Message non lupar nanar » 24 mai 2007, 16:06
Salut
Un peu hors sujet, mais la Fédération Française des Automobile Clubs et Usagers de la Route (F.F.A.C.) publie ceci (c'est une "revue de presse" faite dans le journal édité par la FFAC)
FRANCE
LE COÛT RÉEL DES CARBURANTS À LA POMPE A BAISSÉ DEPUIS 1970
Une étude réalisée par la Fédération nationale des associations d'usagers de transports (Fnaut) publiée le 11 mai révèle que les prix des carburants à la pompe ont été multipliés par 6,5 entre 1970 et 2005, mais que leur coût rapporté à l'évolution du pouvoir d'achat et des salaires a été divisé par deux. « Il fallait huit minutes de travail à un salarié moyen pour acheter un litre de carburant en 1970 et il ne lui en faut plus que quatre en 2005 », a expliqué M. Jean-Marie Beauvais, rapporteur de l'étude.
Forte de ce constat, la Fnaut préconise une hausse de la fiscalité sur les carburants afin de donner « un signal pédagogique fort sur la nécessité de se dégager de la dépendance pétrolière et de réagir au défi climatique ».
Par ailleurs, le site internet du gouvernement sur les prix des carburants intègre désormais les données relatives au superéthanol E85. La liste de stations distribuant ce carburant sera complétée au fur et à mesure des ouvertures. A cet égard, le distributeur Carrefour a annoncé qu'il comptait ouvrir cette année quarante pompes distribuant de l'E85 ; sept pompes devraient être mises en service d'ici à la fin du mois de mai. Le groupe Leclerc, premier à avoir ouvert des pompes d'E85 en France, prévoit quant à lui d'en exploiter soixante-douze au total d'ici à la fin de 2007. (LIBERATION 12/5/07, PARISIEN 12 et 14/5/07)
LES RECETTES FISCALES VERTES DE LA FRANCE SONT FAIBLES
La fiscalité écologique occupera une place privilégiée lors des débats du « Grenelle de l'environnement » promis par M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, au mois de septembre, indique LA TRIBUNE (16/5/07). Selon des données du ministère des Finances, les recettes liées à la fiscalité verte représentaient 4,9 % des recettes fiscales globales de la France en 2005, et 2,1 % de son PIB ; M. Sarkozy s'est engagé pendant la campagne présidentielle à relever à 5 % la part de la fiscalité écologique dans le PIB.
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), les recettes fiscales vertes s'élevaient à 34 milliards d'euros en 2005 (soit 1 287 euros par ménage), dont 73,7 % provenant de la TIPP, 4,4 % des taxes de mise en circulation et d'immatriculation des véhicules, 3 % des taxes sur les primes d'assurance automobile, 2,6 % de la taxe sur les véhicules de société, 1,5 % de la taxe sur les concessionnaires d'autoroute et 0,6 % de la taxe spéciale sur certains véhicules.
Le volume des écotaxes françaises, qui a baissé de 21 % entre 1999 et 2005 pour atteindre le niveau le plus faible de tous les pays européens, s'explique d'une part par la stabilité des recettes de la TIPP, due à la diésélisation du parc automobile conjuguée à la hausse des prix des carburants, et d'autre part par la suppression de la vignette automobile en 2000, cas unique en Europe.
ENVIRONNEMENT/MOBILITE- FRANCE
PSA ET RENAULT SONT À LA POINTE SUR LES ÉCONOMIES D'ÉNERGIE
LA TRIBUNE (14/5/07) explique que les constructeurs d'automobiles français sont à la pointe du progrès en matière d'économies d'énergie et qu'ils explorent différentes pistes pour améliorer leurs performances environnementales. Ils privilégient « les technologies abordables pour les clients. Ceux-ci ne sont pas prêts à payer 5 % ou 6 % de surcoût pour des raisons écologiques », souligne Mme Alice de Brauer, directrice du plan environnement de Renault. Le premier axe de travail des Français est « l'allégement des véhicules, pour consommer moins. Sur les modèles qui sortiront en 2009-2010, nous aurons diminué le poids de 50 à 100 kilos », indique quant à lui M. Pascal Hénault, directeur de la recherche et de l'innovation de PSA Peugeot Citroën.
Pour atteindre cet objectif, Renault pratique la « réduction » : il a par exemple mis sur le marché une Clio III équipée d'un petit moteur de 100 ch « qui consomme 30 % de moins qu'une Clio I de 1993. Les performances sont celles d'un moteur de cylindrée supérieure avec un poids réduit, qui intègre en plus 10 % de plastiques recyclés », se félicite Mme De Brauer.
PSA Peugeot Citroën a quant à lui vendu en 2006 quelque 450 000 voitures émettant moins de 120 grammes de CO2 par kilomètre et consommant en moyenne 5,1 litres/100 km pour les modèles à essence et 4,5 l/100 km pour les véhicules diesel.
Les constructeurs français lanceront très prochainement en Europe des véhicules à essence fonctionnant aux biocarburants. « Le surcoût des modifications techniques est de 250 à 300 euros », assure Renault. « Nous proposerons aussi, début 2008, des voitures au gaz naturel dans certains pays très intéressés comme l'Iran, l'Inde, la Russie », ajoute la firme au losange.
A moyen terme, les constructeurs français planchent également sur des motorisations hybrides. PSA mettra sur le marché des Peugeot 308 hybrides diesel en 2010, mais « la question de l'équation économique demeure. Il faudra des subventions pour lancer le marché. Le point de blocage demeure le coût des batteries », indique M. Pascal Hénault. « Le surcoût de 3 500 à 4 000 euros ne permet pas d'envisager un marché conséquent », ajoute Mme De Brauer.
Renault est néanmoins confiant dans les nouvelles technologies de batteries lithium-ion, pour des véhicules de ville 100 % électriques, même si leurs ventes sont encore limitées. Le constructeur compte à cet égard sur la coentreprise créée en avril par son partenaire Nissan et l'électronicien NEC.
En revanche, PSA et Renault ne voient pas d'avenir avant 2020 pour les véhicules à pile à combustible, dont le coût semble prohibitif à l'heure actuelle. « La voiture reste un compromis », conclut Mme De Brauer.
L'ADEME PUBLIE LE PALMARÈS DES VOITURES LES PLUS PROPRES
Selon le dernier palmarès des voitures les plus respectueuses de l'environnement publié par l'Ademe, 47 % des véhicules neufs vendus en 2006 portaient la mention A, B ou C sur l'étiquette obligatoire figurant sur les modèles au moment de leur mise en vente (c'est-à-dire qu'ils émettent moins de 140 g de CO2 au kilomètre), contre 42 % en 2005 et 29 % en 2002. En revanche, les véhicules émettant plus de 161 g/km (catégories E, F et G) ne représentaient que 25 % du marché en 2006, contre 32 % l'année précédente.
L'Ademe place la Citroën C1 1.4 HDi au troisième rang des modèles diesel les plus propres (109 g/km). Elle est devancée par la Smart ForTwo (101 g/km) et la Volkswagen Lupo Bluemotion TDI (102 g/km). Dans la catégorie des modèles à essence, la Toyota Prius conserve la première place (104 g/km), suivie du trio formé par les Citroën C1, Peugeot 107 et Toyota Aygo (109 g/km), secondes ex-aequo.
La moyenne des émissions de CO2 des véhicules vendus en France en 2006 s'est établie à 149 grammes par kilomètre (en recul de 3 points par rapport à 2005), passant ainsi pour la première fois sous le seuil des 150 g/km, pour une moyenne européenne de 160 g/km. L'Ademe indique en outre que les constructeurs français ont obtenu les meilleurs résultats en moyennes d'émissions, avec 140 g/km pour PSA Peugeot Citroën et 144 g/km pour Renault. (ECHOS, TRIBUNE, LIBERATION, PARISIEN 16/5/07)
(fin de citation)
nanar
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