Dans son schéma des services de transport, la Région veut être à la pointe de l’émergence des TERGV, les TER à Grande Vitesse. Ils pourraient faire leur apparition tout d’abord sur une liaison Genève-Grenoble-Valence, pour rejoindre la ligne à grande vitesse Méditerranée. Grenoble ne serait alors plus qu’à deux heures de Marseille. Mais c’est le tram-train de l’ouest lyonnais, qui marquera un premier pas. Plus originale encore est la volonté de développer les transports par câble, dont la Région voit l’utilité ailleurs que dans les seules stations de skis - et, bien sûr, au delà des deux funiculaires.
http://www.lyonplus.com/mars2007/archives/081003.pdfDes TER à grande vitesse capables de relier Lyon à Grenoble en 45 minutes, où Genève à Marseille en deux heures. Une traversée ferroviaire de Lyon en souterrain entre Saint-Paul et la Part-Dieu. Une carte de transport unique pour se déplacer dans toute la région. Davantage de voiture en autopartage, de vélos électriques... Toutes ces innovations ne sont pas de la science-fiction. Elles font partie des projets ou des pistes de réflexion du « schéma régional des services de transports », rendu public hier par la région. Cet épais document, élaboré depuis 2006, fixe les principales orientations jusqu'à 2030 pour éviter l'engorgement des transports, limiter la pollution et l'étalement urbain.
Ainsi, selon la région et la SNCF, le trafic des passagers sur le réseau TER devrait être multiplié par quatre d'ici à 2030. « Nous avons tablé sur une hausse du trafic de 5 à 6 % par an. Elle est actuellement plus élevée », souligne Bernard Soulage, vice-président (PS) de la région chargé des Transports. Pour tenir les objectifs de ce schéma, qui prévoit un réseau « intercités » rapide entre les villes de la région et le « RER à la lyonnaise », les dépenses sont colossales. Plus de 400 millions d'euros par an en frais de fonctionnement, et 200 millions en investissement, dont la moitié pour le ferroviaire. « Ce schéma n'est pas tenable s'il n'y a pas de modification radicale du système de financements des transports en France », prévient Bernard Soulage, qui espère pouvoir bénéficier à l'avenir d'une partie du versement transport des entreprises.
http://www.20minutes.fr/article/259046/Lyon-Tout-un-train-de-projets-a-financer.phpLa Région Rhône-Alpes ne veut pas naviguer à vue. Pour répondre aux attentes de transport de ses habitants à court, moyen et long termes, elle a élaboré un schéma régional des services de transport. Un pavé élaboré en concertation avec les autres collectivités locales mais aussi des usagers, à l’occasion de réunions publiques. Bernard Soulage, premier vice-président en charge des transports, a entamé un tour des départements pour en faire la présentation.
Ce document de planification intègre bien sûr les projets d’infrastructures ferroviaires que conduit la Région, et met en lumière la nécessité de résoudre des problèmes majeurs comme la saturation du nœud ferroviaire lyonnais : «Nous souhaitons que l’Etat le retienne comme grand projet national ».
Cette attente fera l’objet d’un amendement au Grenelle de l’Environnement. Mais il ne sera pas le seul déposé à l’initiative de la Région. Celle-ci souhaite que la loi l’aide à modifier la « gouvernance » des transports urbains, en permettant d’élargir les syndicats mixtes actuels par la création, à titre expérimental, d’autorités métropolitaines de mobilité durable. La Région urbaine de Lyon, qui dépasse les frontières du Rhône et englobe notamment Saint-Etienne serait, par exemple, un de ses territoires de compétence.
Moins technocratiques sont les aspirations de la Région à promouvoir des moyens de transport innovants. En introduisant dans une poignée d’années le tram-train sur les lignes de l’ouest lyonnais, équipées aujourd’hui d’un matériel ferroviaire classique, elle rompt avec les habitudes. C’est un premier pas.
Dans le futur, elle veut aller plus loin, et être à la pointe de l’émergence des TERGV, les TER à Grande Vitesse. Ceux-ci pourraient faire leur apparition tout d’abord sur une liaison Genève-Grenoble-Valence, après électrification, pour rejoindre la ligne à grande vitesse Méditerranée. Grenoble ne serait alors plus qu’à deux heures de Marseille.
On peut imaginer d’en voir circuler plus tard entre Lyon, Saint-Etienne et Grenoble. Les régions Franche-Comté, Alsace, Bourgogne sont également intéressées en prévision de raccordements à la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône.
Plus originale encore est la volonté de développer les transports par câble, dont la Région voit l’utilité ailleurs que dans les seules stations de skis. L’agglomération lyonnaise, il est vrai, possède déjà deux funiculaires, mais Bernard Soulage ne cache pas qu’il souhaiterait qu’un transport par câble soit créé en milieu urbain en Rhône-Alpes. De quoi redonner vie au projet défendu sans succès récemment à Givors ?
http://www.leprogres.fr/infosdujour/rhone/1048904.html ou
http://www.leprogres.fr/Imprimer/1048904.htmlLa Région a présenté ce que seront les transport à l'horizon 2020 en Rhône-Alpes.
Jeudi 2 octobre, Bernard Soulage (PS), premier vice-président de Rhône-Alpes délégué aux transports, présentait le "schéma régional des services de transport". Ou de façon moins barbare l'ossature des transports envisagée jusqu'en 2020, avec une dimension de prospective à l'horizon 2030.
En la matière, la politique décidée à Charbonnières se veut extrêmement volontariste :
"l'objectif final à l'horizon 2030, c'est de relier toutes les grandes villes de Rhône-Alpes par le train en moins d'une heure". Première région ferroviaire française après l'Ile-de-France (2600 km de lignes TER, 1100 trains et 120 000 voyageurs quotidiens), Rhône-Alpes n'entend pas s'arrêter en si bon chemin et compte bien mettre du fer dans ses épinards. Réchauffement climatique et renchérissement de l'énergie obligent.
Ainsi, d'ici une douzaine d'années, plus de trente projets devraient voir le jour sur le réseau ferré de Rhône-Alpes (dont le contournement ferroviaire de l'agglomération, une première partie du RER lyonnais, la ligne à haute vitesse du Haut-Bugey, la branche sud LGV Rhin-Rhône, la réalisation du tunnel de base de Lyon-Turin et la ligne nouvelle Lyon-Sillon Alpin, etc.), sans compter la modernisation et la multiplication des gares, de façon à mailler encore un peu plus le territoire, le développement des modes doux.
"Avant il y avait le tram et le train, rien entre les deux. Rhône-Alpes va être la première région à faire du tram-train. Idem entre le bus et la voiture : on peut faire de l'autopartage, du covoiturage, du vélo. Cela répondra à la demande des gens qui ne veulent pas forcément prendre leur voiture individuelle ou évitera de mettre un bus de 50 places pour seulement trois usagers".
Coût du schéma des transports : 637 millions d'euros par an (417 en fonctionnement et 220 millions en ivestissement) pour la période 2008-2013 (sans compter les grands projets, comme le Lyon-Turin dont la Région a déjà payé 700 millions).
"Ce schéma n'est pas tenable s'il n'y a pas une modification radicale du financement des transports en commun, avertit Bernard Soulage.
Ca ne peut pas être l'impôt qui paie. Nous avons des pistes européennes, comme l'Eurovignette, nationales comme le Gouvernement qui s'est engagé à taxer les poids-lourds et régionales, puisque nous souhaitons l'existence d'un versement transport au niveau régional".
http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=01&article=6391