Les saleuses sont passées au quasi début de l'épisode, à Montchat (trajets du C9 et du 25, plus C26. Ca a démarré la fonte tout à fait normalement, en pleine nuit on avait la soupe sur le noir, mais rien de catastrophique, c'était roulant.
Le matin par contre, voir les bourrins et les pintades accélérer comme des fous, pire que d'habitude, et les voir s'étonner de patiner et de se retrouver en perdition en bloquant tout le monde... comment dire ? Achètes toi des pompes après ski, et laisses ta caisse tranquille ?!
Comme d'hab, à Lyon, 3 centimètres de neige et le folklore s'installe, genre comme si tout le monde trouvait ça fun de se plaindre et couiner ensuite dans l'entourage pro "tu t'rends compte, rhhhoooooo, j'ai mis le triple de temps pour venir depuis chez moi, rhalallaaaa, rien foutu de la matinée du coup, et je vais être oooooooooooooooobligé(e) de partir en avance pour récupérer les gamins, etc."
Comme une sorte d'entorse autorisée aux contraintes coutumières habituelles... et briser la monotonie, et lâcher un peu la pression dans ce monde de brutes administratives

Plus sérieusement, cet épisode d'absence de bus (et ses répercussions qui m'ont soigneusement mis dans la panade) est plus que discutable.
Ou alors, une explication, potentiellement foireuse :
Les conducteurs ne savent pas ce qu'est la neige, et pourraient perdre leurs moyens face à cet aléas météo pourtant très minime ? Et personne pour les obliger à se risquer hors du dépôt ?
Et sinon, un stage de conduite sur glace ? ou même une session sur plan glissant détrempé dans un centre de formation du coté Est de Lyon ?
Ou alors les pneus actuels sont une catastrophe "les moins chers ont été retenus lors de l'appel d'offres, en oubliant que l'aspect technique touche à la sécurité" et par sécurité justement, houla, on laisse les bus aux dépôts ?
Effectivement, par rapport aux SC10 et aux PR100 qui montaient sans problèmes les côtes lyonnaises il y a plus de trente ans et lesdites côtes n'ayant pas bougé (à priori), on est tenté de se tourner vers le matériel. C'est la boite automatique qui empêche l'adhérence en n'ayant pas de possibilité de dosage au décollage ?
Les bus doivent continuer à rouler malgré ou avec la neige. Sinon c'est le blocage assuré avec le flot supplémentaire des gens qui sont de fait obligés de prendre la voiture... et rajoutent la grosse cerise sur le bronx.
Quand je monte à Villard de Lans avec les cars du coin, on se paye des démarrages en côte et des virages soignés (plus des 60/70 km/h en haut dans la plaine de Lans) sur des routes pas forcément au noir, et ça roule... avec des pneus à priori standards.