Au-desus du Rhône ? Va falloir embarquer les gilets de sauvetage et une hôtesse pour la démonstration.De La Doua vers la cotière de Rillieux, à peu près à l'endroit où bifurquent les routes de Bourg et de Genève
Il faut ajouter aux défauts des remontées mécaniques leur sensibilité au vent.
Bibouquet a écrit :Ce sont des téléphériques, et pas des télécabines, nuance
"liå" a écrit :Sinon, les types Funitel sont tres bons face au vent: c'est d'ailleurs ce qui justifie leur conception
Très partisan, tout de même."ssimonfr" a écrit :Pour vous convaincre de l'utilité de ces engins je vous conseille l'article de Monsieur Jaussaud qui est tres convaincant
"Bibouquet" a écrit :Une question : les "oeufs" de la Bastille à Grenoble sont-ils intégrés au réseau TAG ? Ca m'étonnerais fort...
nanarAu-dessus du Rhône ? Va falloir embarquer les gilets de sauvetage et une hôtesse pour la démonstration.De La Doua vers la cotière de Rillieux, à peu près à l'endroit où bifurquent les routes de Bourg et de Genève
C'est pas un peu long, ce truc ?
"K-L" a écrit :D'ailleurs, beacoup de personnes refuseront de monter dans un truc suspendu (vertige).
"nanar" a écrit :Pour les sujets au vertige - comme à la peur de l'avion - je signale qu'il y a des programmes
médico-psychologiques pour remédier à ça :lol:
"K-L" a écrit :L'avion reste le moyen mécanique de locmotion le plus sûr de se déplacer (après l'ascenseur).
"K-L" a écrit :Chris: tu ne me feras JAMAIS monter dans un de ces trucs, même avec 3g :lol: Déjà que du haut de la Grande Roue, j'ai cru que j'allais mourir.
Je suis dehors. :arrow:
[align=center]Genève songe à la construction d'une télécabine urbaine[/align]
Le nouveau ministre genevois des Transports Luc Barthassat planche sur un projet de télécabine urbaine pour la ville. Une étude pourrait être lancée l'an prochain.
Le conseiller d’État genevois Luc Barthassat a demandé à ses services d'examiner l'opportunité d'une ligne de télécabines et une étude formelle pourrait être lancée en 2015. La solution se veut sûre, peu gourmande en énergie et rapide.
"A Genève, il y a l'Arve, le Rhône, le lac - autant d'obstacles géographiques qu'il s'agit de franchir avec des solutions techniques beaucoup plus économiques qu'un ouvrage d'art", souligne Thomas Putallaz du département genevois des Transports.
Particulièrement économique
Le député vert François Le Fort, lui, milite depuis plusieurs années pour une telle solution. "Le transport par câble est au moins trois fois moins gourmand en énergie que n'importe quel autre système de transport public. Il est surtout extrêmement économique à la construction", argumente-t-il.
Dans un canton qui se prépare à des restrictions budgétaires pour les années à venir, c'est justement l'aspect "low-cost" d'une télécabine qui a toutes les chances de séduire.
Une idée qui fait son chemin
Le "metrocable" de Medellin, en Colombie, est peut-être la réussite la plus emblématique en la matière, avec ses télécabines qui ont désenclavé des quartiers entiers.
En Europe, cette technologie est traditionnellement associée à la montagne, mais les choses changent rapidement. Rien qu'en France, des projets sérieux sont en développement à Brest, à Toulouse et dans la banlieue parisienne.
[align=center]Le projet de câble entre Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux, il en est où ?[/align]
L’enjeu : traverser l’agglomération des portes du Vercors au pied de la Chartreuse en passant par la presqu’île scientifique. « Selon le résultat des études » dixit Christophe Ferrari.
S’il ne ferme pas la porte qui mène au Vercors (une réunion est prévue la semaine prochaine), le nouveau président de la Métro regarde (aussi) ailleurs. Mais Christophe Ferrari n’est pas Marc Baïetto. Surtout, sa majorité n’est pas celle de son prédécesseur. Lui doit composer, à égalité, avec d’autres sensibilités. En équilibre… sur un câble.
Donc le socialiste n’a pas lancé hier “s’il ne veulent pas le câble dans le Vercors, on en fera un ailleurs”, comme l’avait fait l’ex-homme fort de l’agglo. Non, Ferrari a dit que « le câble est une possibilité, un outil supplémentaire au transport public dans notre agglomération, qu’il convient d’étudier avec pragmatisme. »
Certes, le président reste très favorable à une liaison horizontale entre Fontaine et Saint-Martin-le-Vinoux. Certes, il lui trouve « beaucoup de cohérence en terme de franchissement d’obstacles (route, rivière, voie ferrée, pont), en terme de liaisons avec les lignes de tram A, B et E » et puis il a noté que la droite parle de « très bonne idée ». Mais il attendra les études et leurs résultats avant de prendre « une décision collective ». Car « ce ne sont que les études qui nous diront si le câble est pertinent et s’il est pertinent sur ce tracé et pas un autre […] Donnons-nous du temps, pensons à l’intérêt de l’agglo », poursuit Christophe Ferrari, précisant, c’est une information importante, que si ce projet allait au bout, ce serait via « une construction publique et une exploitation publique ».
Au départ de la (peut-être) future ligne, le maire de Fontaine Jean-Paul Trovero espère, lui, que « ce projet ne sera pas abandonné. Celui-là on le prend des deux mains ! ». Et dès demain.
Bolivie : le plus long téléphérique urbain du monde pour rallier la Paz
La route entre la capitale Bolivienne La Paz et la ville voisine d’El Alto est l’une des plus fréquentée du Pays.
Si les deux villes ne sont situées qu’à quelques kilomètres de distance, il faut parfois plus d’une heure pour se déplacer entre celles-ci, la seule voie d’accès étant une petite route sinueuse construite à flanc de montagne.
Les habitudes des habitants des deux localités seront très prochainement bouleversées par l’ouverture, en mai, du plus long téléphérique urbain du monde qui permettra aux voyageurs de se déplacer entre les deux villes par les airs ! Composé de trois tronçons bien distincts, le nouveau téléphérique devrait considérablement réduire les temps de déplacement et les niveaux de pollution de la région en accueillant quelques 200 000 voyageurs par jour.
Soit 18 000 passagers par heure pour parcourir les 11 kilomètres qui séparent les deux cités boliviennes. Les cabines offriront par ailleurs une vue spectaculaire et unique sur les montagnes des Andes qui surplombent la ville.
Baptisé Mi Teleférico, le plus long téléphérique urbain du monde a été conçu par la firme autrichienne Doppelmayr pour 230 millions de dollars ! La question demeure quand au coût d’un trajet, mais les autorités locales assurent que le prix sera compétitif par rapport aux autres moyens de transports.
[align=center]Des télécabines à Genève ?[/align]
Des télécabines peuvent transporter jusqu'à 8000 personnes par heure dans les deux sens, contre 1500 pour un bus.
Le magistrat responsable des transports, Luc Barthassat, suggère un transport urbain par télécabine. Une étude sera lancée l'an prochain.
Les commentaires ne manquent pas.
Soyons fous : pourquoi ne pas installer à Genève des transports par télécabines ? Un mode économique, rapide, silencieux et écologique. Le magistrat reprend ainsi une idée déjà été émise il y a une vingtaine d'années par un autre conseiller d'Etat, Guy-Olivier Second. Il proposait de relier ainsi la plaine de l'Aire à Plainpalais, en vue de l'exposition Swiss Expo 98.
Les télécabines ont déjà fait ses preuves à l'étranger : à Brest, Barcelone, Cologne, Londres et New York. Le "métrocable" de Medellin, en Colombie, a permis de désenclaver des quartiers entiers. En janvier 2013 déjà, les Verts proposaient au gouvernement un projet de télécabines qui pourraient relier plusieurs communes. Par exemple, Bernex à Palexpo, ce qui ne prendrait que 20 minutes ou Le Lignon aux Acacias-Vernets, six minutes ! Les lignes seraient reliées au réseau TPG et à l'axe Ceva.
« Le transport par câble est au moins trois fois moins gourmand en énergie que n'importe quel autre système de transport public. Il est surtout extrêmement économique à la construction », a déclaré le député vert F. Lefort. Les défenseurs du projet ajoutent que ce mode de déplacement peu coûteux est utilisable en continu et qu'il pourrait être réalisé rapidement car il ne demande pas d'infrastructure lourde.
« A Genève, il y a l'Arve, le Rhône, le lac, des obstacles géographiques qu'il s'agit de franchir avec des solutions techniques beaucoup plus économiques qu'un ouvrage d'art », a précisé T. Putallaz, secrétaire général adjoint au département de l'Environnement, des transports et de l'agriculture.
Les opposants regardent l'idée avec un demi-sourire, arguant que ce ne serait pas une vraie solution, fort peu esthétique avec des transbordements peu aisés. A voir...
[align=center]Bolivie : inauguration du téléphérique urbain le plus long et le plus haut du monde[/align]
Le président bolivien Evo Morales a inauguré vendredi la première ligne du réseau de téléphérique urbain le plus long et le plus haut du monde, entre La Paz et El Alto. Construit par l’entreprise autrichienne Doppelmayr pour 234 millions de dollars, ce téléphérique relie les villes de La Paz et d’Alto, entre 3200 et 4000 mètres d’altitude, en pleine Cordillère des Andes.
Cette ligne permettra aux passagers de rallier les deux villes en moins de 10 minutes, contre plus d’une demi-heure en voiture ou en transport collectif, avec en toile de fond les cimes enneigés de l’Illimani, qui culmine à 6.462 mètres d’altitude, un des plus hauts sommets de la Bolivie.
«C’est une joie que cette ligne de téléphérique soit terminée», s’est exclamé le président Morales durant la cérémonie d’inauguration à La Paz.
«C’est un devoir accompli envers les habitants de La Paz», la capitale la plus haut perchée du monde, à 3.660 mètres d’altitude.
Le réseau du téléphérique sera long de près de 10 km. Après cette première ligne de 2,6 km, un deuxième tronçon de 7,3 km devrait être inauguré à la fin de l’année.
La Paz et El Alto, un conglomérat urbain de plus de 1,6 million d’habitants, «font partie des premières 10 villes au monde qui ont un système de transport interurbain par câble», a relevé le directeur de la compagnie d’État Mi Teleférico, Jorge Dockweiler.
Ce nouveau système fonctionnera 17 heures par jour, 360 jours par an et pourra transporter 18.000 personnes par heure, selon les projections officielles.
Le prix du titre de transport par personne est de trois bolivianos (43 centimes de dollar).
Le seul autre téléphérique existant actuellement en Bolivie, et seulement à des fins touristiques, se trouve dans la ville de Cochabamba, dans le centre du pays.
[align=center]Doppelmayr prêt pour le transport par câble en milieu urbain[/align]
Fort de ses réalisations récentes comme La Paz en Bolivie ou Londres pour les Jeux olympiques, le numéro un du transport par câble fait la promotion de ses téléphériques urbains destinés à relier des quartiers ou des villes difficilement accessibles par la route.
Trois lignes entre 3200 et 4000 mètres d‘altitude, 11 stations, 443 cabines, 6000 passagers par heure et par ligne. Une longueur totale du réseau de 10,37 kilomètres pour relier la ville de La Paz à celle d’El Alto distante de quelques kilomètres. Doppelmayr construit, en Bolivie, le plus grand réseau mondial de transport par câble. Un projet pharaonique qui avoisine les 200 millions d’euros. La première phase de Mi Teleferico, a été inaugurée, le 30 mai 2014. Avant, l’arrivée de l’installation de transport, les habitants devaient emprunter une petite route de montagne, et mettaient jusqu’à une heure pour rejoindre la ville voisine. Aujourd’hui, il faut compter une dizaine de minutes.
Une alternative aux viaducs et tunnels
Doppelmayr ne fait pas concurrence aux autres modes de transport. "Nous apportons une solution que nous ne pourrions résoudre autrement", explique Jean-Claude Georges, directeur commercial de Doppelmayr en France. Le transport par câble permet souvent d’enjamber un fleuve ou de s’affranchir de reliefs accidentés, et évite la construction d’un viaduc ou d’un tunnel qui coûteraient beaucoup plus cher. Et contrairement au transport par la route, les téléphériques ne sont pas dépendants de la circulation, et sont plus sûrs : il n’y a pas de risque de collision. Autre avantage, les émissions de CO2 sont faibles...
Brest tentée par un téléphérique
En revanche, son p-dg pour la France, Bernard Teiller, admet que certaines personnes peuvent avoir des craintes d‘être suspendues au-dessus du sol. C’est pourquoi, Doppelmayr a quelques réticences lorsque ses clients commandent des cabines dont le sol est en partie transparent… même si Bernard Teiller et Jean-Claude Georges reconnaissent que ce mode de transport peut être en soi une attraction touristique comme c’est le cas dans des villes comme Londres…
Historiquement positionné sur le marché de l’hiver et des stations de ski, Doppelmayr vise donc le marché en milieu urbain. L’entreprise en a déjà construit à Coblence, Londres, Caracas, Rio… En France, le transport par câble en milieu urbain en est encore à ses balbutiements. Doppelmayr a récemment répondu à un appel d’offres à Brest pour une installation destinée à enjamber le Penfeld. Toulouse, Nantes ou encore le Val-de-Marne auraient des projets similaires.
Des commandes en Chine et au Vietnam
Spécialisé dans le téléphérique depuis 1892, Doppelmayr conçoit des installations mono-câble ou bi-câbles selon la longueur de portée, la vitesse de déplacement demandée, la stabilité de la cabine recherchée, ou encore de la vitesse du vent sur le site. Le coût de l’infrastructure peut ainsi varier d’une dizaine à une vingtaine de millions d’euros selon son degré de sophistication.
Les cabines contiennent de 10 à 35 places, et peuvent se succéder à raison d’une toutes les 30 secondes. Voici six ans, Doppelmayr a mis au point un système autonome qui permet de faire tourner les câbles au ralenti en cas de panne, et de ramener la cabine dans une station. "Il n’est pas envisageable de procéder à des sauvetages à la verticale en milieu urbain comme on le voit à la montagne", explique Jean-Claude Georges.
Présente dans 88 pays, Doppelmayr transporte une centaine de millions de passagers par an dans le monde. L’entreprise familiale qui porte le nom de son fondateur, a réalisé 795 millions d’euros de chiffre d’affaires sur 2013/2014, soit une progression de 27% par rapport à l‘exercice précédent. Cette progression est, notamment, portée par des installations d’exception comme celle de La Paz-El Alto. L’entreprise annonce, également, des commandes liées au tourisme en Chine et au Vietnam, et indique que l’une d’entre elles va battre un nouveau record de longueur.
dedale a écrit :Ouaip, bah moi, je trouve que la crédulité est une vertu qui se perd laissant trop vite la place à des réactions blasés qui limite les prises de risque et bloque la pensée dans des schéma pré-inscrit.
Bon, si on quittait la philo pour que tu nous dises en quoi sa te parait irréalisable comme solution et que cela ne pourrait pas apporter une solution réellement nouvelle? Le baratin, on trouvera le même sur le site d’Alstom pour le tram ou d'iveco pour le bus. Donc à partir de là, où est ce que sa bloque techniquement? Je n'y connais rien, ici je vois juste une solution alternative à ce que l'on connais actuellement, donc j'aimerais bien que tu éclaires ma lanterne.
phili_b a écrit :Toujours intéressant les innovations.
Mais mettre des câbles [b]sous un centre de gravité, j'ai du mal. A moins que ça soit tendu et que ça fasse comme des rails, comme il semble que cela soit, mais alors la portée entre pylônes doit être très faible[/b], c'est-à-dire que ça semble rendre impossible la traversée d'un fleuve (à moins de mettre ces pylônes aux mêmes intervalles au milieu du fleuve). Et il y a un truc qu'on voit mal sur les vidéos: y'a un câble à mi-hauteur de la cabine pour éviter les roulis (ce qui serait plus rassurant et logique) ?
dedale a écrit :Dans ce cas, je comprend les problèmes. Mais comment ils osent répondre à un appel d'offres avec un truc pas fiable? Du coup, il y'a un truc que je pige pas dans la démarche de l'entreprise.
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