Embellissement urbain : un boulevard de Verdun

[nanar]

Salut

Je ressort du placard le thème du cours de Verdun

Sans quasiment toucher au blockhaus, si ce n'est les cylindres et les 4 pattes d'araignées,  
on pourrait REFAIRE DU COURS DE VERDUN UNE BELLE VOIE URBAINE.

Car ce Cours compte  123 mètres entre ses façades  nord et sud.  

Imaginons une voirie automobile juste à mi distance, au  milieu de cet espace,
sous la forme d'un boulevard à 2 fois 2 voies, et stationnement longitudinal.

Sa chaussée mesure dans les 18 mètres de large.

Le centre d'échanges  étant désaxé, plus proche des façades au nord, ce "Boulevard de Verdun"  
passent sous les trémies 4 et 5  (la 1 est la plus près de la Place Carnot).  

Les autres trémies sont "neutralisées" ( forme, usages  à définir)

De chaque côté, les trottoirs du boulevard dépassent 52 mètres.  (Autant que la place Antonin Poncet, des immeubles nord à la grille sud)

On plante sur chacun des trottoirs  5 rangées d'arbres, la première  à 10 mètres des immeubles, les suivantes tous les 10 mètres,  la cinquième est au bord de la chaussée centrale.

Ces arbres ( 450 à 500 )  sont plantés en pleine herbe.
La zone enherbée et arborée dépasse 40 mètres de large sur chaque trottoir.

Une voie piétonne est aménagée en pieds d'immeubles, sur le modèle du nord de la place Antonin Poncet
( livraisons possible, accès contrôlé par des bornes escamotables).


Aménagement des raccords du Boulevard de Verdun aux autres voies aux deux extrémités :


Côté SAÔNE

Le boulevard débouche sur une place située en prolongement sud de la place Gensoul.
La place s'ouvre aussi sur la rue Vaubecour, le quai Maréchal Joffre, le Pont Kitchener-Marchand et le Quai Rambaud
La circulation automobile s'y fait en sens "anti horloger" autour d'un espace central.

Côté RHÔNE

Le boulevard de Verdun sortant des trémies amène à un carrefour à feux situé dans l'alignement de la rue de la Charité.
Dans ce carrefour  s'amorce la chaussée menant au pont Galliéni.
Le boulevard de Verdun redescend vers le quai du Rhône - axe nord-sud - qu'il rejoint dans un deuxième carrefour à feux.


Schéma des lieux :

http://maps.google.fr/maps/ms?ie=UTF8&hl=fr&msa=0&msid=205302552291948034273.00045bbf36df4b5569401&ll=45.749326,4.826903&spn=0.003361,0.010053&t=k&z=17

A+

[man-x86]

Il y a eu mieux
Là, je trouve dommage de tout bricoler autour, mais de laisser le blokhaus.

Ce qui manque réellement, c'est un passage rhône <-> saone (totalement au niveau du sol), aussi bien pour les piétons, que pour les vélos (et peut-être des voitures), genre une trouée d'un côté de ~3m de large ou de l'autre du centre d'échanges, du pont kitchener au pont galieni (voir même un passage par sens).
Pour rajouter de la lumière naturelle (en gros, virer au moins les 2-3 derniers niveaux du blokhaus), il faudrait déplacer la gare routière, et une partie de la gare sncf (et pourquoi pas faire passer le métro au niveau -1 avec un terminus sous la place carnot).
Mais pour la gare routière et la gare sncf, je ne vois pas vraiment de solutions.

[nanar]

Salut

je suis resté dans des choses relativement faciles et pas chères.

Mettre le métro au niveau - 1  sous la place Carnot, c'est au minimum 50 millions et  2 à 3 ans de travaux, avec probablement plusieurs moins d'interruption de trafic. Tout cela pour allonger les distances métro - trains  

Par contre, imagine :  
En 2020, le métro A est exploité avec des rames automatiques.  Peut être pourra t'on se passer du tiroir ?
La fin de la ligne dépasserait à peine au sud du centre d'échange. Espace libre entre  le C.E. et la gare, du Rhône à la Saône.

Je pense qu'on pourrait enlever les planchers intermédiaires du volume central du C.E.
Le métro déboucherait dans un magnifique volume de station, vitré, haut de plus de vingt mètres.  


Ce ne serait pas très difficile non plus de modifier les étages supérieurs des ailes du C.E. : des élèves de l'école d'architecture de Vaux en Velin ont planché sur le thème il y a quelques années comme travail de fin d'études.  Petit retour sur ces projets architecturaux  :

C. AVINAI



R. MARCHE




La structure du CE  est celle ci :

- Sous le sol,  7 murs piédroits en béton, longs de 250 mètres, épais de 80 bons cm, séparent les trémies allant d'est en ouest

- Au dessus du sol, les murs intérieurs sont partiellement remplacés par des piliers, surtout côté Rhône dans le parking "des Messageries".
Des murs secondaires (peut être porteurs ? ) cloisonnent plus ou moins l'espace.

- Au dessus de + 6 mètres (niveau de la gare de bus) il n'y a plus que des piliers, 28 pour chaque aile.

4 piliers alignés supportent une poutre de structure ajourée, disposée transversalement nord sud,
dont la base est à 12 mètres et le sommet à 18 mètres environ. Il y a  7 poutres pour chaque aile.
(le  projet  de R. MARCHE  montre très clairement ces poutres)

Les 7 murs de 250 mètres et les 14 poutres sont quasiment indestructibles : Ils seront encore là au 22ème siècle.

Des poutres  solives longues de 16 mètres   s'appuyent sur deux poutres majeures de structure,
les planchers des deux étages de parkings et de l'étage de jardins sont des dalles posées sur ces solives.


Les projets des élèves  mettent à profit la relative démontabilité des étages supérieurs du centre d'échanges :

Les trois planchers supérieurs (2 étages de parkings et les jardins) peuvent être réduits,
on peut jouer sur la composition des espaces compris entre deux  planchers.
Il est notamment très simple de supprimer les porte-à-faux supérieurs qui font de l'ombre aux immeubles côté nord.


De même - après suppression des cylindres et rampes d'accès à la gare routière -
on pourrait habiller les deux ailes de façades, du style architectural qu'on voudrait, moderne ou classique

Imaginez ça ? Deux ans de travaux suffiraient  pour transformer les deux ailes du C.E. en ...  
deux pâtés de maisons où chaque mètre carré serait plus productif qu'une gare de bus et un parking.

Mon boulevard de Verdun passerait dessous,  et cinq hectares et 500 arbres (plus la place Carnot) entourerait le tout.

A+
nanar

[delgui]

mais l'autoroute disparaît sous terre ou totalement?

[nanar]

Totalement !

il n'y a plus qu'un boulevard urbain 2 x 2 voies entre Rhône et Saône, utilisant 2 trémies sous le centre.
Encadré par 2 immenses trottoirs plantés.  C'est un projet d'embellissement urbain,  pas de circulation européenne.

[delgui]

mais c'est pas l'idée majeur qui va être réalisée quand le contournement de l'ouest sera construit
un jour 

[nanar]

Le contournement ouest ne sera jamais construit.

Mais on ne doit pas conditionner un projet d'embellissement de quelques dizaines de millions d'euros
à un autre - destructeur d'environnement - de plusieurs milliards d'euros.
Surtout que des autoroutes contournant Lyon, il y en a déjà. :coolsmiley:

A+

[delgui]

un jour au l'autre cette voie sera construite
tu pourras me donner toute les possibilités inimaginables qui remplacera cette autoroute ca ne changera rien
à l'heure d'aujourd'hui les pouvoirs publique n'anticipent pas dans le futur juste pour une dizaine d'années et de tout façon je crois qu'ils souhaitent juste avoir leur nom accolé à une construction c'est tout
après que ça fonctionne bien ou pas c'est pas important les travaux d'améliorations seront fait par un autre.

[nanar]

L'autoroute de contournement n'est pas le thème du sujet de discussion, s.t.p.

A+[br]: Dimanche 08 Mai 2011 à 22:48:47[hr][/hr]

....
Pour rajouter de la lumière naturelle (en gros, virer au moins les 2-3 derniers niveaux du blokhaus), il faudrait déplacer la gare routière, et une partie de la gare sncf (et pourquoi pas faire passer le métro au niveau -1 avec un terminus sous la place carnot).
Mais pour la gare routière et la gare sncf, je ne vois pas vraiment de solutions.

Moi si.  
En enlevant la station de taxis sur le cadre du métro entre le C.E. et la gare, je remets la lumière du jour sur cette partie du trajet des piétons entre Carnot et Charlemagne.

En enlevant le terre plein devant la gare, je raccourcis les 3 voûtes (de 28 mètres)  et  gagne encore en lumière.

En enlevant tous les planchers intermédiaires dans le pavillon central du bâtiment voyageur,
en faisant une toiture vitrée,  la lumière du soleil descend  jusqu'aux rails du tram.

Et en final, en perçant des oculi  dans le sol des quais SNCF, on crée  quelques puits de lumière naturelle  vers les voûtes.

A+