L’annonce est tombée comme une nouvelle douche (écossaise) pour les compagnies aériennes basées au Royaume-uni. D’après le "Guardian", des officiels de l’Union européenne ont prévenu, la semaine dernière, différents transporteurs aériens : ces derniers ne doivent pas s’attendre à un régime d’exception par rapport à une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Conséquences ? Ces compagnies britanniques vont probablement devoir quitter le très intéressant ciel unique européen lorsque le Brexit sera activé. Pour rappel, cet accord, qui permet à tout opérateur européen de voler vers n’importe quelle destination de l’Union, a largement contribué au développement rapide des compagnies low cost ces dernières années.
L’irlandaise Ryanair peut ainsi proposer des vols entre Charleroi en Belgique et Marseille en France sans demander d’autorisations spécifiques. Le ciel unique européen est d’autant plus intéressant qu’il donne des droits de trafic illimité avec des pays tiers comme les Balkans, les Etats-Unis, Israël ou le Maroc. Pour les compagnies "étrangères", il est au contraire très compliqué, voire impossible de pénétrer le lucratif marché intra-européen. En fait, chaque transporteur étranger doit négocier âprement des accords bilatéraux avec les pays européens de destinations.
Ryanair hors jeu en Europe à cause de ses actionnaires ?
L’enjeu est donc énorme pour des compagnies comme British Airways, easyJet, le groupe touristique Thomson Holidays (du groupe TUI) et même pour l’irlandaise Ryanair, à qui les officiels ont rappelé les conditions pour être considérée comme "européenne" : avoir une base principale dans l’UE et un capital détenu à majorité par des citoyens de l’Union.
Si Michael O’Leary, le patron de Ryanair, a été l’un des plus fervents supporters du maintien de l’Etat britannique dans l’Union, c’est donc pour une raison simple : le Brexit est une catastrophe pour sa compagnie. Le Royaume-Uni est ainsi le principal marché (28 % du chiffre d’affaires de Ryanair) de la compagnie irlandaise et un ralentissement économique des îles se ferait directement ressentir.
Mais la plus grande crainte de Michael O’Leary est autre et vient de l’actionnariat de Ryanair, composé à près de deux tiers de fonds américains et britanniques.
Très loin d’une opération "win-win"
Or, en cas de Brexit, les actionnaires britanniques, actuellement européens, seront considérés comme "étrangers" aux yeux de l’UE. Ils vont devenir gênants pour Ryanair qui pourrait perdre son statut "d’européen" et se voir quasiment interdite de vol au sein de l’Union. Le problème est identique pour easyjet ou British Airways qui devraient aussi déplacer leurs sièges sociaux londoniens si elles veulent pouvoir encore opérer dans l’un des 27 pays de l’UE.
En jeu ? Des milliers d’emplois qui pourraient quitter le Royaume-Uni. Les vols britanniques vers le reste de l’Europe représenteraient ainsi 270 000 jobs et une valeur de 15,4 milliards d’euros. Plus de la moitié des passagers passant par un aéroport britannique vole depuis ou vers une destination européenne.
Certaines compagnies du continent, qui subissent quotidiennement la concurrence des deux plus grands opérateurs low cost que sont Ryanair et easyJet, pourraient ainsi profiter du Brexit.
Reste que la situation n’est pas aussi simple et qu’un impact énorme est craint pour des milliers d’emplois au sein de l’Union européenne. Les Britanniques sont ainsi des millions à se déplacer sur les plages françaises, espagnoles ou italiennes chaque été et un ralentissement des liaisons vers le Royaume-Uni serait un énorme frein pour le secteur du tourisme en Europe.
Enfin, par mesure de "répression", le Royaume-Uni devrait également mettre des bâtons dans les roues aux compagnies européennes désirant rejoindre son territoire. Bref, on est très loin de la situation "win-win" prônée par la majorité des hommes d’affaires de la planète.
Sur les rails: Eurostar en attente
"Changer de régime avec goût. Londres avec cream et confiture dès 39 euros par trajet", clame la pub d’Eurostar. Le Brexit aura sans doute des conséquences sur le groupe et son TGV qui relie l’Europe continentale au Royaume-Uni et qui transporte environ 10 millions de passagers par an, Britanniques et Français en tête. Alors qu’Eurostar vient de faire état d’"un début d’année solide après une année 2016 difficile", pour l’heure, "on suit ce qui se passe, indique une porte-parole. On ne peut pas encore mesurer l’impact que le Brexit va avoir. Il est encore trop tôt pour voir ce qui va changer." Aujourd’hui, c’est donc l’attente. L’adaptation viendra ensuite.
Raphaël Meulders et A. Ma.
C’était littéralement comme d’être assis sur une machine à laver
Airbus a écrit :La SNCF serait en outre bien inspirée de copier le modèle aérien en ce qu'il a de meilleur, la propreté par exemple
Airbus a écrit :Cerise sur le gâteau, on est arrivé à l'heure, dans les deux sens, ce qui n'est pas toujours le cas, hélas, avec le TGV. Je l'ai pris tout dernièrement, et nous avons eu 1h15 de retard à l'arrivée à Paris ! Mais, je sais, les retards sont aléatoires et les statistiques officielles de l'opérateur ferroviaire ne sont pas mauvaises.
Patafix a écrit :Airbus a écrit :La SNCF serait en outre bien inspirée de copier le modèle aérien en ce qu'il a de meilleur, la propreté par exemple
Euh, on ne doit pas voyager avec la/les mêmes compagnies
Prends une compagnie à bas cout (au hasard, celle qui a des avions au fuselage blanc / gris et réacteurs jaunes) pour ne pas la nommer, c'est la cata
Toulouse: Pour les élus c'est (encore et toujours) non à la privatisation de l'aéroport.
En avril, l'Etat aura la possibilité de vendre ses 10,01 % de parts de la société gestionnaire de l'aéroport de Toulouse et donner une majorité au privé. Les élus montent d'ores et déjà au créneau...
La société Casil Europe possède déjà 49,99 % des parts de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, racheté en avril 2015 à l’Etat.
Le Conseil départemental demande aux trois autres actionnaires publics d’interpeller le gouvernement pour que la majorité ne tombe pas aux mains du privé.
Ils n’ont jamais caché leur opposition à une privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et ont décidé de prendre les devants.
Eux, ce sont les élus des collectivités locales, actionnaires minoritaires au sein d’ATB, la société gestionnaire de la plateforme.
A partir du 18 avril prochain, l’Etat a la possibilité de céder les 10,01 % de parts qu’il détient encore dans cette société et ils sont déjà sur les rangs pour que la puissance publique reste majoritaire. Avec à leur tête, le président PS du Conseil départemental Georges Méric, qui a envoyé un courrier à ses homologues de la Région, de Toulouse Métropole et de la Chambre de Commerce qui détiennent à eux quatre 40 % du capital.
Soutien à Georges Méric pour préserver une majorité publique dans l’actionnariat de l’aéroport de Toulouse Blagnac#servicepublic
— Groupe SRP CD31 (@PScd31) October 17, 2017
Il y a un peu plus de deux ans, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, finalisait la vente de 49,99 % de ses parts à un consortium chinois via l’entreprise Casil Europe, avec une option de vente pour le solde de 10,01 %.
« Logique mercantile » des actionnaires chinois
Mais voilà, depuis deux ans, ces nouveaux actionnaires sont loin d’avoir fait l’unanimité auprès de leurs partenaires publics.
Ils ont commencé dès l’an dernier en touchant au bas de laine d’ATB.
La plupart des élus sont alors montés au créneau pour dénoncer un versement des réserves que les nouveaux actionnaires n’avaient pas participé à constituer.
>> A lire aussi : Toulouse: Le président du directoire de l’aéroport débarqué par les nouveaux actionnaires http://www.20minutes.fr/toulouse/213308 ... tionnaires
Les patrons de Casil Europe ont récidivé cette année et enfoncé le clou en annonçant de manière assez abrupte qu’ils débarquaient le président historique du directoire de l’aéroport, Jean-Michel Vernhes.
De quoi refroidir les actionnaires publics.
Ce mardi, le Conseil départemental a appelé l’Etat à ne pas céder ses parts au principal actionnaire privé de l’aéroport et les autres collectivités à faire de même.
« Depuis plus de 2 ans, Casil Europe a montré dans son mode de gestion que la logique mercantile prévalait sur l’intérêt général du territoire et son économie. C’est la raison pour laquelle il est primordial d’interpeller l’Etat sur le danger que représenterait la cession de ses parts à cet actionnaire privé », souligne Georges Méric qui espère que les actionnaires publics pourront proposer une alternative de reprise des 10,01 %.
>> A lire aussi : Toulouse: Ils proposent aux citoyens de racheter l'aéroport http://www.20minutes.fr/toulouse/148367 ... r-aeroport
Il évoque plusieurs pistes à étudier, et notamment celle d’un financement public et citoyen. En novembre 2014, en pleine vente des parts des 49,99 % des parts de l’Etat, la plateforme toulousaine d’investissement Wiseed avait lancé une opération. A l’époque plus de 10.000 citoyens et entreprises s’étaient engagés à investir plus de 20 millions d’euros
L’aéroport de Lyon-Saint Exupéry affiche une forte croissance cumulée sur les 9 premiers mois de l’année, avec 7.825.078 passagers accueillis soit 7,9% de plus que sur la même période l’année dernière.
Au seul troisième trimestre 2017, la croissance de 7,5% par rapport à la même période en 2016 inclut une première historique pour l’aéroport lyonnais, qui en juillet a dépassé la barre du million de passagers mensuel (1.046.122 exactement). Et ce « grâce aux bonnes performances de toutes les compagnies aériennes, particulièrement HOP! Air France et easyJet, ainsi qu’au rebond du trafic international hors Europe, notamment vers la Turquie et l’Afrique du Nord ». Le taux de remplissage des avions enregistre « encore une belle performance avec +2,1% en septembre 2017/2016 ». Le gestionnaire de Saint-Exupéry, Vinci Airports, explique dans un communiqué que ce résultat « répond aux attentes des compagnies aériennes mais également est conforme à la politique de développement durable de l’aéroport » puisque l’augmentation des mouvements d’avions (+1,7%) reste largement inférieure à la croissance du trafic passagers (+7,9%).
Sur cette fin d’année, les 8 nouvelles liaisons annoncées à Lyon pour la saison automne/hiver (Rouen, Nuremberg, Londres-Stansted, Las Palmas de Gran Canaria, Ténériffe Sud, Essaouira, Saint-Pétersbourg et Oujda desservi jusqu’à présent uniquement l’été) contribueront à poursuivre la croissance du trafic de Lyon-Saint Exupéry, « croissance qui devrait permettre de dépasser les 10 millions de passagers courant décembre ». Ces nouveaux vols seront opérés par les compagnies aériennes HOP!, Jet2.com, Vueling, easyJet, S7 Airlines et Transavia.
nanar a écrit :Salut
Il parait d'ailleurs que Rhônexpress étudie l'allongement de ses rames.
Fin de partie. La compagnie Ryanair a fermé vendredi sa ligne à destination de Porto (Portugal), puis samedi sa rotation avec Fès (Maroc). Une page se tourne à l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon, qui n’accueille plus aucune ligne régulière. Désormais, seuls les vols charters et privés (ceux de l’AS Saint-Etienne par exemple) décolleront du Forez.
C’est la conséquence inéluctable de la décision, prise en février dernier par les élus du Syndicat mixte qui gère l’aéroport de Saint-Etienne/Loire, de ne pas renouveler leurs contrats aux deux compagnies low cost Ryanair et Pégasus. En cause, le déficit chronique de l’aéroport depuis des années : 2,4 millions d’euros en 2015, en 2016 et en 2017 !
Un déficit supporté par les collectivités locales et devenu insupportable pour les élus, qui s’accordaient à l’époque à dire qu’il fallait trouver « un nouveau modèle économique à l’aéroport, avec d’autres pistes de développement » tout en ne remettant pas en question l’avenir « d’un équipement indispensable au développement de l’agglomération ».
Une réunion du syndicat le 8 novembre
Que va devenir l’aéroport d’Andrézieux ? Le syndicat doit se réunir le 8 novembre pour statuer sur son sort. Mais depuis ce week-end, les vingt salariés de la sécurité du site sont au chômage. Un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) a été lancé par la société ASA, basée à La Réunion, qui les employait jusqu’ici.
C’est la société Pegasus qui, la première, avait inauguré le bal de la fermeture des lignes low cost à l’aéroport du Forez. La fin de son contrat n’était fixée qu’en juin 2018. Mais la compagnie turque, qui représentait près de 30 % du trafic voyageur, avait pris l’initiative de stopper sa liaison entre Saint-Etienne et Istanbul dès le 5 mars dernier.
La croissance du transport aérien va forcer le recrutement de plus de 600.000 pilotes de ligne dans le monde d'ici 2036, un défi vu le vieillissement de la population, a noté jeudi l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI).
Le nombre de vols commerciaux et de passagers devraient, comme dans le passé, continuer à doubler d'ici 2030, mais la main d'oeuvre disponible pour ce secteur "se contracte", a fait valoir la secrétaire générale de l'OACI Fang Liu devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM).Elle a relevé "le vieillissement inévitable de la population, la baisse de la natalité et d'autres facteurs" tel que "l'attraction des futurs talents par d'autres secteurs de haute technologie".
L'aviation civile doit donc "faire mieux pour attirer et retenir les travailleurs qualifiés dont elle a besoin au cours des prochaines décennies", a averti Mme Liu.
D'autant que l'OACI, une agence des Nations unies, estime que d'ici 2036 il faudra "au moins 620.000 pilotes" pour exploiter les appareils commerciaux de 100 places ou plus en circulation dans le monde. "Et 80% des ces futurs aviateurs seront des nouveaux pilotes qui ne volent pas encore", a-t-elle souligné."C'est la même histoire pour les prochains contrôleurs aériens, le personnel de maintenance et autres techniciens", a relevé la secrétaire générale de l'OACI.
La croissance du transport aérien, a-t-elle dit, s'explique notamment par l'essor du tourisme, mais aussi du commerce en ligne dont les livraisons sont aujourd'hui effectuées à 90% par avion, contre seulement 16% en 2010.
Quelque 4,1 milliards de personnes voyagent par avion chaque année et un tiers de la marchandise échangée dans le monde l'est par voie aérienne, a-t-elle souligné.
Outre les défis de main d'oeuvre, l'aviation civile va devoir rapidement s'attaquer à l'engorgement des aéroports. "Au moins 24 aéroports internationaux d'Afrique seront saturés et incapables de soutenir une hausse du trafic d'ici à peine deux ans", a déclaré Fang Liu.
BBArchi a écrit : l'aviation-civile-a-besoin-de-plus-de-600 000-pilotes-d-ici-2036 ....
... mais vous participez joyeusement à pourrir la planète. Ha !
amaury a écrit :... De ce que je sais, sur les infras existantes, l'avion, c'est bien pire que le ferroviaire ou la voie fluviale ou maritime. Si on réservait l'aérien aux seuls cas où on ne peut pas faire autrement, ce serait déjà bien...
amaury a écrit :Consommation d'espace au sol = OK
Dimension spirituelle = pas sûr que ce soit universel...
amaury a écrit :Je te fais un parallèle :
[les voitures] modernes en circulation ont très sérieusement réduit à la fois leur bruit, et leur appétit en carburant, dans des proportions inégalées pour d'autres modes de transport, mais il est vrai qu'on partait de très haut à l'origine.
D'autre part, de plus en plus de compagnies [pétrolières] utilisent une proportion croissante de bio-carburants.
Enfin dans moins de dix ans, [certaines voitures] seront électriques !
Airbus a écrit :Ensuite l'avion est ouvert à tous. Parmi ses vertus, ce mode de transport en a une assez singulière qui s'apprécie au second degré. Il permet d'avoir une vision élargie et de haut sur notre environnement, sur nos vies et sur nos territoires. En vol on se dit souvent que toutes ces misérables querelles de clochers ou de parcelles au niveau du plancher des vaches sont bien dérisoires vues de là-haut. En effet, le nez collé au hublot, sous un ciel bleu magnifique, on voit toujours très loin, et il n'est pas rare de voir la Méditerranée peu de temps après avoir décollé de Lyon, par exemple. J'en viens même à me dire que ça serait pédagogique de faire en sorte que chacun, à un moment ou à un autre de son existence puisse prendre l'avion. Ca ouvre l'horizon et l'esprit !
Alors, non il ne faut pas le réserver "aux cas où on ne peut pas faire autrement".
C'est formidable de pouvoir traverser territoires, reliefs et étendues lacustres ou maritimes en un coup d'aile.
Sans traverser les océans, c'est quand même sympa d'aller à Nantes, Bordeaux ou Toulouse au départ de Lyon en mons d'une heure de vol,
Et encore une fois quand on est 174 passagers à bord d'un A320 ou bien plus encore dans d'autres appareils, on est bien dans un "véhicule" de transport en commun en ligne publique et ouverte à tous (au contraire du transport privé) et si ces 174 personnes étaient sur l'autoroute ou le réseau routier traditionnel, ça ferait pas moins de 140 à 150 voitures sur terre.
Aeronews a écrit :Ce siège avion qui vous fait oublier que vous êtes assis
C’est un siège dont le design fait plus penser à celui d’un manège à sensations qu’à celui d’un avion de ligne. Aviointeriors le spécialiste italien des sièges avion entend pourtant bien le commercialiser l’an prochain aux compagnies aériennes ultra low-cost qui souhaitent augmenter la capacité de leurs avions sur de courts trajets. Son poids serait autour de 5 à 6 kg soit deux fois moins qu’un siège éco. classique.
Baptisé SkyRider 2.0, le cavalier du ciel, ce siège porte bien son nom car c’est une sorte de selle de cheval étroite pourvue d’un dossier non-inclinable, et d’un repose pied. Le tout est fixé au sol et au plafond par un système de barres situées entre chaque siège. Assis, c'est pratiquement comme si vous étiez debout.
Mieux vaut ne pas avoir de trop grandes jambes non plus car l’espacement entre les rangées (le pitch) est de 58 cm c’est 18 cm de moins que ce que l’on trouve aujourd’hui en classe éco. Oui mais voilà selon son concepteur, dessin à l’appui, la cabine d’un A320 équipée de son siège pourrait transporter 20% de passagers supplémentaires, jusqu’à 214 PAX. Ça c’est en théorie parce-qu’en pratique, l’Airbus A320neo n’est pas certifié pour transporter plus de 194 passagers. Et selon l’avionneur que nous avons contacté il n’est pas du tout prévu que cela change dans les années qui viennent.
amaury a écrit : ultra low-cost" !
La Chambre basse britannique a voté à une large majorité en faveur de la construction d’une troisième piste à l’aéroport Heathrow de Londres, qui devrait être opérationnelle en 2026.
En votant par 415 voix contre 119 en faveur du projet, le parlement a le 25 juin 2018 levé le dernier obstacle politique à l’agrandissement du premier aéroport européen – sans compter les recours juridiques qui ne devraient pas manquer de suivre. La troisième piste, dont le coût est estimé à 18,5 milliards de dollars, portera sa capacité d’accueil à 135 millions de passagers par an. Sa construction était soutenue par le gouvernement de Theresa May – mais pas par certains de ses ministres, dont celui du commerce Greg Hands qui a démissionné ou celui des Affaires étrangères Boris Johnson, qui avait promis de « s’allonger devant les bulldozers » si cette troisième piste était approuvée. Côté compagnies aériennes, la low cost easyJet s’est dite prête à ouvrir une base à Heathrow en cas de vote positif, tandis que le groupe IAG (British Airways, Iberia, Aer Lingus et les low cost Vueling et Level) était opposé à l’expansion de son hub en raison d’une probable hausse des coûts pour ses filiales.
La troisième piste devrait permettre à Heathrow d’accueillir 740.000 vols par an (260.000 de plus qu’aujourd’hui) ; selon le ministère britannique des transports, les bénéfices attendus sont de l’ordre de 61 milliards de livres pour l’économie en général pendant les 14 prochaines années, avec 77.000 emplois locauxcréés d’ici 2050. L’aéroport affirme de son côté que cette expansion permettra d’ouvrir plus de routes directes à l’intérieur du Royaume Uni, et de lancer jusqu’à 40 nouvelles liaisons internationales vers des villes comme Wuhan en Chine, Osaka au Japon ou Quito en Equateur. La plateforme accueille déjà 70% du trafic long-courrier du pays – et bien sûr tous les membres de Oneworld, SkyTeam et Star Alliance pour qui les correspondances sont essentielles.
Outre les recours déposés en justice par des associations, cette expansion aura des conséquences importantes sur la région : Harmondsworth, village au nord des installations actuelles, doit être à moitié rasé, et celui de Longford disparaitra complètement ; au total, 750 propriétés seront détruites après avoir été rachetées « 25% au-dessus de leur valeur sur le marché ».
En 2017, le premier aéroport de Grande-Bretagne et d’Europe a accueilli 77,989 millions de passagers, un nouveau record, la hausse du trafic étant attribuée notamment à l’utilisation d’avions plus gros par les compagnies aériennes, qui les ont en outre mieux remplis. Le nombre de mouvements d’avions à Londres-Heathrow n’a en effet progressé que de 0,2% en 2017, pour un total de 474.033 – soit en moyenne un peu plus de deux vols supplémentaires par jour par rapport à 2016. Le coefficient d’occupation moyen de tous ces appareils a progressé de 2,6 points de pourcentage à 78%. L’aéroport avait aussi annoncé être devenu « l’un des principaux hubs de fret européens à la croissance la plus rapide », avec 1,7 million de tonnes métriques transitant par l’aéroport (+10,2%).
Le seul hub du Royaume-Uni a fourni un « service client exceptionnel » en 2017, avec des titres décernés par Skytrax de «Meilleur aéroport d’Europe occidentale» pour la troisième année consécutive, et de «Meilleur aéroport pour les achats» pour huit années consécutives. Côté nuisances, le rapport annuel de Heathrow sur le bruit a révélé que l’empreinte sonore de l’aéroport était à son niveau le plus bas en 11 ans avec une baisse de 15% du nombre de ménages affectés par le bruit, un résultat atteint « en collaboration avec les compagnies aériennes encouragées à utiliser des avions plus silencieux ». Les mouvements d’avion la nuit ont également diminué d’un tiers (32%) en 2017.
Les aéroports ne veulent pas vous voir dormir
VoyagesL’aéroport de Stansted à Londres interdit aux passagers de passer la nuit dans le terminal. Ailleurs, d'autres mesures sont prises.
BBArchi a écrit :Un peu sceptique sur l'absence de réaction qui ne devrait plus tarder compte tenu des précédents : l'organisation expliquée dans l'article ressemble furieusement à celle des sociétés de taxis, donc fonctionnement pro et pas simplement quelques particuliers qui échangent / offrent des places contre rétribution.
Quid de l'accès à St Ex ?
Traintrain a écrit :Les depose minuite sont limite a 5 passage par jour grace au camera qui lise le plaque d’imatriculation, sa risque d’étre tendu...
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