En 2006, le réseau TCL a enregistré une fréquentation de plus de 364 millions de voyages, soit une progression de 2,6 % par rapport à 2005. L’offre kilométrique a, elle, progressé de 1,5 %.
Derje Boven a écrit :Rapport financier 2006 du Sytral
mathieu.38 a écrit : la capacité de financement du Sytral atteint 100M€ par an les très bonne années (2006)
mathieu.38 a écrit :en 2003, la capacité de financement n'était que de 50M€
Rémi a écrit :45 euros c'est un plein d'essence de citadine
Bibouquet a écrit :...Pour en revenir au sujet initial, faisons l'A45, la France est riche, elle peut bien se la payer ! ...
Les polluants des gaz d’échappement sont strictement circonscrits à leur lieu d’émission. Ils ne se répandent pas.
Enfin, le plus haut niveau de protection des riverains, de la faune, de la flore, des ressources naturelles est inscrit dans le projet A 45 : 300 pages sur les 400 du dossier d’enquête sont consacrées à cet objectif.
Les eaux de ruissellement se déversent directement dans le Gier, sans traitement, après avoir lessivé l’A 47 des ses huiles, hydrocarbures et autres déchets !
La part de la circulation routière dans l’émission des gaz à effet de serre n’est que de 27%.
S’agissant des poids lourds, la norme Euro IV divise les émissions de gaz d’échappement par un facteur de 5 à 8, et les émissions de particules par 20.
Question :L’A45 serait obsolète dès sa mise en service à cause du prix du carburant. En effet, le baril, aujourd’hui à plus de 70 dollars, pourrait bien atteindre 150 dollars (des spécialistes disent
même 300 dollars !). Comme aucun carburant de substitution ne serait moins cher que le pétrole, le transport des personnes et des marchandises par voie routière deviendrait un luxe.
Réponse: Rien ne permet de préjuger du prix du baril et des nouvelles énergies.
Question: L’A45 pourrait avantageusement être remplacée par la mise en place d’un véritable RER entre Firminy / Saint-Etienne et Lyon avec prolongation vers l’Aéroport Saint-Exupéry. Les études démontrent que l’on pourrait sans difficulté faire circuler plus de 100 000 voyageurs sur une telle voie ferrée, ce qui est bien plus que la capacité de l’A45 (et à moindre coût). [...]
Réponse: Il faut aujourd’hui 88 trains pour acheminer 10 700 passagers, qui se déplacent pour l’essentiel aux heures de pointe (7h00-9h00 ; 17h00– 19h00).
Il en faudrait donc 880 pour en acheminer 100 000, toujours aux heures de pointe…
La question de l’acheminement de ces 100 000 personnes à partir de leur gare d’arrivée reste entière.
Quant à une nouvelle taxe, il faut savoir que la route finance déjà les autres modes de transport, via l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France.
Question: En imaginant que le paragraphe précédent ne se réalise pas, les chiffres de l’Etat démontrent alors que, trois ans après la réalisation de l’A45, l’A47 serait aussi saturée qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Réponse: Aucune étude des services de l’Etat n’affirme une telle conclusion. L’A 45 a précisément pour but de remédier à la saturation de l’A 47
Les alternatives à l’A45 existent et sont à portée de main, mobilisons nous !
Il s’agit :
- de l’accroissement des capacités des TER Lyon-St Etienne.
La question du rabattement est également essentielle pour permettre le report vers les transports collectifs.
Des améliorations de l’infrastructure sont en cours notamment en gares de Perrache et Part-Dieu ou la
suppression du cisaillement de Givors. Elles permettront d’augmenter l’offre TER rapidement pour répondre à
une demande en hausse constante.
A plus long terme, la création d’une 3e voie, la mise en place d’un tram-train et d’un TER-GV.
- de la requalification de l’A47 : en améliorant la sécurité et l’infrastructure existante, la circulation sera
fluidifiée, les nuisances un peu diminuées.
L’ensemble de ces alternatives reviendrait entre 421 et 1 957 millions d’€uros (entre 144 et 1 400 millions pour
le ferroviaire -y compris tunnel sous Lyon- ; 277 à 557 millions d'€ (avec la couverture de la traversée de Givors)
pour l’A47 au lieu des 1 à 1,8 milliards de l’A45 (auquel il faudrait rajouter les travaux pour l’insertion sur le réseau
routier urbain : Contournement de St Etienne, raccordement A450…).
Nous, associations et élus de tous bords, défendons ces alternatives et demandons un moratoire à la signature
de la DUP et la mise à l’étude rapide des alternatives proposées.
Nom Prénom Coordonnées signature
Le 17 mai à St Maurice-sur-Dargoire, Madame Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué que si des alternatives
sérieuses à l’A45 étaient proposées et soutenues par les collectivités il y aurait un réexamen du projet.
La Déclaration d’Utilité Publique (DUP) doit être signée avant le 20 juillet. La donne a changé depuis le rendu
des conclusions de l’enquête publique, pas en faveur d’une solution autoroutière, en réponse au problème
de liaison Lyon-St Etienne :
- le trafic TER croît chaque année de 10% du fait de l’explosion du prix du pétrole, qui a aussi pour
conséquence une érosion du trafic sur l’A47,
- le coût prohibitif (1 milliard selon le préfet, 1,8 milliard d'euros TTC selon l'audit financier et technique
commandité par M. Raffarin) pour un projet ne répondant pas aux besoins prioritaires des citoyens
(logement, pouvoir d’achat),
- les délais de réalisations (15 ans),
Devant la flambée du cours du pétrole et l'urgence à réduire les émissions de GES (division par quatre d'ici 2050),
n'y a t-il pas plus urgent que des projets autoroutiers ? Les alternatives aux déplacements par la route (ferroutage,
transports en commun ferrés, transports fluviaux, covoiturage...) doivent être mises en place et généralisées avant.
- les impacts environnementaux et agricoles (destruction des paysages et exploitations agricoles du val de Durèze,
du biotope des Landes de Montagny, les vignobles AOC des coteaux du Lyonnais…),
- le raccordement problématique au réseau routier de l’agglomération lyonnaise (le récent avis négatif du
commissaire-enquêteur à la liaison autoroutière entre l’A89 à la Tour-Salvagny et l’A6 à Limonest démontre
l’importance de cette question). En plus d’être contraire au PLU (interdiction d’infrastructures dans les zones
Seveso –dont Pierre-Bénite fait partie-) et au PDU (interdiction de nouvelles pénétrantes) de l’agglomération
lyonnaise, le raccordement de l’A45 en milieu urbain dense sera complexe et aggravera le problème actuel de
congestion, subi par les riverains lyonnais et stéphanois.
- la population, les riverains, les élus majoritairement défavorables…
Pour toutes ces raisons, nous refusons ce projet.
L’ambition du XXIe siècle pour l’aire métropolitaine Lyon-St Etienne ne peut s’appuyer sur un mode de déplacement
du siècle précédent qui aura comme probable conséquence l’« absorption » de St Etienne par Lyon devenant ainsi
une banlieue dortoir. Au contraire, un aménagement, des mobilités (domicile/étude-travail, loisirs…) répondant aux
défis du changement climatique et de la fin du pétrole bon marché doivent être privilégiés.
Le Gouvernement et le Chef de l’Etat se sont engagés avant et pendant le Grenelle de l’Environnement à :
- « faire du XXIe siècle, le siècle de la révolution verte » (Nicolas Sarkozy),
- « ne pas augmenter le trafic routier et autoroutier sur le territoire français », « pas de nouveaux projets
en doublon d’autoroutes existantes », « donner la priorité aux alternatives non-routières » (Jean-Louis Borloo
et Nathalie Kosciusko-Morizet),
- à soustraire nos concitoyens à leur allégeance au pétrole, c’est un moyen d’augmenter leur pouvoir d’achat
(Nathalie Kosciusko-Morizet sur France2).
Il s’agit :
- de l’accroissement des capacités des TER Lyon-St Etienne. Aujourd’hui, ils transportent 19 000 voyageurs
par jour mais peuvent en transporter jusqu’à 40 000, sans travaux, bien plus si des travaux sont réalisés
(70 000 voyageurs et plus).
La question du rabattement est également essentielle pour permettre le report vers les transports collectifs
(bus à haut niveau de service, transport par câble…).
Des améliorations de l’infrastructure sont en cours notamment en gares de Perrache et Part-Dieu ou la suppression
du cisaillement de Givors. Elles permettront d’augmenter l’offre TER rapidement pour répondre à une demande en
hausse constante.
A plus long terme, la création d’une 3e voie, la mise en place d’un tram-train et d’un TER-GV.
- de la requalification de l’A47 : en améliorant la sécurité et l’infrastructure existante, la circulation sera fluidifiée,
les nuisances un peu diminuées.
L’ensemble de ces alternatives reviendrait entre 421 et 1 957 millions d’€uros (entre 144 et 1 400 millions pour le
ferroviaire – y compris tunnel sous Lyon- ; 277 à 557 millions d'€ (avec la couverture de la traversée de Givors)
pour l’A47 au lieu des 1 à 1,8 milliards de l’A45 (auquel il faudrait rajouter les travaux pour l’insertion sur le réseau
routier urbain : Contournement de St Etienne, raccordement A450…).
Compte tenu de ce contexte et de tous ces arguments, nous demandons un moratoire à la signature de la DUP
et la mise à l’étude rapide des alternatives proposées.
Contacts :
FRAPNA Rhône Alpes :
17 rue Jean Bourgey, 69625 Villeurbanne, 04 78 85 97 07
Président : Alain Chabrolle
ALCALY :
http://www.alcaly.org/
contact@alcaly.org
Martine Surrel, Maire de St Maurice sur Dargoire, 04 78 81 21 23
Sauvegarde du pays Rhône Gier :
Andrée Mitanne, andrebob@hotmail.fr
Sauvegarde Vivarais Pilat :
Bernard Barou, moulinage.barou@wanadoo.fr
Sauvegarde des coteaux du Jarez :
Co Présidente : Julia Lourd, bbernardjulia@aol.com
Sauvegarde des Coteaux du Lyonnais :
http://www.scl-rhone.org/
Co Président Noel Collomb, Noel.collomb@club-internet.fr
Elus Verts à la Région Rhône Alpes :
Président du groupe : Gérard Leras, lesverts@rhonealpes.fr
Antho a écrit :L’A45 déclarée d’utilité publique par le gouvernement
C’est hier que le ministre de l’Écologie et de l’Aménagement du territoire a signé la déclaration d’utilité publique (DUP). Une étape essentielle vers la construction de l’autoroute entre Saint-Étienne et Lyon
Depuis quatre semaines, la pression montait autour de l’A45, reliant Saint-Étienne à Lyon. Il y a à peine un mois les élus ligériens étaient intervenus auprès du ministre de l’Écologie et du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo.
Selon le calendrier prévu, la déclaration d’utilité publique (DUP) devait intervenir avant le 20 juillet 2008. Il y avait urgence. Après le Grenelle de l’environnement, le ministre semblait gêné pour dire oui à l’A45. Lors de la grande réflexion du Grenelle, en octobre 2007, Jean-Louis Borloo avait quand même jeté le pavé dans la mare. Dans ses déclarations, il indiquait notamment : «la capacité routière du pays ne doit plus augmenter… ». Il y ajoutait un bémol : « sauf pour éliminer des points de congestions ou des problèmes de sécurité ».
Face à ces tergiversations ministérielles, les partisans de l’A45 ont vite réagi et démontré la «nécessité avérée de cette autoroute». Néanmoins, le temps passait et aucune avancée du dossier n’était visible.
À tel point que les élus s’interrogeaient sérieusement de savoir si l’A45 était toujours prioritaire pour le gouvernement. D’où le coup de force de Pascal Clément. Ce dernier décidait, à la mi-juin, de faire le siège du ministère pour obtenir la transmission du dossier au Conseil d’État. L’ancien président du conseil général de la Loire avait même soupçonné Jean-Louis Borloo « de vouloir offrir l’A45 en trophée aux Verts ».
Le 18 juin, le dossier A45 se retrouvait entre les mains des membres du Conseil d’État. Une nouvelle étape qui entraînait satisfaction et prudence chez les élus, les décideurs et les acteurs favorables à ce projet autoroutier.
De leur côté, les opposants à cette autoroute lançaient le 17 mai une pétition mettant en avant les alternatives à cette infrastructure. Pétition qui a circulé jusqu’au 10 juillet et qui avait recueilli plus de 7 000 signatures. Elles ont été envoyées au ministre en fin de semaine dernière.
Cette action s’est avérée sans succès, puisque Jean-Louis Borloo et Dominique Bussereau ont signé, hier, la déclaration d’utilité publique. Désormais, l’A45 vient de franchir un grand pas vers sa réalisation. On se souvient que lors de sa venue à Saint-Étienne le 3 décembre 2007, François Fillon avait clairement fixé l’ouverture de l’A45 en 2015, conformément aux engagements de l’État. Reste à savoir comment les différents opposants, regroupés en associations et en collectifs, entre Rhône et Loire, vont réagir à cette DUP.
Dominique Goubatian et Jacques Perbey
Le vice-président de la Région "heureux"
Jean-Louis Gagnaire, le vice-président de la Région en charge des Transports, s’est dit hier soir « extrêmement heureux de cette signature. C’est le projet de tous dans la Loire, peut-être moins dans le Rhône, une infrastructure nécessaire pour les deux agglomérations. Je redoutais que l’A45 passe à la trappe avec le Grenelle de l’environnement. Reste maintenant à résoudre la question de l’arrivée sur Lyon. » L’A45 ne fait pourtant pas toujours l’unanimité à la Région, comme l’a prouvée la séance de la semaine dernière. « C’est un sujet un peu instrumentalisé par les uns et les autres » assure l’élu ligérien. « Il y a une divergence avec les Verts, mais il y a toujours eu une majorité à la Région pour l’A45. » André Mounier, le président de la CCI de Saint-Étienne, s’est félicité également de cette annonce. « L’A45 va garantir le temps de trajet entre Lyon et Saint-Étienne, ce qui est indispensable pour les entreprises. » Dans le Rhône, le président du conseil général, Michel Mercier, qui n’est pas un ardent défenseur du projet, n’a pas souhaité réagir hier. Gérard Collomb, en ce moment a New York suite au vol inaugural Lyon-New York, n’était pas au courant de cette décision hier soir.
Opposants du Rhône: «une catastrophe pour la région»
La déclaration d’utilité publique de l’A45 suscite la colère des représentants d’associations et des élus. «C’est une catastrophe pour notre région, lance Noël Collomb, co-président de l’association de sauvegarde des coteaux du Lyonnais. C’est dommage pour les Lyonnais qui vont voir débouler entre 40 et 60 000 voitures par jour à Pierre-Bénite. C’est dommage pour les Stéphanois qui vont voir leurs entreprises se délocaliser encore plus vite.» Le responsable ajoute aussi que cette décision est en totale opposition avec le Grenelle de l’environnement. «Le gouvernement disait que lorsqu’il existait déjà une autoroute, il n’y en aurait pas d’autre à proximité. On ne peut plus faire confiance à l’État.» Il est aussi pessimiste pour l’environnement. «On sait que pour un kilomètre d’autoroute, c’est 10 hectares de terrains qui sont détruits.»
Pour la présidente de l’association Alternative aux contournements autoroutiers de Lyon (Alcaly), Martine Surrel, la déclaration d’utilité publique ne semblait pas être une surprise. « Nous avons été reçus par le cabinet de Jean-Louis Borloo il y a trois semaines. Bien que l’équipe du ministre ait relevé des incohérences, on se doutait que la déclaration serait faite. Mais on ne savait pas quand. » En revanche, elle compte «sur le Grenelle pour faire changer les lois». Même son de cloche pour Bernard Thierry, président de Darly (se déplacer autrement sur la région lyonnaise). «Il est déplorable qu’on ne prenne pas davantage en compte l’environnement. On décide d’autoroutes qui ne serviront à rien dans 15 ans alors que l’argent dépensé pourrait être utilisé pour les transports publics. On est passé de 10 à 18 000 voyageurs par jour en quelques années sur la ligne Lyon - Saint-Étienne. Mais on pourrait arriver à 60 000. Tous les matins, avec le bus n°63, je mets 50 minutes pour rejoindre Perrache depuis Oullins. L’autoroute va mettre Lyon à 30 minutes de Saint-Étienne. Les collectivités locales devront financer un nouveau pont sur le Rhône pour absorber la circulation. J’espère qu’il y aura des actions pour s’opposer à l’A45.» Roger Fréty, élu Verts à Givors, dénonce «le projet qui va à l’encontre de l’histoire, à un moment où la question du pétrole et des transports routiers est au cœur des préoccupations».
En revanche, Jean Micard, maire de Saint-Romain-en-Gier, est satisfait. «On attend cette décision depuis 20 ans dans la vallée du Gier. Cette annonce montre qu’il ne s’agissait que d’un problème électoral : 20 000 personnes en bloquaient 400 000 pour préserver leurs privilèges et leur cadre de vie. Mais quoi qu’on fasse, on ne supprimera jamais l’automobile.»
I.C. et HT.
Source: Le Progrés
dingding a écrit :salut, je comprends bien les lyonnais qu'il ne veulent pas de cette nouvelles autoroutes mais avez déja pris l'actuelle A47 elle date de 1968 elle n'est plus adapter au trafic de notre époques et elle est saturée en permanence et au moindre accident je vous en parle meme pas j'ai fait les trajet pendant 5 ans pour venir travailler a Lyon de Saint -Etienne un véritable bonheur !!!!!! l'amménager n'est pas possible car le tracé ne permet pas de l'élargir sur toutes sa longueur
Décret du 16 juillet 2008 déclarant d'utilité publique les travaux de construction de l'autoroute A 45 entre Saint-Etienne et Lyon sur le territoire des communes de Cellieu, Chagnon, Genilac, L'Horme, La Fouillouse, La Talaudière, La Tour-en-Jarez, L'Etrat, Saint-Chamond, Saint-Jean-Bonnefonds, Saint-Joseph, Saint-Martin-la-Plaine, Saint-Romain-en-Jarez, Sorbiers, Valfleury dans le département de la Loire et de Brignais, Chassagny, Montagny, Mornant, Orliénas, Saint-Andéol-le-Château, Saint-Jean-de-Touslas, Saint-Maurice-sur-Dargoire, Taluyers et Vourles dans le département du Rhône et portant mise en compatibilité des plans locaux d'urbanisme des communes de Cellieu, Chagnon, Genilac, L'Horme, La Fouillouse, La Talaudière, La Tour-en-Jarez, L'Etrat, Saint-Chamond, Saint-Jean-Bonnefonds, Saint-Joseph, Saint-Martin-la-Plaine, Sorbiers dans le département de la Loire et de Brignais, Chassagny, Montagny, Mornant, Orliénas, Saint-Andéol-le-Château, Saint-Jean-de-Touslas, Saint-Maurice-sur-Dargoire, Taluyers et Vourles dans le département du Rhône
Antho a écrit :
A45: négatives ou positives, les réactions se multiplient
La déclaration d’utilité publique de l’A45 -la future deuxième autoroute entre Lyon et Saint-Étienne- a été publiée hier au Journal officiel. Opposants et partisans continuent de réagir
Publiée hier matin par le Journal officiel (mais aussi par le Progrès), l’annonce de la signature de la déclaration d’utilité publique de l’autoroute A45 (Saint-Etienne-Lyon) continue de susciter des réactions.Lesquelles sont loin d’être toutes favorables.
Ainsi Alain Chabrolles, porte-parole de la FRAPNA, n’hésite pas à évoquer son « profond écœurement » devant « le lobbying des acteurs économiques » et le « laisser-faire et la mollesse de certains élus.On ne peut que déplorer cette atteinte à l’environnement et à la biodiversité ».
Élu vert au Conseil régional, Jean Charles Kohlhaas ne décolère pas non plus : « en décidant de construire une autoroute là où il en existe déjà une, le gouvernement fournit la preuve que le Grenelle de l’Environnement n’était qu’un tissu de mensonges. L’argent investi dans ce projet inutile pourrait être investi ailleurs, notamment dans le développement des liaisons ferroviaires ».Ulcéré aussi, le député de la circonscription de Givors, Raymond Durand : « il s’agit d’un mauvais coup porté à un territoire considéré comme le poumon vert de Lyon ».
Reste que dans cette affaire, Raymond Durand va à l’encontre de ses amis politiques du Nouveau Centre qui, hier, se sont félicités de cette décision : « la confirmation de ce projet est une étape importante dans l’émergence d’une métropole intégrée regroupant Lyon et Saint-Étienne ». Alors qu’un autre centriste, Michel Mercier, président du Conseil général du Rhône, se limitait à renouveler ses doutes sur le raccordement de l’autoroute aussi bien du côté de Saint-Étienne que de Lyon.
Un doute que partage également l’exécutif du Grand Lyon, partisan du projet, mais qui considère que « l’A45 n’apporte pas de solution satisfaisante de débouché sur Lyon. Il est donc impératif de trouver une solution pérenne à ce problème, afin de répartir les flux correctement entre les différents secteurs de l’agglomération lyonnaise. C’est pourquoi le Grand Lyon demande instamment à l’État d’apporter à l’A45 un débouché vers l’Est lyonnais par la construction d’un pont sur le Rhône ».
Hier soir, dans un communiqué, la préfecture de la région Rhône-Alpes a de son côté rappelé que ce projet est « nécessaire pour que Saint-Étienne et Lyon poursuivent leur développement et leur coopération ».
Le représentant de l’État répond aussi en partie aux critiques en rappelant que « les travaux autoroutiers qui se poursuivent en Rhône-Alpes, dont le financement repose très largement sur l’usager à travers le péage, prennent totalement en compte le développement durable. Sur la période 2007/2013, l’État développe le transport ferroviaire… ».
L’ouverture de l’A45 a été annoncée pour 2015 par François Fillon au printemps. « Une annonce démagogique » a réagi le vice-président socialiste de la Région Jean-Louis Gagnaire.
Source: Le Progrés
BBArchi a écrit :
Le terme "Développement durable" ne correspond pas aux attentes. C'est une quasi escroquerie intellectuelle.
« Les Verts devraient savoir que dans “développement durable”, il y a d’abord développement. Renoncer à l’autoroute A24, c’est un crime contre l’économie ! »
Bruno Bonduelle, patron du groupe Bonduelle et président de la Chambre de commerce et d’industrie de Lille, La Voix du Nord, 30-10-2007.
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