Réhabilitation de batis imposants pas si historiques
Publié : 15 mars 2014, 09:57
Salut,
Un peu hors sujet par rapport aux transports mais pas sur Lyon.
Je me pose des questions sur la réhabilitation d'anciens bâtiments anciens, mais pas si anciens, historiques, mais pas tant que ça, et en plus qui prennent une place considérable là où il en manque et qui sont laids (subjectivité quant tu nous tiens
) : les prisons St Paul et St Joseph.
J'ai lu un article du progrès où je me demandais pourquoi tant d'efforts sur cela, et puis ce blog http://sauvonslesprisonsdeperrache.over-blog.org/ m'a rassuré à rebours finalement. Ils se plaignent que les nouveaux bâtiments sont phagocytés par les nouveaux mais moi ça me rassure qu'on ne garde finalement qu'une toute petite partie et qu'elle soit visible de l'extérieur.
Il y a aussi deux autres article là
Renaissance du Vieux Lyon, déc 2012 : "Ouvrir une école, c’est fermer une prison", Victor Hugo
Blog Aurélien Lachaud, 24/4/2013 LYON: Prisons Perrache: Les vraies raisons d'une pseudo-reconversion?
Je comprends qu'il faille garder des traces du passé. Il a été dommage de raser certains quartiers du temps d'Haussmann à Paris et à Lyon. Mais là il ne s'agit pas de raser un quartier mais de quelques bâtiments énormes, laids, et qu'en plus par définition on ne pouvait laisser intact à moins de les laisser vide. Après peut-être qu'une réhabilitation moderne plus inventive aurait pu avoir lieu comme ils disent, mais le projet n'a pas l'air si mal.
Voilà j'aimerais comprendre ce qu'ils auraient voulu en tout cas j'espère qu'ils n'auraient pas voulu les conserver telle quelle. Ce ne sont pas des docks éloignés au bout d'un port, c'est plus compliqué à garder en plein ville. Et puis comme je disais il ne faut pas pousser sur l'intérêt architectural.
J'ai cru comprendre qu'ils y avaient certains architectes attachés au patrimoine ici notamment BBArchi
Un peu hors sujet par rapport aux transports mais pas sur Lyon.
Je me pose des questions sur la réhabilitation d'anciens bâtiments anciens, mais pas si anciens, historiques, mais pas tant que ça, et en plus qui prennent une place considérable là où il en manque et qui sont laids (subjectivité quant tu nous tiens
) : les prisons St Paul et St Joseph.J'ai lu un article du progrès où je me demandais pourquoi tant d'efforts sur cela, et puis ce blog http://sauvonslesprisonsdeperrache.over-blog.org/ m'a rassuré à rebours finalement. Ils se plaignent que les nouveaux bâtiments sont phagocytés par les nouveaux mais moi ça me rassure qu'on ne garde finalement qu'une toute petite partie et qu'elle soit visible de l'extérieur.
Il y a aussi deux autres article là
Renaissance du Vieux Lyon, déc 2012 : "Ouvrir une école, c’est fermer une prison", Victor Hugo
Blog Aurélien Lachaud, 24/4/2013 LYON: Prisons Perrache: Les vraies raisons d'une pseudo-reconversion?
Je comprends qu'il faille garder des traces du passé. Il a été dommage de raser certains quartiers du temps d'Haussmann à Paris et à Lyon. Mais là il ne s'agit pas de raser un quartier mais de quelques bâtiments énormes, laids, et qu'en plus par définition on ne pouvait laisser intact à moins de les laisser vide. Après peut-être qu'une réhabilitation moderne plus inventive aurait pu avoir lieu comme ils disent, mais le projet n'a pas l'air si mal.
Voilà j'aimerais comprendre ce qu'ils auraient voulu en tout cas j'espère qu'ils n'auraient pas voulu les conserver telle quelle. Ce ne sont pas des docks éloignés au bout d'un port, c'est plus compliqué à garder en plein ville. Et puis comme je disais il ne faut pas pousser sur l'intérêt architectural.
J'ai cru comprendre qu'ils y avaient certains architectes attachés au patrimoine ici notamment BBArchi

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C'est même une grande partie de mon travail.


L'architecture est directement lisible, avec les rythmes des façades calées sur les trames de poteaux porteurs, la composition très sobre mais puissante des parties pleines, opaques, traitées en enduit avec effets de panneaux, le soubassement marqué avec emploi de matériaux hydrofuges et résistants aux chocs, le couronnement du bâtiment sur la totalité des 4 façades avec mise en oeuvre de remplissage en briques 5x11x22cm soigneusement appareillées, et l'emploi de cordons en béton pour souligner l'horizontalité.
tu définis très exactement la problématique à laquelle sont confrontés tous les bâtiments construits entre le 19e et la fin du 20e siècle. Pas assez vieux pour être reconnus comme tels, pas assez récents pour être "modernes". Et c'est le drame.
Quant à la réutilisation /reconversion... pouah. Quel gros mot.