MoDem : Le programme transport
Publié : 20 févr. 2008, 00:17
Salut
Voici un copié collé :
II- Transport : ça bouge en ville !
La réconciliation : se déplacer et respirer
« Sobriété, écologie, grand équipement, une nouvelle approche des transports » François Bayrou
"La politique de transport pour les villes consiste à déterminer la place respective des transports publics et privés ainsi que leur évolution, pour permettre une politique de déplacement plus efficace pour le plus grand nombre et plus respectueuse de notre environnement.
Elle est de fait une question de santé publique déterminante en matière de qualité de l'air et de pollutions visuelles, sonores et olfactives".
À Lyon, ces pollutions (in)visibles sont importantes et doivent être réduites.
Nos propositions visent la mise en place d’une politique de transport ambitieuse et raisonnée permettant de concilier efficacité et préservation de nos environnements naturels et humains.
1- Desserrer l'étau autoroutier autour de Lyon
Nous proposons de redéfinir les axes de transports pour faciliter la traversée de l’agglomération (logique de toile) et se préparer à renoncer au périphérique.
À cette fin, nous donnerons la priorité au développement du déplacement en train et tram sur les axes ouest-est (Vallée de l’Azergue – Ile d’Abeau), nord-sud (Trévoux –Givors).
Ainsi, nous privilégions l’aménagement d’un axe ferré Givors – Oullins – confluence.
Il sera connecté à la ligne T1 au confluent. Le métro ligne B ne sera prolongé que jusqu’au bord du Rhône en face du confluent et relié à celui-ci par une passerelle sur le Rhône (piétons – vélo).
Le coût d’investissement d’un tel projet est bien moindre qu’un métro passant sous le fleuve et répond aux besoins de connexion du sud-ouest lyonnais.
Les gares sur le parcours seront pourvues de grands parkings relais.
Nous proposons donc qu’une gare-relais soit aménagée au confluent, bâtiment symbole de l’arrivée à Lyon et de la volonté de l’agglomération de privilégier les déplacements sans voiture.
Dans ce cadre, les navettes fluviales seront expérimentées sur des trajets cours (confluent – Saint Paul ; confluent – Guillotière).
Ces navettes pourront être des bateaux solaires (ex. à Corps en Isère ou à Evian).
Les évolutions des infrastructures routières :
nous considérons que l’agglomération doit s’engager clairement sur le renoncement au COL (Contournement Ouest Lyonnais) dans son trajet actuel. Le flux routier traversant l’Europe doit être orienté sur un axe Chalon/Saône – Toulouse / Montpellier.
Il faut arriver à répartir les flux de transports de marchandises pour ne pas tout concentrer entre l’A6 et la vallée du Rhône,
mais également à donner une plus grande part au fret ferroviaire en aménageant le plus vite possible le CFAL
(Contournement Ferroviaire de l’agglomération Lyonnaise).
Ce projet devra intégrer de nombreuses mesures techniques de protection contre le bruit pour que le projet soit accepté par les riverains. La réalisation du CFAL permettra une meilleure liaison ferroviaire de fret pour la desserte des Alpes et de l’Italie (liaison vers Grenoble, vers la ligne du Haut Bugey — en cours de travaux de modernisation — et vers Turin / Milan par la future LGV Lyon – Turin).
Cette liaison devrait aussi permettre une meilleure desserte voyageurs des zones Nord et Est de l’agglomération lyonnaise (liaison jusqu’à Ambérieux).
Le contournement Est devra être modernisé pour accueillir prioritairement le flux routier nord-sud.
Pour autant il ne s’agit pas de sacrifier l’est lyonnais à la qualité de vie du centre.
L’agglomération lyonnaise devra s’investir dans le développement du transport de fret par le fleuve.
Dans un premier temps, nous proposerons une étude pour que le fret alimentant la ville même passe par voie fluviale ou que la gare Perrache devienne une gare de fret exclusivement (les passages étant à terme accueillis à ST Paul, Jean-Macé, Confluent et Part-Dieu).
La réalisation du TOP (Tronçon Ouest Périphérique) ne se fera pas avant 10 ans.
Le tronçon « boulevard de Valvert » doit être engagé pour raccorder Tassin. Dans le délai, et considérant les difficultés techniques dont il faut s’affranchir pour réaliser le bouclage du périphérique, nous mettrons la priorité sur l’infrastructure rail.
Le flux de véhicules empruntant le périphérique a pour la première fois diminué l’année dernière (-0,4%).
Avant de savoir s’il s’agit d’une tendance constante nous proposons que le péage sur TEO soit majoré et rendu gratuit pour le covoiturage.
Nous favoriserons l’installation de point d’information services publics.
Plus pour informer et orienter que pour traiter les demandes ; on peut imaginer cela sous la forme de guichet unique d’informations administratives
Avec l’ensemble de ces mesures, nous proposons d’envisager d’ici 20 ans la fermeture du tunnel de Fourvière dans sa configuration actuelle.
Nous pouvons aujourd’hui donner espoir aux Lyonnais pour que disparaisse cette meurtrissure au coeur de la ville.
À l’identique, il conviendra de redéfinir dans ce même délai l’usage du périphérique.
2- Le réseau de transports publics au coeur des priorités
Faire évoluer le réseau TCL : les collectivités publiques doivent mettre en place un projet pour faire évoluer le réseau des transports en commun afin qu'il passe d'un développement en étoile, communication périphérie - centre - périphérie, à un développement sous forme de toile, maillage transversal permettant de relier directement toutes les parties denses de la ville.
Afin de développer l’usage des transports en commun et d’avoir une action pédagogique forte en la matière nous proposons, la gratuité du transport pour les enfants de moins de 12 ans et la validité d’un ticket pour une heure, quel que soit le trajet.
Les prochains projets de métro ne pourront voir le jour avant une dizaine d'années.
À cette échéance, et en cohérence avec la redéfinition nécessaire du périphérique, il sera souhaitable de relier directement les zones de grande densité entre elles sur le modèle du métro parisien.
Gagner le pari des déplacements en commun pour limiter au strict minimum l'usage des véhicules personnels en ville passe par une plus grande amplitude horaire de fonctionnement des métros et tramways sur l'agglomération.
Nous nous donnerons les moyens de mettre en place un service continu de transport public sur l'agglomération avec notamment un métro ou tramway toutes les heures ou demi-heures sur la plage horaire 24H- 6H du matin.
Notre volonté est de parvenir à une ville continue qui ne s'arrête pas de fonctionner, notamment la nuit, une ville qui fonctionne en 24/24. Les bénéfices en termes d'image, de développement de la vie nocturne, de services de proximité pour les Lyonnais nous apparaissent déterminants tant pour le développement économique de la ville et son rayonnement que pour les facilités de transports inédites apportées aux habitants.
3- Une ville lente pour le plaisir et la sécurité de ses habitants
Les Lyonnais ont la volonté de préserver leur qualité de vie. L'augmentation du prix des matières premières, associée à la prise de conscience écologique, nous incite à engager une orientation de limitation de la circulation des voitures en ville.
Deux projets seront présentés au milieu du mandat pour permettre leur arbitrage par les Lyonnais par voie de référendum local :
1- Projet de péage de centre ville : le projet sera présenté comme suit et permettra un débat public sur la place de la voiture en ville en général et à Lyon en particulier.
« Un péage d’accès au centre ville est envisageable afin de ne plus permettre à des voitures comportant un seul passager de traverser gratuitement l'agglomération pour son seul besoin. Cette taxe concernera également les véhicules les plus polluants avec une majoration les jours de pollution atmosphérique.
Il s'agit d'un projet volontariste d'aménagement de la ville. Une taxe sera prélevée sur tout véhicule comportant une seule personne et pénétrant sur la zone de centre ville. L'objet d'un tel projet n'est pas fiscal, mais nous semble être une nécessité pédagogique pour que, tous, nous limitions au maximum ces déplacements "coûteux", et que nous nous mettions au service d’une plus grande solidarité entre Lyonnais (covoiturage, meilleure organisation des déplacements).
Des parkings relais seront aménagés en très grands nombres pour inciter les Lyonnais à quitter leur voiture pour pénétrer en centre ville. »
Afin de permettre aux Lyonnais qui le souhaitent de bénéficier de solution de covoiturage, la municipalité développera plusieurs plateformes de covoiturage à proximité des zones à forte densité et favorisera leur développement dans le Grand Lyon et dans la région urbaine de Lyon.
Le projet de référendum sera rendu possible par la réalisation en début de mandat de nos objectifs en matière de transport public.
Projet d’aménagement du périphérique,
qui permettra un débat public sur la place de la voiture en ville en général et à Lyon en particulier.
La densification urbaine rend obsolète l’actuel périphérique dans 15 ans. Avec la création de nouveaux axes de transports sur rail et la limitation des voitures circulant dans Lyon, nous pouvons envisager de requalifier le périphérique.
Il s’agira principalement de :
- Aménager une voie enterrée sur le parcours.
- Créer une zone de stationnement connectée avec les transports publics (tram, métro, bus etc..).
- Créer de nouveaux parcs arborés sur le contour de l’actuel périphérique.
- Créer de nouvelles zones d’habitats et d’emploi. »
La ville lente correspond à un objectif de qualité de vie pour les Lyonnais et à de nouvelles pratiques de déplacement au coeur des villes.
Pour réaliser ce projet, une politique volontariste d'aménagements sera mise en oeuvre ; les évolutions proposées
sont les suivantes :
- Zone 30 autour de l'ensemble des zones denses et des lieux collectifs : écoles, hôpitaux, services publics etc.
- Les places de parking doivent se raréfier en surface : objectif de moins 20 % sur 6 ans qui sera compensé par le développement des stationnements en sous-sol.
- Organiser la restitution de l’espace public aux habitants par le développement de jardins. Un contrat avec les Lyonnais : « Place de stationnement contre végétalisation de la cité ».
Nous proposons de procéder à des aménagements piétons : surface des trottoirs, passages piéton, miroirs, limitateurs de vitesse, radars intelligents doivent se multiplier. Nous développerons ces moyens techniques pour ralentir les vitesses dans les quartiers résidentiels en concertation avec les habitants.
Dans les zones 30, les feux seront remplacés par des feux tricolores à l’usage exclusif des piétons pour leur permettre de traverser.
Les aménagements de stationnement pour les transports alternatifs (vélos et tous type d’engins à propulsion mécanique humaine) doivent se multiplier (en tripler le nombre dans le centre ville)
Développement du système Velo'V
Il faut étendre l’usage des modes de transport doux à la première couronne (créer des axes cyclables entre la première couronne et le centre) et en faciliter l'accès.
Nous pensons qu’il serait souhaitable d’étendre Vélo’V à toutes les communes du Grand Lyon
Associer le secteur privé au développement du dispositif Velo'V
Des bornes Velo’V pourront être implantées sur le terrain privé des entreprises qui prendraient en charge le coût d’immobilisation prolongé (durée de la journée de travail) par un forfait horaire minoré. Cette nouvelle possibilité d'implantation serait financée directement par l'entreprise, mais bénéficierait du réseau global.
La collectivité lancera une démarche de concertation avec les acteurs économiques afin d'expérimenter l'implantation de bornes Velo'V au plus près des activités économiques.
Développer le vélo privé
La mise en place du Velo’V a entraîné un formidable développement de l’usage du vélo qui ne sera durable que si les vélos peuvent être garés en sécurité et sans encombrer anormalement l’espace public et si la sécurité de tous (cyclistes et piétons) est correctement assurée. Il apparaît donc nécessaire d’implanter sur chaque station Velo'V plusieurs îlots de stationnement de vélos à usage privatif.
Dans cet esprit, un programme d'équipement de tous les établissements recevant du public en parcs de stationnement à usage des vélos devra être engagé. En moyenne pour un Vélo'v en circulation, c'est 5 vélos privés qui sortent du garage. Il faut aussi prévoir leur stationnement.
Nous veillerons à construire un réseau cohérent complet de pistes cyclables en établissant des connexions et des relations entre les parties existantes et en développant encore le réseau de pistes sur l'ensemble de l'agglomération.
Nous veillerons à aménager des pistes vraiment protégées et séparées du reste de la chaussée : cette séparation rend les piétons plus conscients de l'existence des cyclistes et permet la sécurité de tous.
La politique en matière de déplacements individuels doit volontairement s'orienter vers les modes doux de circulation. Les itinéraires cyclables existants (pistes, bandes et voies vertes) feront l'objet d'études de satisfaction auprès des partenaires associatifs afin d'évaluer leur fréquentation et apporter, le cas échéant, des solutions destinées à en améliorer l’utilisation.
La réalisation de contre-sens cyclables et de bandes cyclables sera favorisée (et petit à petit généralisée) afin de répondre à l'usage « utilitaire » du vélo qui se développe et qui demande une visibilité accrue des cyclistes par l'ensemble des flux de circulation.
Les voies vertes seront mises en valeur, reliées entre elles pour former un réseau de desserte des espaces naturels périphériques et connectées aux pistes cyclables de la ville. La politique de signalisation sera revue pour permettre à tous (piétons, cyclistes et automobilistes) d'identifier le réseau existant.
fin de citation
A+
nanar
Voici un copié collé :
II- Transport : ça bouge en ville !
La réconciliation : se déplacer et respirer
« Sobriété, écologie, grand équipement, une nouvelle approche des transports » François Bayrou
"La politique de transport pour les villes consiste à déterminer la place respective des transports publics et privés ainsi que leur évolution, pour permettre une politique de déplacement plus efficace pour le plus grand nombre et plus respectueuse de notre environnement.
Elle est de fait une question de santé publique déterminante en matière de qualité de l'air et de pollutions visuelles, sonores et olfactives".
À Lyon, ces pollutions (in)visibles sont importantes et doivent être réduites.
Nos propositions visent la mise en place d’une politique de transport ambitieuse et raisonnée permettant de concilier efficacité et préservation de nos environnements naturels et humains.
1- Desserrer l'étau autoroutier autour de Lyon
Nous proposons de redéfinir les axes de transports pour faciliter la traversée de l’agglomération (logique de toile) et se préparer à renoncer au périphérique.
À cette fin, nous donnerons la priorité au développement du déplacement en train et tram sur les axes ouest-est (Vallée de l’Azergue – Ile d’Abeau), nord-sud (Trévoux –Givors).
Ainsi, nous privilégions l’aménagement d’un axe ferré Givors – Oullins – confluence.
Il sera connecté à la ligne T1 au confluent. Le métro ligne B ne sera prolongé que jusqu’au bord du Rhône en face du confluent et relié à celui-ci par une passerelle sur le Rhône (piétons – vélo).
Le coût d’investissement d’un tel projet est bien moindre qu’un métro passant sous le fleuve et répond aux besoins de connexion du sud-ouest lyonnais.
Les gares sur le parcours seront pourvues de grands parkings relais.
Nous proposons donc qu’une gare-relais soit aménagée au confluent, bâtiment symbole de l’arrivée à Lyon et de la volonté de l’agglomération de privilégier les déplacements sans voiture.
Dans ce cadre, les navettes fluviales seront expérimentées sur des trajets cours (confluent – Saint Paul ; confluent – Guillotière).
Ces navettes pourront être des bateaux solaires (ex. à Corps en Isère ou à Evian).
Les évolutions des infrastructures routières :
nous considérons que l’agglomération doit s’engager clairement sur le renoncement au COL (Contournement Ouest Lyonnais) dans son trajet actuel. Le flux routier traversant l’Europe doit être orienté sur un axe Chalon/Saône – Toulouse / Montpellier.
Il faut arriver à répartir les flux de transports de marchandises pour ne pas tout concentrer entre l’A6 et la vallée du Rhône,
mais également à donner une plus grande part au fret ferroviaire en aménageant le plus vite possible le CFAL
(Contournement Ferroviaire de l’agglomération Lyonnaise).
Ce projet devra intégrer de nombreuses mesures techniques de protection contre le bruit pour que le projet soit accepté par les riverains. La réalisation du CFAL permettra une meilleure liaison ferroviaire de fret pour la desserte des Alpes et de l’Italie (liaison vers Grenoble, vers la ligne du Haut Bugey — en cours de travaux de modernisation — et vers Turin / Milan par la future LGV Lyon – Turin).
Cette liaison devrait aussi permettre une meilleure desserte voyageurs des zones Nord et Est de l’agglomération lyonnaise (liaison jusqu’à Ambérieux).
Le contournement Est devra être modernisé pour accueillir prioritairement le flux routier nord-sud.
Pour autant il ne s’agit pas de sacrifier l’est lyonnais à la qualité de vie du centre.
L’agglomération lyonnaise devra s’investir dans le développement du transport de fret par le fleuve.
Dans un premier temps, nous proposerons une étude pour que le fret alimentant la ville même passe par voie fluviale ou que la gare Perrache devienne une gare de fret exclusivement (les passages étant à terme accueillis à ST Paul, Jean-Macé, Confluent et Part-Dieu).
La réalisation du TOP (Tronçon Ouest Périphérique) ne se fera pas avant 10 ans.
Le tronçon « boulevard de Valvert » doit être engagé pour raccorder Tassin. Dans le délai, et considérant les difficultés techniques dont il faut s’affranchir pour réaliser le bouclage du périphérique, nous mettrons la priorité sur l’infrastructure rail.
Le flux de véhicules empruntant le périphérique a pour la première fois diminué l’année dernière (-0,4%).
Avant de savoir s’il s’agit d’une tendance constante nous proposons que le péage sur TEO soit majoré et rendu gratuit pour le covoiturage.
Nous favoriserons l’installation de point d’information services publics.
Plus pour informer et orienter que pour traiter les demandes ; on peut imaginer cela sous la forme de guichet unique d’informations administratives
Avec l’ensemble de ces mesures, nous proposons d’envisager d’ici 20 ans la fermeture du tunnel de Fourvière dans sa configuration actuelle.
Nous pouvons aujourd’hui donner espoir aux Lyonnais pour que disparaisse cette meurtrissure au coeur de la ville.
À l’identique, il conviendra de redéfinir dans ce même délai l’usage du périphérique.
2- Le réseau de transports publics au coeur des priorités
Faire évoluer le réseau TCL : les collectivités publiques doivent mettre en place un projet pour faire évoluer le réseau des transports en commun afin qu'il passe d'un développement en étoile, communication périphérie - centre - périphérie, à un développement sous forme de toile, maillage transversal permettant de relier directement toutes les parties denses de la ville.
Afin de développer l’usage des transports en commun et d’avoir une action pédagogique forte en la matière nous proposons, la gratuité du transport pour les enfants de moins de 12 ans et la validité d’un ticket pour une heure, quel que soit le trajet.
Les prochains projets de métro ne pourront voir le jour avant une dizaine d'années.
À cette échéance, et en cohérence avec la redéfinition nécessaire du périphérique, il sera souhaitable de relier directement les zones de grande densité entre elles sur le modèle du métro parisien.
Gagner le pari des déplacements en commun pour limiter au strict minimum l'usage des véhicules personnels en ville passe par une plus grande amplitude horaire de fonctionnement des métros et tramways sur l'agglomération.
Nous nous donnerons les moyens de mettre en place un service continu de transport public sur l'agglomération avec notamment un métro ou tramway toutes les heures ou demi-heures sur la plage horaire 24H- 6H du matin.
Notre volonté est de parvenir à une ville continue qui ne s'arrête pas de fonctionner, notamment la nuit, une ville qui fonctionne en 24/24. Les bénéfices en termes d'image, de développement de la vie nocturne, de services de proximité pour les Lyonnais nous apparaissent déterminants tant pour le développement économique de la ville et son rayonnement que pour les facilités de transports inédites apportées aux habitants.
3- Une ville lente pour le plaisir et la sécurité de ses habitants
Les Lyonnais ont la volonté de préserver leur qualité de vie. L'augmentation du prix des matières premières, associée à la prise de conscience écologique, nous incite à engager une orientation de limitation de la circulation des voitures en ville.
Deux projets seront présentés au milieu du mandat pour permettre leur arbitrage par les Lyonnais par voie de référendum local :
1- Projet de péage de centre ville : le projet sera présenté comme suit et permettra un débat public sur la place de la voiture en ville en général et à Lyon en particulier.
« Un péage d’accès au centre ville est envisageable afin de ne plus permettre à des voitures comportant un seul passager de traverser gratuitement l'agglomération pour son seul besoin. Cette taxe concernera également les véhicules les plus polluants avec une majoration les jours de pollution atmosphérique.
Il s'agit d'un projet volontariste d'aménagement de la ville. Une taxe sera prélevée sur tout véhicule comportant une seule personne et pénétrant sur la zone de centre ville. L'objet d'un tel projet n'est pas fiscal, mais nous semble être une nécessité pédagogique pour que, tous, nous limitions au maximum ces déplacements "coûteux", et que nous nous mettions au service d’une plus grande solidarité entre Lyonnais (covoiturage, meilleure organisation des déplacements).
Des parkings relais seront aménagés en très grands nombres pour inciter les Lyonnais à quitter leur voiture pour pénétrer en centre ville. »
Afin de permettre aux Lyonnais qui le souhaitent de bénéficier de solution de covoiturage, la municipalité développera plusieurs plateformes de covoiturage à proximité des zones à forte densité et favorisera leur développement dans le Grand Lyon et dans la région urbaine de Lyon.
Le projet de référendum sera rendu possible par la réalisation en début de mandat de nos objectifs en matière de transport public.
Projet d’aménagement du périphérique,
qui permettra un débat public sur la place de la voiture en ville en général et à Lyon en particulier.
La densification urbaine rend obsolète l’actuel périphérique dans 15 ans. Avec la création de nouveaux axes de transports sur rail et la limitation des voitures circulant dans Lyon, nous pouvons envisager de requalifier le périphérique.
Il s’agira principalement de :
- Aménager une voie enterrée sur le parcours.
- Créer une zone de stationnement connectée avec les transports publics (tram, métro, bus etc..).
- Créer de nouveaux parcs arborés sur le contour de l’actuel périphérique.
- Créer de nouvelles zones d’habitats et d’emploi. »
La ville lente correspond à un objectif de qualité de vie pour les Lyonnais et à de nouvelles pratiques de déplacement au coeur des villes.
Pour réaliser ce projet, une politique volontariste d'aménagements sera mise en oeuvre ; les évolutions proposées
sont les suivantes :
- Zone 30 autour de l'ensemble des zones denses et des lieux collectifs : écoles, hôpitaux, services publics etc.
- Les places de parking doivent se raréfier en surface : objectif de moins 20 % sur 6 ans qui sera compensé par le développement des stationnements en sous-sol.
- Organiser la restitution de l’espace public aux habitants par le développement de jardins. Un contrat avec les Lyonnais : « Place de stationnement contre végétalisation de la cité ».
Nous proposons de procéder à des aménagements piétons : surface des trottoirs, passages piéton, miroirs, limitateurs de vitesse, radars intelligents doivent se multiplier. Nous développerons ces moyens techniques pour ralentir les vitesses dans les quartiers résidentiels en concertation avec les habitants.
Dans les zones 30, les feux seront remplacés par des feux tricolores à l’usage exclusif des piétons pour leur permettre de traverser.
Les aménagements de stationnement pour les transports alternatifs (vélos et tous type d’engins à propulsion mécanique humaine) doivent se multiplier (en tripler le nombre dans le centre ville)
Développement du système Velo'V
Il faut étendre l’usage des modes de transport doux à la première couronne (créer des axes cyclables entre la première couronne et le centre) et en faciliter l'accès.
Nous pensons qu’il serait souhaitable d’étendre Vélo’V à toutes les communes du Grand Lyon
Associer le secteur privé au développement du dispositif Velo'V
Des bornes Velo’V pourront être implantées sur le terrain privé des entreprises qui prendraient en charge le coût d’immobilisation prolongé (durée de la journée de travail) par un forfait horaire minoré. Cette nouvelle possibilité d'implantation serait financée directement par l'entreprise, mais bénéficierait du réseau global.
La collectivité lancera une démarche de concertation avec les acteurs économiques afin d'expérimenter l'implantation de bornes Velo'V au plus près des activités économiques.
Développer le vélo privé
La mise en place du Velo’V a entraîné un formidable développement de l’usage du vélo qui ne sera durable que si les vélos peuvent être garés en sécurité et sans encombrer anormalement l’espace public et si la sécurité de tous (cyclistes et piétons) est correctement assurée. Il apparaît donc nécessaire d’implanter sur chaque station Velo'V plusieurs îlots de stationnement de vélos à usage privatif.
Dans cet esprit, un programme d'équipement de tous les établissements recevant du public en parcs de stationnement à usage des vélos devra être engagé. En moyenne pour un Vélo'v en circulation, c'est 5 vélos privés qui sortent du garage. Il faut aussi prévoir leur stationnement.
Nous veillerons à construire un réseau cohérent complet de pistes cyclables en établissant des connexions et des relations entre les parties existantes et en développant encore le réseau de pistes sur l'ensemble de l'agglomération.
Nous veillerons à aménager des pistes vraiment protégées et séparées du reste de la chaussée : cette séparation rend les piétons plus conscients de l'existence des cyclistes et permet la sécurité de tous.
La politique en matière de déplacements individuels doit volontairement s'orienter vers les modes doux de circulation. Les itinéraires cyclables existants (pistes, bandes et voies vertes) feront l'objet d'études de satisfaction auprès des partenaires associatifs afin d'évaluer leur fréquentation et apporter, le cas échéant, des solutions destinées à en améliorer l’utilisation.
La réalisation de contre-sens cyclables et de bandes cyclables sera favorisée (et petit à petit généralisée) afin de répondre à l'usage « utilitaire » du vélo qui se développe et qui demande une visibilité accrue des cyclistes par l'ensemble des flux de circulation.
Les voies vertes seront mises en valeur, reliées entre elles pour former un réseau de desserte des espaces naturels périphériques et connectées aux pistes cyclables de la ville. La politique de signalisation sera revue pour permettre à tous (piétons, cyclistes et automobilistes) d'identifier le réseau existant.
fin de citation
A+
nanar