@ remi
ça c'est du baratin théorique qui ne tient absolument pas compte des réalités d'exploitations.
Moi avec des plans sur papier je fais une fréquence T3 toute les 2 minutes...et une temps de retournement ou tu repars avant même d'être arrivé.
Les technocrates définissent le temps de retournement comme "empirique", les gestionnaires de réseau appelle ça la réalité contrainte.
Et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai jamais dit que le STRMTG décidait du temps de retournement.
quand je parle des réglement ferroviare européen, je ne parle evidement pas de ceux qui s'applique à la sncf. Merci de ne pas me faire passer pour un abrutis.
Les transport interurbains , mode ferré, répondent à certaines obligations et normes européennes qui encadrent leurs exploitations.
Pour revenir à T3
Mais si tu connaissais de l'interieur le dossier T3, tu saurais aussi que les conditions et autorisation d'exploitation de T3 donnée par le STRMTG de grenoble, ont été faite et données dans l'urgence et sous contrainte politique. Les incohérences sont nombreuses, entrainant de fait une réalité d'exploitation qui n'a rien a voir avec la théorie. et les contraintes d'exploitation imposée par le STRMG influent que tu le veuilles ou non sur le temps de parcours et sur d'autre critère (marche à vue,limitation de vitesse,exploitation mode dégradé, etc...), et donc forcement sur le temps de retournement.
Maintenant tu peux nous faire toute les démonstrations mathématiques que tu veux pour nous expliquer que le temps de retournement est mal géré, et que toi, tu ferais forcement mieux, mais moi je sais, pour cotoyer ceux qui bossent tous les jours sur ce dossier, que si aujourd'hui c'est 8 minutes c'est pas pour faire plaisir aux wattmans, mais bien parce que c'est une contrainte technique, matérielle, ou appelle ça comme tu veux, mais une contrainte quand même.
Y a pas que des cons à Lyon , non plus. :buck2:
De plus il est inutile de venir comparer T3 à n'importe quel ligne de tramway, car T3, a elle seule, a ses particularités. Ce qui se fait à Bordeau, Grenoble ou Strasbourg , n'est pas exportable sur cette ligne.
Un exemple, n'ayant rien a voir avec le temps de retournement. Les procédures de mise en sécurité des personnels intervenant sur T3 pendant les heures d'exploitations. Aujourd'hui, ces procédures en cours d'elaboration vont être contraignantes pour l'exploitation , en terme de temps (pour le coup , elles seront quasiment identique à celle de la SNCF). De plus, T3 vieillissant, on commence a avoir des pannes ou usures normales sur un certain nombre d'equipement. Ces nouvelles contraintes n'ont rien d'empirique , mais sont calculables et anticipables, et absorbables grace au temps de retournement.
Alors ok "tendons" au max les temps de parcours et les temps de retournement, et à la moindre ampoule grillée, ce sera toute la ligne qui sera en l'air. et là, c'est pas à 16h32 qu'on va prendre notre T3 , mais à 16h59m 28s !! :crazy2: Et là on vera un magnifique topic à la con surgir ici, nous expliquant que chez kéolis ce sont tous des abrutis finis, car ils sont incapable de gérer la régulartié de cette ligne
Mais je suis sur qu'on est au moins d'accord sur une définition.
C'est que le temps de retournement est là uniquement pour "encaisser" tous les problémes d'exploitation se traduisant par un temps de parcours different de celui définis théoriquement. Il n'est pas là pour définir la fréquence d'une ligne. Quant-aux problèmes d'exploitation, ce ne sont pas les incident imprévisibles, mais toutes les opérations en sus de l'exploitation ayant lieu de façon périodique ou non sur une ligne et étant quantifiable, donc non empirique.
Le temps de retournement, est la variable d'ajustement qui permet de maintenir le plus souvent possible, des conditions d'exploitation respectant le cahier des charge et l'offre proposé aux clients.
Jouer avec cette variable, c'est jouer avec le feu.
Maintenant, je ne sais absolument pas si 8 minutes c'est justifié ou pas, et je te cache, que je m'en bats royalement les cacahouettes, car moi et le tram on est pas pote (mais ça tu le sais déjà)
Manu