16 septembre 2006 manifestation contre projets d'autoroute

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rabelaisien
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16 septembre 2006 manifestation contre projets d'autoroute

Message non lupar rabelaisien » 08 sept. 2006, 19:56

Vu l'ardeur que certains d'entres vous ont mis pour protéger les gentils Parisiens des vilaines voitures que de méchants banlieusards font entrer dans Paris, je vous informe que les Vallée-du-Rhônien organisent une manifestation à Valence :
OUI à des solutions alternatives de transports: voie ferrée,
transport fluvial, etc
page d'accueil http://perso.orange.fr/djm/rat/id1.htm
un yahoogroupe pour être informé au jour le jour de la préparation
de la manif :
http://fr.groups.yahoo.com/group/nonAut ... eeDuRhone/
al69
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Message non lupar al69 » 09 sept. 2006, 20:14

Vu l'ardeur que certains d'entres vous ont mis pour protéger les gentils Parisiens des vilaines voitures que de méchants banlieusards font entrer dans Paris
Ou tu es plus clair, ou tu gardes tes insinuations (vaguement fielleuses) à deux balles pour toi. Merci.

@ Bib ou autre admin : je sais, mon message n'est pas sympa, mais ce genre de procédé m'insupporte au plus haut point. Désolé.

A+
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Message non lupar rabelaisien » 19 sept. 2006, 19:03

De : laurence Mermet Cohérence
Le Monde du 18 septembre : Enquête - La France des autoroutes : malus pour l'environnement

http://minilien.com/?LB4bu31yKH
ou
http://groups.google.com/group/1RSL/bro ... 64b3a8c10e


La date de la journée d'action nationale des opposants à l'autoroute n'a pas été choisie au hasard. Samedi 16 septembre a débuté la Semaine de la mobilité, pilotée par les ministères de l'écologie et des transports, destinée à promouvoir "les modes de transport moins polluants". Les défenseurs de l'environnement ont bondi sur l'occasion, en organisant, le même jour, un rassemblement national à Valence. Leur mot d'ordre : "Le climat change, changeons de transports."


La question posée est simple : faut-il investir dans de nouvelles infrastructures autoroutières alors que la France s'est engagée à diviser par quatre, d'ici à 2050, ses émissions de gaz à effet de serre (GES) ?


L'Etat projette d'ouvrir, d'ici à 2025, 2 900 kilomètres de nouvelles voies d'autoroute et d'élargir 1 600 kilomètres de voies existantes. Or, les transports sont le premier émetteur de gaz à effet de serre, qui plus est en forte croissance. Et, selon André Gastaud, chargé des transports à la Mission interministérielle de l'effet de serre (MIES), "les améliorations techniques apportées sur les véhicules, ainsi que le recours aux biocarburants ne suffiront pas à infléchir suffisamment cette tendance".


Les écologistes réclament donc "une rupture". "Quand un nouvel axe routier est construit, cela génère du trafic supplémentaire, au bout de dix ans il y a saturation et les techniciens proposent de construire une nouvelle route", ironise Michel Dubromel, responsable des transports à France Nature Environnement (FNE). Le 10 juin, un appel pour un moratoire sur les projets autoroutiers avait été lancé, à l'initiative d'une association locale, l'Alternative régionale Langon Pau (ARLP). Il rassemble aujourd'hui des dizaines d'associations régionales et nationales.


Cette initiative a marqué un tournant. "Nous sommes partis de questions de voisinage, pour aboutir à une prise de conscience de problèmes globaux", explique Julien Milanesi de l'ARLP. Les reproches traditionnels faits aux autoroutes sont toujours cités - impact sur le paysage, destruction de l'environnement traversé, pollution locale -, mais ils font désormais partie d'un argumentaire où la lutte contre le réchauffement climatique tient la première place.


En réponse, les défenseurs de l'autoroute, experts des Ponts et Chaussées et sociétés privées, fourbissent leurs arguments. La construction de nouvelles autoroutes, plaident-ils, permet de réduire la saturation des axes anciens en opérant un transfert interne au secteur autoroutier.


Autre argument : la fluidité du trafic limiterait les embouteillages qui génèrent de la pollution. Au ralenti, les voitures et les camions consomment en effet davantage de carburant et émettent plus de particules polluantes. Enfin, les autoroutes s'intégreraient de mieux en mieux aux paysages. La société des Autoroutes du sud de la France (ASF) avance qu'elle a consacré, en 2005, 10 % de son budget construction à l'environnement.


L'autoroute est aussi l'espace de circulation le plus sûr, responsable de seulement 6 % des morts sur la route, contre 52 % pour les départementales et 23 % pour les nationales. Enfin, selon leurs promoteurs, les nouveaux tronçons prévus permettront de parfaire le maillage du territoire, de faciliter les échanges, et de désenclaver certaines régions. Les élus, soulignent-ils, y sont majoritairement favorables, l'arrivée d'une infrastructure étant pour eux synonyme de développement économique.


Pourtant, l'étude des ouvrages existants montre que ce bénéfice n'est pas automatique. "On observe, certes, une arrivée des investissements et des populations vers les noeuds autoroutiers, mais dans le même temps, les zones situées sur leurs parcours sont désertées", observe Alain Morcheoine, directeur à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).


Selon lui, le développement des capacités autoroutières a bien pour effet d'accroître le trafic. "Il est donc plus urgent, assure M. Morcheoine, d'augmenter la capacité ferroviaire que de faire des autoroutes supplémentaires."


Le seul moyen d'obtenir une baisse du trafic routier serait de le reporter vers d'autres modes de transport. Ceux-ci doivent être fiables et compétitifs. "Là où l'offre pour les passagers est concurrentielle, comme sur les TGV Paris-Lyon ou Paris-Marseille, les autres modes cèdent du terrain", relève M. Morcheoine. Le problème est, précisément, que pour les marchandises, l'offre est loin d'être concurrentielle. Des goulets d'étranglement importants existent : contournement de Lyon et de Montpellier, traversée des Alpes, notamment.


Le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) du 18 décembre 2003 avait donné la priorité au ferroviaire en lui consacrant 75 % du budget infrastructures des transports. En 2006, l'Etat devrait consacrer 81 % de ce budget au rail.


Mais, depuis 2005, les autoroutes ne sont plus du tout financées par le contribuable, mais entièrement par les péages. Ce changement a permis, comme on le souligne au ministère des transports, de concentrer les crédits publics sur les modes alternatifs à la route. Mais il permet aussi un développement parallèle des deux modes de transport. Cette évolution est jugée contre-productive par les opposants à l'autoroute, qui estiment que la route, plus facile à rentabiliser et plus attractive, en sortira toujours gagnante.


L'augmentation prévisible du coût des carburants pourrait néanmoins bouleverser la donne. Pour la première fois depuis le premier choc pétrolier de 1974, la circulation automobile, en France, a baissé en 2005 (- 1,4 %). Les écologistes y voient un argument de plus en leur faveur.


Dominique Buffier et Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 19.09.06
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Message non lupar K-L » 19 sept. 2006, 22:36

Le problème de beaucoup d'entre vous est qu'ils suggèrent la suppression pure et simple du mode routier, ce qui est impossible. Seule la conciliation est possible avec un avantage au transport de masse, plus respectueux de l'environement.

Mais tout n'est pas réalisable par les transports de masse, la voiture reste bien pratique pour accéder à certains endroits.
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Message non lupar Boblyon » 19 sept. 2006, 23:04

Le problème de beaucoup d'entre vous est qu'ils suggèrent la suppression pure et simple du mode routier, ce qui est impossible. Seule la conciliation est possible avec un avantage au transport de masse, plus respectueux de l'environement.

Mais tout n'est pas réalisable par les transports de masse, la voiture reste bien pratique pour accéder à certains endroits.


Tout à fait d'accord, sauf que pour le moment la voie ferrée et la voie fluviale sont largement sous utilisées au profit du lobby routier.
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Message non lupar amaury » 20 sept. 2006, 00:20

Salut,

Je ne suis pas pour la disparition du mode routier. Maheureusement, je nevois pas comment on pourrait organiser certains déplacements actuellement vu les évolutions de l'urbanisation depuis 50 ans.

Il reste seulement qu'il y a très peu de projets autoroutiers qui seront réellement utiles et les seuls que j'imagine pour Lyon sont ceux qui sont destinés à en supprimer d'autres.

Je pense ça parce que :
. une nouvelle offre crée systématiquement une nouvelle demande (en matière de voirie)
. une nouvelle offre sans échangeur comme envisagé pour le COL ne se fera au final qu'avec des échangeurs. Pourquoi ? Parce que la pression locale, si elle cède, ne le fera qu'en récupérant au passage lesdits échangeurs. "si on doit supporter des nuisances, autant qu'on en retire quelques avantages..." cf. Rocade-est.
. une nouvelle voirie ne permet pas de développer un territoire. Au contraire, relier deux territoires de taille inégale entre eux permet au plus grand de se développer au détriment du plus petit (cf. A89 pour Roanne)
. une nouvelle offre en parallèle à une ligne de TER efficace fera perdre des usagers à ladite ligne... alors même que les TER n'ont pas besoin de voir le nombre d'usagers baisser...

Je ne sais pas si j'en ai oublié mais on a en substance les raisons pour lesquelles je ne suis pas pour les projets de COL, A45, A89, A48.

Ensuite, il y a les coûts. Là c'est vis-à-vis du TOP. :-)

A +

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Message non lupar matrix » 20 sept. 2006, 00:41

Le problème de beaucoup d'entre vous est qu'ils suggèrent la suppression pure et simple du mode routier, ce qui est impossible. Seule la conciliation est possible avec un avantage au transport de masse, plus respectueux de l'environement.

Mais tout n'est pas réalisable par les transports de masse, la voiture reste bien pratique pour accéder à certains endroits.


Salut, tout à fait d'accord avec K-L. Ce n'est pas le genre de manifestations dans lesquelles j'irai. Je trouve le but de la manigf assez utopique.
Faut pas croire, mais il manque aussi des infrastructures routières structurantes.
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Message non lupar K-L » 20 sept. 2006, 08:27


Tout à fait d'accord, sauf que pour le moment la voie ferrée et la voie fluviale sont largement sous utilisées au profit du lobby routier.


A mon tour d'être entièrement d'accord :wink:
Dernière modification par K-L le 20 sept. 2006, 09:55, modifié 1 fois.
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Message non lupar Olivier » 20 sept. 2006, 08:31

Il est clair que la création de nouvelles voiries entraine inévitablement de nouveaux trafics et souvent une nouvelle saturation à plus ou moins long terme, surtout en zone urbaine où c'est souvent quasi immédiat. Plus on améliore la voirie, plus le trafic et les embouteillage progressent.
Mais la comparaison spécifique entre le COL et la rocade est est tout de même biaisée car l'A46/N346 a été très mal concue aves ses raccordements très mal fait (A46/A7/A47 surtout et la N386 en pleine zone urbaine et ses nombreux échangeurs urbains.
Il n'en serait pas de même avec le COL même avec un deux échangeurs locaux. Par contre même bien concus, les difficultés risqueraient de voir jour aux raccordements nord et sud. Et on risque aussi de voir un report de trafic dans l'agglomération de Lyon qui se verait désaturée à court terme.
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Message non lupar bus64 » 20 sept. 2006, 20:07

Salut

@MCL80 : il y a une grosse différence entre les TC et la route.
Pour la route on cré l'offre qui cré la demande.
Pour les TC on attend que la demande soit suffisante (c'est à dire que les clients soient transportés comme des sardines pendant 10 ou 20 ans) pour investir.
Moralité route 1 / TC 0


@+ :roll:
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Message non lupar amaury » 20 sept. 2006, 20:57

"Olivier" a écrit :Mais la comparaison spécifique entre le COL et la rocade est est tout de même biaisée car l'A46/N346 a été très mal concue aves ses raccordements très mal fait (A46/A7/A47 surtout et la N386 en pleine zone urbaine et ses nombreux échangeurs urbains.
Il n'en serait pas de même avec le COL même avec un deux échangeurs locaux. Par contre même bien concus, les difficultés risqueraient de voir jour aux raccordements nord et sud. Et on risque aussi de voir un report de trafic dans l'agglomération de Lyon qui se verait désaturée à court terme.
Olivier


J'ai dû mal m'exprimer. :? Je vous soumettais une idée entendue ou lue (je ne sais plus si elle est extraite d'un cours de l'année dernière ou lue dans un rapport :oops:) et qui partait de l'exemple de la Rocade-est (même si c'est un cas particulier, j'en suis conscient) : les élus de l'Ouest sont à fond contre le COL. Imaginons que le projet soit bien enclenché et que les élus se rendent compte qu'ils ne pourront rient faire contre. Il y a alors toutes les chances qu'ils réclament des échangeurs pour transformer ce qui serait une nuisance sans contrepartie pour eux en une nuisance avec un avantage, celui de leur permettre de relier plus vite d'autres endroits. J'ai tendance à le croire.

Si on se place du point de vue de la science politique d'ailleurs, ce serait tout à fait logique. En effet, en acceptant ces échangeurs, l'Etat ferait mine de lâcher du leste et de faire des concesions tandis que les élus locaux auraient l'impression de sauver la face. Les habitants du coin auraient eux une contrepartie. Finalement, tout le monde défendrait l'idée que "c'était un moindre mal"... Et on se retrouverait avec les mêmes déboires que la Rocade-est. :evil:

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Message non lupar rabelaisien » 15 nov. 2006, 23:16

Je pense que certains d'entre vous seraient intéressés par la discussion http://lineoz.jexiste.fr/forum/viewtopic.php?t=11592 concernant un projet US de route automatisée.

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