La SaintéLyon, c’est maintenant ! Un truc de fou, en même temps qu’une certaine poésie… si, si ! http://www.saintelyon.com/
Allez voir la médiathèque ; il y a des choses très sympa, même pour les non sportifs (dans mon style, quoi...)
L’occasion de visionner une vidéo de 1952, lors de la toute première !
https://vimeo.com/82765090
Une vingtaine de participants, pour 17 000 aujourd’hui ; soit une progression du chiffre d’affaire à faire disjoncter n’importe quel actionnaire.
Des plans collectors aussi, dans un Lyon sous la neige, en particulier sur l’avenue Debrousse, puis l’avenue Valioud …
à 0’52’’ : ils attaquent la montée de Choulans
Aujourd’hui : https://www.google.fr/maps/@45.7516706, ... 312!8i6656
à 1’00’’ : en face du 13 Avenue Debrousse
Aujourd’hui : https://www.google.fr/maps/@45.748642,4 ... 312!8i6656
Le banc a disparu, de même que quelques platanes sur la série ...
à 1’03’’ : la caméra est cadrée un peu plus à droite ; Oh

Aujourd’hui : https://www.google.fr/maps/@45.7486812, ... 312!8i6656
La maison du gardien a disparu, remplacée par l’entrée du parking. A la place de la maison de maître, une « résidence » particulièrement lourdingue et disgracieuse, visible de loin…
L’arrêt est toujours là. On est passé d’un simple poteau d’arrêt au kit complet : Visulis, poubelle, et abribus éclairé avec siège pour attendre avec plus de confort. Doit on en conclure que la fréquence entre bus s’est tellement distendue qu’il doit nécessaire de faire patienter dans les meilleures conditions ?

Après, pour les vues dans la campagne, il faudrait être sacrément physionomiste pour reconnaitre les endroits ! Tout le secteur a férocement changé…

Faites un dernier arrêt à 2’29’’ : le tabac vend également des « timbres OTL » . J’imagine qu’il s’agit des titres de transport de l’époque, genre carte de correspondances à faire tamponner (tampon caoutchouc et encreur) par le receveur lors de la montée dans le bus.
Je dois être vieux. J’ai connu le receveur à l’arrière, sur la 12, jusqu’à la mise en place du self...
A l’époque, montée à l’arrière, descente au milieu et à l’avant…
Sinon, en nouvelles fraiches :
http://www.leprogres.fr/sports/2017/12/ ... nche-opere
On commençait à désespérer… Annoncée à partir de mardi, la neige a finalement tapissé le parcours de la SaintéLyon dans la nuit de jeudi à vendredi, juste à temps pour ne pas “craindre” de redoux. Alors que la sécheresse automnale avait transformé les sentiers des Monts du Lyonnais en autoroute poussiéreuse, la première manifestation de l’hiver a rendu la “doyenne” à sa légende.
Les quelque 17 000 concurrents engagés (dont 7 000 solos sur les 72 km de la vraie SaintéLyon) auront droit à leur part de mythe, comme les pionniers de la toute première édition en 1952 ou les 96 survivants à la tempête de neige en 1990 (1 mètre au col de la Gachet !).
Pascal Lavault, co-vainqueur cette année-là, en a gardé un souvenir ému : « En arrivant, on nous acclamait. Tout le monde avait l’impression d’avoir fait quelque chose de grand. J’étais épuisé, mais j’avais le sentiment d’avoir vécu un truc unique. »
La nuit prochaine, on n’atteindra pas ces extrêmes-là. Ce sera même, a priori, moins enneigé qu’en 2012 et surtout 2010 quand le Bois d’Arfeuille, contourné cette année, avait fait des dégâts (47 hospitalisations). Mais ça va glisser quand même - pas seulement là où on s’y attend -, et la guirlande des frontales ne scintille jamais autant que sur fond blanc. Dur et beau à la fois.
17 000 : Le nombre de coureurs engagés sur les différents formats. Le plus couru sera la vraie SaintéLyon solo (72 km) avec 7 000 engagés (plus 850 relais à 2, 3 et 4). Ils seront 3 200 sur la Saintexpress, 2 600 sur la saintésprint et 1 500 sur la Saintétic.
Meyssat diminué ?
Il faudra être héroïque pour en réchapper, et plutôt deux fois qu’une pour en sortir vainqueur. Car même repoussée au fin de la saison, la SaintéLyon continue d’exercer son étrange pouvoir d’attraction.
Ça va chauffer dans la course à la succession d’Emmanuel Meyssat avec une bonne dizaine de prétendants. Sur un nuage depuis qu’il a vaincu la malédiction de sa course de cœur, le vainqueur sortant a cette fois la pancarte. En confiance, en forme, en terrain de connaissance sur ses chemins d’entraînement, le coureur de Larajasse a cependant passé la fin de semaine au fond de son lit, victime d’un gros coup de froid…
Vainqueur en 2013 et 2015, Benoit Cori semble son plus dangereux adversaire. Mais le militaire basque, en mission en Irak jusque fin novembre, devra encaisser le choc thermique. Thibaut Baronian, lui, arrive lancé, mais il lui manque la connaissance du parcours qu’il n’a expérimenté qu’une fois il y a six ans.
Chez les femmes, la tenante du titre Juliette Bénédicto remet ça également. Il lui faudra réaliser un exploit pour garder la main face à la grande favorite Caroline Chaverot, championne du monde 2016, Sylvaine Cussot (cinq participations, deux fois 2e ), ou la jeune Lyonnaise Mathilde Guillaumot (22 ans), révélation du dernier LUT by night…
Dans tous les cas, ce sera épique.