BBArchi a écrit :St Etienne et Lyon ont tout autant le droit d'être reliées par une autoroute potable que Lyon et Grenoble, ou Lyon et Macon, ou Lyon et Valence. Simple constat.
Simple constat ? Le "droit à l'autoroute" n'existe pas...


BBArchi a écrit :St Etienne et Lyon ont tout autant le droit d'être reliées par une autoroute potable que Lyon et Grenoble, ou Lyon et Macon, ou Lyon et Valence. Simple constat.
BBArchi a écrit : la vieille avec un peu moins de monde, gratuite, mais limitée théoriquement à 90 (une route nationale à 2x2voies, de fait)
[align=center]Autoroute A45 : le maire de Saint-Étienne met la pression[/align]
Maurice Vincent est monté au créneau ce vendredi afin de rappeler que l'A47 n'est pas adaptée à une liaison entre Lyon et Saint-Étienne, soulignant que le train ne suffirait pas à relier efficacement les deux agglomérations. Selon lui, la construction de l'A45 est "indispensable".
Maurice Vincent, maire de Saint-Étienne, s'est fendu ce vendredi d'un communiqué de presse sur le sujet du projet d'autoroute A45 entre Saint-Étienne et Lyon.
"Au 21e siècle, il est impensable que le bassin de vie stéphanois et le Rhône ne soient pas reliés par une infrastructure autoroutière digne de ce nom", insiste Maurice Vincent.
Cette déclaration intervient alors que la commission "Mobilité 21" s’apprête à rendre ses conclusions. Pour mémoire, cette commission doit présenter une étude sur les réseaux et infrastructures de transport à l'échelle nationale.
Craignant peut-être que cette commission formule des propositions en faveur des déplacements en train au détriment des véhicules individuels, Maurice Vincent a déjà un argument : "Nos politiques publiques en matière de développement durable et de développement des transports collectifs, sont constantes et le resteront. Malgré tous nos efforts, l’amélioration des transports ferroviaires ne pourra suffire à rétablir une mobilité de qualité entre nos deux agglomérations", tranche-t-il.
Loire. A47 : vers la création d'un échangeur à La Varizelle
Dans le cadre du contrat de plan Etat-Région, des travaux seront programmés sur l’A47, à Saint-Chamond, à hauteur de La Varizelle. Un échangeur devrait voir le jour.
Les travaux pourraient débuter en 2016. Le coût de ce chantier est estimé à 14 millions d’euros, pris en charge par l’Etat et les collectivités locales. Des bandes d’arrêt d’urgence seront également créées à différents points de l’A47.
A45 Lyon/Saint-Etienne : le projet fait un grand bond en avant
La procédure d'attribution est lancée. Ce jeudi, le ministère des Transports a fait parvenir aux candidats à la mise en concession de l'axe le dossier technique de consultation.
Bouygues, Eiffage et Vinci, retenues par Frédéric Cuvilier fin janvier, sont les trois sociétés retenues pour construire la future A45 entre Lyon et Saint-Etienne. Elles devront rapidement communiquer leurs offres techniques et financières pour permettre aux élus de faire leur choix.
La future autoroute devrait voir le jour à l'horizon 2020 et faire une cinquantaine de kilomètres entre les deux villes rhônalpines. Son coût total est estimé à 1,2 milliard d'euros mais elle est considérée comme prioritaire par la commission Mobilité 21 car l'actuelle liaison 147/RN88 ne répond pas aux normes autoroutières actuelles.
De plus, les entreprises et les collectivités territoriales ligériennes comptent beaucoup sur l'A45 pour briser leur enclavement.
Jeudi à Paris, le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, a dévoilé aux élus de la Loire la facture du projet autoroutier A45 entre Saint-Etienne et Lyon.
Le coût global a été estimé à 1,2 milliard d’euro par le seul candidat concessionnaire retenu dans l’appel d’offres. Une somme que se partagera le dit concessionnaire, dont le nom n’a pas été dévoilé, l’Etat et les deux collectivités de la Loire, Conseil Général et Saint-Etienne Métropole, qui s’étaient engagés à participer à une subvention d’équilibre.
Celle-ci a été chiffrée à 845 millions d’euros. Alain Vidalies a confirmé l’engagement de l’Etat à hauteur de 50%, le solde ses partageant entre les deux collectivités signataires. Soit par pour chacune d’entre elle, environ 211 millions d’euros.
Le président du Conseil général, Bernard Bonne et celui de Saint-Etienne Métropole, Gaël Perdriau, ont décidé d’attendre le renouvellement de l’assemblée départementale, dans un mois, avant qu’une décision ne soit prise quant à leur engagement derrière cette quote-part du projet.
Si tel était le cas, la signature avec le concessionnaire pourrait intervenir en septembre de cette année, pour une ouverture à la circulation de cette autoroute en 2021. Le prix du péage a également été dévoilé. Il a été fixé à 5 euros pour le trajet Saint-Etienne-Lyon.
Ca fait 40 ans que St Etienne doit crever sans l'A45 !
Moi je connais bon nombre d'entreprises qui se portent très bien et développent de nouveaux produits à l'international sans l'A45 !
Je connais aussi des chefs d'entreprises qui ne veulent pas de l'A45 car ils ont parfaitement compris l'inutilité de ce projet.
Quant à vous, cela ne résoudra en rien vos problèmes de retard, le problème sera simplement déplacé.
Et patati-patata, pensez un peu à vos enfants et au monde que vous souhaitez leur laisser !
Autoroutes : les chantiers de la métropole de Lyon
Par Acteurs de l'économie | 23/03/2016, 15:45
Pour le contournement de l'agglomération, deux options sont avancées.
Pour le contournement de l'agglomération, deux options sont avancées. (Crédits : DR)
La métropole de Lyon mène actuellement des études, co-financées à 50 % par l'Etat, sur les hypothèses de contournement de l'agglomération. Le réseau autoroutier, qui mélange circulation locale, flux nationaux et internationaux est jugé "inadapté" ce qui provoque "des nuisances majeures". Un des nombreux chantiers lancé par la Métropole pour "une vision globale" des infrastructures autoroutières.
La métropole de Lyon souhaite revoir les infrastructures autoroutières autour de la ville. Dans ce sens, lors du conseil métropolitain du 21 mars, les élus ont voté une délibération pour la réalisation d'une nouvelle bretelle afin d'améliorer la circulation entre l'A450 et l'A7 en direction de Lyon. La Métropole financera aux 2/3 cette réalisation avec une participation de trois millions d'euros. Le reste sera à la charge de l'Etat.
Des études en cours
Mais il ne s'agit pas du seul chantier entamé par la métropole de Lyon. Avec l'Etat, elle participe au financement d'études sur les hypothèses de contournement de l'agglomération. Deux options sont pour l'instant proposées : "un tracé neuf par l'ouest, soit par l'est en s'appuyant sur un prolongement vers le sud du réseau autoroutier existant."
De fait, le réseau autoroutier de l'agglomération qui "mélange circulation locale, flux nationaux et internationaux sur les mêmes voiries est inadapté", fait savoir le Grand Lyon dans un communiqué. D'autant plus que l'itinéraire de contournement par l'est est "insuffisamment attractif": payant, il est concurrencé par trois autres itinéraires gratuits comme le tunnel sous Fourvière.
Autoroute Lyon
Une opposition au projet de l'A45
Concernant l'axe sud-ouest, Gérard Collomb, président de la métropole de Lyon, a réaffirmé son opposition au projet de l'A45 tel qu'envisagé aujourd'hui si cette nouvelle autoroute débouchait à Pierre‐Bénite/Irigny :
"Ce serait une véritable catastrophe avec plus de 27 000 véhicules supplémentaires chaque jour en entrée d'agglomération si cette autoroute A45 arrivait ainsi sur le pont de Pierre Bénite."
Lire aussi : A45 : le modèle financier se précise *
Déclassement des autoroutes A6 et A7
Le Conseil Municipal de Lyon qui s'est réuni lundi 14 mars a adopté à l'unanimité le principe du déclassement A6‐A7.
Un large consensus s'est exprimé sur ces grands principes lors du conseil de la Métropole du 21 mars. Un groupe de travail comprenant les maires des communes concernées et les présidents de groupes politiques sera constitué sous 15 jours pour construire une position commune.
BBArchi a écrit :
nanar a écrit :Vinci, concessionnaire privé pressenti, réclame une subvention d'équilibre de 800 millions d'euros sur le coût du projet (1,2 milliard )
...
Saint-Etienne Métropole (SEM), collectivité parmi les plus endettées de France, ne peut pas inscrire de ligne budgétaire pour sa participation au financement de l'A45 et demande au département de la Loire de lui avancer la somme
BBArchi a écrit :800 millions d'euros "juste" pour une subvention d'équilibre ?![]()
Pour ce prix et pour le reste du budget consacré (en intention du moins), j'ai la certitude qu'on peut améliorer grandement l'existant d'une part, (pont sur le Rhône utile de toutes façons et pas que pour le trafic de transit) et qu'on peut transformer énergiquement le ferroviaire Lyon Sainté, avec à minima un train de 600 places toutes les 3 minutes aux HP, plus le tram train tous les 1/4 d'heures de GDL à Brignais et Givors !![]()
Nanar - http://www.skyscrapercity.com/showpost. ... stcount=57 - Last edited July 24th, 2008 at 12:00 PM a écrit :Publication 25 octobre 2006 - site http://www.a45.fr a écrit :Est ce que le développement du ferroviaire peut suppléer à A45 ?
La fragilité du lien routier est maintenue malgré de lourds investissements
Un scénario d’investissement lourd sur la ligne ferroviaire, sans réalisation d’A45, a été testé. Il ne s’agit pas d’une ligne nouvelle entre les deux cités, mais d’améliorations sur la ligne existante, et surtout, d’investissements lourds dans les connexions avec les lignes des réseaux urbains des deux villes. Le coût est de l’ordre de 1,600 milliard d’euros. La part modale du fer passe alors à 16% ; le trafic sur A47 est stabilisé. Ce scénario se heurte à l’ampleur des financements à consentir et il n’apporte pas de réponse à la question du désenclavement autoroutier de Saint-Étienne, ni à la fragilité du lien routier avec Lyon par l’A47.
et
...En 2020, sans A45, avec les investissements programmés sur le fer, la part de marché des déplacements en train passe de 3,6% sur 300 000 déplacements journaliers actuellement (tous modes de transport confondus), à 6,3% pour 380 000 déplacements.
La mise en service d’A45 augmente le volume des déplacements à 400 000 par jour, et induit une diminution de la part du fer de 6,3% à 4,6%.
Avec A45, des mesures complémentaires d’optimisation de l’usage du réseau ferroviaire (essentiellement : intégration tarifaire, offre cadencée à 30 minutes toute la journée et
desserte fine tram-train dans la vallée du Gier) permettent non seulement de compenser les effets négatifs occasionnés par A45, mais aussi d’augmenter la part du ferroviaire à 9,6 %.
Estimées à 144 M€, ces mesures sont à considérer comme mesures d’accompagnement
du projet A45.
Il y a quelque qui n'est pas clair pour moi Je récapitule :
- Scénario A/1 600 M€ dans le ferroviaire, sans A45 : la part modale du fer passe à 16 %
la part modale du fer passe à 6,3 %
- Scénario B/ investissements programmés (donc réels, mais quel montant ?) dans le ferroviaire, sans A45 :
la part modale du fer retombe à 4,6 %
- Scénario C/ investissements programmés (donc réels, mais quel montant ?) dans le ferroviaire, avec A45 :
la part modale du fer passe à 9,6 %
- Scénario D/ 144 M€ pour optimisation du ferroviaire, avec A 45 :
Il ne vous parait pas qu'il manque un ....la part modale du fer passe à ... ON NE SAIT PAS
- Scénario E/ 144 M€ pour optimisation du ferroviaire, SANS A 45
Peut être un chiffre entre 9,6 % et 16 % ?
J'aimerais bien savoir quel mirobolant tunnel sous Lyon ou autre invraisemblable équipement on a foutu dans le 1,600 milliard euros de la solution A/ et je ne trouve pas l'analyse franchement honnête.
A+
nanar
.
Lire page 34 :
...
4° Compagnie des Chemins de Fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée
a – lignes à voie normale
Chorges à Barcelonnette (4)
Le Puy à Lalevade d’Ardèche (5)
Seconde ligne de Saint Etienne à Lyon (6)
Bssey – Veyrier à la frontière suisse (7)
Chamborigaud à Bessèges (8)
Maringes à Randan (9)
(4) Travaux d’infrastructure commencés. Suspendus par Décision Ministérielle du 9 décembre 1936
(5) Travaux d’infrastructure en cours
(6) D’après le Ministère des Travaux publics (L.N.) il s’agit du dédoublement éventuel de la ligne existante avec quelques variantes. Il n’y a pas eu d’enquête d’utilité publique ni projet précis, mais ce tronçon figure au rapport au Conseil d’Administration P.L.M. page 76, au titre « lignes non exploitées à construire », page 77, rubrique « lignes non exploitées à construire »
(7) D’après le rapport aux actionnaires de la Compagnie P.L.M., il s’agit d’un tronçon de 0km100. Le Ministère des Travaux Publics ignore ce projet
(8) Déclarée d’utilité publique. Concédée par la loi du 4 mars 1906. Travaux non commencés
(9) Déclarée d’utilité publique (loi du 13 mars 1902). Travaux non commencés
...
Ce week-end, une cinquantaine d'exploitations agricoles ouvrent leurs portes au public dans la Loire. L'occasion de présenter leurs produits et aussi de dénoncer pour certains de dénoncer le projet de l'A45.
L'opération nationale "De Ferme en ferme" se tient tout ce weekend en Loire et en Haute-Loire. Une petite cinquantaine d'exploitations accueillent du public ce samedi et ce dimanche. Le but, faire découvrir le monde de la ferme au plus grand nombre. Et aussi parler du projet de l'A45...
Dans la Loire, à Saint-Joseph (à côté de Saint-Martin-la-Plaine), le Groupement agricole d'exploitation en commun (Gaec) du Murier participe pour la première fois à cette campagne. Il regroupe 5 éleveurs associés, qui possèdent 100 vaches laitières, 30 vaches allaitantes et 3000 poules pondeuses. Leur objectif : promouvoir l'agriculture biologique, mais aussi évoquer l'épineux dossier de l'A45.
Déjà la faute de français impardonnable : la totalE conformité. LA conformité, eh, banane. Et pas LE conformité ! En l'occurrence on pourrait parler de "conformisme" à la lecture de la lettre ouverte. Et donc, TOTAL CONFORMISME serait exact. Mais bref..."un nouvel axe porteur d’une vraie ambition écologique avec un ouvrage en total conformité avec les exigences de préservation de l’environnement tout en garantissant la sécurité des usagers"
Elisabeth Borne lance le grand virage de la politique des transports
La ministre détaille la « pause » dans les grands projets d’infrastructures. Elle ouvre la voie à une taxation des camions sur des routes nationales.
La refondation de la politique des transports, rendue indispensable par la pénurie de financements publics, se précise, et elle suscitera sans aucun doute son lot de mécontents. Dans une interview aux « Echos » , Elisabeth Borne confirme la « pause » annoncée samedi par Emmanuel Macron dans le lancement de nouvelles grandes infrastructures.
La ministre chargée des Transports prend soin de ne citer aucun projet nommément, mais la décision vise manifestement la réalisation de nouveaux axes TGV (dans le Sud-Ouest ou entre Poitiers et Limoges, par exemple), ainsi probablement que le projet de canal Seine-Nord.
Le feu vert à la construction de l'autoroute A45 entre Lyon et Saint-Etienne sera lui aussi retardé.
Et les élus concernés devront attendre la future loi de programmation, qui doit être votée au premier semestre 2018, pour savoir si le projet qu'ils poussent est différé de quelques mois... ou de quelques années.
D'autres menaces
Les chantiers financés par l'argent public ne sont pas les seuls menacés. Les concessionnaires autoroutiers, qui ont obtenu pas moins de trois plans de relance sur les deux derniers quinquennats, étaient prêts à en négocier un quatrième. Mais Elisabeth Borne écarte cette hypothèse, estimant qu'il ne serait « pas raisonnable » d'investir à nouveau dans un réseau concédé déjà de grande qualité. Priorité sera donc donnée à l'entretien du réseau existant, qu'il soit routier ou ferroviaire, ainsi qu'à son optimisation.
La SNCF plaide pour une consolidation de l'industrie ferroviaire européenne
Le covoiturage sera encouragé, et la SNCF, de son côté, est sommée d'améliorer son efficacité. Ce n'est qu'à cette condition que l'Etat se dit prêt à reprendre tout ou partie des quelque 44 milliards d'euros de dette du système ferroviaire. Le groupe public se consolera en relevant que le gouvernement évoque officiellement cette reprise, alors que le précédent exécutif avait enterré cette perspective, pourtant inéluctable. Mais les négociations avec les syndicats sur les nécessaires gains de productivité s'annoncent sportives.
Les fédérations de transporteurs routiers risquent de monter eux aussi au créneau :
si Elisabeth Borne écarte une renaissance de l'écotaxe, elle annonce clairement sa volonté de dégager de nouvelles ressources en taxant le transport de marchandises poids lourds. La démarche ne devrait concerner toutefois que certaines routes nationales et certaines régions, ce qui devrait réduire les oppositions.
L. S., Les Echos
Rhône : des députés LREM pour porter l'opposition à l'A45 ?
Par Mathilde Régis
Publié le 08/07/2017 à 14:39
Le député En marche de la 11e circonscription du Rhône a abordé ce vendredi la question de l'A45 lors d'une rencontre au ministère des Transports.
Docteur en pollution de l'air et vice-président d'un établissement au sein du pôle universitaire Lyon/Saint-Etienne, le député Jean-Luc Fugit s'était déjà prononcé contre le projet d'A45 lors de sa campagne. Porté par le conseil régional, le projet d'une nouvelle autoroute pour relier Lyon et Saint-Etienne ne manque pas de diviser. Ce vendredi, Jean-Luc Fugit était accompagné par Thomas Gassilloud, député LREM de la 10e circonscription, pour une réunion au ministère des Transports.
L'A45 ne "répond pas à la problématique ni aux enjeux" de mobilité entre Lyon et Saint-Etienne, selon Jean-Luc Fugit. Les deux députés auraient alors demandé au ministère de pouvoir organiser cet été une réunion des élus ligériens et rhodaniens "pour apaiser la situation, résoudre le problème ensemble et trouver une solution commune qui va dans le sens de l'intérêt général". En attendant, selon Jean-Luc Fugit, membre de la commission permanente Développement durable et Aménagement du territoire à l'Assemblée nationale, le ministère ferait "une pause sur les grands projets".
En visite à Lyon quelques semaines plus tôt, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot n'avait pas non plus souhaité "trancher" sur le sujet, prônant plutôt l'écoute des arguments des uns et des autres dans un premier temps. Un exercice qui peut paraître périlleux : en simultanée de l'organisation d'une marche pour s'opposer à l'A45, des acteurs économiques de Lyon et de Saint-Etienne sont passés à l'offensive en adressant une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour le convaincre de "l'urgence à réaliser l'A45".
En amont des Assises nationales de la mobilité, la ministre des Transports a fixé un premier cap pour les futurs investissements de l’Etat. Pas de trace de projets comme l’A45.
Dans un entretien au JDD, la ministre des Transports Elisabeth Borne a présenté les priorités du gouvernement mis en place par Emmanuel Macron :
« C’est sur le réseau non concédé, là où sont les besoins des Français, qu’il faut mettre de l’argent ».
Elle précise sa pensée en parlant de « L’entretien et de l’amélioration de l’existant [qui] ont souvent été abandonnés » et de la rénovation « des routes nationales, dont la qualité se dégrade ».
Rien donc sur de nouvelles autoroutes comme l’A45 concédée à Vinci et pour laquelle l’Etat pourrait débourser près de 400 millions d’euros sur un budget total d’1,2 milliard.
Et revoilà, Philippe Duron bête-noire des partisans de l’A45
Début 2018, dans cet entretien la ministre annonce une « loi de programmation des infrastructures » votée pour donner « une vision à 10 ans ».
Outre ces « Assises » de ce mois de septembre qui doivent « préparer cette loi », la ministre a créé un comité d’orientation des infrastructures, « qui regroupera des parlementaires, des représentants de collectivités ».
Sa présidence sera confiée à Philippe Duron, « dont l’expérience est unanimement reconnue », glisse Elisabeth Borne.
Pour les partisans et opposants de l’A45, il est surtout connu pour avoir présidé la commission sur les « mobilités durables ». Dans son rapport de juin 2013, il avait demandé une « indispensable » poursuite des études avant de se décider sur ce nouvel investissement autoroutier.
Avec ses déclarations et ses annonces, la ministre des transports place plutôt l’A45 sur une voie de garage. Il faudra donc attendre quelques mois, et cette « loi de programmation des infrastructures ». Ce sera l’énième épisode de ce serpent de mer qui dure, au moins, depuis 25 ans.
Les partisans de l’A45, comme le maire LR de Saint-Etienne ne s’y sont pas trompés. Dans un entretien au Progrès de ce jeudi, Gaël Perdriau retient son souffle et se fait presque menaçant :
« J’espère bien que cette signature (celle du ministre des transports concernant l’A45, ndlr) intervienne dans les prochaines semaines. Si ce n’était pas le cas, il y aurait une remise en cause de la parole de l’État. La confiance entre l’État et les collectivités locales serait rompue. »
L'état doit être terrifié que la confiance entre lui-même et la très puissante, riche et dynamique agglomération stéphanoise soit rompue.
Le coût de l’autoroute A45, son raccordement hasardeux à la Métropole de Lyon, son impact environnemental et son emprise sur les terres agricoles du Rhône suscitent de nombreuses inquiétudes dans les territoires
(...) La ministre doit entendre les signaux d’alarme répétés du Département du Rhône et de la Métropole de Lyon en vue de la future loi de programmation qui sera présentée au Parlement début 2018. La mise en péril des zones rurales du Rhône et l’arrivée en entonnoir à Pierre-Bénite sont deux écueils majeurs au projet d’autoroute A45
La Métropole de Lyon, toujours par communiqué, a réaffirmé sa position par rapport au projet d’A45 en précisant qu’elle n’y était pas opposée sur le principe mais qu’elle émettait les plus grandes réserves sur les conditions de son arrivée dans l’agglomération lyonnaise, sur une A450 déjà complètement saturée aux heures de pointe.
BBArchi a écrit :
Ou alors, on proclame le rattachement du Rhône avec la Loire, et ... hop. On retrouve une idée ancienne... le département de Rhône et Loire.Plus de questions de rivalités de territoires !
Et ensuite, on annexe l'Isère.
Puis on effectue une colonisation éclair de la Drôme et de l'Ardèche, il y a quelques intérêts communs qui le justifient et la résistance devrait être symbolique.
Juste après, une campagne éclair en direction de la Savoie, et la Haute Savoie dans la foulée. Si on voit que personne se méfie, crac. On annexe la Suisse. L'Ain privé de moyens de communication, pris en étau et asphyxié, tombe dans l'escarcelle.
Dans 5 ans, sécession de la région, indépendance, siège de la Banque Mondiale, et hop. King of the world.
Le préfet de région étudie les alternatives à l’A45 si la nouvelle autoroute est abandonnée
Un nouveau pont au sud de Givors, une amélioration de la desserte ferroviaire entre Lyon et Saint-Etienne, et une amélioration des routes environnant l’A47 font partie de ces alternatives.
À la préfecture de Région, on se veut très clair : «C’est au niveau national avec la loi d’orientation sur les mobilités que se décidera la réalisation ou non de l’autoroute A45. Ce ne sera pas un choix du préfet».
On reconnaît cependant que celui-ci échange avec des parlementaires locaux, ou encore lors de l’assemblée générale de la CCI, sur les alternatives possibles à la nouvelle autoroute entre Lyon et Saint-Etienne. Le préfet de Région, Stéphane Bouillon, ne veut pas que les élus soient pris de court si le projet A45 est abandonné, et préfère d’ores et déjà évoquer avec eux les pistes de réflexion.
Décision en juillet, voire septembre
Elles sont dans la droite ligne du rapport du comité d’orientation des infrastructures, qui ne considère pas l’A 45 comme une priorité, mais lui préfère des aménagements de l’A47. Les 400 millions d’euros prévus par l’État pour l’A45 pourraient leur être consacrés.
Parmi les pistes évoquées figurent: un nouveau pont au sud de Givors pour faire sauter le célèbre point noir, avec une nouvelle voie en amont pour y accéder et une articulation avec l’A46 Sud, élément clef du projet de contournement de Lyon; une amélioration des routes environnant l’A47 pour décharger celle-ci de petits parcours; des dispositions pour renforcer l’efficacité de la ligne TER Lyon/Saint-Etienne.
La loi sur les mobilités ne devrait pas être adoptée avant juillet, voire septembre prochain.
Laurent Wauquiez, Gaël Perdriau et Georges Ziegler montent au front
Le président de Région, le maire de Saint-Etienne et le président du conseil départemental de la Loire sont furieux. Dans un communiqué, ils estiment notamment que «ces projets n’ont rien de nouveau et ont été toujours écartés, depuis des années, car ne répondant pas aux défis posés par le développement des infrastructures de transport, afin de renforcer les atouts économiques de la région stéphanoise et, au-delà, de la Haute-Loire. Cela prouve, en l’état des informations disponibles, que la question du coût de l’A45 n’est pas un problème. La question des économies à réaliser est donc un prétexte pour ne pas mener à terme l’A45. Une fois encore, nous rappelons avec force et détermination, que l’État s’est engagé en 2016 et 2017 à participer à la construction de cet équipement. Il doit cesser d’amuser des centaines de milliers d’habitants, ainsi que l’ensemble des acteurs économiques qui ne comprennent plus la logique poursuivie ».
Jean-Luc Fugit (LREM) veut un abandon de l’A45 et des mesures alternatives
Député LREM de la 11e circonscription du Rhône, Jean-Luc Fugit a toujours été un opposant à l’A45. «Si cela avait été un bon projet, depuis le temps, elle aurait été construite» confie-t-il tout en reconnaissant les problèmes de mobilité qu’il faut résoudre entre les agglomérations de Lyon et de Saint-Etienne.
Pour lui, «l’A45 est un projet trop gourmand en argent public, dévastateur pour les terres agricoles et l’environnement». Il est favorable à son abandon mais souhaite que des mesures alternatives soient prises.
Il cite a minima le second pont de Givors, un nouvel aménagement du nœud de Ternay et un travail sur la voie ferrée pour faire passer plus de trains et ouvrir des gares dans la vallée du Gier. Jean-Luc Fugit demande aussi au préfet d’avoir une vision qui dépasse la seule question de l’A 45 mais concerne aussi le pays d’Ozon, la région de Saint-Pierre-de-Chandieu ou encore les relations Brignais/Givors et Givors/Condrieu.
Il doit cesser d’amuser des centaines de milliers d’habitants, ainsi que l’ensemble des acteurs économiques qui ne comprennent plus la logique poursuivie
Non seulement il faut l'A45 mais aussi le COL , doubler le pont sur le Rhône à Pierre Bénite , raccorder au BUS . Rajouter une troisième voie à l'A450 réservée à un train Tram avec immense parking à Vourles sur le terrain dispo des carrières et rendre A47 en départementale interdite au plus de 19Tonnes. On ne modernise pas une région qui se veut carrefour européen avec des méthodes du siècle passé,
alecjcclyon a écrit :https://www.google.fr/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/2307475
Élisabeth Borne semble vouloir enterrer le projet A45.
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