nim a écrit :Le problème d’Iveco ce n’est pas le numérique, le problème d’Iveco c’est un positionnement low cost avec des approximations sur l’assemblage et aucun souci du détail. Si de toute façon tu n’es pas prêt à payer le contrôle qualité pour que l’assemblage soit propre, tes ingénieurs ne vont pas se casser la tête sur une conception qui serait de toute manière bâclée en usine.
Je pense qu'il ne faut pas faire du "Annonay bashing". La Saviem, puis RVI, puis Renault Trucks ont produit sur ce site des autobus et des autocars de grande qualité, et je n'évoquerai ici pour mémoire que le SC 10 et le FR1 qui ont été des références à leur époque et dont la fiabilité était absolument légendaire, tout comme le confort à bord.
Je n'ai jamais été très fan de la cession forcée par l'UE de l'activité Bus et Cars de Renault à Fiat, mais je reconnais quand même qu'ils ont su continuer l'œuvre sous le drapeau transalpin, et que la gamme actuelle des Urbanway, Crossway et Magelys est assez réussie.
Des problèmes de finition, on en trouvera dans chaque marque, il y a sans doute des marges de progression avec Iveco, mais ce n'est pas de nature à jeter le bébé avec l'eau du bain. Prenons garde de ne pas faire d'Annonay une friche industrielle !
Autour de nous, nos amis allemands sont assez pointilleux sur ce point et leurs équipements publics sont assez rarement produits par des firmes non-allemandes, ce qui n'exclut pas que les véhicules puissent eux-mêmes être produits à l'étranger, en Turquie, par exemple ... !
Il est bon, je pense, que les marchés publics locaux soutiennent les industriels locaux, sans toutefois leur donner un blanc-seing sur tout, mais précisément les règlements des marchés publics sont là pour fixer le cadre et faire peser sur le fournisseur les conséquences de ses éventuels manquements. Les normes Qualité sont rigoureuses et si on les applique convenablement, elles sont autant de garants d'un produit fini correspondant aux attentes du client.