Un pont en acier de 1.600 tonnes au-dessus de voies ferrées
Publié : 22 févr. 2006, 09:05
Salut
Pour se coucher plus cultivé ce soir, une information piquée dans le Moniteur des Travaux Publics :
"Un pont en acier de 1.600 tonnes se glisse au-dessus de voies ferrées
Le groupe belge Victor Buyck Steel Construction a installé un pont métallique de 140 mètres au-dessus de plusieurs voies ferrées en le faisant glisser sur un système de vérins hydrauliques.
Pour mettre en place ce pont sur le site, à Schaerbeek, dans l’agglomération bruxelloise, Victor Buyck Steel Construction a été contraint de l’assembler sur un terrain voisin puis de le faire glisser à l’aide d’un système hydraulique vers sa position définitive.
Construit pour la Société Nationale de Chemins de Fer Belges, ce nouveau pont a été transporté en pièces détachées avant d’être complètement assemblé à proximité du site. Fin octobre 2005 tout était prêt la mise en place.
En raison de l’intensité du trafic sur les voies ferrées, la circulation a due être suspendue et le constructeur n’a disposé que de 48 heures pour glisser le pont en place.
La première phase du déplacement a consisté à installer des deux côtés sous le pont, comme points d’appui arrière, plusieurs remorques plateau à axes multiples (Mammoettransporters) commandées hydrauliquement.
Pour la deuxième phase – les remorques ne pouvant aller au-delà d’un certain point – un système de traction hydraulique « Strand-Jacks » a tiré le pont mètre par mètre à l’aide de câbles pour effectuer le restant du parcours.
En raison d’une pente descendante (différence de niveau de 2 mètres), un système de freinage annexe a également été prévu.
Pour servir de soutien pendant le déplacement entre les parties du viaduc, huit piliers temporaires en acier ont été construits. Chaque pilier était équipé d’une croix articulée en acier appelée « fléau », munie de forts ressorts et destinée à compenser la force, le déplacement angulaire et le fléchissement de la sous-poutre du pont. Deux vérins hydrauliques étaient montés sous chaque « fléau ».
Ces vérins ont servi en premier lieu à maintenir la construction à hauteur exacte, tandis que des plaques antifriction en téflon, placées entre le « fléau » et la sous-poutre diminuait au maximum la résistance au glissement pendant le déplacement. Pour une répartition plus sûre de la charge et afin de limiter quelque peu le fléchissement et les tensions pendant le glissement, la tête du pont a été équipée d’un avant-bec.
Car vu le poids et la taille de l’ouvrage (140 mètres et 1600 tonnes) d’énormes forces et tensions agissent logiquement sur chaque point d’appui pendant le déplacement. Ces forces ont bien sûr été calculées avec précision par Victor Buyck Steel Construction et le spécialise du levage Enerpac a installé un système de surveillance comprenant 32 points de mesure (28 furent utilisés) installés sur autant de vérins hydrauliques. Le dispositif était complété par une centrale hydraulique avec pompe 700 bars, une commande CLP et un système informatique permettant d’afficher tous les mouvements et toutes les forces.
La durée totale du projet – montage, essais, exécution et démontage – a été de deux semaines. "
A+
nanar
Pour se coucher plus cultivé ce soir, une information piquée dans le Moniteur des Travaux Publics :
"Un pont en acier de 1.600 tonnes se glisse au-dessus de voies ferrées
Le groupe belge Victor Buyck Steel Construction a installé un pont métallique de 140 mètres au-dessus de plusieurs voies ferrées en le faisant glisser sur un système de vérins hydrauliques.
Pour mettre en place ce pont sur le site, à Schaerbeek, dans l’agglomération bruxelloise, Victor Buyck Steel Construction a été contraint de l’assembler sur un terrain voisin puis de le faire glisser à l’aide d’un système hydraulique vers sa position définitive.
Construit pour la Société Nationale de Chemins de Fer Belges, ce nouveau pont a été transporté en pièces détachées avant d’être complètement assemblé à proximité du site. Fin octobre 2005 tout était prêt la mise en place.
En raison de l’intensité du trafic sur les voies ferrées, la circulation a due être suspendue et le constructeur n’a disposé que de 48 heures pour glisser le pont en place.
La première phase du déplacement a consisté à installer des deux côtés sous le pont, comme points d’appui arrière, plusieurs remorques plateau à axes multiples (Mammoettransporters) commandées hydrauliquement.
Pour la deuxième phase – les remorques ne pouvant aller au-delà d’un certain point – un système de traction hydraulique « Strand-Jacks » a tiré le pont mètre par mètre à l’aide de câbles pour effectuer le restant du parcours.
En raison d’une pente descendante (différence de niveau de 2 mètres), un système de freinage annexe a également été prévu.
Pour servir de soutien pendant le déplacement entre les parties du viaduc, huit piliers temporaires en acier ont été construits. Chaque pilier était équipé d’une croix articulée en acier appelée « fléau », munie de forts ressorts et destinée à compenser la force, le déplacement angulaire et le fléchissement de la sous-poutre du pont. Deux vérins hydrauliques étaient montés sous chaque « fléau ».
Ces vérins ont servi en premier lieu à maintenir la construction à hauteur exacte, tandis que des plaques antifriction en téflon, placées entre le « fléau » et la sous-poutre diminuait au maximum la résistance au glissement pendant le déplacement. Pour une répartition plus sûre de la charge et afin de limiter quelque peu le fléchissement et les tensions pendant le glissement, la tête du pont a été équipée d’un avant-bec.
Car vu le poids et la taille de l’ouvrage (140 mètres et 1600 tonnes) d’énormes forces et tensions agissent logiquement sur chaque point d’appui pendant le déplacement. Ces forces ont bien sûr été calculées avec précision par Victor Buyck Steel Construction et le spécialise du levage Enerpac a installé un système de surveillance comprenant 32 points de mesure (28 furent utilisés) installés sur autant de vérins hydrauliques. Le dispositif était complété par une centrale hydraulique avec pompe 700 bars, une commande CLP et un système informatique permettant d’afficher tous les mouvements et toutes les forces.
La durée totale du projet – montage, essais, exécution et démontage – a été de deux semaines. "
A+
nanar