Re : Rester connecté dans le métro lyonnais
Publié : 05 févr. 2009, 09:41
Salut,
"Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, il est possible qu'il y ait d'autres effets, mais pour être si bien cachés ils ne doivent pas être d'une grande importance..."
Tu persistes et signes.
"Faisons une petite comparaison : je suis sûr que tu manges parfois des pommes. Pourtant, es-tu certain que les pommes ne donnent pas le cancer ? Tu n'en as pas la preuve, mais étant donné que tu constates le même taux de cancer chez les mangeurs de pommes et ceux qui n'en mangent pas, tu te dis qu'il n'y a certainement pas une relation bien forte, et qu'il est inutile de créer une association visant à limiter la taille et le nombre des pommes au nom du principe de précaution. C'est pareil avec les téléphones portables."
Lorsque je mange des pommes, je m'expose à une situation où on a le recul de l'humanité. Le téléphone portable, ça ne fait que 11 ans que je l'utilise. Et avant 1997, il n'y avait pas grand monde qui en possédait. A-t-on le recul suffisant ? D'autre part, si je mange des pommes, c'est au moins parce qu'elles sont supposées avoir un effet bénéfique (les fameux 5 fruits et légumes par jour
) alors que le tabac a des effets négatifs disproportionnés par rapport à ses effets bénéfiques et que le téléphone portable est censé ne pas en avoir. ça change tout.
Quant à la question des priorités, le Grand Lyon prend ses responsabilités. Une campagne de com', c'est une goutte d'eau dans son budget. Si on compare les budgets alloués aux déplacements et ceux alloués au téléphone mobile, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas une hiérachisation, un classement des priorités. C'est ça être mesuré.
Vaut-il mieux ne pas du tout parler d'un problème potentiel parce qu'il y en a d'autres super graves ou ne peut-on pas y consacrer un tout petit peu du budget ? 
A +
Amaury
"Je ne veux pas me faire l'avocat du diable, il est possible qu'il y ait d'autres effets, mais pour être si bien cachés ils ne doivent pas être d'une grande importance..."
Tu persistes et signes.

"Faisons une petite comparaison : je suis sûr que tu manges parfois des pommes. Pourtant, es-tu certain que les pommes ne donnent pas le cancer ? Tu n'en as pas la preuve, mais étant donné que tu constates le même taux de cancer chez les mangeurs de pommes et ceux qui n'en mangent pas, tu te dis qu'il n'y a certainement pas une relation bien forte, et qu'il est inutile de créer une association visant à limiter la taille et le nombre des pommes au nom du principe de précaution. C'est pareil avec les téléphones portables."
Lorsque je mange des pommes, je m'expose à une situation où on a le recul de l'humanité. Le téléphone portable, ça ne fait que 11 ans que je l'utilise. Et avant 1997, il n'y avait pas grand monde qui en possédait. A-t-on le recul suffisant ? D'autre part, si je mange des pommes, c'est au moins parce qu'elles sont supposées avoir un effet bénéfique (les fameux 5 fruits et légumes par jour

Quant à la question des priorités, le Grand Lyon prend ses responsabilités. Une campagne de com', c'est une goutte d'eau dans son budget. Si on compare les budgets alloués aux déplacements et ceux alloués au téléphone mobile, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas une hiérachisation, un classement des priorités. C'est ça être mesuré.


A +
Amaury