BBArchi a écrit :En terme de poids, ne pas se limiter à la charge à l'essieu, vision orientée qui fausse le débat... Un exemple : quand le train franchi un ouvrage d'art, c'est bien la charge totale qui arrive sur la structure qui pose problème, pas sa répartition à l'essieu. La structure doit tenir (critère à l'origine de la multiplication des ralentissements...)
Idem pour la charge globale par rapport au poids du wagon. Les matériels restant en exploitation actuellement sont aptes à 100km/h minimum, d'où leur structure renforcée.
Si on part du principe que le même wagon pourrait se contenter de 60km/h, mais en optimisant les temps d'attente, il serait tout à fait possible de desservir rapidement les clients tout en ayant du matériel moins lourd et nécessitant un moyen de traction plus économe en énergie...
Tu touches un problème très simple à comprendre en matière de desserte sur une ligne donnée, même si elle n'a pas d'autre trafic que fret ; en général, (majorité des cas) il n'y a pas forcément plusieurs embranchements / clients à desservir. Bin dans ce cas, c'est très simple : la ligne n'est pas rentable. On ne peut pas envisager de conserver l'infra et l'entretenir sur une trentaine de km simplement pour un à trois wagons par semaine. C'est le sens du dernier élagage de l'arbre ferroviaire.
On ne peut pas envisager de conserver l'infra et l'entretenir sur une trentaine de km simplement pour un à trois wagons par semaine. C'est le sens du dernier élagage de l'arbre ferroviaire.BB archi, j'ai l'impression que tu surestimes les coûts techniques et que tu sous estimes les coûts humains, pour avoir étudié le problème depuis pas mal de temps je peux te garantir qu'il te faut inverser cette appréciation pour avoir une chance d'avoir un meilleur point de vue sur le problème.
Dans le cas des lignes "à trafic restreint" (TR) l'entretien de la voie est très réduit et le coût annuel de cet entretien: très faible !
Donc oui on peut envisager de conserver l'infra et l'entretenir sur une trentaine de km simplement pour un à trois wagons par semaine !
En revanche, les coûts de construction étant ce qu'ils sont on ne peut pas envisager de construire ex-nihilo de ligne pour un trafic prévu aussi faible.
D'où l'importance de préserver le patrimoine ferroviaire.
Idem pour la charge globale par rapport au poids du wagon. Les matériels restant en exploitation actuellement sont aptes à 100km/h minimum, d'ou leur structure renforcée.
Si on part du principe que le même wagon pourrait se contenter de 60km/h, mais en optimisant les temps d'attente, il serait tout à fait possible de desservir rapidement les clients tout en ayant du matériel moins lourd et nécessitant un moyen de traction plus économe en énergie...
2° ta théorie est que la traction de wagons lourds entraîne des dépenses importantes de combustible traction, ce qui plomberait le bilan des dites lignes.
Cette théorie est démentie par la réalité : les locotracteurs ont une consommation très faible, proche du petit camion, de plus ils utilisent un carburant détaxé.
Respectueusement, je pense que ton wagon léger est une fausse bonne idée : il faut investir pour le construire et ensuite il est prisonnier de la ligne : il n'y a pas de ligne en trafic restreint où les wagons se contentent de faire des AR uniquement sur la ligne !
Une fois arrivés à la gare principale ils sont repris dans des trains à longue distance, voire très longue (*) distance.
Dans ces conditions si l'entretien des voies TR ne coûte pas grand chose, que les locos ne consomment pas beaucoup et que les wagons mêmes lourds, engins rustiques, ont un coût d'entretien bien inférieur à ceux des camions engins sophistiqués et chers , qu'est ce qui plombe les comptes financiers de ces lignes ?
Je le répète ce sont essentiellement les coûts de personnel.Pour gagner une bataille il faut tirer sur la bonne cible :ça ne sert à rien de dégommer le type avec son arc si tu laisses tranquille celui qui te tire dessus à la mitrailleuse lourde !
(*) c'est pour ça que une fois supprimé l'unique wagon de machines agricoles quotidien entre Villeneuve et La Ferté 15 km), tu retrouves tes moissoineuses batteuses sur trois camions qui se suivent à la queue leuleu depuis Hambourg (2000 km) et qui viennent grossir les murs roulants de camions de l'A1 et de l'A6 (exemple tiré de faits réels je peux vous donner les noms en mail privé)