En gardant quand même à l'esprit que le passage du train au car est dans bien des cas synonyme d'émiettement, avec pas forcément une gestion "intelligente". La décision de confier une ligne de car en gestion à un exploitant doit s'accompagner d'un cadre précis et strict, pas forcément respecté dans la réalité...
En ce moment entre Ussel et Felletin, nous avons une très belle illustration de la foire d'empoigne autour de la desserte par car, avec mise en coupe réglée du statut des conducteurs par une société qui souhaite à tout prix être moins disante dans le nouvel appel d'offres (d'après les articles confus que j'ai pu lire, et si j'ai bien tout capté, les "nouveaux" conducteurs en question seraient affiliés à la convention collective des chauffeurs routiers, branche transport réfrigéré de viande et pas à celle des transports de personnes... :o!)
Je vous laisse imaginer le barouf qui s'ensuit, qui tourne au désavantage des clients... pas sûr dans ce cas que le service soit mieux fait qu'avec la SNCF.
Il ne faut pas se tromper de débat : l'amorce d'une "réflexion sur le statut des lignes uic 7 à 9 et leur passage au car" n'est ni plus ni moins sous une forme détournée, qu'un mauvais coup porté par le lobby routier.
Pour faire un retour en arrière, j'ai appris incidemment et très récemment que les fameux autorails légers à essieux (et peu couteux à l'exploitation)mis en service par la CFTA pour une certaine ligne bretonne "privée", dont on a pu lire et entendre qu'ils ne rentraient pas dans la logique et les critères de gestion et d'entretien de la SNCF, ont été en réalité sous entretenus après le passage de l'exploitation du CFTA à la SNCF...
Qui veut abattre son chien... etc a trouvé en fait une nouvelle traduction ; il est dommage que cette expérience faussée soit utilisée maintenant et biaisée pour justifier d'une part la non pertinence du matériel léger, et corollairement la mise en production exclusive de matériels dont le défaut est d'être juste un peu surdimensionnés par rapport à leur destination et aux besoins réels. On en avait parlé ici, topic Carnage en Auvergne, on ne va pas refaire le débat.
Chico> J'aime bien ton concept, qui aurait l'avantage d'être dans l'air du temps.
Cependant, il se heurte à un point règlementaire pour l'instant un peu gênant : qui conduit ?
Ou, formulé autrement, comment sont gérés les automatismes, les croisements avec le réseau routier, les espacements, etc...
Toute la législation concernant les transports guidés est devenue tellement touffue et draconnienne pour des questions de sécurité, que l'application sur ce type de transport produit automatiquement la "nécessité indispensable et incontournable" de toute une panoplie ruineuse d'équipement de sécurité, ou bien de toute une panoplie d'habilitations découlant de formations dûment enregistrées, auditées, et validées ; ce qui interdit l'utilisation "par n'importe qui".
Totalement antinomique de la philosophie vélo'v, qui fonctionne sur la banalisation d'un espace public...
:(
Remi> Un journaliste prend le train pour se déplacer ?
Un journaliste sait comment ça fonctionne ? ? ? ohbah... ça c'est le scoop du vendredi soir ! 
Les crypto-pompidoliens n'ont jamais cesser de s'agiter. Tu ne le savais pas ? La différence c'est que maintenant, avec l'age, ils courent moins vite. La seule façon de les neutraliser, c'est de courir plus vite qu'eux, pour qu'ils ne puissent pas nous rattraper...