Sylvain a écrit :Mais personne de sérieux ne remet en cause le réchauffement climatique, qui n'est d'ailleurs pas une théorie, mais un fait indéniable

Sans remettre en cause la véracité du graphique que tu nous présente, il n'a pas de valeur sans légende ni source, d'autant qu'il traite de mesures effectuées par des procédés indirects, et donc qu'il ne peut être interprété sans savoir sur quelle méthode il se base.
Personne n'affirme réellement que le climat en change pas. Ce que les gens disent, c'est qu'on ne sait pas comment il évolue, ni à quelle vitesse, ni pourquoi (on est certainement responsables d'une bonne partie, mais ce serait prétentieux de croire qu'on en est la seule origine).
Ceux qui prennent volontairement une position de débat, comme Laurent Cabrol a pu le faire dans son livre sur le sujet, ne font que relancer un processus qui est normalement celui en application dans tous les milieux scientifiques : faire vérifier les théories et les études par d'autres personnes, si possibles des personnes qui ne seront pas d'accord. On appelle ça le débat, la confrontation d'idées et l'esprit critique. Ca oblige ceux qui lancent des affirmations à les étayer, à vérifier leurs hypothèses, à enrichir leur discours des arguments valables de "l'opposition", et à enrichir leur discours aussi d'éléments réfutant ceux des arguments de l'opposition qui ne sont pas ou moins valables.
Il y a deux positions "idiotes" (ne le prend pas personnellement) :
- Dire qu'il n'y a pas de changement climatique, d'ailleurs j'ai jamais eu autant de givre sur mon pare-brise.
- Dire que le réchauffement climatique est indéniable et se justifier d'un simple graphique même pas sans titre, même s'il provient d'un organisme sérieux.
Tout ce genre de position décrédibilisent ceux qui les emploient car ce sont des positions d'extrémistes, et personne ne leur fait confiance.
Et surtout elles ne font pas avancer, ni les connaissances sur les sujets mis en jeux, ni la recherche de solution, ni même seulement la recherche de ressources pour traiter des problèmes (c'est à dire motiver des gens et des moyens financiers pour travailler sur les sujets en question).[hr][/hr]
amaury a écrit :Quant au chauffage et tout le reste, c'est absurde. Une partie du confort moderne est un véritable progrès et il n'est pas question de revenir en arrière, d'autant qu'on a aujourd'hui des moyens d'en limiter les conséquences (énergies renouvelables), batiments conçus poru consommer moins d'énergie...
L'homme se crée sont propre confort à force de travail, de recherche et d'intelligence. Contrairement aux idées reçues, le progrès, le vrai, permet d'améliorer notre niveau de confort en réduisant l'impact sur l'environnement. Deux exemples :
* En se mettant à cuire sa viande (ayant découvert le feu), l'homme a rendu plus efficace son alimentation en réduisant la dépense énergétique liée à la digestion. Bilan final : moins de viande consommée (donc moins d'animaux sacrifiés par personne, même si l'effet plus probable a été l'acroissement de la population), un peu d'énergie végétale renouvelable (du bois) dépensée, et surtout le temps de s'asseoir et de réfléchir, et ainsi de cultiver son intelligence plus de progrès.
* Beaucoup plus proches de nous, les nordiques (je ne sais plus si c'est en Finlande ou en Suède), construisent des immeubles et même des maisons individuelles sans chauffage. Une super isolation, une VMC à récupération de chaleur, plus les activités humaines dans la maison (chaleur animale, cuisson, éclairage) suffisent à maintenir un très confortable 24°C dans la maison. En France, les écolos voulaient qu'on se chauffe à 19°C et qu'on mette des pulls, et se sont étonnés de l'indifférence générale.