darko a écrit :Oh vache !!! Je viens de saisir la différence... Merci Chris
Ben oui, la desserte est quand même plus intéressante mais pour quel prix !!!
Et puis, toujours le même constat, qu'est ce qu'on envisage de faire pour les personnes qui ne prennent le bus que pour 3 arrêts ?? La tarification "navette" existe, c'est que le Sytral est au courant que des gens prennent ces lignes ponctuellement et sur de très courtes distances. Pourquoi ne pas appliquer cette tarification sur Givors/Grigny au lieu de remplir les caisses abusivement ??

Je rejoins Amaury sur ce qui est de "remplir les caisses abusivement": il faut être lucide, les TC restent quand même très fortement subventionnés. Néanmoins, je te donne raison sur l'absurdité de la tarification unique quelle que soit la distance.
Après, pour ce qui est de la tarification "navette", elle est actuellement réservée à des lignes qui, comme leur nom l'indique, se limite à de courtes distances. Hormis la

qui est passée à la demande, les lignes

,

et plus encore la

depuis qu'elle va à St Genis 2, sont des lignes qui, en terme de kilomètres parcourus, sont à peu près comparable à de nombreuses lignes du réseau TCL.
Le problème se pose pour un déplacement interne à Givors et Grigny mais aussi pour une personne qui va de Fleurieu à Neuville, celle qui va de Vaugneray à Craponne, celle qui va de Rochecardon à Valmy, de Jean Macé à Saxe-Gambetta, etc...
A partir du moment où Givors et Grigny ont accepté de rejoindre le Grand Lyon, elle deviennent des communes comme toutes les autres communes du Grand Lyon. Il n'y a aucune raison qu'elles bénéficient d'un traitement de faveur.
On a un réseau qui s'étend et se développe ( ce qui, en soi, est plutôt une bonne chose) ce qui entraine des coûts d'exploitation supplémentaires. Il est donc logique que les tarifs augmentent sauf que celui qui utilise la ligne

comme il utilisait la ligne 1 de Gibus voit le prix de son ticket de bus flamber. Un peu comme si pour acheter un four à micro-ondes, il fallait de toutes manières payer la cuisine équipée.
La question se pose donc de manière plus large, à savoir si le réseau TCL doit rester un réseau en bloc, d'un seul tenant avec une tarification unique basée sur un déplacement moyen ou s'il faut envisager son évolution vers un système plus souple avec une architecture commune à l'échelle de la "région lyonnaise", un zonage tarifaire et des spécificités locales.
Penser les transports en commun du XXIème siècle.