Il semblerait qu'il n'y ait pas de train auto sur Lyon, est ce exact ?
Des proches seraient intéressés de mettre leur auto sur des wagons pour partir sur de longues distances, mais nous n'avons rien trouvé à Lyon; à quelle gare faire le chargement ?

C'est vrai dans la plupart des cas, sauf pour des véhicules spécialement aménagés (handicap...)yannick a écrit :Et puis louer une voiture sur place, c'est peut être plus écologique que de transporter sa titine à soi.
BBArchi a écrit :Qu'on soit enfin débarassé de ces voitures qui n'ont strictement rien à faire sur un train...
Tomtom a écrit :Le train-auto n'existe pas, ou sporadiquement, dans les pays qui sont parmi les plus consommateurs de transport public. On ne peut pas vraiment dire que ce soit un promoteur de transport public. En Suisse, il n'existe que pour certains tunnels ferroviaire en navette. A part ce cas spécifique, par rapport à la location... je ne vois pas vraiment l'intérêt. Ou bien comme solution ponctuelle de déménagement de sa voiture.
Tomtom a écrit :Le train-auto n'existe pas, ou sporadiquement, dans les pays qui sont parmi les plus consommateurs de transport public. On ne peut pas vraiment dire que ce soit un promoteur de transport public. En Suisse, il n'existe que pour certains tunnels ferroviaire en navette. A part ce cas spécifique, par rapport à la location... je ne vois pas vraiment l'intérêt. Ou bien comme solution ponctuelle de déménagement de sa voiture.
mathieu.38 a écrit :Faire Lyon - Nantes ?
Tomtom a écrit :Le problème est que cela constitue un service qui s'adresse aux dépendants de la voiture. Pas ceux qui pourraient en avoir besoin sur place: le coût de location est faible par rapport à l'entretien d'un véhicule à l'année. Mais ceux qui en sont déjà dépendants tous les jours et qui veulent exporter cette dépendance en vacances.
BBArchi a écrit :Si tu es en déplacement les mains dans les poches, bien évidemment conserver sa caisse y compris en la mettant sur le train est un poil "snob".
Ceux qui en sont déjà dépendant tous les jours : honte à eux ? :o
Ho.
Jusqu'à preuve du contraire, on n'est pas encore rendu dans un monde merveilleux où les transports collectifs assurent, en dehors des agglos, un service équivalent à celui de la voiture aujourd'hui.
amaury a écrit :Pour le modèle que tu évoques (location), ça ne me choque pas. Je n'ai pas de voiture et pas l'intention d'en acheter une. Mais prends l'exemple de celui qui en a déjà une. Imaginons qu'il y soit réellement contraint (utilisation dans un cadre pro, par ex.). Vu les frais fixes, il vaut mieux pour lui prendre son véhicule qu'en louer un. Quel que soit le motif de déplacement longue distance, la collectivité a plus intérêt qu'il mette sa voiture sur un train. Et, qui sait, à force de mettre sa voiture sur un train, celui qui n'est pas obligé de posséder une voiture va peut-être arriver à comprendre que l'équation "multimodalité pour le quotidien dont autopartage lorsque besoin" + "train passager" + "location de véhicule sur place si besoin" est bien moins coûteuse... et, collectivement, bien plus soutenable !
Tomtom a écrit :..[plein de Hors-Sujet]..
Tomtom a écrit :Ce qui marche, c'est de gêner effectivement, voire de rende impossible ou très pénible l'utilisation de la voiture dans des situations incontournables de la vie courante. C'est, encore une fois, ce que font les villes qui arrivent à une part de marché TP élevée.
Tomtom a écrit :Ce monde n'arrivera jamais, et ce ne serait pas un monde merveilleux. C'est prendre le problème à l'envers que de vouloir séparer transport et mode de vie. Or, pour réorienter les gens vers des modes de vie, et d'habitat, qui sont compatibles avec les transports publics, il faut rendre moins attractif. Le mode de vie en habitat dispersé et peu dense n'est pas favorable à la voiture, il faudrait que toute la société subissent les conséquences en externalités de ce que le choix de ceux qui veulent y vivre produisent? Non, si ils doivent en assumer les conséquences, cela créer des incitations fortes à choisir un mode de vie moins dépendant de la voiture. C'est comme cela que ça marche dans les villes qui battent des records en terme de part de marché du transport public. A Berne, c'est l'enfer si tu veux n'utiliser que ta voiture.
Tomtom a écrit :Ceux qui en sont dépendants tous les jours? Si l'on part du principe qu'on peut tout faire avec une bagnole, alors on ne sortira jamais du modèle où l'automobile est ultra-dominante. Tout simplement parce que rendre un mode de vie tout-automobile facile le rend attractif face au choix d'un mode de vie orienté vers le transport public.
"Ah oui, mais je voudrais un vrai jardin, de grandes chambres pour les enfants..." Oui, c'est bien cela ce choix. Si quelqu'un est prêt à payer le vrai coût de la voiture pour avoir un jardin, très bien, mais pour l'instant c'est la société qui le subventionne.
Adopter un mode de vie contraire à l'intérêt public, c'est un choix, dans une société démocratique. Mais c'est un choix dont on doit assumer les conséquences, donc le vrai coût.
Tomtom a écrit :En prenant en compte tous les coûts, en terme de manutention pour gérer des OD multiples, les infrastructures nécessaires, les sillons... Je suis très loin d'être convaincu que l'on peut proposer le train auto à un prix attractif. Et évidemment, un coût élevé contribue à en faire un marché de niche, donc à augmenter encore les coûts...
Pourquoi ce monde n'arrivera jamais ? Plus exactement, pourquoi n'arriverait-il jamais ? La seule piste valable (et la moins fatiguante sur le plan intellectuel) consisterait à barder l'ensemble des agglos d'interdits, de restrictions, et de contraintes en tout genre pour arriver à dégouter les gens de la voiture en ville ? Ben, non, pas d'accord. Du tout.
Juste un exemple par l'absurde : le trafic transmanche, consistant à mettre des voitures sur les trains, est donc en réalité un non sens économique ? Mis à part l'échelle et l'importance des flux qui dégage des marges de rentabilité "évidentes", il y a une logique industrielle de composition des rames, des manoeuvres automatisées au maxi, et un matériel adapté qui font que la rentabilité est une évidence pour tout le monde... Et alors, pourquoi n'applique t-on pas ces recettes ailleurs ?
L'auto-train, une solution économique?
Les longs trajets en voiture peuvent être épuisants. Avec l'auto-train, votre véhicule voyage de nuit et vous le récupérez sur votre lieu de vacances.
Comment ça marche?
Le principe de l'auto-train est simple: vous n'avez qu'à déposer votre voiture à la gare. Cette dernière voyage de nuit jusqu'à la destination de votre choix et vous la récupérez ou la faites récupérer dès le lendemain. Notez qu'il est impossible de voyager avec votre voiture, vous devez prendre un autre train ou un moyen de transport différent. Par ailleurs, les gares de dépôt et de retrait ne sont pas les mêmes que celles destinées aux voyageurs. Ainsi, à Paris, c'est à la gare de Bercy que ça se passe. Vous évitez ainsi la fatigue d'un trajet trop long en voiture. Cette solution permet également d'éviter la case location de voiture durant vos vacances. Il est possible de remplir au maximum votre voiture, pour voyager très léger de votre côté. Toutes les gares desservies par le service auto-train sont répertoriées sur le site de la SNCF.
Combien ça coûte?
Pour un trajet aller-retour dans le courant du mois de septembre entre Paris et Avignon, il faut compter 200 euros environ. Notez que nous avons opté pour une voiture de taille moyenne et assez récente. Il faut prévoir d'ajouter à ce prix celui de votre propre billet de train, soit une bonne centaine d'euros pour la période choisie. Si le tarif est plus élevé que si vous preniez la route -surtout à plusieurs-, l'avantage est non négligeable, car vous n'avez pas à louer un véhicule sur place. Pour une semaine en septembre, le prix de la location peut s'élever à 200 euros tout de même. Au final, si vous avez besoin d'une voiture sur votre lieu de vacances et que vous vous rendez à l'autre bout de la France, les quelques euros de plus de l'auto-train sont largement justifiés.
Faute de rentabilité, le service de transport de voitures par les voies ferroviaires de la SNCF s’arrêtera fin décembre, selon Le Parisien. Le groupe propose déjà des alternatives.
Une page se tourne. La SNCF s’apprêterait à supprimer son service de transport de voiture en train en décembre 2019, avance Le Parisien . Les voitures juchées sur les plateformes des wagons circuleront pour la dernière fois le 14 décembre, après soixante ans de bons et loyaux services. De son côté, la SNCF confirme au Parisien réfléchir à l’arrêt du service sans être affirmatif sur cette prise de décision.
«AutoTrain n’est plus le meilleur moyen de satisfaire la clientèle de ce marché de niche: il faudrait atteindre un taux de remplissage de l’ordre de 85 % tout en menant simultanément une forte hausse tarifaire pour justifier la pertinence d’un train. Or, les deux tiers des clients actuels considèrent déjà le service comme cher, alors qu’il est très déficitaire», peut-on lire dans un document dévoilé par le quotidien. Par exemple pour un trajet Paris-Frejus, le service AutoTrain est facturé 266 euros.
Le service avait déjà été grandement restreint il y a deux ans. Ainsi, le nombre de gares desservies était passé de treize à six gares desservies à Avignon (Vaucluse), Marseille (Bouches du Rhône), Toulon (Var), Fréjus (Var), Nice (Alpes-Maritimes) et Paris-Bercy. Le nombre de voitures transportées a été divisé par deux, passant de 62 000 en 2016 à 33 500 en 2018.
«Un non-sens écologique»
Le portrait-robot des clients de ce service est bien connu. Il s’agit d’habitants de Paris ou des Hauts-de-Seine âgés de plus de 60 ans et très majoritairement issus des catégories socioprofessionnelles supérieures qui regagnent leur résidence secondaire pendant l’été.
Le syndicat Sud-Rail dénonce la fin de ce service «en plein débat sur la transition écologique, c’est un non-sens», confie au Parisien Fabien Villedieu, du syndicat Sud-Rail. Les associations des usagers des transports en commun s’indignent de ce nouveau choix de la SNCF. Après l’arrêt des trains de nuit ou des lignes transversales et maintenant des AutoTrain, ils se demandent quel est le prochain service sur la liste. Les intercités? interrogent certains. «Les voitures aujourd’hui acheminées par train de nuit seraient conduites par un chauffeur ou transportées par camion. Certaines villes nouvelles pourraient être desservies mais les nouveaux acheminements seraient plus lents ou beaucoup plus chers que par le train», avait récemment alerté la Fnaut, association d’usagers.
Le site de la SNCF a en effet déjà pris les devants et propose des services alternatifs aux clients qui souhaitent faire acheminer leur véhicule. Ainsi, sur le site Oui SNCF, le groupe propose de faire expédier sa voiture via un chauffeur particulier, par camion, par transporteurs professionnels ou, sur quelques destinations, par Autotrain. Et les tarifs ne sont pas les mêmes. Par exemple, pour faire voyager une Clio de Paris à Nice, il en coûtera 98 euros si elle est conduite par un chauffeur particulier, le prix monte à 504 euros en camion et même à 884 euros si elle transite via un chauffeur professionnel. Par AutoTrain, le service est facturé 243 euros, ce qui reste bien en deçà des coûts de transports via des professionnels.
Auron a écrit :Tu mélange des portes-autos avec des voitures voyageurs?![]()
Pas sur que ça fonctionne bien longtemps
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