Merci Sorio pour ces précisions.
J’ajouterais volontiers pour ceux qui l’ignorent encore, à titre informatif, que l’ensemble du secteur économique se trouve actuellement confronté à un truc inédit qui s’appelle le covidmachin, mais surtout à un ensemble de mesures, visant à lutter contre, qui sont encore plus mutantes que ce truc inédit...
Ces mesures viennent mettre un bronx soigné dans les entreprises, comme dans tous les domaines : organisations techniques, financières, des montages et assemblages de moyens humains qui avaient déjà leurs propres contraintes pas simples
Cela oblige tout le monde à faire « différemment », et qui plus est, en palliant à la volée la désorganisation inattendue survenant sur des points censés être robustes. Si par dessus on rajoute un ingrédient détonnant sous la forme d’une promesse d’annulation du bénéfice… la sanction psychologique arrive très vite : désintérêt et passage de l’affaire en second plan dans l’ordre des priorités.
Au passage, j’ai toujours une tendresse particulière pour les menaces de mise en œuvre de sanctions économiques : si cela fonctionnait, cela se saurait également, puisque dans la plupart des cas, ces sanctions sont inapplicables ou peuvent être battues en brêche en appel ou en cassation…
Sur mes chantiers, chez les fournisseurs, et chez les partenaires qui mettent au point les prestations que je demande pour un résultat maximisé et fiable, j’ai constaté que la menace produisait systématiquement l’effet contraire à celui présupposé ; mes quelques ‘heures de vol’ professionnelles m’ont persuadé d’un truc universel : j’ai plus confiance envers un technicien qu’envers un administratif pour trouver la solution au problème posé ; étonnant, non ?
La mise en route des sanctions financières est un constat d’échec, qui n’est bon pour personne
En fait… si les comptables, les juristes, les chefs de service contentieux savaient et pouvaient régler un problème de tournevis ou de multimètre, cela se saurait, et depuis longtemps.
Rappelons le contexte en matière de TC : du fait de la diminution drastique des flux, on peut aisément admettre que les urgences, du remplacement de l’existant comme de l’augmentation de capacité, deviennent moins cruciales.
Je préfère que les fournisseurs soient pleinement à leur tâche de mise à disposition d’un matériel fiabilisé (et je rappelle que le déverminage fait partie de ce processus) plutôt que mis en vibration pour des motifs ‘coercitifs’ (?) finalement accessoires en l’état actuel des infos disponibles.