fraberth a écrit :Bonjour,
Je ne me rends pas compte des quantités, 53 standards et 102 articulés ça représente quoi par rapport au parc actuel ? Et aux besoins des futures lignes ?
Il y a un an, presque jour pour jour, la construction d’une ligne de tram « fer », en remplacement de l’actuel TVR de Nancy, était déclarée d’utilité publique. Ceci alors que la toute récente transformation du réseau de Caen montrait qu’un tel passage du roulement sur pneus au « fer sur fer » était techniquement envisageable (même si le TVR de Nancy tient plus du trolleybus guidé que du tramway sur pneus, appellation qui convenait mieux au TVR normand).
Mais le changement de majorité à la tête de la Métropole du Grand Nancy, suite aux élections municipales de 2020, ainsi que des questions d’ordre technique, ont entraîné une remise en cause du projet de tram « fer », chiffré à plus de 400 millions d’euros, dans un contexte de crise sanitaire. C’est ainsi que le 11 février, la majorité du Conseil métropolitain du Grand Nancy a décidé de suspendre ce projet, au profit de l’adoption, en septembre prochain, d’un plan métropolitain de mobilités comprenant en particulier l’établissement de quatre lignes structurantes et d’un plan vélo. Car, renouvellement du tramway ou non, il faudra préparer le remplacement du TVR, qui devrait techniquement arriver en fin de vie d’ici deux ans.
Si l’ancienne majorité considère que la décision du Conseil métropolitain est un abandon du tram, la nouvelle répond que ce dernier se fera, mais pas sous le mandat actuel. Toujours est-il qu’aucun des deux bords ne semble envisager de rétablir un trolleybus, alors qu’avec les nouveaux véhicules IMC, dont les batteries peuvent se charger lors des parcours sous lignes aériennes de contact, il serait possible de tirer profit de la présence de ces dernières dans l’agglomération nancéienne, que ce soit sur la ligne de TVR ou dans certaines rues où elles sont présentes, mais inutilisées.
BBArchi a écrit :Rajouter un fil pour le retour à coté de celui existant, c'est d'un compliqué dites donc...
Des bus électriques cloués au dépôt à cause de la vague de froid. La situation pourrait prêter à sourire si elle n’impactait pas le quotidien de milliers d’habitants de l’agglomération d’Amiens.
Depuis le début de la semaine, la circulation des bus électriques Nemo est fortement perturbée : ce mercredi, seuls six des quarante-trois véhicules ont pu circuler.
Des systèmes de freinage inutilisables à cause du gel
Les Nemo électriques sont, en partie, remplacés par des bus classiques, qui roulent au diesel. Mais les passagers doivent s'armer de patience : ils doivent composer avec un bus toutes les 20 à 30 minutes, au lieu de toutes les 10 minutes en temps normal.
Un incident dû à la chute des températures, explique Eric Patoux, le directeur de Kéolis Amiens, l'entreprise qui exploite le réseau Ametis : "Le premier problème est un problème de chauffage. Le chauffage, qui fonctionne avec un système de pompe à chaleur, n’arrive pas à monter en puissance. Nous avons une température d'environ 10° à l’intérieur des bus, ce qui n’est socialement pas acceptable pour nos conducteurs comme pour nos passagers.
Il y a un deuxième problème qui est lié au gel qui s’est installé dans les bouteilles d’air qui alimentent le système de freinage. Le système se met donc en défaut et les bus ne peuvent pas démarrer. Nous avons réaffecté des bus qui roulent au gasoil pour pallier le manque de Nemo électriques et essayer d’avoir une fréquence de passage située entre 20 et 30 minutes. Nous tenons à présenter à nos voyageurs toutes nos excuses pour la gêne occasionnée."
Alain Gest exige des explications du constructeur
Alain Gest, le président d’Amiens Métropole (qui a investi plus de 40 millions d’euros dans ces bus), va envoyer un courrier à la direction d’Irizar, le constructeur. Il souhaite convoquer les dirigeants de l'entreprise, basée près de St-Sebastien au Pays Basque espagnol, pour obtenir des explications sur cette panne qui est loin d'être la première : "Quand nous avons décidé d’acheter ces bus, il ne nous pas été précisé qu’ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds", ironise Alain Gest. Pour le président d'Amiens Métropole, « c'est tout simplement inadmissible. C’est la raison pour laquelle je vais adresser un courrier à la direction d’Irizar pour la convoquer à Amiens. Nous regarderons ensuite la suite à donner à cette affaire."
"Quand nous avons décidé d’acheter ces bus, il ne nous pas été précisé qu’ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds"
Pour Alain Gest, les soucis techniques sur les Nemo électriques sont beaucoup trop récurrents : "Ce sont des bus issus d’une technologie nouvelle : on peut concevoir qu’il soient confrontés à des pannes. Mais lorsque nous les avons acheté chacun savait, y compris Irízar, qu’ils allaient fonctionner dans le nord de la France. Il y a trop de sujets de discussion depuis l’installation de ces bus en mai 2019. Nous n’avons que très rarement pu utiliser en même temps les 43 bus que nous avons achetés. On est donc arrivé un stade où il faut qu’Irizar s’explique et trouve des solutions."
Une équipe de techniciens d'Irizar était attendue à Amiens, mercredi soir, pour tenter de solder le problème.
Rémi a écrit :Au fait, j'ai roulé en Créalis T à Limoges. Question bruit, c'est même encore mieux que le Lightram / Swisstrolley. Et la qualité d'assemblage a l'air nettement plus compatible avec une traction électrique qu'avec une motorisation thermique...
Rémi
Rémi a écrit :Je pense qu'il ne faut pas rêver. D'abord, le maillage du réseau... c'est plus un tronc commun et des antennes, mais le tram esquissait le même principe. Ensuite, l'estimation des coûts apparaît assez dispendieuse par rapport à des projets assez comparables dans d'autres villes de taille similaire, où on sort des projets au moins 15% moins chers.
sebac22 a écrit :Juste le temps des vacances scolaires. A part C3 je crois qu’il n’y a que des thermiques.
Pp87 a écrit :Bonjour à tous.
Une petite question d'ordre général.
Les nouveaux Hess de Lyon n'ont pas eu de problème d'homologation en France ?
Je me souviens à l'époque pour les Swisstrolley 4 de Limoges, des tests sur le réseau avaient dû être fait afin d'être homologués en France.
Sachant que les véhicules de Lyon diffèrent de ceux de Limoges, l'homologation reste t elle valide ?
Ci-dessous, le lien de la vidéo des tests de l'époque sur le réseau de Limoges
https://www.7alimoges.tv/Vitesse-maximum-pour-la-STCL_v1427.html
amaury a écrit :Une fois que tu auras les chiffres, tu les ramèneras au nombre de personnes véhiculées ?
Mais plus loin dans le texte au niveau du lot n°2, le mot "trolleybus" disparaît :Description succincte : Le présent marché est divisé en deux (2) lots. Lot 1, le titulaire analyse la consommation énergétique des véhicules à traction électrique. Cette analyse concerne les véhicules électriques et à hydrogène sur les lignes régulières indiquées par ÎDFM. Lot 2, le titulaire étudie la faisabilité de la transformation des lignes régulières indiquées par IDFM à la technologie électrique à recharge par opportunité ou trolleybus et analyse les enjeux d'exploitation, techniques, opérationnels et financiers
Etude de transformation à la technologie électrique de recharge par opportunité sur les lignes régulières routières de transport public de voyageurs
Revenir à « Le forum de Lyon en Lignes »
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 47 invités