à Lancy. Plus simplement hier matin, l’État de Genève et les Chemins de fer fédéraux célébraient en direct le “poussage” d’un pont provisoire sur l’Arve.

L’ouvrage de 145 tonnes, d’une longueur d’environ 70 mètres a été placé dans une des boucles de l’Arve, au pied de l’imposante falaise du quartier de Champel. Dans cette falaise sera percé un tunnel, l’un des ouvrages les plus emblématiques du parcours de la liaison ferrée. Emblématique par sa technicité et par sa situation, le quartier de Champel étant celui d’où proviennent les oppositions au projet.

L’infrastructure ferroviaire de cette région prospère n’était pas assez développée
Ce pont provisoire, placé pour une durée d’environ 18 mois, aura deux usages. Il permettra d’une part l’accès au futur tunnel par les engins et les techniciens, d’autre part l’accès à l’autre pont à construire, définitif celui-ci distant de quelques mètres.

Le percement du tunnel devrait commencer vers la fin de ce mois de février. « Nous plaçons ce pont provisoire pour ne pas perdre de temps, nous restons sur l’objectif de mise en service en 2017 » explique Antoine Da Trindade, directeur du projet Ceva. Le tunnel de Champel reliera la rive droite de l’Arve à l’avenue Théodore Weber (aux Eaux Vives), cet ouvrage mesurera 1,6 km.

Le délégué de la direction infrastructure des CFF, Laurent Staffelbach, a évoqué le contexte de la réalisation du Ceva : « Cette région se développe davantage que la moyenne suisse et européenne, nous sommes dans un îlot de prospérité dont l’infrastructure ferroviaire n’était pas assez développée pour le trafic régional. » Genève ne soutenait pas la comparaison par rapport aux grandes agglomérations de Suisse alémanique qui ont des cadencements de 10 minutes au lieu d’une demi-heure autour de Genève. Le Ceva et ses connexions avec les grandes lignes mettra le Grand Genève au niveau. La conseillère d’État Michèle Künzler a qualifié ce chantier d’« extraordinaire. »

« On reconstruit un réseau, comme dans les autres grandes villes d’Europe et de Suisse. »

Source http://www.ledauphine.com/economie-et-f ... de-champel
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:30

tdg.ch, 15 février 2013
[align=center]Le budget français du CEVA sera signé en avril[/align]
L'accord de principe conclu en avril 2012 débouche sur un texte dont le processus d'adoption est engagé.

Le tour de table réalisé en avril par les différentes collectivités publiques françaises participant au financement des deux kilomètres du CEVA qui séparent la frontière de la gare d'Annemasse est désormais en phase de validation formelle. Le texte dont le point final vient d'être posé doit être adopté pour une signature finale en avril prochain. Le maire d'Annemasse confirme ainsi un entrefilet paru ce vendredi dans le Dauphiné libéré.

Prenant son agenda, Christian Dupessey précise que la commission permanente de l'assemblée de la région Rhône-Alpes se prononcera le 28 mars. D'ici-là d'autres collectivités se seront sans doute prononcées ce qui permettra de publier le texte. Outre la clé de financement des 234,25 millions que coûtera le tronçon haut-savoyard du RER genevois, le document fixe les cadences entre Annemasse et Evian, Saint-Gervais et Annecy. Il précise aussi le montant que Rhône-Alpes devra débourser pour s'acquitter à la société Réseau ferré de France pour que le RER puisse circuler sur le réseau national.

Selon le Dauphiné Libéré, la partie française de la liaison ferroviaire reliant Genève à Annemasse (Ceva) les parts de chacun s'établissent comme suit : l’État français (45M€), la confédération helvétique (14,5M€ pour l’arrivée des trains suisses mono-courant en gare d’Annemasse), le département de Haute-Savoie (65M€ sur les fonds frontaliers), la Région Rhône-Alpes (55M€), les collectivités locales (18,75M€), Réseau ferré de France (35M€), l’Union européenne (1M€).

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/29949485

Le Messager, 21 février 2013
[align=center]Tout pour Annecy, rien pour nous » : des Chablaisiens s'indignent[/align]
La vieille rivalité entre Annéciens et Chablaisiens reste d'actualité.

Le Chablais a au moins réussi à obtenir le contournement de Thonon. Mais depuis ? Tout dépend désormais du choix du préfet - donc d'Annecy ? Enquête sur un bien étrange ressentiment : fantasme ou réalité ?

Que ce soit dénoncé ouvertement ou glissé entre deux portes, le message est le même : si le Chablais reste enclavé, tenu à l'écart des décisions importantes ou dans l'incapacité de s'unir, c'est à cause d'un lobby annécien.

Alors que, quelques années auparavant, on avait beau jeu d'accuser l’État, de plus en plus c'est le pôle de pouvoir que constitue Annecy qui est pointé du doigt.
Simple rivalité ou querelle plus profonde, elle ressurgit désormais sur les sujets les plus divers : désenclavement bien sûr, intercommunalité, grand stade, gens du voyage et même Jeux olympiques... Autant de situations que le Chablais a vécues comme des échecs - desquels les Annéciens pourraient être peu ou prou responsables. Certains ne sont donc pas loin de conclure : « Tout ça, c'est la faute à Annecy ! », comme on dit au carnaval de Thonon : « C'est la faute à Matagasse ! » Côté sportif, par exemple, bien des supporters locaux de l'ETG FC n'acceptent pas l'idée que les matchs à domicile de leur équipe leur échappent pour Annecy, voire pour un hypothétique grand stade à Seynod. Quant aux JO, plusieurs observateurs en sont persuadés, à tort ou à raison : « Les épreuves programmées dans le Chablais n'avaient aucune chance d'être acceptées. En faisant ce choix, les décideurs d'Annecy le savaient bien. » Et concernant les gens du voyage, Astrid Baud-Roche, présidente du Symagev, dénonçait dès 2010 les trop grandes disparités en matière d'aires d'accueil : « Le taux d’équipement pour 1000 habitants est de 0,47 à Annecy contre 1,70 à Thonon. »

Un déséquilibre délibérément entretenu ?
« C'est faux !, se défend Bernard Accoyer, député-maire d'Annecy-le-Vieux et ancien président de l'Assemblée nationale.
Si le Chablais a plus de passages de caravanes, c'est uniquement pour des raisons géographiques. On oublie trop souvent que tous les étés, c'est aussi intenable à Annecy ; mais ici, les élus ne descendent pas dans la rue pour se plaindre... » L'explication se trouverait-elle là, dans ces mentalités différentes entre Chablais toujours bien rural et bassin annécien résolument citadin ?
Peut-être. Reste que ce ressentiment semble avoir des racines profondes et anciennes, et que ses manifestations réapparaissent régulièrement. Pour certains, c'est surtout une histoire de jalousie, un peu à la façon des provinciaux envieux de Paris.
« Il n'est pas question de vouloir affirmer une suprématie, estime M. Accoyer. C'est simplement qu'Annecy est la ville préfecture du département. » Conseiller général du canton du Biot, Denis Bouchet a une analyse un peu différente : « C'est aussi qu'Annecy a besoin d'exister, plus que nous, dans sa rivalité avec Chambéry : comme quoi on a toujours peur du voisin, de l'autre. Et quelque part, nous sommes sans doute un peu victimes de cette querelle. »

LES "LOBBIES" DU CONSEIL GÉNÉRAL
Un "lobby annécien" au Département ? Vice-président chablaisien du conseil général, Denis Bouchet peut légitimement juger de la prétendue partialité du cette assemblée, et pour lui, c'est un faux procès. « Bien sûr, reconnaît l'élu, on a vu l'inauguration du pont de Saint-Gervais ou les préparatifs du tunnel du Semnoz... » Un tunnel qui, par exemple pour Jean-Christophe Bernaz, mobiliserait des crédits qui auraient pu aider au désenclavement du Chablais. « Un discours un peu rapide », selon Jean Denais, maire de Thonon et ancien conseiller général : « La Haute-Savoie a encore les moyens de financer de gros investissement, au nord comme au sud. Après, c'est un problème de programmation. » M. Denais rappelle ainsi qu'au temps du contournement de Thonon, le plus important projet des vingt dernières années, des élus du Département parlaient de « lobby chablaisien » !
« Il ne faut pas opposer un projet à un autre, reprend M. Bouchet. Nous tâchons simplement d'anticiper. En cela, le conseil général se bat sur tous les fronts, y compris pour ce qui ne relève pas de ses compétences, comme les Navibus ou le Ceva. » Enfin, M. Bouchet précise qu'en matière de dotations, les cantons du Chablais ont reçu en 2012 quelque 4 millions d'euros, sur les 18 millions alloués par le Département, et que ce montant sera en hausse pour 2013 : « Les Chablaisiens sont donc même un peu privilégiés. »

Transports : le Chablais, cinquième roue du carrosse
S'il est un domaine où les Chablaisiens ont l'impression d'être ignorés, méprisés voire spoliés, c'est bien celui des transports. « Lésés... avec un grand B », préfère en rire Jean-Christophe Bernaz, président de l'association "Oui au désenclavement".
Au-delà de la boutade, il le rappelle quand même : « Les Annéciens sont parvenus à s'unir pour gagner une demi-heure en train depuis Paris et être encore mieux desservis, alors que nous galérons toujours pour aller à Bellegarde. » Bernard Accoyer y oppose que « ce sont bien les élus locaux qui ont fait le choix de financer de gros travaux au nord, avec le Ceva, à hauteur de 234 millions d'euros, plutôt que le désenclavement : le sud du département n'y est pour rien. » Un Ceva que, du côté du conseil général, Denis Bouchet justifie facilement : « Il servira aussi aux Chablaisiens. » Même chose pour la route, selon M. Bernaz : « Les Annéciens ont réussi à prendre beaucoup d'argent pour financer leur autoroute jusqu'à Genève, alors que c'est un dossier beaucoup plus récent que notre désenclavement. » Et de pointer ce risque : « Avec cette autoroute, nos frontaliers vont être tentés d'habiter sur Annecy, ce qui se traduira par une perte de fonds genevois pour le Chablais.» « C'est un peu fort de café !, s'insurge Bernard Accoyer. L'autoroute Liane et l'A400 ont reçu leur déclaration d'utilité publique (DUP) en même temps, en 1995. Il se trouve que l'A400 a été annulée par le Conseil d’État ; mais en ce qui concerne le projet Liane, l'ouvrage n'a pas coûté un centime d'argent public. Et c'est sous mon impulsion que les pouvoirs publics ont essayé de trouver un nouveau financement, avec une DUP autorisant un péage, pour le désenclavement. Je suis d'ailleurs l'élu hors Chablais qui s'est le plus exprimé pour dénoncer cette situation inacceptable qu'est l'enclavement. » Quant à Denis Bouchet, il explique que le président Monteil s'implique lui aussi dans la cause du désenclavement : « Il s'est rendu au ministère, il se bat pour le raccordement entre l'A40 et les Chasseurs... Le conseil général se bouge, le chantier pour Chasseurs-Machilly a commencé, et pour Machilly-Thonon nous n'attendons plus que le feu vert de l’État. » Et de souligner aussi le rôle du Département dans la réalisation du contournement de Thonon, « à hauteur de 80 millions d'euros, et alors que ce n'était pas notre rôle. » « Nous ne sommes mêmes pas propriétaires de tous les terrains pour aller jusqu'à Saint-Cergues, rétorque M. Bernaz, alors que dans son budget, le conseil général a déjà voté les acquisitions en vue du tunnel du Semnoz ! » Encore un projet annécien préféré au désenclavement du Chablais ? « Pour le Semnoz, c'est juste une anticipation, répond M. Bouchet. Les deux projets devront se faire. »

La guerre des grandes agglomérations
Ce sentiment de ras-le-bol contre "l'ennemi annécien" a récemment connu son apogée lors des réunions en vue du redécoupage des intercommunalités, à l'issue desquelles le Chablais n'est pas parvenu à réaliser une grande communauté d'agglomération autour de Thonon.
« Annecy n'a pas envie que se fassent de grandes choses dans le Chablais, estime Jean-Pierre Fillion, président du Siac.
Pour s'en persuader, il n'y avait qu'à entendre le plaidoyer de Bernard Accoyer contre nous, juste avant le vote. » Explication : pas de grande agglomération autour de Thonon, ce sera moins de dotations pour les Chablaisiens, « et donc plus de subventions possibles pour l'agglomération d'Annecy, et pour celle - disons les choses jusqu'au bout - d'Annemasse ». Le président du Siac a d'ailleurs fait chiffrer le montant de la dotation perdue : 3685954 euros.
« Les prises de position ont eu le mérite de la clarté, confirme Jean Denais : l'agglomération d'Annecy n'avait aucun intérêt à une grande agglomération chablaisienne. » Là encore pour des raisons économiques : « L'argent public étant de plus en plus rare, il existe de fait une compétition pour certains investissements. » Pour autant, M. Denais relativise : « Les querelles de clocher, c'est d'un autre temps. Il faut raisonner au niveau départemental. Un grand investissement quelque part crée une dynamique d'ensemble. » Mis en cause, Bernard Accoyer justifie son opposition au projet de grande agglomération chablaisienne : « Quand il faut une heure trente pour se rendre d'un côté à l'autre d'une intercommunalité, est-elle bien raisonnable ? Pour cette gigantesque agglomération, il faudrait une nouvelle structure, avec de nouveaux frais de fonctionnement, et il n'est pas certain du tout qu'elle aurait rendu de meilleurs services à la population. Quand on s'unit, c'est pour réaliser des économies, sinon il ne faut pas le faire. » Et d'appuyer là où ça fait mal : « Faire une intercommunalité avec des gens qui ne veulent pas se marier, cela ne marchera jamais. » On en revient donc aux questions de désunion entre Chablaisiens. Toutefois, un représentant du Chablais aux réunions de travail sur les intercommunalités confiait : « En fait, Annecy a peur d'un Chablais qui serait uni, parce que ce Chablais uni serait fort. » Une manière comme une autre de se consoler ?

La faute... aux Chablaisiens eux-mêmes ?
« Je le fais remarquer sans méchanceté, mais quand ça ne va pas, on a toujours le réflexe de se dire que ce n'est pas de sa faute mais de celle du voisin. » Ce point de vue de Bernard Accoyer trouve des échos y compris auprès de Chablaisiens. Ainsi Jean-Pierre Fillion, président du Siac, reconnaît que « si le Chablais avait été plus solidaire, il aurait pu réaliser sa grande intercommunalité.
Annecy est assez "anti-Chablais", c'est vrai, mais là, les torts sont partagés. » Jean-Christophe Bernaz analyse le phénomène sans concession : « Le Chablais montre sa désunion à l'ensemble du territoire, donc aux Annéciens. Nous sommes la risée à Annecy - ça leur va très bien - et jusqu'à Paris, où on nous montre du doigt. » Pourtant, les Annéciens eux aussi connaissent des dissensions. « Oui, ils se battent en coulisses, mais ils apparaissent unis aux yeux des autres. Ce n'est pas comme pour nos guerres des chefs dans le Chablais, juste pour être sur la photo. L'avantage d'Annecy, c'est que pour leurs décideurs, ils n'ont que des leaders, alors que nous, nous n'avons que des deuxièmes couteaux. Mais on a les élus qu'on mérite. » Ainsi, les Annéciens applaudiraient des deux mains aux querelles chablaisiennes... et en engrangeraient les résultats. « C'est facile, et ils ont bien raison de le faire ! Au fond, ils sont bien plus intelligents que nous. » Et pourtant, comme le rappelle Jean Denais, les Chablaisiens sont capables de s'unir en certaines occasions. « Par exemple pour défendre nos services publics, comme le tribunal de Thonon ou les Hôpitaux du Léman. » Mais c'est sans doute insuffisant.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Chab ... s_ch.shtml
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:34

Le CEVA apportera un bol d'oxygène aux HUG

20min.ch, 11 mars 2013
[align=CENTER]Parquer aux HUG : le calvaire des employés[/align]
Il faut attendre en moyenne neuf ans pour obtenir un abonnement au parking de l'hôpital cantonal de Genève. La grogne monte.

La situation est tendue. Sur le site principal des Hôpitaux universitaires (HUG), il existe 900 places de stationnement pour 11000 collaborateurs. La direction délivre 1500 abonnements, mais la demande est telle, qu’il faut patienter en moyenne neuf ans pour obtenir un sésame.

De quoi échauffer les esprits de certains qui n’hésitent plus à s’en plaindre. «On en a marre. Avant, les places de stationnement étaient réservées aux anciens. Maintenant elle sont squattées par les frontaliers !», tonne un employé. En outre, le syndicat SSP dénonçait la semaine dernière des passes-droit auxquels auraient droit certains cadres.

Mesures compensatoires
Pourtant, les critères d’attribution des places ont changé en 2010. De contractuels, ils sont devenus objectifs. Il faut habiter à plus d’une heure de transport public des HUG pour pouvoir prétendre à une place, ou pouvoir justifier de problèmes de mobilité. De fait, 60% des autos qui sont stationnées ne portent pas de plaques genevoises.

«Ce n’est pas parce qu’on est frontalier qu’on est prioritaire», rassure Mouna Asal, chargée du plan mobilité des HUG. Les nouvelles directives sont jugées nettement plus «équitables». «Cette situation évoluera certainement lorsque le CEVA verra le jour», note-t-elle. Des mesures compensatoires ont été mises en place comme le financement d’abonnement TPG.

Source http://www.20min.ch/ro/news/geneve/stor ... s-29354630

Le CG74 affirme être le premier financeur du CEVA avec un apport de 65M€. Un vote important sur ce sujet a eu lieu lundi 25 mars 2013.

Dans le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Lundi-25-M ... v6333.html, les réactions d'Antoine Vieillard (MODEM) et de Christian Monteil (le président, DVD) qui n'hésite pas à affirmer que sans le département, il n'y aurait pas eu de CEVA.

tdg.ch, 25 mars 2013
[align=center]Le Conseil général entérine la mobilisation de 65 millions d'euros pour le CEVA[/align]
À travers cette participation, le Département haut-savoyard devient le premier contributeur de la partie française du projet qui reliera Genève à Annemasse.
«Pour célébrer le CEVA, beaucoup de gens sont venus chanter la messe, le Conseil général a versé à la quête», a déclaré Claude Birraux, membre du Conseil général de Haute-Savoie, représentant du canton d'Annemasse Sud.

Ce lundi 25 mars, les élus du Conseil général de la Haute-Savoie ont entériné la participation financière du Département au projet du CEVA, sur sa partie française. Estimée à 234,25 millions d'euros, l'enveloppe globale permettra notamment de financer la réalisation d'une double voie entre la frontière et la gare d'Annemasse, l'aménagement du plan de voie en gare d'Annemasse, l'automatisation de la section du réseau comprise entre Annemasse et La Roche-sur-Foron, la télécommande de la gare d'Évian-les-Bains… Premier contributeur financier de ce projet, avec 65 millions d'euros, le Conseil général de la Haute-Savoie vient compléter les fonds apportés par l'État français (45 millions d'euros), l'Office fédéral des transports (14,5 millions d'euros), la Région Rhône-Alpes (55 millions d'euros), les collectivités de la Haute-Savoie (18,75 millions d'euros), Réseau ferré de France (35 millions d'euros) et l'Union européenne (demande de subvention d'un million d'euros en cours).

Le CEVA c'est bien, mais cela ne suffit pas
Si tous les élus se sont félicités du «volontarisme» de l'Assemblée et de son président sur ce dossier, la plupart d'entre eux a tenu à rappeler qu'avec cette démarche, le Conseil général de la Haute-Savoie allait au-delà de ses compétences. «Pour célébrer le CEVA, beaucoup de gens sont venus chanter la messe, le Conseil général, lui, a versé à la quête» a d'ailleurs commenté Claude Birraux (canton d'Annemasse-Sud). Partageant ce constat, le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, a quant à lui pris soin de rappeler que ce dossier «ne peut pas être séparé» de celui du désenclavement du Chablais et de la vallée de l'Arve. Un avis qu'a soutenu Michel Charlet (canton de Chamonix Mont-Blanc), tout aussi «inquiet» pour l'avenir du shunt d'Étrembières. L'ancien maire de Chamonix craignant que le CEVA enterre définitivement ce projet.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/23250063

L'Essor Savoyard, 28 mars 2013
[align=center]Le schéma gérontologique et le Ceva animent la séance du conseil général[/align]
Lundi 25 mars se tenait une séance publique du conseil général de Haute-Savoie. Si la plupart des points à l'ordre du jour n'ont pas occasionné de débats, deux ont toutefois suscité beaucoup de discussions : celui sur le schéma gérontologique départemental et celui sur le Ceva.

[...]

Les élus ont ensuite abordé la question du Ceva, puisqu'il leur était demandé d'autoriser le président à signer le protocole d'intention relatif à son financement.

« Une politique volontariste »
Raymond Mudry, vice-président en charge des transports, a rappelé que le projet, qui était désormais sur les rails, coûterait au Département la somme de 65 millions d'euros, quand l'État en mettra 45, la Région 55 et RFF 35. Il aura pour but de permettre la circulation de six trains par heure entre Annemasse et Genève-Cornavin et d'améliorer de fait les liaisons entre la France et la Suisse.
Si Frédéric Zory a félicité la « politique volontariste » de Christian Monteil dans ce projet, et Claude Birraux moqué l'immobilisme des autres partenaires dans ce dossier - « beaucoup ont chanté la messe mais c'est le conseil général qui a versé à la quête » -, d'autres conseillers généraux n'ont pas manqué de rappeler qu'il ne faudrait pas pour autant oublier le reste du territoire.
Jean-Marc Peillex, entre autres, a insisté sur le fait que la Vallée de l'Arve et le Chablais « mériteraient d'être desservis par le TGV ».

Source http://www.lessorsavoyard.fr/Actualite/ ... 6416.shtml
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 15:51

C'est dimanche 31 mars 2013 que les derniers trains régionaux ont circulé entre Annemasse et Chêne-Bourg. Voici la liste des 4 derniers TER :
- 884347 Annemasse 20h19 - Chêne-Bourg 20h27
- 884396 Chêne-Bourg 20h34 - Annemasse 20h42
- 884349 Annemasse 21h19 - Chêne-Bourg 21h27
- 884398 Chêne-Bourg 21h34 - Annemasse 21h42.

lemessager.fr, 1[sup]er[/sup] avril 2013
[align=center]Annemasse-Genève : la région confirme ses 55M€ pour le Ceva[/align]
Lors de sa dernière assemblée en date du 28 mars, le conseil régional a confirmé son engagement financier sur le RER transfrontalier du Ceva.

A savoir l'octroi de 55 millions d'euros sur les 230 du total final. Le protocole de financement du Ceva sera très officiellement signé le 8 avril prochain en sous-préfecture de Saint-Julien.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Fil_ ... gion.shtml

tdg.ch, 2 avril
[align=center]Une nouvelle ligne de bus Annemasse-Cornavin[/align]
En attendant le CEVA, les navettes par bus se multiplient entre Genève et la France voisine.
En attendant le CEVA, la gare d’Annemasse est reliée à Cornavin grâce à la ligne de bus 61.

Pour remplacer la voie de chemin de fer des Eaux-Vives, une nouvelle ligne de bus, la 61, est mise en service à partir du 1er avril 2013 entre Annemasse et Cornavin.

« La ligne de bus transfrontalière permet de maintenir le service de transport public, en améliorant la desserte avec le centre-ville et avec les gares », souligne Unireso, qui regroupe 7 opérateurs (CFF, TPG, SMGN, TPN, TAC, TER Rhône-Alpes et Frossard/SAT), soit 6 lignes de trains, 6 lignes de trams, 63 lignes de bus et 4 lignes de bateaux sur l'ensemble du Grand Genève.

« La solution, provisoire, de remplacer le rail par le bus est une initiative du Canton de Genève, de la Région Rhône-Alpes, d'"Annemasse Agglo" et du Groupement Local de Coopération transfrontalière », relève encore l'organisme transfrontalier.

La 61 devrait représenter « une solution pratique en reliant les gares d'Annemasse et de Cornavin, en un peu plus de 40 minutes aux heures de pointe – 37 minutes en heures creuses - à raison d'un bus tous les quarts d'heure ».

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/16646359

La Tribune de Genève, 3 avril 2013
[align=center]Accords transfrontaliers Genève devrait verser 288 millions à la France[/align]
Le Conseil d’État s’est engagé à financer la réalisation d’infrastructures sur le sol français. Tiendra-t-il parole ?
A ce jour, cinq projets sont passés devant le Parlement.

Si le Grand Genève apparaît aux yeux de certains comme une fumeuse chimère, il est parfois une réalité financière très concrète. A la suite de la signature du projet d’agglomération II, le 28 juin 2012, le Conseil d’État genevois s’est notamment engagé à participer «à hauteur de 50%, pour un montant maximum de 240 millions d’euros» (ndlr : soit 288 millions de francs) sur dix ans, au financement de projets d’infrastructures trans-régionales. En clair, le Canton devrait verser jusqu’à 29 millions de francs chaque année jusqu’en 2022 pour honorer sa promesse. La Tribune de Genève a obtenu une copie de l’accord qui relate avec exhaustivité les projets concernés.

De quoi parle-t-on ? Parmi les projets devant débuter avant 2015 : la construction de parkings relais P+R en France voisine (Veigy, Annemasse, Saint-Julien et Valleiry). Ou encore l’extension du tram entre Annemasse et Moillesulaz (29,5 millions), l’électrification et la signalisation de la ligne ferroviaire Bellegarde - La Plaine (28,2 millions).

Seulement voilà, de sa part contributive, Genève n’a encore rien versé pour l’instant, étant donné l’absence de budget. Autorités genevoises et françaises se rencontreront le 22 avril pour aborder le «mode d’emploi» de cette facture.

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/21712223

Voilà du nouveau sur le sujet qui agite en coulisses le monde politique dans l'Ain comme en Haute-Savoie.

Sauf revirement, ce fonds d'infrastructure ira prioritairement au financement du prolongement du tram 12 à Annemasse. L'autre priorité sera la ré-électrification de Bellegarde - La Plaine.

Certaines EF ont même écrit aux collectivités locales pour leur demander de financer ces travaux.

Si cela se confirme, c'est aussi un échec cinglant pour certains élus locaux qui voulaient financer des projets locaux avec la manne genevoise et pour Christian Monteil qui comptaient sur cet manne pour construire une 2*2 voies dans le Chablais (en concurrence directe avec le CEVA).

tdg.ch, 4 avril 2013
[align=center]Le président de Rhône-Alpes affirme son soutien aux projets transfrontaliers[/align]
Ce lundi 8 avril, Jean-Jack Queyranne vient en Haute-Savoie, pour marquer symboliquement l'attachement de la Région au Grand Genève.

La liste des participants, français et suisses, à la journée organisée par Rhône-Alpes ce lundi 8 avril, autour de trois projets du Grand Genève, en dit long sur la portée de l'événement : outre le président de la Région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne, on note la présence de Christian Dupessey, maire d'Annemasse et conseiller régional, Michèle Künzler, conseillère d’État genevois chargée du Département de l'Intérieur et de la Mobilité, Jean-François Carenco, préfet de la Région Rhône-Alpes, Christian Monteil, président du Conseil général de Haute-Savoie, ou encore Charles Beer, président du Conseil d’État de la République et Canton de Genève, et Georges-François Leclerc, préfet de Haute-Savoie.

Au programme des festivités, trois rendez-vous "préfigurant le Grand Genève", selon le communiqué de la Région Rhône-Alpes. L'inauguration de la ligne du "Ceva-Bus", la nouvelle ligne 61, "qui remplace et complète l'offre de mobilité du Grand Genève", inauguration qui aura lieu au complexe Martin-Luther-King à Annemasse. Puis ce sera la signature du protocole d’intentions relatif au plan de financement du projet CEVA France à la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois, "un projet qui constitue un projet majeur d’aménagement du territoire, indispensable à la construction d’une mobilité durable du Grand Genève, second pôle urbain de Suisse et de Rhône-Alpes", toujours selon la Région, qui estime qu'une fois les travaux de la liaison du CEVA terminés à l'horizon 2017, "les bénéfices de ce RER ne se limiteront pas à Annemasse : il permettra de renforcer le réseau ferroviaire dans toute la Haute-Savoie, mais aussi vers l’Ain et sera en connexion avec le TGV du Haut-Bugey, reliant Genève à Paris".

Enfin, ce sera l'inauguration, à Annemasse, du 3ème centre associé de la Cité des métiers, qui à été créé sur le Grand Genève, et qui est le 1er du côté français. "Cet espace d’information offre des conseils sur l’orientation, la formation et l’emploi adaptés aux spécificités du bassin d’emploi du Grand Genève et répond ainsi aux besoins des habitants des deux côtés de la frontière".

Source http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/30627038

tdg.ch, 8 avril 2013
[align=center]Les Français ont signé le protocole de financement du CEVA[/align]
Lundi après-midi, à Saint-Julien-en-Genevois, les partenaires français, une petite dizaine, ont signé le protocole d’intentions de financement du CEVA France.

Ça y est. Le financement du projet CEVA est assuré. Lundi après-midi, à Saint-Julien-en-Genevois, les partenaires français, une petite dizaine, ont signé le protocole d’intentions de financement du CEVA France. Les Français se sont ainsi engagés à payer 234 millions d’euros sur les 1,567 milliards de francs que coûte l’ensemble du projet CEVA. Ils débourseront encore quelque 150 millions d’euros pour l’achat de 19 rames de train. « C’est un engagement fort de la région », a relevé Jean-Jack Queyranne, Président de la région Rhône-Alpes. « 400 millions d’euros, la somme mérite d’être relevée en ces temps difficiles pour la France », a souligné pour sa part Jean-François Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes. L’État, la région Rhône-Alpes, le Conseil général de la Haute-Savoie et le Réseau Ferré de France règleront la plus grosse partie de la facture, soit 200 millions d’euros. Le reste étant divisé entre Annemasse agglomération, les communautés de communes Arve et Salève, Faucigny-Glières et du Pays Rochois ainsi que d’autres collectivités de Haute-Savoie. Présents, les conseillers d’État Pierre-François Unger et Michèle Künzler ont déclaré qu’ils prenaient acte de leur engagement.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/10529086

lemessager.fr, 8 avril 2013
[align=center]Saint-Julien : signature du protocole d'intentions de financement du Ceva côté français[/align]
Que du beau monde ce lundi 8 avril 2013, à 14h, dans les salons de la sous-préfecture de Saint-Julien-en-Genevois pour la signature du protocole d'intentions relatif au plan de financement de la partie française de la liaison Ceva (Cornavin/Eaux-Vives/Annemasse).

Sous la direction de Jean-François Carenco, préfet de région "extrêmement heureux de cette signature", Jean-Jack Queyranne (président de la Région Rhône-Alpes), Christian Monteil (président du Conseil général de Haute-Savoie), Xavier Roche (directeur financier de RFF), Georges Deleaval (président d'Annemasse Agglo), Jean-Pierre Fillion (président du Syndicat d'aménagement du Chablais), Noël Jacquemoud (président de la Communauté de communes Arve et Salève), Martial Saddier (président de la Communauté de communes Faucigny-Glières) et Marin Gaillard (président de la Communauté de communes du Pays Rochois) côté français, ainsi que Pierre-François Unger et Michèle Künzler pour la Suisse, ont donc paraphé le document après une longue série de discours. "Les vieux de la coopération, on sait tout ce que cette signature représente d'efforts et de travail", a souligné J.-F.Carenco, qui estime que "cette signature est le premier coup de pioche côté français". J.-J.Queyranne a, quant à lui, rappelé que "la Région a toujours voté à l'unanimité pour le Ceva", un dossier qui "est à l'ordre du jour depuis très longtemps, 1914 où il avait été imaginé". C.Monteil ne sait "pas si nous avons donné une belle image de la gestion de ce dossier", après avoir évoqué les sommes engagées par le CG74 (65 millions d'euros au final). Coût total de l'opération : 234,25 millions d'euros. Début des travaux côté français fin 2014, début 2015. Livraison prévue le 10 décembre 2017.

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Fil_ ... d_in.shtml

Le reportage de TV8 Mont-Blanc http://lejt.tv8montblanc.com/Financemen ... v6459.html

La photo officielle en sous préfecture à Saint-Julien-en-Genevois
Image

busetcar.com, 9 avril 2013
[align=center]Haute-Savoie : signature du protocole d’intentions pour le projet transfrontalier Ceva[/align]
La signature du protocole d’intentions, relative au plan de financement des travaux, côté français, du projet franco-suisse Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (Ceva) vient d’être parafé à la sous-préfecture de Saint-Julien en Genevois, en Haute-Savoie. Ces engagements permettent d’annoncer un début de l’exploitation au 10 décembre 2017.

Il porte sur la réalisation d’une liaison de 16,5 km entre les gares de Genève-Cornavin et Annemasse, soit 14,5 km en Suisse, et deux kilomètres en France. Il comporte un itinéraire important en souterrains côté suisse avec cinq nouvelles haltes. Avec 800000 habitants et un fort développement, tant économique que démographique, cette zone représente la deuxième agglomération de la Région Rhône-Alpes, tout comme la deuxième de Suisse.

Rien que dans le canton de Genève, "nous atteindrons les quatre millions de déplacements par jour", prévient Michèle Küntzler, conseillère d’État de la République et du Canton de Genève. Le Ceva desservira sur sa zone 83% des emplois et 75% de la population. Et surtout, il va permettre l’émergence d’un véritable nouveau réseau de transport en commun ferré, soit 230 km de voies ferrées desservies par une quarantaine de gares. Il concernera les cantons de Vaud, de Genève ainsi que la France, avec une vocation de transport urbain, périurbain, régional et international avec les dessertes de l’aéroport et de la gare TGV de Genève.

Conseil général de Haute-Savoie : premier contributeur au projet Ceva
Sur la partie suisse, le montant des travaux s’élève à 878 millions d’euros, supporté pour une partie par le canton de Genève (381 millions d'euros) et pour l’autre par la Confédération (497 millions d'euros). Les travaux sont engagés depuis plusieurs mois. Le protocole signé hier précise le financement français qui se monte à un total de 234,25 millions d’euros. Sur ce montant, la part de l’État français s’élève à 45 millions, elle est de 14,5 millions pour l’Office fédéral des transports et de la Confédération Helvétique, 55 millions pour la Région Rhône-Alpes à 55 millions, 65 millions pour le conseil général de Haute-Savoie, 18,75 millions pour les autres collectivités de Haute-Savoie, 35 millions pour Réseau Ferré de France et enfin, un million pour l’Union Européenne.

Sous les réserves émises par Xavier Roche, directeur financier de Réseau Ferré de France, "l’article 4 de notre statut nous empêche de financer des investissements son couverts par des ressources", ce montage a permis à l’ensemble des partenaires de fixer la date de livraison de l’ouvrage à l’exploitation au 10 décembre 2017.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... alier+Ceva

busetcar.com, 10 avril 2013
[align=center]Ceva : inauguration de la ligne transfrontalière 61[/align]
En place depuis le 1er avril, la ligne 61, entre Annemasse et Genève, a été inaugurée le 8 avril. Elle préfigure la future exploitation du projet transfrontalier Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (Ceva).

Cette mise en place d’une relation routière entre les gares d’Annemasse et de Genève Cornavin marque une étape irréversible du projet Ceva. Elle se substitue aux relations ferrées interrompues, sur le trajet Annemmasse-Genève Eaux-Vives, du fait du démarrage des travaux du Ceva, côté suisse.

Cette relation fonctionne sous l’autorité organisatrice du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT), qui a confié à la Société des Transport Publics de l’Agglomération d’Annemasse (filiale de RATP Dev), son exploitation, selon le principe d’une délégation de service public qui court jusqu’en 2017, date de la mise en service du Ceva par voie ferroviaire.

Du côté français, elle fonctionne avec le versement des 380000 euros qui correspond à ce que versait annuellement à la SNCF, le conseil régional Rhône-Alpes pour l’exploitation TER correspondante. Du côté de la Suisse, c’est environ l’équivalent d'un million d’euros. Cette liaison, qui compte une quinzaine d’arrêts intermédiaires, sera progressivement assurée, au fur et à mesure de leur livraison, grâce à des véhicules Man Lion's de 18 m, capables d’accueillir plus de 100 passagers.

Il en coûte 1,30 euro pour le billet simple et quatre euros pour le billet simple incluant les autres transports de l’ensemble de Genève. Les détenteurs de titres TER sont acceptés jusqu’à la gare équivalente, en Suisse. Sept jours sur sept, l’exploitation démarre à 5h51 et s’achève aux alentours de 23h00, avec des fréquences au quart d’heure. Pour l’instant, la durée du transport, de terminus à terminus, se situe autour de quarante minutes, avec la desserte de sept arrêts intermédiaires. A l’horizon 2017, avec la livraison de la ligne de transport ferroviaire, cette durée de transport sera diminuée de moitié.

Source http://www.busetcar.com/actualites/actu ... C3%A8re+61

Le CEVA ne fait pas l'unanimité dans le Chablais. La pensée du maire de Maxilly atteint des profondeurs sidérantes.

Le Dauphiné Libéré, 14 avril 2013
[align=center]Siac : le financement du Ceva toujours vivement contesté[/align]
Climat houleux, jeudi, à la séance du Syndicat intercommunal d'aménagement du Chablais (Siac). Parmi les points à l'ordre du jour, le plan de financement prévisionnel de la liaison Ceva France a immanquablement déclenché quelques heurts.
Montant nécessaire : 234,25M dont 4,55M pour le Siac, 35 pour RFF, 45 pour l’État, 55 pour la Région et 65M pour le Conseil général.
"Annecy reste toujours à l'écart du projet", note Jean-Pierre Fillion le président. Une position "regrettable" d'après Jean-Paul Moille, conseiller régional, ajoutant que "tous les territoires qui bénéficieront de ce service devraient participer."

Mais pour certains élus, le Ceva, c'est non. "Le ferroviaire ne fait pas partie des compétences du Siac, ce projet ne nous concerne pas", rappelle Daniel Magnin, maire de Maxilly. "On a beau me dire ce n'est pas toi qui paies, s'il vous plaît, un peu de respect pour l'argent public."

[...]

Daniel Magnin, maire de Maxilly-sur-Léman : "On avance avec de l'argent qu'on n'a pas"
Depuis son élection, Daniel Magnin, n'hésite pas à se faire entendre, dénonçant avec vigueur les votes "bâclés" et le manque de ce "vrais débats au sein du Siac. "On n'a pas tous la même vision des choses, et alors que ce syndicat devrait être un endroit d'échanges, personne n'ose contester", assène-t-il.
Au sujet du financement du Ceva, il s'insurge : "Nous allons modifier les statuts pour prendre la compétence ferroviaire, afin de financer le Ceva avec de l'argent qu'on n'a pas, alors que la compétence routière du Siac, objet de sa création, est une nature morte." Illustrant ses propos, il pointe du doigt les récents éboulements à Meillerie et Bioge. Réponse du maire de Thonon : "Il s'agit de routes départementales, compétence du Conseil général." Mais Daniel Magnin persiste : "Le procès du drame d'Allinges met en évidence l'irresponsabilité d'une entreprise de transport ferroviaire qui, en plus demande 1,8M€ au conducteur qui s'est trouvé bloqué sur un passage à niveau réputé dangereux. Allons-nous favoriser le cadencement des trains sur ce même passage à niveau ? S'il fallait donner 4,5M€, ce devrait être pour le supprimer !"
Une problématique hors-sujet pour Jean-Pierre Fillion : "les statuts se doivent d'être rénovés et ce serait une erreur grave de ne pas imaginer que l'avenir passe par le développement du rail dans le Chablais." Et d'ajouter : "Je préfère voir des enfants dans des autorails que dans des bus."
Pour le maire de Thonon, l'intervention de Daniel Magnin est "indécente". "Notre collègue (Ndlr : maire d'Allinges) est en première ligne depuis le drame et en en souffre tous les jours, il y a des limites à ne pas dépasser."
"J'aimeras juste qu'on soit plus réveillés avant un prochain accident", conclut le maire maxillien.
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:08

tdg.ch, 2 mai 2013
[align=center]Réouverture de la route de la Chapelle[/align]
L'avancée des travaux du CEVA permet la réouverture de la route reliant le Bachet-de-Pesay à Drize, dès vendredi en fin d'après-midi.

Les travaux du CEVA (Liaison ferroviaire Cornavin — Eaux-Vives — Annemasse) vont bon train à Carouge. Au Bachet de Pesay, les travaux de construction de l'enceinte de la future halte se poursuivent. L'érection des murs d'enceinte a été réalisée dans la partie la plus proche de l'entrepôt des TPG. De même, des pieux ont été placés afin de servir d'appui à une dalle de couverture partielle située sous la route de la Chapelle. A cet effet, et dès vendredi après-midi, cette dernière sera à nouveau ouverte et rendue à la circulation dans les deux sens. Le trafic sur la route de Drize et au rondeau de Carouge pourrait ainsi s'améliorer.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/20161196

Le CEVA est récupéré par les xénophobes.

tdg.ch, 3 mai 2013
[align=center]Une affiche MCG s'en prend violemment aux frontaliers[/align]
Le parti populiste genevois utilise l'image du président du Groupement transfrontalier européen.

«Les ennemis des Genevois ! Frontaliers assez !» Le slogan est une attaque claire. On peut le lire sur les affiches du Mouvement citoyen genevois (MCG), dont la Tribune de Genève s'est procuré un exemplaire et qui seront dévoilées dès demain à Genève. Dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection du 6 octobre, le MCG s'en prend à sa cible privilégiée. Sur la photographie, on peut voir Michel Charrat, le président du Groupement transfrontalier européen. Un cliché pris en octobre 2009. A l'époque, aux côtés de syndicats genevois, le groupement avait invité frontaliers et Genevois à s’élever contre le «racisme antifrontaliers». Cette manifestation sur la place Neuve répondait à une affiche de l'UDC qui qualifiait le CEVA de «nouveau moyen de transport pour la racaille d’Annemasse». Au second plan, apparaît Pierre Vanek, le conseiller municipal et ancien conseiller national d’Ensemble à Gauche. Comme le révèle le Matin sur son site, l’élu genevois ironise quant à lui : «Si le MCG est obligé d’utiliser les images de nos manifs, c’est sans doute qu’il n’est pas capable d’en organiser lui-même.» Joint par téléphone, Michel Charrat a, quant à lui, expliqué : «Il y a clairement une utilisation abusive de mon image».

Selon Éric Stauffer, «Michel Charrat a l’arrogance d’incarner à lui tout seul la surpopulation de main d’œuvre frontalière. Aujourd’hui, plus que jamais, la priorité doit être donnée aux Genevois.» Quant à l’illégalité de l'utilisation de ce cliché, Éric Stauffer déclare partir «du principe que Michel Charrat est un homme public, et qu’il doit assumer ses actes». Et d’argumenter encore : «La photographie que nous avons utilisée a été prise alors que Michel Charrat avait organisé une manifestation anti-MCG.»

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/28569768

lemessager.fr, 4 mai
[align=center]Affiche polémique contre les frontaliers : la réaction du maire d'Annemasse[/align]
Suite à la campagne d'affichage du MCG, le maire d'Annemasse et conseiller régional PS, Christian Dupessey, a souhaité s'exprimer.

"Une nouvelle fois, le MCG dérape dangereusement", explique-t-il, "le parti populiste Genevois s'en prend directement au président du Groupement transfrontalier européen, Michel Charrat. A travers cette attaque personnelle indigne, ce sont tous les travailleurs frontaliers qui sont visés.

J'affirme ma pleine solidarité à Michel Charrat et ma volonté de défendre les droits de tous les travailleurs du bassin de vie et d'emploi du Grand Genève, sans exclusive liée à leur lieu de résidence."

Et d'ajouter : "Le MCG n'a qu'une politique : opposer les uns aux autres, diviser pour essayer de régner. J'ai confiance dans toutes les forces républicaines et démocratiques des deux côtés de la frontière pour poursuivre la construction d'une grande agglomération transfrontalière où chacun trouve sa place pour travailler et pour habiter. Nous avons une même communauté de destin. Ce n'est pas en cherchant des boucs émissaires que l'on résout les difficultés économiques. Cela rappelle trop les années noires. Aujourd'hui, la priorité doit être donnée à l'emploi pour tous, au logement pour tous, aux déplacements aisés pour tous, à un territoire d'avenir parce que solidaire. Je sais que l'on peut faire confiance au peuple genevois pour rejeter tous les actes, toutes les attaques personnelles et toutes les dérives anti-démocratiques."

Source http://www.lemessager.fr/Actualite/Fil_ ... fron.shtml

tdg.ch, 7 mai 2013
[align=center]Unia dénonce une entreprise sous-traitante du CEVA[/align]
L’entreprise française, accusée de payer 1300 euros ses ouvriers, nie en bloc.
Le syndicat Unia a dénoncé une entreprise française pour sous-enchère salariale sur le site du Ceva

Ce mardi, des membres du syndicat Unia se sont réunis sur le site du chantier du CEVA des Eaux-vives pour dénoncer une entreprise française, ETA du Genevois, qui payerait ses ouvriers nettement en-dessous des normes. «On est ici pour signaler un cas de sous-enchère crasse sur le chantier du CEVA, clame Lionel Roche, représentant Unia au sein de la cellule d’accompagnement tripartite des travaux du CEVA (CATTC). Il y a des travailleurs payés 1300 euros mensuels pour un travail à plein temps alors qu'ils devraient être payés 5350 francs suisse (environ 4340 euros, Ndlr) selon la Convention collective du gros œuvre. Cela révèle ce qu’on soupçonnait depuis longtemps. Ce chantier du CEVA n’est pas à l’abri des mauvaises pratiques qui ont cours dans le bâtiment.»

La CATTC, qui rassemble les syndicats, les entrepreneurs et les maîtres d’ouvrage, est chargée de s’assurer que toutes les entreprises qui travaillent sur le chantier du CEVA appliquent les conventions collectives.

Pour le syndicaliste, «c’est d’autant plus honteux qu’on est dans le cadre d’un chantier public et que les autorités souhaitaient qu'il soit exemplaire sur le plan social». Fait embêtant, le représentant Unia ne peut avancer aucune preuve. «Les employés ont trop peur de témoigner à visage découvert, dit-il. Ils craignent pour leurs jobs.»

«Dédommager les travailleurs»
Pour lutter contre les effets négatifs de la sous-traitance, Unia réclame la mise en place d’un système de responsabilité solidaire qui exige des entreprises qu’elles assurent les manquements éventuels de leurs sous-traitants, ainsi que la création d’un fonds social d’une dotation initiale de 500'000 francs qui permettrait de dédommager d’éventuels travailleurs lésés par les entreprises du site. Enfin, le syndicat exige le financement par les maîtres d’œuvre (L’Etat et les Chemins de fer fédéraux (CFF), Ndlr) de deux contrôleurs présents à plein temps sur le chantier du CEVA. «Nous exigeons satisfaction, prévient Lionel Roche, sans quoi le dialogue social sera durablement affecté.»

«Un chantier exemplaire»
Caroline Monod, chargée d'information et de communication pour le CEVA, explique que sur ces trois points, «des discussions sont en cours». Elle ne veut en dire plus. «Mais on est sur un chantier déjà exemplaire, assure-elle. Cette cellule tripartite (la CATTC, Ndlr) n’existe nulle part ailleurs.» Concernant l’entreprise française mise à l’index par le syndicat Unia, elle se dit «prise au dépourvu. Je suis un peu étonnée que les syndicats n’aient pas utilisé la cellule pour nous avertir. Ce cas sera donc traité à la prochaine réunion de la CATTC et la Commission paritaire du gros œuvre va procéder à une enquête.»

«Ce sont des mensonges»
Du côté de l'entreprise pointée du doigt, on nie en bloc. Nicolas Felix, patron d’ETA du Genevois, affirme être strictement en conformité avec la convention collective du gros œuvre : «Ce sont des mensonges, dit-il. Même en France, mes salariés touchaient environ 2000 euros par mois. Sur le chantier du CEVA, on est sur des salaires à 5600, voire 5700 francs par mois, assure-t-il. C’est exactement ce qu’exige la convention collective. On a même été contrôlé par la Commission paritaire du gros œuvre en avril, qui nous a demandé tous les justificatifs. Je pense qu’ils nous auraient interdit de travailler si nous n’étions pas en règle.»

Pour Christophe Aumeunier, député du Parti libéral-radical, rapporteur de l’initiative populaire cantonale 151 pour le renforcement du contrôle des entreprises et contre la sous-enchère salariale, «les commissions tripartites qui surveillent le marché de l’emploi fonctionnent correctement à Genève. La tentative des syndicats d’obtenir un contrôle unilatéral sur le travail est complètement malheureuse. On ne peut pas imaginer que les syndicats exercent seuls une police du travail. Mais la question du contrôle est pertinente, on a des maîtres d’ouvrages (l’État et les CFF, Ndlr) qui doivent prendre des mesures utiles pour éviter tout dumping salarial.»

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/18447130

tdg.ch, 15 mai 2013
[align=center]Voici ce que Genève devrait faire pour pouvoir continuer à bouger[/align]
Le Conseil d’État approuve le plan stratégique «Mobilités 2030», proposé par Michèle Künzler.

Au terme d’une procédure de consultation, le rapport final «Mobilités 2030, stratégie multimodale pour Genève» a été approuvé ce matin par le Conseil d’Etat. Le gouvernement y livre sa vision de la mobilité pour les vingt prochaines années. Le rapport traite des transports publics, du réseau routier, de la mobilité douce et du stationnement. «Il s’agit en quelque sorte de notre plan directeur des transports», précise la conseillère d’État Michèle Künzler.

Ce document établit un état des lieux de la situation actuelle et des contraintes spécifiques à l’agglomération genevoise. Mobilité 2030 préconise de favoriser les modes de déplacement les plus efficaces pour chaque type de trajet et de les coordonner. En clair, il est notamment nécessaire de limiter le trafic automobile au centre-ville au profit des transports publics et de la mobilité douce, alors que dans d’autres secteurs la voiture garderait toute son utilité.

Afin d’assurer la mobilité à l’intérieur du Grand Genève, de nouvelles infrastructures seront nécessaires. Le document parle de trois étapes clés. Vers 2020 sera mis en service le RER franco-valdo-genevois avec l’achèvement du chantier du CEVA fin 2017. L’étape 2025 verra à la fois l’extension de la gare Cornavin, la densification des dessertes des transports publics et la finalisation de l’élargissement de l’autoroute. Enfin, à l’horizon 2030 interviendrait la réalisation de la traversée du lac et la mise en service d’une nouvelle liaison ferroviaire Cornavin-Aéroport-Meyrin.

«Mobilités 2030 ne constitue toutefois pas la liste des engagements que le Conseil d’État va tenir à tout prix, nuance François Longchamp. Il s’agit plutôt de la stratégie générale qu’il a adopté.»

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/10679500

ledauphine.com, 6 juin 2013
[align=center]Exclusif : voici la première perspective aérienne du futur pôle d'échanges de l'agglomération d'Annemasse[/align]

La première perspective aérienne du futur pôle d'échanges de l'agglomération d'Annemasse a été dévoilée mercredi soir en marge de la réunion publique visant initialement à donner la parole aux habitants sur les aménagements du futur écoquartier Etoile Annemasse Genève.

Communiquée par le cabinet d'architectes Gauthier Conquet choisi pour élaborer le futur pôle d'échanges, cette perspective laisse pour la première fois apparaître les toitures végétalisées des bâtis qui entoureront le parvis de la future gare CEVA.

La première perspective aérienne du futur pôle d'échanges annemassien a été dévoilée ce mercredi lors d'une réunion publique organisée par les élus d'Annemasse Agglo visant à informer le public sur les grandes orientations retenues pour l'aménagement à venir du futur quartier entourant la gare CEVA et nommé Etoile-Annemasse-Genève.

Suite à un concours de projets, c'est le cabinet Gauthier Conquet qui a été choisi pour élaborer le futur pôle d'échanges. Le cabinet lauréat travaille désormais sur des plans détaillés de la future gare CEVA où transiteront à terme, selon les prévisions de la SNCF, près de 4 millions de voyageurs chaque année.

Les travaux commenceront en 2015 pour une période de deux ans mais de nombreux investisseurs (logements, bureaux, services, loueurs de voitures) tapent déjà à la porte des élus d'Annemasse Agglo.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... -annemasse

tdg.ch, 25 juin 2013
[align=center]Le chantier du CEVA modifiera la circulation cet été[/align]
Bachet, Champel, Eaux-Vives : les vacances d’été verront se mettre en place de nouvelles modifications du trafic genevois.

Le chantier du CEVA se poursuit, et le Département de l’intérieur, de la mobilité et de l’environnement (DIME) profite de l’été pour mettre en place diverses modifications du trafic aux abords des chantiers du Bachet, de Champel et de la gare des Eaux-Vives.

Bachet
Dans le secteur du Bachet-de-Pesay, des travaux auront lieu à partir du 15 juillet 2013 et pour cinq mois dans le tunnel du Bachet de l’autoroute de contournement. L’utilisation de l’autoroute restera possible, mais selon les trois schémas suivants de modification des flux.

Le matin (de 6h30 à 9h45), l’autoroute restera ouverte en direction de Genève et la sortie sur la Praille sera possible ; en direction de Perly, il faudra par contre suivre une déviation par les routes de Saint-Julien et des Jeunes. En fin de journée (de 15h30 à 19h30), c’est en direction de Perly que l’autoroute sera ouverte, et l’accès par le secteur de la Praille sera garanti ; en direction de Genève, il faudra suivre une déviation par les routes de Saint-Julien et des Jeunes. La journée, la nuit ainsi que les week-ends et jours fériés, la circulation sera bidirectionnelle sur le tronçon d’autoroute concerné ; la sortie sur la Praille (de même que l’entrée) sera possible durant la nuit, les week-ends et les jours fériés, mais pas pendant la journée.

De plus, l’interdiction de tourner à gauche de la route de Saint-Julien vers la route des Jeunes est maintenue jusqu’au 23 août 2013 inclus.

Champel
A Champel, l’avenue de Miremont sera mise en impasse à la hauteur de l’arrivée sur l’avenue de Champel à partir du 2 juillet 2013 et pour six mois : l’accès à l’avenue de Champel se fera donc par la rue Albert-Gos et le chemin des Crêts-de-Champel. A noter qu’arrêts de bus et emplacement de la station de taxi ne seront pas modifiés.

Eaux-Vives
Dans le secteur de la gare des Eaux-Vives, la route de Chêne sera déviée également dans son sens ascendant ainsi que pour les trams, et ce jusqu’en juillet 2014. Durant le week-end des 20 et 21 juillet, les trams seront remplacés par des bus pour permettre de relier la déviation avec le réseau de tram existant.

Aux Eaux-Vives toujours, la partie haute du chemin Frank-Thomas (celle qui aboutit sur le chemin de Grange-Canal) sera fermée à la circulation à partir du 16 septembre 2013 et pour quatorze mois. Sur le chemin de Grange-Canal, la circulation se fera de manière alternée et sera régulée par des feux.

Le DIME signale par ailleurs que la réouverture du chemin de Grange-Falquet est prévue pour le 22 juillet 2013 et que la circulation sur les routes de Veyrier et du Val-d’Arve devrait revenir à la normale durant les mois de juillet et août respectivement.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/14511956
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:15

De nouveaux propos anti-CEVA dans la presse de Haute-Savoie. Ils émanent cette fois-ci du député-maire UMP d'Annecy-le-Vieux, Bernard Accoyer.

Le Dauphiné Libéré, 7 juillet 2013
Comme chaque année, Bernard Accoyer invite les journalistes pour évoquer les grandes lignes de sa politique.

[...]

7 Le désenclavement du Chablais. il conteste le rapport Duron (qui analyse les degrés d’urgence des travaux à réaliser) mettant en cause la création d’une deux fois deux voies. « Je ne peux accepter une telle énormité. » Il rappelle que depuis 2010, le segment Machilly/ Thonon ne peut être financé que par des collectivités locales ou un concessionnaire privé. Bernard Accoyer va donc proposer de déclencher une nouvelle enquête publique pour que ce segment soit à péage et financé en grande partie par un concessionnaire avec une soulte du département. « Je veux dissocier ce dossier de celui du Ceva qui porte sur l’agglo franco genevoise. » Et d’ajouter : « Ce n’est pas sérieux de dire qu’il pourrait contribuer au désenclavement du Chablais. »

8 Les accords bilatéraux entre la Suisse et la France : ils seraient, selon lui, « à revoir ». Il dénonce les distorsions entre les droits du travail et sociaux. La Suisse ne respecterait pas les engagements en matière de logements. « Nous finançons le Ceva et dans le même temps nous acceptons que nos voisins ne respectent pas les règles du jeu. Nous sommes trop gentils. On en crève en Haute-Savoie de ces négligences car le foncier est devenu inaccessible. »

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... -la-region

Donc Accoyer tente de faire croire que le CEVA ne profitera pas au Chablais. Il est pourtant prévu des trains toutes les heures entre Evian et Genève (et toutes les 30 min en pointe) !

Sur le financement du CEVA, il faut rappeler que l'essentiel des travaux est sur Suisse avec un financement 100% suisse. Pour la partie sur France, certains élus français dont Bernard Accoyer ont manœuvré pour que la France ne paie pas. Au final la Région, le Département et des collectivités locales ont accepté de financer la quasi totalité des travaux sur France (avec aussi l'Etat et RFF).

Par ailleurs, la Haute-Savoie ne crève pas, bien au contraire de la proximité de Genève et de son bassin d'emplois.

Accoyer reste donc fermement opposé au développement de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève, du rail en Haute-Savoie et défend désormais une autoroute dans le Chablais avec un déficit de fonctionnement supporté par le contribuable haut-savoyard ! Et dire qu'il a voté pour le Grenelle de l'Environnement ...

La gare de Chêne-Bourg a été déplacée le 17 juillet 2013. Les reportages de RTS Un
Le sujet du 12h45 www.rts.ch/video/info/journal-12h45/507 ... etres.html
Le sujet du 19h30 www.rts.ch/video/info/journal-19h30/507 ... etres.html

Le Courrier, 19 juillet 2013
[align=center]Le casse-tête des déblais du CEVA[/align]
TRAVAUX • La construction de la liaison ferroviaire va engendrer environ 1,9 million de m3 de déblais. Alors que les décharges genevoises sont saturées, que faire de ces encombrants déchets ?

Une vraie fourmilière. Dans le pourtour de la gare des Eaux-Vives, à Genève, les camions remplis de terre, les pelleteuses et les bétonnières défilent les uns après les autres. C’est là que se situe l’un des plus gros chantiers du CEVA, la future liaison ferroviaire Cornavin Eaux-Vives-Annemasse. Le consortium SGC emmené par Solétanche Bachy (filiale du groupe Vinci), qui a emporté près de la moitié des lots de gros œuvre, y a établi ses quartiers.

Dans tout le secteur, l’entreprise française s’affaire à construire la future gare, à 16 mètres sous terre, ainsi que les tranchées couvertes de Franck-Thomas et de la Gradelle, dans son prolongement direct. Le gros des excavations n’a pas encore eu lieu, mais les camions-benne sortent déjà des milliers de tonnes de terre. Pour aller où ? «Ça part en décharge, à Genève et parfois en France», croît savoir un ouvrier croisé sur les lieux.

Naïve à première vue, notre question cache un vrai dilemme. Au total, le CEVA va générer quelque 1,9 million de m3 de gravats, dont seulement 600000 peuvent être recyclés ou réutilisés sur les chantiers. Au final, près d’1,2 million de m3 de matériaux propres non valorisables – terres et boues – devront être stockés en décharge. Et personne ne sait réellement où à ce jour !

«Il n’y a plus de place !»
A Genève, ce sont les gravières (Meyrin, Vernier, Satigny, Sézegnin...) qui réceptionnent habituellement ces déblais pour reboucher les trous liés à l’extraction du gravier. Problème : les gravières sont saturées et l’espace disponible dans le canton s’est réduit comme peau de chagrin. «Il n’y a quasiment plus de place», s’inquiète Jacques Martelain, directeur du Service de géologie, sols et déchets (GESDEC). Comment va-t-on gérer les gigantesques quantités de déblais du CEVA, dont l’essentiel sera généré ces deux prochaines années, alors que les autres chantiers genevois ne vont pas s’arrêter ? Le canton engendre déjà – hors liaison RER – environ 2 millions de tonnes de gravats chaque année.

Pour Jacques Martelain, il n’y a pas de mystère : «Le gros sera probablement exporté, en France ou dans le reste de la Suisse. Nous avons pointé ce problème dès 2005, en vain. Il n’y a pas eu suffisamment d’anticipation.» Comme d’autres, il estime qu’une évacuation centralisée des déblais aurait été préférable, plutôt que d’en confier la responsabilité indépendamment à chaque société mandataire.

Au contraire, «cela permet aux entreprises d’utiliser leurs filières traditionnelles et d’optimiser la réutilisation des matériaux valorisables», rétorque Caroline Monod, chargée de communication du CEVA.

Exit la plage des Eaux-Vives
Il y a quelques semaines, les bâtisseurs pensaient encore pouvoir utiliser une partie des matériaux d’excavation pour remblayer le lac dans le cadre de la plage des Eaux-Vives. Mais sa réalisation est compromise, alors que la justice vient d’accepter un recours du WWF. Dans tous les cas, «la plage n’a jamais été considérée comme une destination arrêtée», précise Caroline Monod. De plus, les quantités envisagées de remblai (100000 m3) n’auraient que très partiellement soulagé le CEVA.

Dans ce contexte, l’exportation de gravats hors du canton est inéluctable. «Des autorisations sont demandées en France et dans le canton de Vaud», confirme Caroline Monod. Dans quelle proportion ? «La proportion n’est pas figée à ce jour, répond-elle. Le retard de démarrage du chantier (lié aux procédures judiciaires, ndlr) a constitué une difficulté pour planifier les dates de réception des matériaux.»

Transport en train ?
En attendant, les rumeurs vont bon train dans le milieu de la construction, où tout le monde scrute ce casse-tête et échafaude ses théories. «J’ai vu des camions immatriculés vers Avignon sortir de la terre du CEVA», raconte un observateur, qui se demande bien où ils ont pu aller. D’autres évoquent des va-et-vient vers le pied du Jura (Vaud) ou des destinations plus lointaines, comme la région lyonnaise. Difficile de trier le vrai du faux... Aux abords de la gare des Eaux-Vives, cette semaine, nous n’avons vu pour notre part que des camions genevois, à de rares exceptions près...

Le problème est toutefois bien réel. En France voisine, les lieux de stockage sont aussi limités. L’exportation facile et à bas prix de déchets de chantier, qui avait cours il y a quelques années, parfois illégalement, est mieux contrôlée aujourd’hui. Il n’est possible d’exporter des déblais que dans le cadre de projets de «valorisation», à savoir pour une utilisation directe dans le cadre de travaux d’aménagement ou pour reboucher des carrières.

Plusieurs chantiers dans la région (Thonon, Annecy, Saint-Cergues) ont permis, entre fin 2012 et début 2013, de réutiliser des terres genevoises, relève Jacques Martelain, dont le service autorise et contrôle toutes les exportations. Pour le reste, seules les carrières du Salève peuvent accepter, dans un rayon proche, des matériaux propres. Et pas forcément en grande quantité.

Les sociétés adjudicatrices du CEVA sont donc en quête d’autres exutoires, plus lointains. Au risque d’allonger les trajets et de plomber le bilan écologique de l’opération ? «Nous privilégions les lieux proches, mais il faudra peut-être en effet s’éloigner un peu. Dans tous les cas, nous veillons à favoriser les destinations les moins pénalisantes du point de vue écologique», assure Antoine Da Trindade, directeur du projet CEVA

Michèle Künzler, cheffe du Département de l’intérieur, de la mobilité et de l’environnement, ne s’inquiète pas outre mesure : «On devrait pouvoir compter sur des solutions d’acheminement par le rail.» Une partie des matériaux excavés du CEVA, mais aussi ceux du futur dépôt TPG sur le site «En Chardon» près de l’Aéroport (environ 440000 m3), pourraient ainsi partir en train vers Fribourg, en Suisse alémanique ou dans la plaine de l’Ain.

Les gravières pleines à craquer
Sur la commune de Satigny, la gravière de Scrasa, entreprise de génie civil, illustre a elle seule le déséquilibre qui ronge Genève. En descendant au fond du site d’extraction, deux «montagnes» distinctes nous surplombent. A gauche, une pelleteuse creuse la bonne terre, acheminée non loin par des camions sur le site de traitement. Elle sera lavée et triée pour en faire des matériaux aptes à la construction (graves routières, granulats à bétons...).

A droite, trône la «décharge», qui accueille les déblais terreux de nombreux chantiers genevois. Cette «montagne»-là est plus haute et chargée. A son sommet, un engin de chantier égalise les tas, qui débordent de toute part. «Nous recevons 30% de plus de déblais que nous extrayons des matériaux nobles», soupire Jean-Marc Zuccalli, responsable d’exploitation.

Le surplus est parfois même plus important. Genève croule sous les «déchets» de chantier, alors que la vente de grave, de gravier ou de sable subit la concurrence des exploitations françaises, notamment de la plaine de l’Ain. Les prix y sont plus intéressants, surtout pour les grandes quantités compte tenu des frais de transport. Le consortium SGC, qui effectue la plus grosse tranche du CEVA, achète par exemple son gravier dans la région de Bellegarde.

Résultat : «On peine à vendre nos matériaux et on ne peut pas dégager de place pour accueillir des déblais», résume Daniel Bel, directeur de Scrasa. La concurrence régionale n’est pas nouvelle, mais le déséquilibre s’est accru, ajoute Jean-Marc Zuccalli. «Avant, les Français reprenaient davantage de déblais en parallèle.»

Le jeu de l’offre et de la demande fait son effet sur les prix. Pour s’aligner, les Genevois baissent les tarifs des matériaux nobles, alors que ceux de la décharge grimpent à mesure que l’espace se raréfie. Il est aujourd’hui presque plus rentable de posséder des trous que de vendre du gravier!
Deux modifications de loi votées en 2011 par le Grand Conseil pourraient améliorer la situation. Elles ont fait l’objet de recours de communes et d’entreprises, qui viennent d’être levés, fin juin, par le Tribunal fédéral, selon le Service de géologie, sols et déchets du canton de Genève.

Ces changements visent à recadrer les normes d’exploitation et de remblayage des gravières, dans un souci de développement durable, mais aussi à dégager de nouveaux espaces de stockage. On pourrait notamment créer des «décharges contrôlées» en zone agricole, sur la base d’un plan directeur encore en cours d’élaboration. Il s’agit de rehausser des terrains avec des déblais non pollués.

En attendant, les gravières ont depuis longtemps développé des filières de revalorisation. Graves et bétons recyclés sont apparus il y a plus de vingt ans et de nouveaux procédés font surface. Chez Scrasa, une partie des terres argileuses issues des travaux de terrassement est retraitée à la chaux, ce qui permet de transformer un matériau inutilisable en grave routière prête à l’emploi.

Une exportation à risque ?
Alors qu’une part des déblais du CEVA sera exportée en France, d’aucuns craignent des risques pour l’environnement. Il n’y a pas si longtemps, les décharges sauvages en région frontalière, remplies illégalement de gravats genevois, n’étaient pas un fantasme. Mais la situation a évolué. L’exportation des déchets est bien mieux cadrée aujourd’hui, souligne Jacques Martelain, directeur du Service de géologie, sols et déchets de l’Etat de Genève (GESDEC).

Toute demande pour traverser la frontière passe par son service et requiert une autorisation genevoise et française. Voire de la Confédération, lorsque le lieu de stockage est à plus de 80 km. «Pour chaque autorisation, on connaît la nature et la quantité des matériaux, le transporteur (souvent des sous-traitants, ndlr), les points de passage en douane et la destination», ajoute Jacques Martelain.

Le service fait des contrôles douaniers et mène des filatures, suivant des camions pour s’assurer que leur chargement est déversé au bon endroit. «Nous n’avons jamais rencontré de fraude, à part quelques irrégularités sur la nature des matériaux», affirme-t-il. Dans le cadre du CEVA, les maîtres d’ouvrage ont aussi mis en place un système de bons, que chaque camion doit faire viser par la décharge de destination. «On ne peut jamais exclure des abus, mais la procédure est très stricte», conclut Jaques Martelain.

Michel Rioche, de la Fédération Rhône-Alpes pour la protection de la nature en Haute-Savoie, reconnaît que la situation s’est améliorée. Mais la gestion des déblais reste problématique du côté français, selon lui. «Les procédures d’autorisation sont opaques.» Certains travaux, comme le remblayage de zones humides, sont admis comme une ‘valorisation’ de terrains, pointe-t-il, malgré l’impact sur la biodiversité et l’écoulement des eaux.

L’exportation de déblais suisses engendre par ailleurs du trafic dans la région et occupe des espaces de stockage, alors que la gestion des déblais est aussi un problème en France. «Quand la place manque, les entrepreneurs d’ici peuvent être tentés de se débrouiller autrement», note Michel Rioche. Et de préciser que les décharges sauvages n’ont pas disparu...

Source http://www.lecourrier.ch/111874/le_cass ... is_du_ceva

A Champel, les commerçants accusent le chantier du CEVA d'entraîner une baisse de leur chiffre d'affaires. Le reportage diffusé sur RTS Un le 25 juillet 2013 au 12h45
http://www.rts.ch/video/info/journal-12 ... cants.html
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:25

Après le financement des travaux, la grande question sur France liée au CEVA est celle du matériel.

La Tribune de Genève, 2 août 2013
[align=center]Les rames du CEVA génèrent les convoitises[/align]
A quatre ans de l'inauguration de la ligne entre Cornavin et Annemasse, aucune commande de véhicules n'a été passée. Normal, dit-on aux CFF.

Ni le type de train qui roulera sur la ligne du CEVA ni son constructeur n'ont encore été désignés, rapporte le Matin du jour. Alors que la ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse doit être inaugurée à la fin 2017, le fait peut paraître surprenant. D'autant que de l'appel d'offre, aux essais, en passant par la construction des véhicules, quatre ans semble une courte durée. «Ça va être vraiment très juste au niveau du timing, explique un spécialiste ferroviaire, cité par le quotidien orange.»

Du coté des CFF, pas d'inquiétude : «Ce n'est pas un problème, nous avons encore jusqu'à la fin de l'année et nous sommes dans les temps, tempère Frédéric Revaz, porte-parole de la régie.» Les discussion seraient bien avancées et les délais technique courent jusqu'à fin 2013. Alors, un train suisse, pour le CEVA, ou un train français ? La concurrence risque d'être ferme durant ces discussions. Un contrat de ce type peut s'élever à plusieurs dizaines de millions de francs.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/13765076

Un sujet de 7 min sur les travaux du CEVA a été diffusé dans Couleurs d'été le 21 août 2013 sur RTS Un www.rts.ch/video/info/journal-19h30/#/v ... navin.html

Et un reportage sur le stockage des gravats dans le 19h30 du 22 août 2013 Et un reportage sur le stockage des gravats dans le 19h30 du 22 août

La cadence au quart d'heure sera introduite au SA 2017 entre Cornavin et Coppet.
Les trains entre Coppet et Genève et La Plaine et Bellegarde sont aujourd’hui bondés aux heures de pointe. A la fin de 2014, les travaux de construction de points de croisement débuteront entre Chambésy et Mies. Ils permettront de faire circuler un train tous les quarts d’heure entre Genève et Coppet, à la fin de 2016.

L’électrification de la ligne entre Genève et La Plaine sera modernisée l’été prochain pour permettre la circulation de trains plus confortables. A l’horizon 2019, c’est l’ensemble des quais qui devrait être allongé pour pouvoir accueillir des trains plus longs.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/16363532
Didier 74
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:30

Succès populaire pour les portes ouvertes sur le chantier du CEVA à Genève.

ATS, 15 septembre 2013
[align=center]Le chantier du CEVA attire 17'800 visiteurs[/align]
Le public a pu découvrir ce week-end les entrailles du chantier de la ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) après plus de 20 mois de travaux.

A Genève, les premières portes ouvertes du chantier de la ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) ont attiré samedi et dimanche un total de plus de 17'800 personnes. Le public a pu découvrir les entrailles de cet immense projet après plus de 20 mois de travaux.

Étant donné la météo mitigée de dimanche, cette fréquentation est tout à fait satisfaisante, a déclaré Caroline Monod, porte-parole du projet CEVA. Les organisateurs avaient vu large en prévoyant des infrastructures pouvant accueillir 50'000 personnes.

Quatre zones de chantier étaient accessibles : Carouge-Bachet, Val d'Arve, Champel-Hôpital et Genève-Eaux-Vives. Le site de Val d'Arve a été le plus visité. Les curieux, qui sont souvent venus en famille, ont ainsi pu déambuler dans la tranchée couverte qui est le premier ouvrage d'envergure terminé.

Une voûte parapluie
Cette tranchée de 350 mètres de long pour 10 mètres de large et 8 mètres de haut se termine avec le front d'attaque du tunnel de Pinchat. Une foreuse, appelée Jumbo, se trouve au fond du tube.

Cette machine injecte des tubes d'acier de 16 mètres de long pour 150 millimètres de diamètre afin de créer une voûte parapluie. Une fois cette structure en place, les ouvriers peuvent attaquer l'excavation.

Une longue gare
Les visiteurs ont aussi pu emprunter la passerelle provisoire construite sur l'Arve pour observer de tout près le front d'attaque du tunnel de Champel et les piliers du pont définitif sur lesquels rouleront les rames du CEVA. De nombreux ingénieurs parés de gilets oranges répondaient aux questions des visiteurs.

Sur le chantier Genève-Eaux-Vives, le public a été impressionné par l'avancement des travaux de la gare qui mesurera 320 mètres de long. Il s'agit du plus grand chantier à ciel ouvert du CEVA. Les parois moulées sont déjà en place.

Une mutation complète
Ces portes ouvertes ont été inaugurées samedi matin par les autorités cantonales et communales. «Le CEVA va transformer la vie de notre agglomération», a déclaré Michèle Künzler, cheffe du département de la mobilité. «Cette nouvelle liaison va complètement modifier notre géographie mentale», a ajouté la ministre verte.

Environ 400 ouvriers travaillent sur l'ensemble du chantier pour construire 14 kilomètres de ligne ferroviaire entre Genève et Annemasse, deux tunnels, deux ponts et cinq gares. La mise en service de la ligne est prévue pour fin 2017. Pour l'heure, les délais sont respectés.

Devisé à 1,5 milliard de francs pour la partie suisse, le CEVA sera l'épine dorsale du futur réseau RER qui rayonnera à partir de Genève jusqu'en France voisine et dans le canton de Vaud. La ligne qui est prévue pour accueillir 50'000 passagers par jour reliera Annemasse à Cornavin en vingt minutes.

Voir aussi http://alpes.france3.fr/2013/09/15/le-c ... 19019.html

Le député-maire UMP d'Annecy-le-Vieux, Bernard Accoyer, était l'invité de La Voix est libre sur France 3 Alpes en septembre 2013. Il n'a pas manqué de critiquer le CEVA et de plaider pour une autoroute dans le Chablais.

Bernard Accoyer a expliqué que le temps de parcours trop long des TGV Paris - Annecy était dû à un choix politique de la majorité de gauche de la Région de privilégier le CEVA. Il a estimé que la Suisse aurait dû payer plus par le CEVA, en lieu et place de la Région du CG74. Il oublie vite que la politique nationale en matière de transports de ces dernières années a été celle de l'UMP, qui n'a jamais fait du Lyon - Turin et du doublement d'Aix - Annecy des priorités.

La vidéo http://alpes.france3.fr/2013/09/21/le-d ... 22583.html

Dans la suite de l'émission, Accoyer s'est placé en premier militant d'une autoroute dans le Chablais, qu'il juge comme investissement prioritaire en matière de mobilité.

Le CEVA n’améliorera pas, à lui seul, la mobilité à Genève estime La Tribune de Genève. En tout cas, la question des transports est très clivante à Genève. Néanmoins le camp pro transports publics semble s'ouvrir désormais au centre selon l'analyse du quotidien. Extraits.
L’actuelle majorité PLR, UDC et MCG – «provoiture» – politise et bloque tout projet de mobilité douce, dont certains sont pourtant cruciaux.

[...]

Durant les cinq prochaines années, la construction du CEVA engloutira une grosse partie des investissements. Le «chantier du siècle» coûte près de 2 milliards de francs, dont 750 millions de francs à la charge du Canton.

Ce train régional doit «transformer la vie de notre agglomération», aime rappeler Michèle Künzler, magistrate chargée de la Mobilité. La mise en circulation de ce RER, fin 2017, rapprochera les pôles urbains d’Annemasse, de Chêne-Bougeries, des Eaux-Vives, de Champel, de la Praille et de la gare Cornavin

[...]

A la lecture des programmes des partis, il se peut que cet antagonisme s’estompe à l’avenir. En effet, la plupart des factions centristes se rallient à l’idée que les habitants sont aujourd’hui «multimodaux».

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/21963734

Les conseillers régionaux de Haute-Savoie du groupe PSEA ont répliqué à Bernard Accoyer.
"Après les déclarations de Bernard Accoyer, Député de Haute-Savoie sur les antennes de France 3 Alpes, il nous semble utile de lui rappeler quelques évidences.

Le CEVA est certes l'infrastructure ferroviaire qui relie la gare de Genève-Cornavin à celle d'Annemasse, mais son exploitation se fera en "étoile". C'est-à-dire qu'aux heures de pointe, toutes les 30 minutes, un train ira ou viendra de St Gervais, un autre d'Evian et un troisième d'Annecy.

C'est donc toute la Haute-Savoie qui sera irriguée par ce RER et tous les Hauts-Savoyards pourront en profiter. Ce département aura enfin des dessertes ferroviaires dignes de ce nom, associant cadencement et confort.

Le CEVA c'est aussi une possibilité forte de développement touristique. En effet, la liaison directe entre l'aéroport de Cointrin et la gare de Cornavin, mettra Londres ou Bruxelles à 3 heures des stations de ski, grâce au cadencement du RER franco-genevois. Notons aussi que nos amis suisses financent l'infrastructure sur le territoire genevois pour plus de 1.5 Milliard d'euros, la partie française ayant un coût de 234 Millions d'euros.

Merci à M. Accoyer de reconnaître que la Région Rhône-Alpes a été moteur dans le choix fait de financer le CEVA. Et soyons objectifs en saluant les efforts conséquents du Conseil Général de Haute-Savoie et de la plupart des collectivités territoriales concernées.

Enfin, il est bon de rappeler à M. Accoyer que la Région Rhône-Alpes a lancé toutes les études et procédures de décisions pour améliorer la liaison Aix-les-Bains- Annecy dans le cadre de la restructuration ferroviaire du sillon Alpin Nord. Mais il n'est pas plus sourd qui ne veut entendre.

Les Conseillers Régionaux de Haute Savoie
Nicole BILLET, Claire DONZEL, Sylvie GILLET DE THOREY, Jean-Paul MOILLE, Christian DUPESSEY
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:36

Concours d’architecture pour les abords de la gare CEVA de Eaux-Vives : le projet des architectes carougeois Aeby & Pernegger a été choisi par les CFF. Les détails sur http://www.cff.ch/groupe/medias/communi ... 009_4.html

Michèle Künzler (Les Verts), ardente défenseure du CEVA, a subit une lourde défaite électorale dimanche 6 octobre 2013. Elle est arrivée seulement 17[sup]ème[/sup] du premier tour de l'élection au Conseil d’État. Devant sa déroute, la conseillère d’État sortante en charge de la mobilité a décidé de retirer sa candidature.

ATS, 24 octobre 2013
[align=center]La région confirme son engagement pour le CEVA[/align]
Le Conseil régional de Rhône Alpes (F) confirme son engagement dans le CEVA à hauteur de 55 millions d'euros (67,5 millions de francs).

La commission permanente de la région française a adopté jeudi à l'unanimité la convention de financement portant sur la réalisation de la partie française de la ligne.

Adoptée par les 156 conseillers régionaux, la convention permet d'entériner la participation de la Région dans le cadre du protocole conclu précédemment entre les partenaires français pour le financement de l'opération, rappelle la Région Rhône Alpes. Elle prévoit l'attribution d'une subvention de 50'000 euros à Réseau Ferré de France (RFF), le maître de l'ouvrage.

Dans l'Hexagone, le coût total du projet est estimé à 234,25 millions d«euros (287,5 millions de francs). Il comprend deux kilomètres de tunnel, le plan des voies et la signalisation de la gare d«Annemasse, la télécommande de la gare d'Evian à partir du poste d«Annemasse, ainsi que la modernisation de la signalisation.

L'enveloppe est répartie entre différents partenaires. Outre par la région Rhône Alpes, le financement est notamment assuré par le Conseil général de Haute-Savoie (65 millions d'euros), par l’État français (45), RFF (35) et par les collectivités de Haute-Savoie (18,75). La Confédération contribuera à hauteur de 14,5 millions d'euros. Enfin, l'Union européenne accorde un million.

Signature prochaine
La mise en service du CEVA est prévue fin 2017. Côté suisse, il parcourra 14,5 kilomètres. Le coût du projet se monte à 1,567 milliard. La convention de financement franco-suisse paraphée en février dernier devrait être signée prochainement au niveau ministériel par les deux pays. Elle prévoit que les CFF assument l'entier de la gestion du trafic.

Le CEVA est l'épine dorsale du futur réseau RER qui rayonnera à partir de Genève jusqu'en France voisine et dans le canton de Vaud. La ligne qui est prévue pour accueillir 50'000 passagers par jour reliera Annemasse à Cornavin en 20 minutes.

ATS, 31 octobre
[align=center]CFF et SNCF s'associent en vue du RER franco-valdo-genevois[/align]
Une cellule transfrontalière des réseaux ferrés suisses et français va voir le jour. Objectif : coordonner le projet des deux côtés de la frontière.
Le réseau transfrontalier accueillera 50'000 clients quotidiennement.

Les CFF et et la SNCF renforcent leur partenariat dans le cadre du RER franco-valdo-genevois (RER FVG) dont le CEVA est le maillon manquant. Les opérateurs ont signé à Paris une lettre d'intention qui définit les prochaines étapes et l'organisation de l'exploitation. Une société commune avec siège à Genève sera créée d'ici fin 2014.

La lettre d'intention a été paraphée mercredi à Paris par Andreas Meyer, directeur des CFF, et Guillaume Pepy, président de SNCF. Elle précise le calendrier et l'organisation de l'exploitation du futur RER FVG qui accueillera quotidiennement 50'000 clients, indiquent jeudi les CFF et la SNCF dans un communiqué commun.

A majorité CFF, la future société définira les modalités d'exploitation du futur RER. Dès 2014, les spécialistes des deux opérateurs seront regroupés dans un même lieu, Genève. Il s'agira d'optimiser les échanges de part et d'autre de la frontière sur les horaires, le matériel roulant, la tarification, les interfaces avec les réseaux nationaux, internationaux et les autres moyens de transport.

Choix rapide
Pour respecter la mise en service du RER à fin 2017, date de l'ouverture de la ligne CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse), les commanditaires (Région Rhône-Alpes, cantons de Genève, de Vaud, et Confédération) doivent prendre une décision rapidement sur la composition de la flotte et le principe de l'offre. Les deux opérateurs ont déjà remis leurs éléments de décision, relève le communiqué.

Les deux cantons et la région Rhône-Alpes devront se déterminer sur le choix d'une flotte mixte ou réalisée par un seul constructeur d'ici la fin de l'année, a précisé Patricia Claivaz, porte-parole des CFF. Condition, la quarantaine de rames prévue devra être bicourant afin de pouvoir circuler autant en Suisse qu'en France.

Ensuite les CFF et la SNCF se détermineront sur le choix du matériel et du constructeur en fonction notamment des disponibilités.

Concentrer sur la clientèle
Dans un premier temps, la nouvelle société CFF-SNCF assurera le suivi et le pilotage de l'offre commerciale sur l'axe Genève-Bellegarde.

Ce dernier sera modernisé et desservi par de nouveaux trains régionaux dès septembre 2014. Dans un deuxième temps, elle sera en charge du management de produit pour l'ensemble du RER FVG ainsi que de la conception de la production.

«Jusqu'à présent, nous nous sommes concentrés sur les questions de financement et d'infrastructure de la construction de la nouvelle ligne CEVA (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse)», a déclaré le CEO des CFF, Andreas Meyer. Il faut maintenant recentrer le projet du RER RVG sur les clients.

Six trains par heure
Le futur RER franco-valdo-genevois desservira 230 km de lignes et 45 gares de part et d'autre de la frontière, dans un rayon de 60 km. Parmi elles, Coppet, Nyon, La Plaine, Bellegarde, Evian, La Roche-sur-Foron, St-Gervais et Annecy.

La ligne du CEVA (Genève-Annemasse) bénéficiera de six trains par heure, sept jours sur sept. Le reste du réseau bénéficiera d'un minimum de deux relations par heure en période de pointe.


Des riverains n'en peuvent plus des travaux du CEVA. Une pétition a été déposée par des habitants des Eaux-Vives. Ils se disent incommodés par la poussière du chantier du RER franco-valdo-genevois. Lire http://www.20min.ch/ro/news/geneve/stor ... A-23171709
Didier 74
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:42

La Confédération refuse pour l'instant de financer la modernisation des gares françaises du RER du Grand Genève. Les collectivités françaises vont sans doute être amenées à réviser à la hausse leur participation au CEVA. Ce sera le cas du SIAC pour le Chablais, lire http://www.lemessager.fr/Actualite/Chab ... qTKneKrESo

La gare de Bonneville va devenir un pôle multimodal dans la perspective du RER du Grand Genève. Lire http://www.lemessager.fr/Actualite/Fauc ... t73H7RKHIV

Une sortie de secours du CEVA est prévue en plein sur le chemin de Compostelle. Dans les plans de la liaison ferroviaire, un passage a été prévu sur une parcelle classée et préservée. Les habitants veulent faire opposition. Lire http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/28810241

Reportage de tdg.ch sur les travaux du tunnel de Pinchat, le plus long tunnel du CEVA http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/22730798

Alors que la Suisse décide de limiter son taux d'immigration, la future liaison ferroviaire transfrontalière entre Annemasse et Genève destinée aux 550000 travailleurs transfrontaliers quotidiens suit son cours. Pour l'instant, aucun poste frontière n'est prévu sur cette nouvelle ligne ferroviaire, observe Réseau ferré de France, responsable du projet côté français. Lire http://www.mobilicites.com/011-2610-Apr ... enote.html

La situation réelle est moins simple que ne le laisse croire cet article. La Région Rhône-Alpes n'a toujours pas commandé le matériel roulant, ce qui est désormais plus qu'urgent. La Région Rhône-Alpes n'est pas à ce jour en mesure de financer du RER franco-valdo genevois. Les syndicats de part et d'autre de la frontière refusent la possibilité que les trains soient conduits par des conducteurs employés par la compagnie publique du pays voisin.

Une bisbille franco-suisse freine les trains du CEVA. Lire http://www.20min.ch/ro/news/geneve/stor ... A-15055002

L'avenir de la gare ferroviaire inquiète le maire de Sallanches. Lire http://www.lemessager.fr/Actualite/Fauc ... xyuCYVc_uU

La surveillance s’accroît aux abords du chantier de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA). Parmi les dizaines d’édifices recensés en zone sensible, et observés, sur le trajet, un bâtiment du quartier des Eaux-Vives retient l’attention des spécialistes. Des boîtiers électroniques ont été placés à la jointure des immeubles des 98 et 100, route de Frontenex. Objectif : suivre en continu l’éventuelle progression d’une fissure préexistante. Les détails sur http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/22464731

Classé comme le quatrième département le plus attractif de France, la Haute-Savoie bénéficie d'un dynamisme économique et démographique certain. Mais la médaille a son revers. Haute-Savoie 2030 liste les enjeux qui se présentent. «L'attractivité et le dynamisme de la Haute-Savoie ne sont pas sans conséquences sur les équilibres du territoire », relève-t-on au conseil général. « Le département est confronté à de grandes mutations territoriales, économiques, sociales, environnementales et se doit d'anticiper ces changements, afin de maîtriser son développement et pérenniser la qualité et le cadre de vie de la Haute-Savoie. » Dans ce sens, un projet stratégique "Haute-Savoie 2030" a récemment été élaboré. Ce document s'appuie sur une double analyse : rétrospective, qui a mis en lumière les atouts et les handicaps du territoire, et prospective, définissant de grandes orientations stratégiques pour les 25 prochaines années.

Le problème de la mobilité fait partie des enjeux majeurs pour le département à l'horizon 2030. Seuls 32% des actifs haut-savoyards travaillent dans leur commune de résidence. La distance domicile/travail ne cesse d'augmenter : 20 km en moyenne. Et 79% des trajets se font en voiture en Haute-Savoie (9 points de plus que la moyenne nationale). Sans oublier que la partie suisse du Grand Genève concentre 65% du total des emplois, alors que la partie française concentre 65 % des logements.

Il va s'agir en premier lieu de maîtriser le développement du département, en privilégiant notamment l'habitat autour des espaces urbains déjà desservis par les transports en commun.

Selon ce document, il faut améliorer le réseau ferroviaire et accélérer les dessertes ferroviaires d'Annecy et de la Vallée de l'Arve (sans doute par le shunt d'Etrembières).

Lire à ce sujet http://www.lemessager.fr/Actualite/Actu ... xy0I4Vc_uU
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:46

Une convention a été signée, mercredi 19 mars, entre la France et la Suisse pour l'exploitation de la ligne ferroviaire en construction, qui reliera Genève à Annemasse à partir de fin 2017. Lire http://alpes.france3.fr/2014/03/19/rer- ... 36425.html et www.rts.ch/info/suisse/5705088-doris-le ... rance.html

Pour en savoir plus voir le sujet diffusé le 19 mars au 19h30 sur RTS Un www.rts.ch/video/info/journal-19h30/570 ... -ceva.html

A la gare de Carouge-Bachet, l’ultime étape de la construction de l’enceinte est lancée et le percement du tunnel de Pinchat a démarré le 10 mars. Plus loin, côté Fontenette, la tranchée couverte du Val-d’Arve est terminée. Si les recours sur le tracé du CEVA ont désormais tous été levés, la partie n’est pas encore gagnée. De nouvelles oppositions ont été déposées auprès de l’Office fédéral des transports (OFT) contre l’emplacement des sorties de secours, notamment. S’ils persistent, leurs dépositaires pourront lancer un recours en bonne et due forme lors de la suite de la procédure et aller jusqu’au Tribunal fédéral. Les travaux sur France devraient démarrer fin 2014. Lire http://www.tdg.ch/geneve/france-voisine ... y/23078552
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CEVA

Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:55

21 mois de retard pour le CEVA !

tdg.ch, 26 mars
[align=center]CEVA : retard annoncé dans le percement du tunnel de Champel[/align]
Les travaux de percement du tunnel de Champel font face notamment à des difficultés techniques inattendues.

Mauvaise nouvelle pour la mobilité à Genève. Le canton de Genève et les CFF, qui tiennent en fin d'après-midi une conférence de presse sur l'avancement des travaux, devraient annoncer un retard de chantier important. Selon le quotidien Le Temps, les travaux de percement du tunnel de Champel font face notamment à des difficultés techniques inattendues. La mise en service de ce tronçon situé entre les Eaux-Vives et Carouge serait retardée d'au moins une année, soit fin 2018.

La mise en fonction du CEVA se fera par étapes, annonce le quotidien. Dans un premier temps, les trains auraient pour terminus provisoire la future station Carouge-Bachet.

La future liaisons transfrontalière comportera cinq stations entre les gares de Cornavin et d'Annemasse. Il s'agit de Lancy–Pont-Rouge, de Carouge-Bachet, de Champel-Hôpital, de Genève Eaux-Vives et de Chêne-Bourg. Deux ponts, traversant l'Arve et la Seymaz, viennent compléter l'ouvrage. La facture totale est estimée à 1,6 milliard de francs suisses. Le financement est réparti entre la Confédération (55%) et le Canton de Genève (45%). Le tronçon à charge de la France est devisé à 234 millions d'euro.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/15434757

[align=center]21 mois de retard à Champel : la mise en service du CEVA est reportée[/align]
La réalisation du tunnel, un ouvrage clé, accuse du retard suite aux recours et à la nécessité de renforcer les mesures constructives en raison de la géologie.

La date de mise en service du CEVA, prévue fin 2017, n'est «plus considérée comme un objectif réalisable», ont annoncé mercredi le Conseil d’État, les CFF et la direction de projet CEVA. Le retard estimé à 21 mois dans la livraison du tunnel de Champel va avoir un impact direct sur la fin du chantier.

Le percement de la falaise au Val d'Arve a commencé il y a quelques jours seulement, retardé de douze mois par des recours. Malgré des études cherchant à accélérer les travaux, «il est désormais certain que ces douze mois perdus ne pourront pas être regagnés». Une mauvaise nouvelle en annonçant une autre, les résultats des derniers sondages géologiques ont révélé de mauvaises surprises qui ont contraint les maîtres d’œuvre à prendre des mesures constructives. Cela induit un ralentissement de l'avancement quotidien de la creuse du tunnel de près de 20%, soit un allongement de la durée des travaux de neuf mois.

Les deux tunnels de CEVA, Champel et Pinchat, ayant une importance prépondérante sur l'ensemble du planning du projet, la direction de projet estime prématuré de déterminer une nouvelle date de mise en service. Des possibilités de mise en service partielle et par étape sont à l'étude.

Ces retards n'induiraient pas de surcoût pour l'heure. Le budget de 1,567 milliard de francs suisses est toujours respecté, indique le communiqué de presse.

Le retard dans le percement du tunnel de Champel n'a pas d'incidence sur les travaux situés aux extrémités de ce chantier. Le directeur de projet CEVA, Antoine Da Trindate, souligne que «d'ici la fin de l'année 2014, nous pourrons libérer la quasi-totalité des routes que nous avons traversées, comme par exemple l'avenue de Miremont en mai, la route de Chêne en juin, la route de Jussy en août». Les CFF se sont également engagés à améliorer l'offre, que ce soit en direction de Bellegarde ou en direction de Coppet, «même si la branche CEVA est reportée».

Les avancées du chantier
Débuté en 2011, les chantiers avancent et certains ouvrages sont déjà terminés, à l'instar de la tranchée couverte du Val d'Arve, indique Caroline Monod, chargée de communication. La dernière partie de la halte de Carouge-Bachet est en cours de construction sur la route de St-Julien. A Champel, l'entier de l'enceinte de la halte a été construit et la creuse sous dalles a débuté. Aux Eaux-Vives, la tranchée s'étendant de l'avenue Théodore-Weber à la route de Chêne est achevée, tout comme le gros oeuvre sur la moitié de la future gare. En juin, la route de Chêne sera rétablie selon son tracé d'origine. La creuse de la seconde moitié de la gare se terminera en août 2014. Sur le dernier secteur des travaux, l'enceinte des tranchées couvertes qui courent du chemin Frank-Thomas jusqu'à la frontière sont en cours de réalisation, la dernière partie ayant débuté en octobre 2013, indique CEVA. D'ici à la fin de l'année 2014, et sur l'ensemble du tracé, les travaux se recentraliseront sur les périmètres de chantier, libérant la quasi-totalité des routes ayant été touchées.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/23827293

Le Mouvement citoyens genevois n'a pas tardé à réagir au retard dans la mise en service du CEVA. «Le tunnel de Vésenaz a connu un surcoût remarquable», rappelle Roger Golay. «Nous avons tout lieu de penser que l'affirmation actuelle du Conseil d’État selon laquelle le budget de 1,6 milliard de francs serait tenu est fausse, estime le président du MCG. Simplement, poursuit-il, l'autorité n'osera pas déposer un complément de crédit avant la fin des travaux, de peur que le peuple le refuse. Nous ne découvrirons le pot au rose qu'à la fin du chantier.» Le conseiller national dit vouloir également interpeller le Conseil fédéral sur cette question lors de la prochaine session des Chambres en mai. Le MCG réclame la constitution du commission d'enquête parlementaire et dit déposer un projet de loi dans ce sens.

tdg.ch, 27 mars
[align=center]Le MCG veut une commission d'enquête parlementaire sur le CEVA[/align]
Promis pour fin 2017, le RER du Grand Genève ne sera pleinement ouvert au public qu'en 2019.

Le Mouvement citoyens genevois n'a pas tardé à réagir avec la virulence qu'on lui connaît pour dénoncer «le scandale du siècle, le gouffre à milliards» que promet de devenir la liaison Cornavin-Eaux-Vives Annemasse. Promis pour 2017, le RER du Grand Genève qui doit relier Annemasse à Lausanne en 1h12 ne sera pleinement ouvert au public qu'en 2019. Le MCG craint que la facture ne s'alourdisse, contrairement à ce qu'ont assuré les autorités cette semaine.

«Le tunnel de Vésenaz a connu un surcoût remarquable», rappelle Roger Golay. «Nous avons tout lieu de penser que l'affirmation actuelle du Conseil d’État selon laquelle le budget de 1,6 milliard de francs serait tenu est fausse, estime le président du MCG. Simplement, poursuit-il, l'autorité n'osera pas déposer un complément de crédit avant la fin des travaux, de peur que le peuple le refuse. Nous ne découvrirons le pot au rose qu'à la fin du chantier.» Le conseiller national dit vouloir également interpeller le Conseil fédéral sur cette question lors de la prochaine session des Chambres en mai.

Eric Stauffer est lui aussi certain que le budget va exploser. Il signale que son conseiller d’État, Mauro Poggia, a fait noter son opposition lors de la dernière séance du Conseil d’État.

Le deuxième parti du canton veut en avoir le cœur net. Il réclame donc la constitution du commission d'enquête parlementaire et dit déposer un projet de loi dans ce sens. Une telle commission dispose de droits accrus d'investigation. Pour l'heure, le MCG n'a pas approché les autres partis. Il devrait sans peine obtenir l'appui de son allié UDC. Contactée à Berne où elle siège en commission du Conseil national, Céline Amaudruz se dit en première analyse plutôt favorable à cette démarche.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/26361166

Stadler pourrait s'implanter à Valleiry s'il remporte l'appel d'offres sur le matériel CEVA

Le Dauphiné Libéré, 28 mars
[align=center]Stadler pourrait s’installer à Valleiry[/align]
Le constructeur suisse de trains et tramways, Stadler, implanté à Saint-Gall non loin de Zürich, est en concurrence avec le Français Alstom pour l’attribution du marché du matériel roulant du futur Ceva. Les discussions préalables à une décision attendue d’ici l’été sont encore en cours.

Or le Suisse qui cherche à conquérir des marchés européens notamment concernant les trams dans les villes moyennes souhaite s’implanter en France, et si possible dans la zone frontalière au cas où il remporte le marché du Ceva.

Après la Fédération internationale de l’automobile (FIA) qui vient d’ouvrir un centre à Valleiry, c’est donc Stadler qui regarde vers cette commune proche de l’aéroport. Marc Favre, maire de Valleiry mais aussi président de la Maison de l’économie développement basée à Annemasse a été contacté par les dirigeants du constructeur, et aussi par une société française, NGE, qui souhaite nouer un partenariat avec Stadler. Joël Perelle, directeur de NGE a confirmé à nos confrères de la chaîne Léman Bleu son intérêt pour une implantation à Valleiry, et ajouté que « ce sera plus compliqué si Stadler n’a pas le marché du Ceva. »

350 emplois au début
Ce site appartient à une famille de Valleiry. Il comprend un bâtiment de 15000 m² avec un dallage suffisamment solide, des bureaux, un terrain de 9,5ha et un embranchement ferroviaire. Tout pour plaire à un constructeur qui souhaite installer entretient, montage, voire construction : 350 emplois pour commencer.

La décision paraît conditionnelle, mais les autorités genevoises ont confirmé que le centre de maintenance de la flotte unique suisse devait être en “France voisine”. Valleiry tient donc la corde pour cette implantation quoi qu’il en soit.

Source http://www.ledauphine.com/haute-savoie/ ... a-valleiry

Les retombées économiques du chantier du CEVA et de l’exploitation de la future ligne ferroviaire échapperont-elles à Genève ? C’est la crainte du Parti libéral-radical, qui demandera le traitement en urgence de deux interventions au Parlement cantonal cette semaine. Stimulé par ses membres proches des corporations locales de la construction, le PLR craint notamment que les entreprises genevoises ne puissent pas prendre part aux travaux de second œuvre du CEVA. Ceci alors qu’en 2009, le géant français Vinci a empoché 41% du gros œuvre. Le PLR s'oppose à l'implantation de Stadler à Valleiry. Lire http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/24283840

Le PLR, l'UDC et le MCG se sont inquiétés vendredi 11 avril au Grand Conseil genevois que le chantier du CEVA n'inclue pas assez les acteurs économiques locaux. Une résolution a été envoyée au Conseil d’État, visant à redéfinir les lots pour qu'ils soient compatibles avec les capacités des PME régionales. Le conseiller d’État Luc Barthassat (PDC) leur a rappelé que 52 entreprises genevoises et 12 vaudoises étaient actives sur le chantier. Il a annoncé la mise sur pied d'une commission d'experts externes pour passer au crible les attributions de marchés pour les 20 lots restants, qui atteignent au total plus de 750 millions de francs.

L'UDC et le MCG ont demandé par le biais d'une motion que les rames du CEVA soient produites, assemblées et entretenues en Suisse. Le PLR a de son côté également demandé que la maintenance soit assurée à Genève.

Les deux textes ont été renvoyés en commission des travaux. "Vous mettez à mal une négociation qui est en train de se faire", a prévenu Luc Barthassat. Et de préciser le marché qui est sur la table : l'entreprise suisse Stalder décrocherait le contrat pour construire les 40 rames du CEVA pour un total de 400 millions et la France aurait en contre-partie la maintenance à Valleiry avec 30 emplois à la clé.

ATS, 12 avril
[align=center]PLR, UDC et MCG veulent que le CEVA profite davantage aux acteurs locaux[/align]
Le PLR, l'UDC et le MCG se sont inquiétés vendredi au Grand Conseil genevois que le chantier de la ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) n'inclue pas assez les acteurs économiques locaux.

Les critiques ont fusé vendredi soir au Grand Conseil genevois au sujet du chantier de la ligne ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA).Le PLR, l'UDC et le MCG craignent que les entreprises locales ne soient exclues des travaux du second oeuvre au profit de consortiums internationaux.

Une résolution a été envoyée au Conseil d’État, visant à redéfinir les lots pour qu'ils soient compatibles avec les capacités des PME régionales. Le conseiller d’État Luc Barthassat leur a rappelé que 52 entreprises genevoises et 12 vaudoises étaient actives sur le chantier.

La gauche dénonce un "protectionnisme"
Le ministre PDC a également annoncé la mise sur pied d'une commission d'experts externes pour passer au crible les attributions de marchés pour les 20 lots restants, qui atteignent au total plus de 750 millions de francs.

La gauche a de son côté reproché au PLR, à l'UDC et au MCG de vouloir mettre à mal les accords internationaux sur les marchés publics. "La droite adhère au protectionnisme", a ironisé le député socialiste Alberto Velasco.

Le chantier accuse un retard de deux ans
Les députés ont aussi déploré le retard de deux ans sur le chantier du CEVA annoncé en mars dernier. La ligne ferroviaire ne fonctionnera que courant 2019, alors que sa mise en service était prévue fin 2017.

La question du matériel roulant a aussi échauffé le débat
L'UDC et le MCG ont demandé par le biais d'une motion que les rames du CEVA soient produites, assemblées et entretenues en Suisse. Le PLR a de son côté également demandé que la maintenance soit assurée à Genève.

Les deux textes ont été renvoyés en commission des travaux. Cette volonté de garder tous les bénéfices du CEVA en Suisse a heurté la vision régionaliste défendue en particulier par le PDC et les Verts.

"Vous mettez à mal une négociation qui est en train de se faire", a prévenu Luc Barthassat. Et de préciser le marché qui est sur la table: l'entreprise suisse Stalder décrocherait le contrat pour construire les 40 rames du CEVA pour un total de 400 millions et la France aurait en contre-partie la maintenance à Valleiry avec 30 emplois à la clé.
Dernière modification par Didier 74 le 11 mai 2014, 17:36, modifié 4 fois.
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 16:58

Le retard de 21 mois annoncé en mars était connu avant les élections cantonales de cet automne. Lire http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/10596983

François Longchamp déclare avoir eu connaissance du retard le 6 décembre 2013. Lire http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/23339211

Quand donc les autorités cantonales ont-elles eu connaissance des retards qui affectent le chantier du CEVA ? En octobre 2013, soit avant l'élection du gouvernement, comme semblent l'attester des notes du Comité de pilotage, évoquées la semaine passée par Le Temps ou le 6 décembre seulement, comme l'affirme François Longchamp, devenu depuis président du Conseil d’État ? Pour en avoir le cœur net, le MCG et l'UDC réclament une session extraordinaire du Grand Conseil genevois. Lire http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/25605972

Des propriétaires ont été indemnisés à l’amiable. Des compensations ont été versées sans passer par la justice. Des commerces en  ont aussi bénéficié. Lire http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/14685664
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Message non lupar Didier 74 » 11 mai 2014, 17:20

La Tribune de Genève, 23 avril
[align=center]CEVA : L’État tance ses services pour éviter 10 millions de surcoûts[/align]
Des offices de l’État ont préavisé négativement une issue sortie de secours à Carouge et des aménagements à la Jonction. Ils sont rappelés à l’ordre.

Dans un courrier du 28 mars en notre possession, les magistrats en charge de l’Aménagement et des Transports, Antonio Hodgers et Luc Barthassat, invitent les chefs de différents services de l’État à «reconsidérer leurs préavis défavorables» sur deux infrastructures de la ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) : la sortie de secours Pinchat-Drize débouchant sur le chemin de Compostelle ainsi que le réaménagement du pont ferroviaire de la Jonction.

«Les deux cas actuellement en cours engendreraient des coûts supplémentaires conséquents, estimés à près de 10 millions de francs», mettent en garde les conseillers d’État. Tentative de sauvetage in extremis? Le calendrier le laisse penser. En effet, la mise à l’enquête publique de ces deux ouvrages est déjà close. La Direction générale des transports a centralisé les préavis des services de l’État et s'apprête à les envoyer à l’Office fédéral des transports à Berne.

Dans ce contexte, la missive de l’exécutif ressemble à un rappel à l’ordre. Les magistrats y rappellent la nécessité de coordonner les prises de position genevoises pour éviter que Berne joue le rôle d’arbitre. «Tout éventuel préavis doit impérativement nous être soumis avant transmission à l’Office fédéral des transports», écrivent-ils. Au préalable, la plate-forme interdépartementale chargée de coordonner les dossiers inhérents à la mobilité, à l’aménagement du territoire, à la protection de l’environnement et au développement économique, doit également se déterminer.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/12343260

tdg.ch, 28 avril
[align=center]Les P+R en France voisine ont le soutien des écolos[/align]
Actif-trafiC, l’ATE et l’APiCy encouragent les Genevois a voté oui au cofinancement des parkings relais

Le 18 mai, les Genevois devront s’exprimer sur le cofinancement cantonal de cinq parkings relais (P+R) en France voisine. Actif-trafiC, l’Association transports et environnement (ATE) ainsi que celle des piétons et des cyclistes du Pays de Gex (APiCy) ont réunis la presse de manière «apolitique» ce lundi matin afin de faire accepter le crédit de 3 millions de francs pour financer ces infrastructures.

Pour les trois associations écologistes, l’objectif est d’opérer un transfert modal de la voiture vers les transports en commun ou la mobilité douce. Dans ce processus, «les P+R sont une étape de transition vers un changement de comportements, souligne Thibault Schneeberger, d’actif-trafiC. A condition qu’ils soient bien situés et bien desservis par les transports publics». Les cinq ouvrages visés par le vote du 18 mai ont l’avantage d’être situé «en périphérie de l’agglomération». Deux seront situés à Annemasse, gare du futur RER franco-valdo-genevois, le CEVA. Un troisième verrait le jour à la gare de Saint-Julien, terminus du futur tram. Et les deux derniers à Veigy et Valleiry, destinations reliées par les bus G et D.

Un deuxième argument est financier. «Genève ne payerait que le 46,7% de ces ouvrages, les collectivités françaises prendront en charge le reste de la construction ainsi que l’entretien des P+R», continue Thibault Schneeberger. «Sans compter que le prix du terrain est bien meilleur marché de l’autre côté de la frontière», souligne Thomas Wenger, président de l’ATE.

Les associations ont illustré la situation par quelques chiffres : les frontières du canton sont traversées quelque 550 000 fois par jour. Côté vaudois, largement desservi par les CFF, 33% des pendulaires se rendent à Genève en transports en commun, contre 5% seulement du côté de Saint-Julien, par exemple. Pendant ce temps, en Ville de Genève, 41% des ménages ont abandonné la voiture. «La construction de P+R en France voisine est un maillon de la chaîne de la mobilité, un vote contre remettrait toute la chaîne en question», conclut Thomas Wenger.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/27894316

tdg.ch, 28 avril
[align=center]Les députés tiendront une session spéciale sur le CEVA et les SIG[/align]
Le Grand Conseil se réunira le samedi 17 mai durant deux heures comme le voulaient le MCG et l’UDC.

La polémique sur l’annonce «différée», par le Conseil d’État, du retard du chantier de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) va rebondir au Parlement. Ainsi que l’ont demandé le MCG et l’UDC, une séance extraordinaire a été convoquée ce lundi par le bureau du Grand Conseil. Elle se déroulera durant deux heures le samedi matin 17 mai et devrait également porter sur les Services industriels de Genève (SIG). Ces derniers connaissent en effet quelques difficultés financières liées à l’éolien, à la fibre optique ou à leurs participations financières dans d’autres sociétés. Les objets inscrits à l’ordre du jour ne seront toutefois connus que dans quelques jours, précise le bureau.

Dans un communiqué, le MCG crie victoire : «Les députés de la Nouvelle Force (MCG et UDC) ont réussi à obtenir 30 signatures pour la tenue du session extraordinaire. Les autres partis du Grand Conseil seront alors face à leurs responsabilités et ils auront à choisir entre l’omerta ou la vérité.» Le parti annonce que seront examinées ses deux résolutions demandant la création de commissions d’enquête sur les SIG et le CEVA.

La tenue de cette session extraordinaire est un fruit de la nouvelle Constitution. Une disposition contraint en effet le bureau à convoquer une session si 30 députés au moins le demandent par écrit. Le MCG et l’UDC comptant 31 élus, il ne leur a pas été trop difficile de réunir le nombre de signatures requis.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/10848051

tdg.ch, 28 avril
[align=center]La gare des Eaux-Vives accueillera un centre sportif et des logements[/align]
Le concours a désigné le projet d’un bureau lausannois. Le chantier démarrera après l’ouverture du CEVA.

Un centre sportif, une crèche et 250 logements seront construits sur l’esplanade de la gare des Eaux-Vives. La Ville et l’État de Genève ont présenté aujourd’hui les résultats du concours d’architecture qui a désigné le projet du bureau lausannois B+W Architecture SA + Tekhne SA. Le chantier du CEVA ne permettra pas de démarrer l’opération avant la mise en service de la liaison ferroviaire, soit en 2019.

Ce projet se compose de deux parties. Une première est constituée de six immeubles érigés en enfilade le long de la future esplanade centrale. Le socle de ces bâtiments accueillera un centre sportif (une piscine de 25 mètres de long, trois salles de gymnastique, une salle d’escalade), une crèche, un centre d’action sociale ainsi que des locaux de musique. Les étages seront consacrés aux logements. Ces immeubles seront réalisés par la Fondation de la Ville de Genève pour le logement social.

La deuxième partie du programme se compose d’un immeuble tout en longueur, destiné à du logement. Trois coopératives se sont associées pour fournir des appartements à des familles, des seniors et des étudiants. Un supermarché est aussi prévu. Le coût total de cette opération n’est pas connu.

Ce projet complète un vaste programme de réaménagement du secteur, qui comprend encore la Nouvelle Comédie ainsi que deux immeubles réalisés par les CFF, à destination de bureaux et de logements.

Les résultats du concours d’architecture sont présentés au Forum Faubourg, 6, rue des Terreaux-du-Temple, du 29 avril au 17 mai. Du mardi au samedi, de 11 à 18 heures (jusqu’à 20 heures le jeudi). Visite commentée le jeudi 8 mai à 12h30.

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/30237977

La Tribune de Genève, 8 mai
[align=center]Choix du matériel Un CEVA, deux trains ?[/align]
Deux constructeurs pourraient fournir les rames du futur RER. Un suisse et un français…

Une négociation cruciale se joue actuellement entre la Suisse et la France, ou plus précisément entre les CFF et les autorités de Genève et Vaud et la Région Rhône-Alpes. Quels trains auront le privilège de rouler sur la ligne Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA) et d’être le symbole du futur RER franco-valdo-genevois ? Dans cette partie de poker entre les acquéreurs du matériel roulant, la mise économique et les enjeux politiques sont importants.

Quelque 40 rames sont nécessaires pour parcourir les 230 kilomètres du futur réseau. Un train étant devisé à près de 10 millions de francs, la commande totale s’élève à 400 millions de francs. Chaque acteur achète des trains en fonction de l’étendue du trajet sur son territoire. Ainsi, les CFF estiment avoir besoin de près de 21 rames pour rouler entre Coppet, la Plaine et jusqu’à Chêne-Bourg. Pour relier Annemasse, Evian et Bellegarde, la Région Rhône-Alpes doit acquérir environ 19 trains.

Plusieurs scénarios sont actuellement à l’étude. L’un d’eux devra être choisi d’ici à l’été. Une question est centrale : les acteurs parviendront-ils à se mettre d’accord sur l’acquisition d’une flotte unique ? Ou chacun choisira-t-il son propre constructeur ?

Source http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise ... y/17393506

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