Une enquête publique est ouverte par le SYTRAL du 4 avril au 5 mai inclus concernant le projet d'aménagement de la ligne T3.
Le budget prévisionnel de l’opération est de 12 M€ hors taxe.
A la suite de la mise en place de la ligne Leslys-Rhônexpress reliant le centre de Lyon et l’aéroport Saint-Exupéry, des travaux d’aménagement doivent avoir lieu afin d’optimiser la ligne Lea-T3 empruntant le même tracé.
Trois sites sont concernés par ces aménagements :
- Le parc-relais de Meyzieu, terminus de la ligne, sera agrandi avec la création d’une voie supplémentaire et un quai de reprise des voyageurs en toute sécurité.
- A la station de la Soie, le quai côté pôle multimodal sera allongé pour permettre à deux rames n’offrant pas le même service de stationner au même moment.
- A la Part-Dieu sera mis en service un terminus de secours en cas d’incident d’exploitation.
Ces travaux font l’objet d’une enquête publique jusqu’au 5 mai.
Pendant la durée de l’enquête, toute personne intéressée pourra consulter le dossier,
- à la mairie centrale de Lyon (Direction des déplacements urbains 1, place de la Comédie - 69205 Lyon cedex 01 )
- à la mairie du 3e arrondissement de Lyon, : 215, rue Duguesclin - 69423 Lyon cedex 03
- à la mairie de Vaulx-en-Velin, direction municipale du Développement urbain (19 rue Jules-Romains, 2e étage), le 13 avril de 10h à 12h et le 26 avril de 14h à 16h. Tél. 04 72 04 81 29
- à la mairie de Meyzieu (Rhône) Place de l’Europe - BP 122 - 69883 Meyzieu cedex
- et au siège du SYTRAL (siège de l’enquête, 21, boulevard Vivier Merle - BP 3044 - 69399 Lyon cedex 03 ) aux jours et heures d’ouverture au public.
Les dossiers d’enquête publique resteront à la disposition du public.
Les observations du public pourront être, soit consignées sur les registres d’enquêtes ouverts à cet effet,
soit adressées par correspondance au commissaire-Enquêteur, au siège de l’enquête,
pour être annexées au registre d’enquête.
M. Philippe COLLAUDIN, retraité-ingénieur industriel, désigné en qualité de Commissaire-Enquêteur par
le Président du Tribunal Administratif, se tiendra à la disposition du public aux lieux, jours et heures suivants :
- Mairie du 3e arrondissement de Lyon : Le 29 avril de 14 h à 17 h
Dans le délai d’un mois à compter de la date de clôture de l’enquête, le commissaire-enquêteur
rédigera son rapport d’enquête et ses conclusions motivées.
Le rapport et les conclusions du commissaire-enquêteur pourront être consultés à l’issue de l’enquête publique au SYTRAL, siège de l’enquête publique ainsi qu’en mairie de chacune des communes dans laquelle s’est déroulée l’enquête publique.
.[br]: Mardi 10 Mai 2011 à 15:47:59[hr][/hr]Le Progrès, 14 mai 2011[align=center]Stade des Lumières : Mercier « travaille mais dans la discrétion »[/align]
Depuis l’appel à l’aide lancé par Jean-Michel Aulas à Michel Mercier (« Le Progrès » du 13 avril), le garde des Sceaux ne s’était pas exprimé sur le projet du Stade des Lumières à Décines.
« Je travaille sur ce sujet, mais dans la discrétion », nous a-t-il assurés hier. « J’ai répondu à l’appel de Jean-Michel Aulas, mais nous ne sommes pas dans une phase où nous pouvons communiquer. Je peux néanmoins vous dire que tout le monde fait preuve de bonne volonté pour que l’Euro 2016 puisse se dérouler à Lyon ». Y compris Gérard Collomb, en guerre ouverte avec le gouvernement sur ce sujet ? Le président du conseil général n’est pas loquace sur la question. « Chacun doit jouer son rôle, le mien requiert la discrétion la plus grande ».
Quant à la querelle juridique sur la nécessité ou pas de publier la déclaration d’intérêt général (DIG) avant les enquêtes publiques, elle est tranchée, selon le ministre de la Justice, qui a consulté des spécialistes. « La déclaration d‘intérêt général ne fait pas obstacle aux règles d’urbanisme, c’est un indicateur de l’intérêt porté à un projet », affirme-t-il. Sa position rejoint, et ce n’est pas une surprise, celle de Chantal Jouanno, la ministre des Sports, qui a assuré que l’Etat donnerait la DIG mais après les enquêtes publiques.
La réunion de tous les acteurs du projet envisagée par Chantal Jouanno n’est, quant à elle, toujours pas fixée. Et il se murmure même que si réunion il y a, elle se fera autour de… Nicolas Sarkozy !
C’est dans dix jours que sera annoncé le choix des villes hôtes de l’Euro 2016
Collomb en coupeur de Tête : une sacrée guéguerre avec les écologistes
Le maire de Lyon souhaite retirer sa qualité d’adjoint à l’élu Vert Etienne Tête
Mesure de rétorsion disent les uns. Bon fonctionnement de la ville disent les autres. Lundi, au conseil municipal de Lyon, les élus devront se prononcer sur le retrait de la fonction d’adjoint d’Etienne Tête, élu Europe Ecologie les Verts. Nouvelle étape de la guéguerre à laquelle se livrent Gérard Collomb et Etienne Tête.
Retour en arrière : dans une tribune publiée dans la presse en 2009, l’élu écologiste, hostile au projet de Grand Stade porté par Gérard Collomb, s’en prend de manière virulente au maire. Le 24 décembre, la sanction tombe. Sa délégation « au cadre de vie » lui est retirée. Plus d’indemnités, ni bureau, ni collaborateurs… Etienne Tête a porté l’affaire devant le tribunal administratif.
Après sa délégation, c’est donc son titre d’adjoint que va lui retirer Gérard Collomb. « Nous avons eu deux faits qui ont vu la nécessité de redéployer les délégations, argumente Gérard Collomb, le décès de Guylaine Gouzou-Testud, et le départ de Sylvie Pierron. On ne peut pas nommer de nouveaux adjoints alorsqu’il y a un adjoint sans délégation, plaide- t-il, je ne veux pas faire de martyr ! C’est pour le bon fonctionnement de la ville ».
Chez les Verts, cette délibération est prise comme une agression :«La déclaration de guerre de Gérard Collomb est anachronique, soupire Etienne Tête. Faire de la politique sur des événements aussi malheureux que le décès de Guylaine Gouzou-Testud, c’est avoir peu de sentiments sur la vie humaine. De toute façon, plus le stade va mal, plus il me tape de dessus ». Une hostilité qui a gagné l’ensemble du groupe EELV de la ville. « C’est une mesure de rétorsion assure Pierre Hémon, le patron du groupe, qui met en avant les bons résultats électoraux obtenus localement par son parti pour expliquer les « manœuvres » du maire. C’est la principale raison soutient-il. J’espère bien qu’il ne met pas dans la balance le poste de Guylaine Gouzou-Testud, ce serait une grossièreté ».
Le ton risque de monter lundi après-midi. Les Verts ont déjà réservé 12 minutes de temps de parole. Et Gérard Collomb a prévenu, ce vote, à bulletin secret, « sera l’occasion de dire, vous êtes dans la majorité ou pas ». Et quant à la répartition des futures délégations, Collomb prévient encore : « Tout dépendra des votes… ».
Dans l’opposition, on prévoit de ne pas prendre part au vote, ou de s’abstenir. « Collomb ne veut voir qu’une seule tête, s’amuse l’UMP Michel Havard, lui, il ne se gêne pas pour avoir une voix discordante au sein PS, il faudrait peut-être que ses amis le virent ? C’est en tout cas le révélateur des relations exécrables qu’il a au sein de sa majorité ». Bref chaude ambiance, et avec un vote à bulletin secret, on pourrait même avoir des surprises…
[br]: Mardi 17 Mai 2011 à 10:58:41[hr][/hr]leprogres.fr, 17 maiLa ministre des Sports donne son feu vert au Grand Stade de l’OL
Selon nos informations, Chantal Jouanno a validé la décision d’inscrire le stade de l’OL au rang des enceintes déclarées d’initiative générale. Ce qui lance le projet pour de bon
C’était, depuis plusieurs mois, une source de blocage absolu.
La déclaration d’intérêt général, ou DIG, préalable nécessaire pour le lancement des enquêtes publiques elles-mêmes nécessaires au lancement du chantier de Grand Stade, sera, selon nos informations, délivrée d’ici quelques jours.
Ce qui permettra donc de déclencher une procédure espérée à la fois par le patron du Grand-Lyon qui n’a pas ménagé ses efforts, mais aussi par Jean-Michel Aulas, le président du club de foot lyonnais.
La ministre des Sports, Chantal Jouanno, vient en effet de l’assurer à Gérard Collomb, dans un courrier expédié hier du ministère et que le président du Grand-Lyon devrait recevoir aujourd’hui sur son bureau.
La ministre respecte donc l’engagement qu’elle avait pris auprès du président du Grand-Lyon, lequel initiera, sans délai, les enquêtes publiques modifiant le plan local d’urbanisme. Ces enquêtes devraient d’ailleurs être mises en œuvre avant l’été, le temps de respecter certains délais légaux.
Gérard Collomb devra également, suivant les recommandations du préfet de Région, prévoir la création d’une zone agricole protégée sur le périmètre du stade. Par ailleurs, un second parc relais, le long de la ligne T2, devrait également voir le jour.
L’information a en parallèle été communiquée, hier, à plusieurs parlementaires du Rhône.
« Sans cette déclaration d’intérêt général, l’UEFA aurait sans doute écarté définitivement le Grand Lyon de l’Euro 2016 de football, engendrant de fait une image désastreuse pour le football lyonnais et pour le rayonnement de la ville », a réagi spontanément hier, le député UMP Dominique Perben « qui considère toujours que le choix du site risque d’hypothéquer l’aboutissement du projet ». Allusion aux risques de recours juridiques qui ne manqueront pas de fleurir dès les procédures engagées.
Demeure que l’arrêté d’inscription du projet de stade, (qui sera implanté à Décines), sur la liste des enceintes déclarées d’intérêt général, devrait être signé et publié dans quelques jours.
Un soulagement pour les promoteurs du projet qui ont multiplié les interventions pour faire aboutir un dossier qui suscite encore de vives hostilités, chez les écologistes, mais également chez plusieurs élus UMP de l’est lyonnais.
Sollicitée hier soir, la Ville de Lyon a refusé de communiquer sur le sujet.
[align=center]Urbanisme. Grand stade de l'OL : les enquêtes publiques devraient débuter le 14 juin[/align]
Après de nombreux blocages, le projet est de nouveau relancé sur le terrain du grand Montoud à Décines
près le soutien officiel de l'Etat, le président du Grand Lyon Gérard Collomb annonce ce matin le calendrier des neuf enquêtes publiques
Confirmant les informations publiées dans nos colonnes aujourd'hui, Gérard Collomb, le président du Grand Lyon a reçu l'aval officiel de l'Etat sur le projet de Grand stade.
"Le gouvernement a affirmé officiellement son soutien financier au projet en lui réservant 20 millions d'euros et s'est engagé à le déclarer d'intérêt général dans les prochains jours" souligne t-il dans un communiqué ce matin. "Nous allons pouvoir lancer les enquêtes publiques qui se dérouleront du 14 juin au 18 juillet prochain". Au total pas moins de neuf enquêtes publiques devraient débuter.
"Le travail conduit ces dernières semaines, qui a associé les services de la Présidence de la République, ceux du 1er Ministre et dans lequel je salue l'engagement personnel de Madame la Ministre des Sports, a permis au projet du stade des Lumières de Décines de franchir des étapes essentielles." se réjouit encore Gérard Collomb.
Signée en juillet 2010 par la ministre des Sports de l’époque Roselyne Bachelot, la déclaration d’intérêt général (DIG) était pour l’élu un préalable au lancement des enquêtes publiques sur l’aménagement des abords du stade et la révision du plan local d’urbanisme.
Elle avait été l’objet d’un bras de fer ces dernières semaines entre la ministre des Sports Chantal Jouanno et M. Collomb, qui a annoncé en outre le lancement des enquêtes publiques dans la période du 14 juin au 18 juillet.
Le Stade des Lumières, projet sportivo-commercial comprenant un stade de 60.000 places accompagné de bureaux, d’hôtels et de boutiques, participe à la candidature de Lyon pour l’Euro-2016, parmi 11 sites candidats.
La France désignera le 20 mai ses 9 stades hôtes, et ses 2 enceintes de réserve pour l’Euro-2016, avec validation du conseil fédéral. Outre Lyon, le Stade de France (Saint-Denis), le Parc des Princes (Paris), Nancy, Nice, Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Toulouse, Lille, Lens et Bordeaux sont candidats.
cesar a écrit :Les activités annexes compensant par un système de péréquation les déficits de l'activité principale
La stratégie du groupe c'est de devenir tout simplement un acteur du monde du divertissement dans l'agglomération.
cesar a écrit :Je dis juste que l'argumentation défendue par ces associations est très court termiste, la critique n'est constructive que lorsqu'on a un projet alternatif valable ce qui ne semble pas être le cas de ces associations qui n'ont au fond qu'une envie : le statut quo.
cesar a écrit :Quand on critique un projet autant le critiquer dans sa globalité et non pas sur un ou deux aspects.
Fonder sa critique seulement sur la desserte et le foot-business ça me parait un peu léger, j'aimerais plus les entendre sur le manque à gagner pour l'agglomération.
cesar a écrit :Et puis concernant les transports, ce n'est tout de même pas la faute d'Aulas si la France est un pays très centralisateur et que les régions françaises n'ont pas les moyens de financer une infrastucture plus adaptée.
Que voulez-vous, il y a en france 2 poids 2 mesures.
cesar a écrit :Je veux juste dire que ce n'est pas tous les jours qu'un investisseur est prêt à sortir 450 millions de sa poche, autant réflechir à 2 fois avant de donner des conclusions attives.
cesar a écrit : le manque à gagner pour l'agglomération.
cesar a écrit :Je veux juste dire que ce n'est pas tous les jours qu'un investisseur est prêt à sortir 450 millions de sa poche, autant réflechir à 2 fois avant de donner des conclusions attives.
Quel manque à gagner ? Je ne vois pas. Démontres le.
Forbes estime que l’OL constitue la 13e valorisation du football mondial. Le club est estimé à 358 millions de dollars, en hausse de 8% sur un an. Une progression qui s’explique surtout par le projet OL Land selon Forbes
cesar a écrit :Pour disneyland paris à marne la vallée, l'état a depensé 3 milliards de francs à l'époque grosso modo 800 millions d'euros actuel en infrastructures (gare rer, gare tgv etc...) et là on n'a pas chercher à lésiner sur les moyens.
Métro C a écrit :Dinseney reçoit surtout du monde en toute saisons, contrairement à un aménagement sportif qui, par définition, ne reçoit du mode que ponctuellement (surtout quand l'OL sera en 2D >:D). On ne peut donc pas comparer deux projets aussi différents...
Apres, on ne peux pas comparer avec le grand stade de l'OL : DisneyLand Paris reçoit plus de 15 millions de visiteurs par an... Le grand stade beaucoup moins je pense... Et les investissement sur Disney servent à tout le monde. Sur le grand stade je n'ai pas l'impression que ça sera le cas...
cesar a écrit :La stratégie de Mr Aulas est de vendre du loisir, un maximum de produits dérivés et de se diversifier un maximum.
Pourquoi croyez vous qu'il demande depuis si longtemps la propriété de l'infrastructure, des locaux ?
cesar a écrit :Je ne pense pas qu'Aulas va financer le stade seulement pour accueillir des club de foot. Le stade va servir pour accueillir des spectacles, des concerts.
Il y a toujours moyen de rentabiliser une infrastructure.
cesar a écrit :On joue sur les mots c'est à peu près le même business modelLes hotels, les restaurants, les centres commerciaux, le foot, les concerts, les boites de nuits, les spectacles pour l'OL LAND
[align=center]Les opposants vont attaquer la déclaration d’intérêt général[/align]
Etienne Tête annonce que les recours contre la DIG sont déjà prêts
La DIG n’est pas encore publiée que les recours sont déjà prêts. C’est le message délivré hier par Étienne Tête. Tout juste « viré » de la liste des adjoints de la ville de Lyon après un vote demandé par Gérard Collomb, l’élu écologiste reste à la pointe de l’opposition sur ce dossier. « Les recours qui vont être portés par les associations devant la justice administrative tournent autour de trois idées » confie-t-il. « Il y a tout d’abord le fait que la DIG est prévue pour un stade et ses annexes, en aucun cas pour des hôtels et des bureaux. Ensuite, Chantal Jouanno l’a rappelé, l’avis de la commission européenne est nécessaire pour apporter des aides à des entreprises privées. Or cet avis n’a même pas encore été sollicité. Enfin, c’est la SCI Foncière du Montout qui porte le projet, pas la SASP OL, seule détentrice de l’appartenance à la Ligue 1. Certes, la SCI est une filiale de l’OL, mais rien n’interdit à cette dernière de la vendre. Jean-Michel Aulas fait porter le projet par la SCI car il veut cacher les bénéfices qu’il compte faire en revendant les terrains, ce qu’il a annoncé dans ses documents d’introduction en bourse ».
Hier soir, le collectif les Gônes pour Gerland a rappelé que « l’Autorité environnementale a émis d’importantes réserves. Gérard Collomb va lancer une troisième série d’enquêtes sur le même site. Les mêmes errements sur le choix de ce site vont perdurer et inévitablement produire les mêmes effets.
Les actions annoncées devant la justice administrative ne devraient pas être des référés, mais des recours sur le fond.
[align=center]Dans l’est lyonnais, les élus UMP ne comptent pas relâcher la pression[/align]
La DIG ne va pas faire infléchir les positions des élus hostiles au projet
« Ce n’est pas la DIG qui va rendre le terrain constructible ! ». Pour Michel Forissier, le maire UMP de Meyzieu, il demeure bien des étapes avant l’inauguration du Grand Stade. « Cette DIG, c’est une gaminerie de Collomb au moment du lancement des enquêtes publiques s’amuse-t-il. La Haute autorité de l’Environnement a d’ailleurs rendu un avis très négatif. Je suis, moi, d’un avis différent de celui du gouvernement, il n’y a pas d’intérêt général pour un stade de foot surtout quand il est privé ! ». « Par ailleurs, l’argument de dire que Lyon est toujours candidate pour l’organisation de l’Euro 2016 ne rend pas le projet techniquement et juridiquement réalisable ajoute M. Forissier. Il n’est pas normal qu’on ne respecte pas le contexte du droit administratif dans ce dossier. La vraie erreur, c’est le choix du site, Gérard Collomb a pris un risque, mais ce risque est tellement énorme qu’il ne permettra pas de construire le stade dans le délai imparti ». Même son de cloche chez le député UMP de la circonscription, Philippe Meunier : « On fera tout pour s’opposer insiste-t-il, je fais confiance à la Justice et au bon sens populaire, pour moi, rien de nouveau sous le soleil ». Et le parlementaire a une formule définitive pour illustrer son propos : « Directeur du FMI ou pas, DSK a passé sa première nuit en prison. DIG ou pas, nous ferons respecter l’Etat de droit ».
cesar a écrit :
Gerland n'est pas une solution de long terme, il va falloir obligatoirement un second stade.
[br]: Jeudi 19 Mai 2011 à 11:26:43[hr][/hr]Le Progrès, 20 mai[align=center]Pour Cohn-Bendit, « il est sympa Collomb… mais il n’écoute pas ! »[/align]
« L’intelligence politique, c’est de trouver des compromis ». Le député européen Europe Ecologie Les Verts Dany Cohn-Bendit était hier soir à Lyon pour rencontrer les militants de son parti. L’occasion de revenir sur l’affaire DSK (voir en page 2), et de commenter la situation politique locale après le retrait de son titre d’adjoint à Etienne Tête au conseil municipal de Lyon lundi dernier. Des « comportements critiquables chez les uns et les autres », tempère M. Cohn-Bendit.
Sur le Grand Stade, sujet de discorde majeur entre la majorité socialiste et les élus écologistes de l’agglomération, Dany Cohn-Bendit considère que « Gérard Collomb a tort ». Avec des arguments. « La plupart des terrains de la Bundesliga (championnat d’Allemagne de football), ont été reconstruits sur l’existant sauf à Munich observe le parlementaire. Dire que c’est plus cher n’est pas vrai. Les socialistes et les écologistes n’ont pas compris leur intérêt à gouverner ensemble » estime plus globalement l’élu, ajoutant « s’il y a des tiraillements à tous les niveaux, c’est que les remises en cause des uns et des autres ne vont pas assez loin ».
« Et puis il y a une position hégémonique du PS, il est sympa Gérard Collomb, mais il n’écoute pas » s’amuse le député, tempérant, « chez les Verts, il peut aussi y avoir des situations où nous pensons que nous avons toujours raison. Ce n’est que si les partenaires se sentent respectés qu’on trouvera un compromis ». Avec un dernier conseil à l’adresse de ses amis écologistes, s’agissant de Gérard Collomb, « il faut aussi avoir l’intelligence de le mettre hors-jeu ».
[br]: Vendredi 20 Mai 2011 à 09:29:58[hr][/hr]Le Progrès, 20 mai[align=center]Euro 2016 : Lyon vise le match d’ouverture et une demi-finale [/align]
Le Stade des Lumières pourrait accueillir de grosses affiches durant l’Euro 2016
yon. La Fédération Française de Football annonce ce vendredi les villes retenues pour accueillir l’Euro 2016. La présence lyonnaise ne fait aucun doute depuis mardi. Avec l’espoir d’accueillir des matchs prestigieux
Depuis mardi et l’annonce du lancement des enquêtes publiques - signé hier par Gérard Collomb- et de la publication de la déclaration d‘intérêt général pour le projet de Stade des Lumières, les derniers doutes sont levés.
Lyon, en l’occurrence Décines, sera bien dans la liste que va dévoiler la Fédération française de Football à la mi- journée. Le conseil fédéral va en effet voter aujourd’hui pour choisir les villes hôtes de l’Euro 2016.
Neuf des onze villes candidates vont se voir décerner le label de « titulaire », les deux restantes étant placées en réserve, pour le cas où un des sites retenus ne soit pas prêt à temps.
Comme pour l’Euro 1984, comme pour la Coupe du Monde 1998, Lyon sera donc de la fête. Personne n’en doutait, malgré les grosses difficultés du dossier décinois. « Il n’était pas imaginable que l’Euro 2016 se tienne sans que la ville de Lyon n’accueille des matchs » confesse Chantal Jouanno, la ministre des Sports. « C’est une grande ville, qui a de plus une grande équipe ».
Et qui espère bien avoir un grand stade quand débutera la compétition. Ce qui l’autoriserait à accueillir des matchs bien plus importants que lors des deux compétitions précédentes.
Le dossier lyonnais veut frapper fort. C’est pour cela qu’il a demandé, entre autres, l’organisation du match d’ouverture, mais également d’une demi-finale. Une possibilité que lui ouvre sa capacité (58 000 places), alors que Gerland était limité sur cet aspect.
L’Euro 2016 présentera la particularité d’être le premier à 24 participants. Il sera aussi le premier à proposer des huitièmes de finale, les qualifiés des groupes se retrouvant jusqu’alors directement en quart de finale.
Conséquence, il y aura plus de matchs -51 au total-. Et donc plus de possibilités pour chaque stade.
Lyon accueillerait certainement plusieurs matchs de poule. Un huitième de finale et un quart ne sont pas non plus à exclure.
Après, le stade des Lumières peut-il être désigné pour le match d’ouverture ET une demi-finale ?
Nul doute que les organisateurs lyonnais seraient déjà bien contents avec l’une de ces deux rencontres.
Car le sentimentalisme n’existe pas dans ce domaine. Le Stade de France et le stade Vélodrome ont une capacité en spectateurs supérieure.
Il y a un an, c’est d’ailleurs du match d’ouverture, toujours très exposé médiatiquement, que Jean-Michel Aulas avait confié rêver.
Lyon peut donc espérer une belle part du gâteau pour cet Euro 2016.
Mais avant, il va falloir construire le stade. Et ça ne se fera certainement pas dans la facilité.
En cas de défaillance lyonnaise, c’est un stade de réserve qui prendrait la place. Jean-Michel Aulas avait même annoncé que ce serait Saint-Etienne. De là à ce que le projet décinois se trouve de nouveaux opposants verts…
Neuf "titulaires", deux "remplaçants" désignés aujourd'hui
Parmi les stades assurés de faire partie des « titulaires », on va retrouver le Stade de France, Marseille, Lyon, Lille, le Parc des Princes et Bordeaux. Nice, qui construit un nouveau stade, devrait également faire partie du lot.
Les deux dernières places se joueront donc entre Lens (45 000 places), Saint-Etienne (41 000 places), Toulouse (41 000 places) et Nancy (35 000). Cette dernière a notamment pour atout d’être la ville de… Michel Platini. C’est également la seule candidature de l’Est du pays. Même si une descente du club en Ligue 2 est envisageable, Nancy semble quand même en bonne position pour figurer dans les villes retenues. Resterait alors une place pour trois candidats. Toulouse, la quatrième plus grande ville de France, peut-elle manquer le bon wagon comme en 1998 ? Lens et Saint-Etienne, deux vraies villes de foot, peuvent-elles être écartées ? Ces deux dernières peuvent aussi pâtir des présences lilloise et lyonnaise dont elles sont proches géographiquement.
Réponse aujourd’hui.
[br]: Vendredi 20 Mai 2011 à 10:59:57[hr][/hr]Lyon retenu pour l'Euro 2016.[align=center]Les neuf enquêtes publiques du projet de Stade des Lumières à Décines se dérouleront du 14 juin au ...[/align]
Les neuf enquêtes publiques du projet de Stade des Lumières à Décines se dérouleront du 14 juin au 18 juillet. Elles vont permettre à tout citoyen de donner son avis sur le projet. Les quarante-cinq commissaires enquêteurs se baseront ensuite sur les éléments du dossier, les interrogations soulevées et les réponses des promoteurs du projet pour rendre un avis, positif ou négatif.
La déclaration d’intérêt général devrait être publiée dans les jours qui viennent par le Gouvernement. Il reconnaît par cet acte qu’un projet privé comporte un caractère d’intérêt pour le plus grand nombre. Cette DIG n’influe en rien juridiquement sur les enquêtes publiques.
La révision du plan local d’urbanisme : c’est ce qui va permettre de rendre constructible les terrains du Grand Montout à Décines pour y construire un équipement comme le Stade des Lumières. Le Grand Lyon a prévu de la voter en octobre ou en novembre.
Les travaux : l’OL a prévu de les démarrer dès le permis de construire délivré, soit en principe à la fin de cette année. Le constructeur va être choisi d’ici la mi juin. Ce sera Bouygues ou Vinci. Les travaux sont prévus pour durer de vingt-quatre à trente mois.
Les recours des opposants : l’élu écologiste Étienne Tête a annoncé que des recours contre la DIG étaient déjà prêts. Les associations d’opposants n’ont pas caché qu’ils attaqueraient tous les actes relatifs à ce projet.
Métro C a écrit :Salut,
Lyon a été retenu, mais est ce que le stade en lui même est validé par la FFF, où bien simplement la ville ?
amaury a écrit :Le maire de Saint-Étienne souligne que le choix peut être considéré comme particulier vu l'état d'avancement des différents projets (celui de Saint-Étienne serait plus avancé que celui de Lyon ou Lens)...
[br]: Samedi 21 Mai 2011 à 13:24:04[hr][/hr]Le Progrès, 21 mai[align=center]Lyon dans la lumière, Saint-Etienne dans l’ombre[/align]
Le stade des lumières a été retenu par la FFF qui a désigné Geoffroy-Guichard remplaçant
La Fédération française de football a désigné hier les neuf villes qui accueilleront l’Euro-2016, parmi lesquelles Lyon, en dépit du retard pris par son projet de stade, mais aussi Lens et Nancy, qui ont gagné leur place aux dépens de Saint-Etienne et Toulouse.
Lors du lancement le 21 avril du comité de pilotage de l’Euro, la principale incertitude portait encore sur le projet de Grand Stade de Lyon, bloqué par un contentieux politico-juridique entre le mairie (PS) et le gouvernement. Le bras de fer a pris fin cette semaine avec l’annonce par le gouvernement de son intention de déclarer prochainement le Stade des Lumières (60000 places) d’intérêt général et Lyon a ainsi rejoint la liste des titulaires indiscutables aux côtés de Bordeaux, Lille, Nice (qui disposeront comme Lyon d’un stade neuf), Marseille, Paris (Parc des Princes) et Saint-Denis (Stade de France).
Le projet lyonnais a néanmoins pris beaucoup de retard et ne dispose pas d’une immense marge, l’inauguration ayant déjà été repoussée à fin 2013 et l’UEFA exigeant une livraison au plus tard deux ans avant le début de l’épreuve.
En attendant, le suspense s’était donc déplacé vers les deux dernières places. Et ce sont Nancy et Lens qui ont été choisies, Saint-Etienne et Toulouse étant reléguées au rang de villes « de réserve ». « Toulouse a eu 12 voix négatives, Saint-Etienne 11, Lens 5, Nancy 3 et Nice 1 », a déclaré le président de la fédération Fernand Duchaussoy.
« On a été récompensé parce que l’on avait l’un des meilleurs dossiers, avec un public très festif et une situation géographique exceptionnelle au coeur de l’Europe », a estimé Gervais Martel, président du club de Lens et membre du Conseil fédéral -il n’a participé ni à la présentation des dossiers ni au vote-, qui n’a cessé depuis des semaines de plaider la cause de sa ville. Alors que le RC Lens est officiellement relégué en L2, la ville du Pas-de-Calais a aussi bénéficié de son « histoire », a déclaré M. Duchaussoy, rappelant qu’elle avait déjà accueilli l’Euro-84, le Mondial-98 et celui du rugby en 2007.
Quant à Nancy, qui pourrait aussi rejoindre la L2 en fin de saison, son dossier a certainement profité de l’absence de concurrence à l’Est, mais aussi du soutien discret mais forcément important du président de l’UEFA Michel Platini, qui y a fait ses débuts de joueur.
A l’inverse, Saint-Etienne a probablement payé sa trop grande proximité géographique avec Lyon. Quant à Toulouse, « le fait qu’ils aient dit qu’ils ne s’engageraient que s’ils avaient l’Euro a peut-être été mal ressenti », a estimé M. Duchaussoy. François Briançon, adjoint aux Sports à la mairie de Toulouse, a dénoncé « de petits arrangements entre amis à la Fédé ».
M. Duchaussoy a par ailleurs rappelé que ces désignations restaient « conditionnées à la validation le 26 mai par le Conseil constitutionnel de la loi Euro-2016 » permettant aux stades gérés dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif (Parc-des-Princes, Marcel-Picot et Felix-Bollaert) de profiter d’aides publiques, ce qui était interdit jusqu’alors.
[br]: Samedi 21 Mai 2011 à 13:31:59[hr][/hr]Le Progrès, 21 maiSaint-Étienne sur le banc de touche de l’Euro 2016 : injuste mais prévisible
Saint-Étienne et son stade Geoffroy-Guichard ne seront que « remplaçants » pour l’Euro 2016. Une décision qui suscite bien des interrogations...
Le stade Geoffroy-Guichard simple remplaçant, mais de luxe, pour l’Euro 2016. C’est le choix très discutable de la Fédération
Le couperet est tombé et il a tranché la tête stéphanoise. Geoffroy-Guichard ne sera que remplaçant pour l’Euro 2016, dans le cas où une défection interviendrait parmi les neuf titulaires. C’était hélas prévisible. Les pontes de la Fédération ont choisi de forcer la main des maires des autres villes pour qu’ils accélèrent leur projet de rénovation ou de construction de nouveaux stades.
Qu’on ne s’y trompe pas. L’Euro n’est pour le football français qu’un prétexte pour offrir de nouvelles enceintes à la L1. De nouvelles sources de revenus.
À Saint-Étienne, la ville du football, l’avancée du projet a finalement été un argument contre. Un comble alors que les travaux vont débuter dans une quinzaine de jours, que le financement est bien sûr assuré. Ce n’est le cas ni à Nancy, ni à Lens dont le maire ne voulait pas jusqu’à présent payer et dont le club est en sérieuse difficulté. Ne parlons pas des nouveaux stades à Lyon, Bordeaux ou Nice qui n’ont plus que quatre ans pour boucler leur budget, passer outre les oppositions qui ne manqueront pas, et les recours, même si la récente déclaration « d’intérêt général » par le Ministère en diminue le nombre.
Pour expliquer son choix, le Conseil fédéral expliquera peut-être que Saint-Etienne a souffert de la proximité de Lyon. L’argument ne tient pas quand on retient Lens, qui se situe à quelques encablures de Lille et pas si loin des deux stades parisiens (Saint-Denis n’est-il pas une annexe européenne de Lille ?).
La réalité est autre. Bernard Caïazzo a évoqué le lobbying de Gervais Martel, sa proximité avec Duchaussoy l’actuel président de la FFF dont il soutient la candidature pour les prochaines élections. Hier le président lensois a, ainsi, été le seul autorisé à défendre Bollaert devant le Conseil fédéral ! Quand on voit de quelle manière la Fédération a géré les dernières affaires du football français, on comprend que sa direction actuelle cherche à soigner ses amis. Elle en aura besoin et ce n’est pas à Saint-Etienne qu’elle les trouvera. Peut-être à Nancy…
Ces élections, il faut bien en parler puisque c’était hier le dernier Conseil fédéral de l’équipe actuellement en place. Bernard Caïazzo l’a relevé et regretté : « Ils prennent cette décision si importante et s’en vont, est-ce logique ? ». La question est une réponse.
Quelles sont désormais les chances ligériennes d’être associé à la fête ? Elles existent parce qu’on n’est pas du tout certain que les titulaires répondent tous présent au poteau d’arrivée. Mais pour les conforter, il faudra une autre unité que celle qui a volé en éclats dans l’échec d’hier (si jamais elle a existé avant).
> Vous ne comprenez pas le choix de la Fédération d’écarter Saint-Etienne de l’Euro 2016. Faites-nous le savoir par mail à l’adresse euro2016@leprogres.fr
[br]: Samedi 21 Mai 2011 à 13:36:45[hr][/hr]Le Progrès, 21 maiRoland Romeyer, président du directoire de l’ASSE
« C’est une très grande déception, un coup de tonnerre et une désillusion pour tous les amoureux du football. Un championnat d’Europe sans Geoffroy-Guichard, c’est un non respect de l’histoire du football français. J’ai toujours privilégié la construction d’un stade neuf, sur le site de Geoffroy-Guichard, et dans le respect de notre histoire et de nos valeurs, afin : d’avoir la certitude d’être retenu pour l’Euro 2016 et de permettre à notre club de franchir une nouvelle étape... Il peut se passer encore beaucoup de choses dans les mois à venir et j’espère, que du statut de réserviste, nous deviendrons titulaires pour accueillir cet Euro, bénéfique pour l’économie régionale ».
Bernard Caiazzo, président du conseil de surveillance de l’ASSE
« Je suis très déçu car on nous avait laissé espérer que Saint-Étienne serait dans les neuf villes. J’espère que, pour le football français, le choix a été fait de façon impartial et objective. Même en ville réserve, Saint-Étienne a toujours sa chance car il est fort possible qu’un projet sélectionné n’aboutisse pas, alors que celui de la ville de St-Etienne est sûr d’être mis en place puisque les travaux commenceront dans quelques jours. Il faut garder espoir même si nous sommes très déçus.
André Mounier, président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Loire
Je regrette très vivement la décision de la FFF de ne pas retenir Saint-Étienne comme stade d’accueil de la compétition. Je partage la déception profondément légitime de ceux qui ont porté si ardemment ce dossier.
La candidature stéphanoise présentait toutes les qualités requises. La non-sélection de cette terre de football est incompréhensible.
Notre territoire dynamique et imaginatif aura d’autres occasions de mieux faire connaître ses compétences et ses savoir-faire économiques.
Il manquera à l’Euro 2016 ce supplément d’âme que Saint-Étienne apporte depuis toujours au football.
Bernard Bonne, président du conseil général
C’est une grande déception. Cette décision du conseil fédéral de la FFF me paraît injuste pour ne pas dire incompréhensible. J’attends d’ailleurs que l’on nous donne quelques explications sur les critères de choix pour en arriver à ce résultat décevant. Par son club, par son public, par son palmarès, par son stade, notre territoire est une véritable terre de football et il me paraît inconcevable que la France accueillant l’Euro 2016, Saint-Étienne ne soit pas retenue. Un espoir subsiste. Par notre histoire, nous avons toujours su relever la tête et les défis, car rien ne nous est spontanément attribué. Il est hors de question que nous baissions les bras. Nous devons, en particulier avec Saint-Étienne Métropole, les acteurs du monde économique et toutes les personnes de bonne volonté souhaitant s’associer à cette démarche, tout mettre en œuvre pour qu’au final, Geoffroy Guichard soit en capacité d’accueillir l’Euro 2 016. Le conseil général tiendra ses engagements tous ses engagements.
Gilles Artigues, vice-président du conseil général, conseiller municipal à Saint-Etienne (opposition)
« Je suis triste en apprenant cette décision. Je suis triste pour nos supporters, pour nos entreprises et pour toute une ville qui a la désagréable impression de subit une situation de déclin accepté avec fatalisme par son maire. Maurice Vincent est responsable de ce cuisant échec, de cette gifle que nous prenons tous dans la figure... Il est clair que cette terrible nouvelle illustre une fois de plus ce que nous avons tant de fois dénoncé : l’influence de Lyon a son seul profit. Maurice Vincent se laissant manger par cette grande sœur aux côtés de laquelle nous pourrions pourtant faire valoir des atouts ».
Union pour l’avenir des Stéphanois (opposition municipale)
« Nous sommes sincèrement tristes et profondément déçus par le choix de la fédération française de football, mais hélas, qu’à demi-surpris. Ce sera la première fois depuis 1984 que notre ville et notre stade ne seront pas terre d’accueil d’une grande compétition sportive internationale se déroulant en France. Notre Chaudron avait jusqu’à lors, toujours été incontournable : Euro 1984, coupe du monde 1998, coupe des confédérations 2003 et coupe du monde de rugby 2007... Depuis la prise en main de notre candidature par M. Vincent, nous avons constaté une réelle absence de méthode, un manque de concertation avec les principaux partenaires et un manque cruel de dynamique pour porter et défendre notre candidature. Par ailleurs, les rappels incessants à l’opinion publique de M. Vincent sur la situation financière de notre ville ont fini par nuire à l’image de St-Étienne... St-Étienne est devenue une ville de second rang, une ville sans ambition ni vision et qui pour M. Vincent n’existe qu’à travers Lyon »
[align=center]L'avis de MAURICE VINCENT, Maire de Saint-Étienne et président de Saint-Étienne Métropole. « C’est une décision troublante »[/align]
>> Comprenez-vous la décision de la FFF de ne pas sélectionner le stade Geoffroy-Guichard pour accueillir l’Euro 2016 ?
Non, c’est une mauvaise surprise. Une décision injuste et incompréhensible. Nous avons un dossier sans faille. Je ne vois aucun argument valable contre notre candidature, alors que pour d’autres stades beaucoup de problèmes ne sont pas encore résolus.
>> Lors du vote du conseil fédéral, onze membres ont voté contre le dossier stéphanois. Dénonceriez-vous comme le maire de Toulouse « des arrangements entre amis » à la FFF ?
Il est vrai que la décision est troublante. On peut penser qu’il y a eu accord avant la réunion du conseil fédéral. Pour moi l’affaire n’est pas terminée. Je vais demander à la FFF qu’on me présente les critères objectifs qui ont abouti à cette décision. Sinon c’est une décision qui déconsidérera de nouveau la Fédération française de football.
>> Regrettez-vous de vous être engagé dans la rénovation du stade ?
Je ne regrette rien. La rénovation du stade Geoffroy Guichard va permettre à l’agglomération stéphanoise de se doter d’un équipement moderne qui répondra aux normes européennes.
>> Cette décision va-t-elle modifier le calendrier de la rénovation ?
Pas du tout. Nous sommes des gens sérieux et responsables. Nous avions dit que les travaux débuteraient en juin 2011 pour se terminer en 2014 comme le prévoyait le cahier des charges de la FFF. Le calendrier sera respecté, tout comme le financement. Je serai d’ailleurs très vigilant et exigeant vis-à-vis des autres stades pour voir s’ils respectent les exigences formuler par la fédération.
>> Le président du RC Lens, Gervais Martel, a effectué un lobbying pour le stade Bollaert. À votre avis est-ce que les dirigeants de l’ASSE ont fait le maximum ?
C’est Bernard Caiazzo qui défendait le dossier à Paris. Je peux vous assurer qu’il a vraiment joué le jeu.
>> Pensez-vous qu’il reste un espoir pour que le stade Geoffroy-Guichard devienne titulaire ?
La fin du match c’est 2014. D’ici là, je me battrais pour que nous figurions dans les neuf stades d’accueil.
Qu’on ne s’y trompe pas. L’Euro n’est pour le football français qu’un prétexte pour offrir de nouvelles enceintes à la L1. De nouvelles sources de revenus.
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