Mis à part la problématique du tunnel et du pont, qui peut se régler
avec un gros chèque et des mois de travaux (pour le tunnel) qui pourraient poser problème sur la fréquentation, le reste de la ligne n'est pas en si mauvais état... donc pas d'empêchement technique à priori. Reste la volonté de faire ce qui était prévu au départ mais qui patine...
Sachant que tout projet ou initiative ne pourra fonctionner que si on pratique l'intégration tarifaire,
avec prix identique que l'on passe en bus ou en train sur
un parcours similaire, si on assemble plusieurs problématiques, dont celle de soulager Givors <> Lyon comme évoqué dans
un autre topic, il est possible d'imaginer que Givors <> Lozanne soit traité globalement comme
un RER et pas comme
un TT, sans multiplier les stations (relocalisées ou réutilisées),
avec correspondances à Brignais et à Tassin
avec le TT (2 gares qui ont de la place pour une configuration comme à La Soie T3/RE).
Le TT resterait sur sa base actuelle pour la desserte fine entre St Paul et Brignais (éventuellement terminus reporté à Millery), le RER effectuant la totalité de la ligne Givors <> Lozanne (sur la base des stations réutilisées ou relocalisées, comme cela a été fait à Bois Dieu),
avec leurs horaires intercalés.
On aurait certes une "rupture de charge", mais qui pourrait rester minime dans son impact : le quai à quai permet du 5 minutes de battement sans trop de casse... en principe. Mais quid des outils actuels de gestion des circulations ?
Dans
un premier temps, la VU "résiduelle" ne serait pas vraiment
un problème, cela permettrait de conserver les supports caténaires sur l'emprise de la v2... mais si graduellement les besoins augmentent, cela entraînera de facto la mise à 2 voies.
L'autre possibilité en corollaire, consisterait à créer une branche de ce RER qui arriverait à la gare de Vaise après rebroussement à Gorge de Loup. Même en incluant
un temps de 4 à 7 minutes pour effectuer le changement de sens, cela connecterait très rapidement la ligne Givors <> Lozanne
avec la ligne de la Saone, même au prix d'une correspondance, et c'est
un itinéraire qui n'existe pas actuellement. L'intérêt réside dans la réponse aux besoins croissants, le secteur s'est beaucoup densifié, tant en habitants qu'en volume d'activités / bassin d'emplois.
Cela pourrait intéresser du monde qui est aujourd'hui obligé de passer par Perrache ou par la Part Dieu...
